MadLuke a écrit :Dave a écrit :
Une autre façon d'entrevoir le problème est de se demander comment un univers peut exister s'il n'a pas de point de vue sur lui-même.
Vous pouvez expliquer ce passage ? Je ne comprend pas ce que vous voulez dire par point de vue (et le lui-même mais flou)
C'est tu l'équivalent de dire ne chaise peut-elle exister sans point de vue sur elle-même ? Si oui je ne comprend vraiment pas.
Salut MadLuke.
Non, bien sûr!
Je voulais simplement poser la question qui cherche à savoir comment l'univers (je simplifie en admettant qu'il n'y ait qu'un univers) peut être différencier du néant absolu s'il ne peut absolument pas contenir un lieu (ou des lieux) de sensibilité ou de reconnaissance (c'est ce que j'entends par point de vue)
(peu importe comment fonctionne cette sensibilité, je le répète, cette métaphysique n'est pas en lien (et ne peut pas l'être) avec la démarche scientifique, pas encore du moins)
sur disons « une partie » (pour être plus précis dans la « métaphore ») de l'univers lui-même. L'univers n'est pas un objet au même titre qu'une chaise. Par définition, il n'y a rien d'extérieur à l'univers.
glevesque a écrit :Salut
un univers peut exister s'il n'a pas de point de vue sur lui-même
Et comment fait-on un point de vue sans Univers.
Vous prenez l'effet pour la cause. L'univers ne peut-être un contenant, seul le contenue le définisse !
Gilles
Salut glevesque.
Je le redis, je ne parlais pas des façons (la mécanique) qu'un point de vue se forme et se manifeste. La science utilise (pour l'instant et à juste titre, je trouve) l'espace et le temps comme un cadre référentiel pour expliquer les mécanismes de ce qu'on considère comme des points de vue (les sens, la conscience, la sensibilité, la pensée). Mais, philosophiquement parlant, il ne semble pas y avoir de moyen de trouver une réponse définitive sur une question comme « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ».
L'idée que je propose est de vivre comme s’il y avait toujours quelque chose. (Je n'ai pas vraiment expliqué quelles peuvent être certaines répercussions.) Et, pour qu'il y ait toujours quelque chose, il faut de la conscience (peu importe ici la forme de conscience). Il se peut que, pour la conscience, le néant (son inexistence) absolu existe (par exemple, à notre mort, il n'y aurait peut-être plus rien, à tout jamais), mais il faudrait en faire abstraction.
En ce sens, il faut envisager la (et non « notre ») conscience comme étant éternelle (toujours existante indépendamment du temps ou de l'espace).
C'est simplement une question de conscience, de sensibilité. L'autre n'est pas totalement disjoint de moi. Je crois que, lorsque l'intelligence altruisme s'épanouit à travers un être, cet être dispose d'un grand potentiel à faire naturellement ce qu'il faut pour un moins grand malheur de tous. (Oui, vous pouvez sortir les violons.)
En fait, mon objectif inavoué est de trouver une logique qui viendrait contredire un « art » de la dominance, d'un bonheur strictement individuel ou très conditionné.
Évariste a écrit :Dave a écrit :Bonjour à tous!
Évariste a écrit :
La phrase de Claude Tresmontant qui m'a le plus fait réfléchir est celle-ci, que je cite de mémoire:
Comment (Pourquoi?) se fait-il qu'il y ait de l'être plutôt que rien?
Évariste
[...]
C'est d'un point de vue de la nécessité qu'il faut envisager cette conscience éternelle (en soi, si j'ose dire) comme étant réellement vraie à priori.
Même non sollicitée, une idée m'est venue (non ! non ! ne riez pas, ça peut arriver

)
Comme nous ne saurons jamais rien d'irréfutable sur les questions existentielles, toutes les conjectures se valent... en ce sens que le sujet ne relève pas de la science, mais plutôt de la spéculation... ce qui fait l'affaire d'une
fouletitude de charlatants.
Évariste
Salut Évariste.
Évidemment, du point de vue de la vérité scientifique, les questions existentielles se valent. Mais, je ne crois pas que toutes les théories métaphysiques se valent. Il y a la spéculation, mais encore faut-il faire preuve de cohérence et de vision.
D'ailleurs (si ça intéresse quelqu'un), j'ai participé quelque peu à un blogue qui traite de cette question (http://chatlibre.blog.lemonde.fr/2007/0 ... -que-rien/). Petite note, sur ce blogue, mon pseudo est spyral, j'apparais vers le milieu de la page.