1-je voudrais des exemplesKraepelin a écrit :Le problème survient lorsque ces gens de talent, animés par une culture de droite commune, parviennent à induire des changements dans les politiques économiques, fiscales et sociales qui minent la base de la sociale-démocratie. L'égalité des chances s'effrite et le société devient de moins en moins «juste». Tu ne fais pas, (ou tu ne veux pas faire) le lien avec la grève étudiante, mais, pour moi, il est clair que là est l'enjeu de fond.
2-je voudrais que tu expliques le lien
Je trouve que ton argumentation contient beaucoup trop de liens «évidents» que tu n'arrives pas à expliquer.
La rémunération des dirigeants d'entreprise est un choix des actionnaires.Kraepelin a écrit :Les Coutus, par exemple, s'auto-interdisent la rémunération par options d'achat. Jean Coutus s'en est expliqué une fois à la télé. Il expliquait qu'il est contre ce type de rémunération parce qu'elle constitue un détournnement fiscale et un détournnement de "l'avoir propre" de l'entreprise, au détriment des autres actionnaires.
La façon d'imposer cette rémunération est le choix du gouvernement.
Dans les deux cas, il y a sûrement un avantage à la situation actuelle. Pour les actionnaires, par exemple, sauver 500 000$ en rémunération n'est pas nécessairement un bon choix quand les sommes en jeu sont importantes.
Côté du gouvernement, je ne lancerais pas la pierre si rapidement. Il y a une motivation à ce que l'entreprise tire un meilleur bénéfice mais, encore plus platement, il se peut que l'effet de dilution du titre compense. Faudrait voir la mécanique de la «big picture».
Ça, c'est un autre débat, qui n'est pas lié à la rémunération des dirigeants.Kraepelin a écrit :Il faut dire aussi que Coutu est plutôt contre la médecine privé de type américaine. Il ne le dit pas comme ça, mais il expliquait que son expérience avec les pharmacies américainses lui a fait mesurer avec précision combien le régime privé américain pouvait être plus dispendieux que le notre, à services égaux.
Coutu n'a pas de misère à vendre des cigarettes et de l'homéophatie. Et il se promène en sarrau on ne sait trop pourquoi...!
Aussi, parlant d'imposition, il faut savoir que dans des systèmes économiques de ce genre, c'est souvent la finalité qui définit les besoins. En gros, on fixe les revenus requis et on ajuste l'impôt pour atteindre ce revenu.
Le problème n'est pas tant le montant d'impôt tiré des entreprises, par exemple, que la façon de le prendre. C'est plus intéressant de permettre la déduction de R&D que du gros pickup et l'essence qui va dedans utilisé à des fins personnelles. Mais c'est difficile d'avoir le contrôle sur tout ça. En plus, le contrôle a un coût.
On peut se douter que les taux d'imposition sont ajustés pour compenser les pertes. On en échappe la moitié? On double le taux.
Aussi, il ne faut pas tuer l'initiative. L'entrepreneuriat est une forme de loto. On oublie trop facilement tous ceux qui y perdent. Pourtant, il y a des gens qui sont si frileux à prendre des risques qu'ils n'oseront même pas, par exemple, investir dans un fond indiciel. Après ça, ils vont vider leur fiel sur le voisin qui a hypothéqué sa maison pour se lancer en affaires. Mais eux ne le feraient jamais.