kestaencordi a écrit :vous n'etes pas a la hauteur du defi social que represente la reforme de l'economie des pharaons ....ok d'autre le sont. malgre les epouvantails , et autre histoire a dormir debout.
je parles pas d'instaurer un regime cubain.
les mentalités comme la votre sont le principal obstacle a la justice social pas l'economie. tel est mon experience.
Bon, disons, juste pour mettre dans le ton : je suis délégué syndical pour un groupe d'employés rarement syndiqués. Et, d'après les commentaires que j'ai, je m'y débrouille plutôt bien. Mon background de sceptique ne nuit pas quand vient le temps d'argumenter.
Mais je suis aussi conscient des mécanismes économique et du fait que les gens préfèrent aller dans le sud plutôt que de «risquer» leur argent sur des obligations à court terme du fédéral (!).
Conscient de cette réalité, je crois qu'il est utopique de croire qu'on peut encore plus réduire l'intérêt de prendre des risques économiques. Une fois de plus, je vous souligne que le milieu de la construction n'est pas un exemple sur lequel se baser pour avoir le pouls de l'économie.
Je suis conscient qu'on a tout à perde si plus personne ne veut se lancer en affaires. J'ai une vision globale : plutôt que de me concentrer sur ceux qui réussissent, je travaille avec des espérances mathématiques. Encore un mauvais pli de rigueur sceptique.
En général, les gens gèrent mal leurs finances, pensent à court terme et ne veulent pas prendre de risques. Au lieu d'économiser pour se lancer en affaires au risque de tout perdre, ils préfèrent flamber leur argent pour aller dans le sud tout en servant un discours jaloux face aux rares qui font fortune en économisant pour se lancer en affaires. J'en vois, j'en vois et j'en vois!
Si c'est une fortune assurée, pourquoi si peu de gens se lancent en affaires? Pourquoi des campagnes de promotions d'entrepreneurship? Si ça existait, on l'aurait.
Je suis simplement assez pragmatique et pas endoctriné pour être capable de voir la réalité. Je cherche des solutions qui tiennent compte de cette réalité, pas des utopies.
Je ne me sens plus coupable, à voir le gaspillage qui se fait par des mauvaises décisions politiques, d'aller dépenser mon argent aux USA parce que ça me coûte pas mal moins cher. Si je peux le faire, comme Québécois nationaliste et régionaliste, je sais qu'une entreprise sans coeur a encore moins de misère à le faire. Au lieu de jouer à l'autruche face à ce fait, j'aime mieux chercher des solutions applicables. C'est moins sexy dans un discours, mais beaucoup plus applicable et efficace.
Je préfère trouver des solutions qui tiennent compte de la gravité que d'élaborer des solutions qui la nient. La réalité gagne toujours, aussi bien faire de notre mieux pour vivre avec.
Si les conditions étaient si bonnes pour les entreprises au Québec, ça devrait se bousculer aux portes pour pouvoir faire des affaires ici. Ce n'est pourtant pas le cas. C'est ça, la réalité.