@ Kestaencordi qui a écrit : « s'est ca qui est n'importe quoi. utiliser une enquete du Massachusetts puis un reportage d'Amérique du sud pour etayer une hypothese sur le marché du quebec ou de la france. dites moi comment ca peut etre pertinent. »
Premièrement, je ne sais pas où vous êtes allée chercher le supposé reportage d’Amérique du Sud. Je présume que vous faites allusion à l’enquête de Lydia Cacho. Si c’est de ça que vous faites allusion, vous vous trompez royalement. Lydia Cacho a mené une enquête internationale, et non seulement en Amérique du Sud.
Et vous croyez que,.parce qu’une enquête est menée par une professeure de l’université du Massachusetts, que l’enquête n’est pas sortie de la ville du Massachusetts ? C’est bien ça ? À moins que vous vous soyez réellement intéressé à la publication et à la méthode de travail de Janice Raymond ? J’en doute fort, mais peut-être est-ce que je me trompe et que vous, vous avez raison, après avoir pris connaissance de son travail, de croire que Janice Raymond n’a mené son enquête que dans la ville de Massachusetts ? A ma connaissance, Janice Raymond s’appuie sur des enquêtes menées dans cinq pays différents : l’Indonesia, les Philippines, La Thaïlande, les États-Unis et le Venezuela. Je cite : « The 5 countries studied in this report were Indonesia, the Philippines, Thailand, the United States and Venezuela. The question about legalization of prostitution was not asked in the Indonesian and Thailand interviews. In the Philippines country report, 96% of the women interviewed recommended that
prostitution not be legalized. In the United States country report, 56% of the
Russian/Newly Independent States (NIS) women interviewed said that prostitution should not be legalized, with the remaining 44% stating that they were unsure or had no opinion; 85% of the U.S. women in prostitution who were interviewed stated that prostitution not be legalized. In the Venezuelan country report, 50% stated that prostitution should not be legalized, 29% stated that legalization would protect women, and 21% did not respond to the question.
(référence :
http://www.honourconsulting.com/pdf/raymond.pdf)
De toute façon, étant donné que ce n’est pas au Canada, on ne peut se fier selon vous sur ces enquêtes pour avoir une hypothèse que l’opinion des personnes prostituées du Canada puisse être semblable à celle d’ailleurs ? C’est bien ça ? On ne devrait pas s’intéresser aux recherches qui sont menées ailleurs qu’au Canada, c’est bien ça votre logique à deux sous ?
A vous lire, on dirait que vous ne connaissez pas la méthode scientifique. Mais je soupçonne fortement que vous le savez très bien, mais que vous êtes tout simplement de mauvaise foi crasse. Je changerai d’opinion facilement si vous me montrez votre bonne foi, ce que je doute fort. Les hypothèses de recherche sont basées sur les connaissances actuelles. Ainsi, des chercheurs peuvent partir du fait que X se produit dans le pays A pour avoir l’hypothèse que X pourrait également se produire dans le pays B. Ça se fait couramment. Sinon, avec la logique de Kestaencordi, aucune hypothèse ne serait jamais établie, et rien ne serait vérifié dans aucune étude scientifique (qui part d’une hypothèse, laquelle est basée sur les connaissances actuelles).
La psychologue Mélissa Farley , experte sur la question de la prostitution, a quant à elle mené des enquêtes auprès de personnes prostituées à travers 9 pays, dont le Canada. Son enquête a révélé que la très grande majorité des personnes prostituées voudraient pouvoir sortir complètement du milieu prostitutionnel. Mais vous vous en fichez de toute façon, n’est-ce pas ? Soyons honnête, même si Janice Raymond avait mené son enquête au Canada, vous vous en fichez ? Vous cherchez n’importe quel argument bidon pour tenter de discréditer ma présence sur ce forum, j’me trompe ?
Votre critique de mes arguments ne semble reposer sur rien d'autres que votre agacement à ce que mon opinion soit différente de la vôtre.
(Référence : Mélissa Farley et coll. Prostitution and trafficking in nine countries: Update on violence and posttraumatic stress disorder. Journal of Trauma Practice . 2003
http://www.prostitutionresearch.com/pdf ... ntries.pdf)
Vous me posez cette question qui est lourde de sous entendus, « si je publie un livre me citerez-vous?” Comme si je citais n’importe quoi et que mes références étaient tout sauf sérieuses.
Je me réfère à des experts dans leur domaine, tout en insistant sur le fait que c’est là le début, et non la fin, du débat. J’insiste sur le fait que les experts doivent être cités, mais que si le débat est controversé (ce qui est le cas avec la prostitution), on ne peut se contenter de dire que le sujet est clos avec un seul rapport d’expert. Mais on doit lire ce que les experts reconnus par les autorités dans le domaine de la prostitution ont écrit, on doit faire cet effort. Il faut vérifier la méthode de travail des experts de chacun des deux côtés de la médaille. Vous, en revanche, vous insinuez que je donne des références de gens non experts en leur domaine, ce qui est très malhonnête de votre part étant donné la fausseté grossière de votre insinuation, puisque je me réfère à des sommités dans leur domaine. C’est avec une analyse de leur démarche qu’on pourra faire sortir les failles dans la démarche des professeurs émérites. IL est bien connu que l’Argent corrompe et que des dits experts ont parfois (trop souvent) des biais profonds dans leur démarche. C’est peut-être le cas de Janice Raymon, de Richard Poulin et de Mélissa Farley. C’est peut-être le cas de Lydia Cacho. C’est notre devoir de tenter de découvrir ces failles, et non de nier que des personnes ayant l’autorité ne l’ont pas, ce qui est un déni grossier de la réalité. Tout comme il serait un déni grossier, et une perte de temps, que de nier que le ciel existe, lorsqu’il y a débat au sujet de savoir quel est la couleur de ce ciel.
Votre réaction fait polluer un débat si important dans notre société. Un débat qui doit avoir lieu entre des gens ayant une démarche et une argumentation honnête et solide. Le débat mené entre gens qui se manquent de respect et insinuent que l’autre est stupide sur le seul fondement qu’il n’a pas la même opinion que nous fait tout sauf avancer le débat, tout sauf aider les victimes de violence (les deux camps s’entendent pour tenter de diminuer la violence faite aux personnes prostituées et aux enfants).
Vous n’êtes pas le seul à polluer le forum des sceptiques du Québec. Les sceptiques du Québec sont bien connus pour leur manque de bonne foi et de courtoisie. Sous couvert de scepticisme, on y « pratique » régulièrement le sophisme, entre autres choses. Heureusement qu’il existe également dans ce forum des échanges polis et honnêtes d’arguments sérieux.
Vous n’avez aucune autorité, ni crédibilité sérieuse pour être qualifié d’expert sur la prostitution ou de la traite sexuelle, contrairement à mes références. Alors pourquoi est-ce que vous me demandez si je vous citerais, alors qu’il est clair que toutes mes références ont une autorité acquise dans leur domaine d’expertise ?
Les personnes expertes que je choisis de citer ne sont pas seulement citées par moi. Je n’ai aucune raison de vous citer. Le gouvernement du Canada, dans son rapport 2005 (donné en référence dans le fil de discussion du forum), ne vous a pas cité non plus à ce que je sache. Pourtant, on y mentionne les noms de Richard Poulin et de Mélissa Farley. Janice Raymond est également considérée experte suffisamment pour avoir été écoutée par le gouvernement du Canada.
Échanger avec des gens comme vous n’a pas d’intérêt, alors je passe à un autre appel. Tout comme j’ai passé un autre appel quelques jours après avoir créé un groupe de discussion sur la prostitution dont les intervenants (beaucoup de gens du Syndicat des travailleuses du sexe) étaient de mauvaise foi, ou sans argumentation sérieuse. Tout comme vous, au lieu de ‘intéresser à l’enquête internationale de Lydia Cacho, on a tenté de ridiculiser le débat au sujet de la traite d’enfants, comme si cette inquiétude au sujet de ces enfants était inutile, car cette réalité n’est digne que d’un roman de science-fiction. Pendant qu’on banalise ou ridiculise le simple fait de mentionner cette réalité cruelle, on entretient l’enfer dans lequel vivent ces victimes. Ces victimes nombreuses et, selon un grand nombre de rapports sérieux, en train de se multiplier au moment même où on discute tranquillement devant notre ordi, à siroter un bon café, comme ces gens là victime de la traite cruelle n’auront jamais la chance de faire.
Même chose avec embtw avec qui j’ai cessé rapidement de répondre, parce qu’il est sur le mode de combat, d’orgueil (alors que le sujet exige de l’humilité si on a vraiment à cœur le bien-être des personnes prostituées), d’attaque, et de mauvaise foi. Je ne voudrais pas me retrouver dans les bottines de gens comme ça. Ça doit être épuisant d’entretenir un si gros orgueil.
La science sans la spiritualité est boiteuse, la spiritualité sans la science est aveugle