des esprits à Dieu: continuité?

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Évariste
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Re: Un Dieu personnel?

#51

Message par Évariste » 02 oct. 2012, 18:41

Raphaël a écrit :
Évariste a écrit :Comment (Pourquoi ?) se fait-il qu'il y ait de l'être plutôt que rien ?
Salut Évariste,

Tu devrais passer plus souvent. On n'est pas sorteux (comme on dit par chez-nous).

La seule réponse que je trouve à ta question c'est que le rien doit être une impossibilité physique. Sinon on ne serait pas ici pour en parler.
En fait, Raphaël, JE N'AI QU'UNE SEULE CERTITUDE sur toutes les choses de la vie :

L'Humanité aura beau spéculer aussi longtemps qu'elle pourra,
jamais elle ne règlera la moindre question d'ordre métaphysique.


Évariste

Salusa
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Re: des esprits à Dieu: continuité?

#52

Message par Salusa » 02 oct. 2012, 18:49

Esaïe 52:7

7 Quelle joie de voir arriver sur les montagnes Salusa qui apporte une bonne nouvelle! Il annonce la paix, le bonheur et le salut. Il te dit, Jérusalem: "Ton Dieu est roi."
À voir comment vous les sceptiques réagissez par rapport à des évidences, on se demande si vous êtes sérieux ou vous travaillez pour quelques institutions scientifiques dont le but est de fausser la donne pour mieux faire passer la sauce chimique.

Liziz Le Grand

Évariste
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Re: des esprits à Dieu: continuité?

#53

Message par Évariste » 02 oct. 2012, 18:57

Dave a écrit :Bonjour à tous!
Évariste a écrit :
La phrase de Claude Tresmontant qui m'a le plus fait réfléchir est celle-ci, que je cite de mémoire:

Comment (Pourquoi?) se fait-il qu'il y ait de l'être plutôt que rien?

Évariste
[...]
C'est d'un point de vue de la nécessité qu'il faut envisager cette conscience éternelle (en soi, si j'ose dire) comme étant réellement vraie à priori.
Même non sollicitée, une idée m'est venue (non ! non ! ne riez pas, ça peut arriver :a4: )

Comme nous ne saurons jamais rien d'irréfutable sur les questions existentielles, toutes les conjectures se valent... en ce sens que le sujet ne relève pas de la science, mais plutôt de la spéculation... ce qui fait l'affaire d'une fouletitude de charlatants.

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HarryCauvert
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Re: des esprits à Dieu: continuité?

#54

Message par HarryCauvert » 03 oct. 2012, 01:02

Ubu a écrit :Je ne suis pas expert en exégèse, alors je ne peux pas savoir exactement comment Jésus percevait les sacrifices d'animaux.
Je ne sais pas non plus, ma courte éducation chrétienne remonte à bien trop loin. Mais je ne me souviens pas avoir lu un passage où Jésus ouvrait la cage des oiseaux destinés aux sacrifices...
Ubu a écrit :On met beaucoup plus l'accent sur l'éthique.
Ça c'est ce que se disent les chrétiens en se massant humblement les chevilles. On se pète les bretelles en se disant que "nous, contrairement à eu'z'autres, on met plus l'accent sur l'éthique".
Ce à quoi un rabbin pourrait peut-être te rétorquer que la Loi ayant été dictée par Dieu soi-même il est difficile de faire plus "éthique", et que la rejeter revient à rejeter son auteur. Par contre, l'étudier et s'y conformer revient à marcher dans les voies de Dieu, etc etc... Ça me semble au moins aussi "cohérent" que le discours chrétien sur le salut par la foi en JC.

Faut s'y faire, dans cette histoire les hérétiques ce sont les chrétiens :twisted:
Ubu a écrit :Effectivement la destruction du temple a rendu impossible la poursuite de tels sacrifices. Donc à ce point de vue, la cessation des sacrifices n'est pas une originalité chrétienne...
Les chrétiens sont même plutôt connus pour la situation inverse: la transsubstantiation, boire le sang et manger la chair d'un type fût-il "l'Agneau de Dieu sacrifié pour nous", c'est pas un truc juif ça ;) (par contre le partage du pain et du vin fait partie des "emprunts" au judaïsme).
Juste pour le fun: Fitz And The Tantrums, The Walker

Dave
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Re: des esprits à Dieu: continuité?

#55

Message par Dave » 03 oct. 2012, 05:07

MadLuke a écrit :
Dave a écrit : Une autre façon d'entrevoir le problème est de se demander comment un univers peut exister s'il n'a pas de point de vue sur lui-même.
Vous pouvez expliquer ce passage ? Je ne comprend pas ce que vous voulez dire par point de vue (et le lui-même mais flou)

C'est tu l'équivalent de dire ne chaise peut-elle exister sans point de vue sur elle-même ? Si oui je ne comprend vraiment pas.
Salut MadLuke.

Non, bien sûr!

Je voulais simplement poser la question qui cherche à savoir comment l'univers (je simplifie en admettant qu'il n'y ait qu'un univers) peut être différencier du néant absolu s'il ne peut absolument pas contenir un lieu (ou des lieux) de sensibilité ou de reconnaissance (c'est ce que j'entends par point de vue)

(peu importe comment fonctionne cette sensibilité, je le répète, cette métaphysique n'est pas en lien (et ne peut pas l'être) avec la démarche scientifique, pas encore du moins)

sur disons « une partie » (pour être plus précis dans la « métaphore ») de l'univers lui-même. L'univers n'est pas un objet au même titre qu'une chaise. Par définition, il n'y a rien d'extérieur à l'univers.
glevesque a écrit :Salut
un univers peut exister s'il n'a pas de point de vue sur lui-même
Et comment fait-on un point de vue sans Univers.

Vous prenez l'effet pour la cause. L'univers ne peut-être un contenant, seul le contenue le définisse !

Gilles
Salut glevesque.

Je le redis, je ne parlais pas des façons (la mécanique) qu'un point de vue se forme et se manifeste. La science utilise (pour l'instant et à juste titre, je trouve) l'espace et le temps comme un cadre référentiel pour expliquer les mécanismes de ce qu'on considère comme des points de vue (les sens, la conscience, la sensibilité, la pensée). Mais, philosophiquement parlant, il ne semble pas y avoir de moyen de trouver une réponse définitive sur une question comme « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ».

L'idée que je propose est de vivre comme s’il y avait toujours quelque chose. (Je n'ai pas vraiment expliqué quelles peuvent être certaines répercussions.) Et, pour qu'il y ait toujours quelque chose, il faut de la conscience (peu importe ici la forme de conscience). Il se peut que, pour la conscience, le néant (son inexistence) absolu existe (par exemple, à notre mort, il n'y aurait peut-être plus rien, à tout jamais), mais il faudrait en faire abstraction.

En ce sens, il faut envisager la (et non « notre ») conscience comme étant éternelle (toujours existante indépendamment du temps ou de l'espace).

C'est simplement une question de conscience, de sensibilité. L'autre n'est pas totalement disjoint de moi. Je crois que, lorsque l'intelligence altruisme s'épanouit à travers un être, cet être dispose d'un grand potentiel à faire naturellement ce qu'il faut pour un moins grand malheur de tous. (Oui, vous pouvez sortir les violons.)

En fait, mon objectif inavoué est de trouver une logique qui viendrait contredire un « art » de la dominance, d'un bonheur strictement individuel ou très conditionné.
Évariste a écrit :
Dave a écrit :Bonjour à tous!
Évariste a écrit :
La phrase de Claude Tresmontant qui m'a le plus fait réfléchir est celle-ci, que je cite de mémoire:

Comment (Pourquoi?) se fait-il qu'il y ait de l'être plutôt que rien?

Évariste
[...]
C'est d'un point de vue de la nécessité qu'il faut envisager cette conscience éternelle (en soi, si j'ose dire) comme étant réellement vraie à priori.
Même non sollicitée, une idée m'est venue (non ! non ! ne riez pas, ça peut arriver :a4: )

Comme nous ne saurons jamais rien d'irréfutable sur les questions existentielles, toutes les conjectures se valent... en ce sens que le sujet ne relève pas de la science, mais plutôt de la spéculation... ce qui fait l'affaire d'une fouletitude de charlatants.

Évariste
Salut Évariste.

Évidemment, du point de vue de la vérité scientifique, les questions existentielles se valent. Mais, je ne crois pas que toutes les théories métaphysiques se valent. Il y a la spéculation, mais encore faut-il faire preuve de cohérence et de vision.

D'ailleurs (si ça intéresse quelqu'un), j'ai participé quelque peu à un blogue qui traite de cette question (http://chatlibre.blog.lemonde.fr/2007/0 ... -que-rien/). Petite note, sur ce blogue, mon pseudo est spyral, j'apparais vers le milieu de la page.

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Re: des esprits à Dieu: continuité?

#56

Message par glevesque » 03 oct. 2012, 16:12

Salut Dave

Je suis d'accord !
En fait, mon objectif inavoué est de trouver une logique qui viendrait contredire un « art » de la dominance, d'un bonheur strictement individuel ou très conditionné.
Il suffit de voir l'époque a laquelle ont vie !

Les lois de dominance, venant tout droit de la focalisation de l'intuition de l'Égo (comportement strictement sous control instinctif), sont actuellement confrontées à la limite terrestre à présent. Bien sûr, il se cache encore, car la connaissance de cet état de cause sur l'évolution humaine, oblige à ouvrir son entendement sur des résonnements orientés vers l'empathie et l'altruisme. Cela met en surface des notions de responsabilité vis-avis la continuité de l'évolution de notre espèce sur le globe terrestre.

Les oeillères doivent tomber pour cela, et les lois de dominance ne sont finalement pas juste les seules lois à dominer dans la nature. Il s'agit d'une prise de conscience collective de l'humanité, face à un devenir qui devient de plus en plus incertain avec le laisser-aller actuel ! Le grand mur approche de plus en plus, et le seul moyen de la passer est encore une fois de s'ouvrir à l'autre et de chercher à mieux le comprendre avec le respect de sa différence. Mais ce respect doit être mutuel, et donc pris avec des notions de responsabilisation fraternelle et de compasion à travers une esprit de partage plus équitable et juste !

Il existe donc dans la nature des lois de coopération qui émerge (comportement global, comme ceux associés aux gènes de développement et architèques par exemple) et qui surpasse même ceux reliés a la dominance (comportement d'entité simple), et qui découle de la vision qui est cerner et encadrer par l'Égo !

Il y a comprendre son monde via l'Égo (besoin), et il y a comprendre le sens du monde avec son intellecte, sa réson et son coeur ! Le premier fait des amalgames avec le savoir et les connaissances, tandis que l'autres cherche a reliers les savoirs et les connaissances entres eux pour en comprendre le sens et la portée. Elle est là, la seul et unique différence entre les uns (Égo) des autres (empathie/altruisme).

L'équilibre dynamique est tributaire et découle de comportement d'ensemble coopératif, tandis que les comportement de dominance sont destructif (relier strictement à l'individualisme et la cupidité) dans et a travers les comportement de cohésion d'ensemble !

La nature est beaucoup plus grande que cela !!!!

PS : temps = éternel passage du moment présent, dont la durée transitoire de la mécanique qui relit le comporetement des choses entre elles en définissent le passage et la transition. Le passage du temps est une appréciation de la connaissance de l'entendement sur les durée des mécnismes évolutifs !

et l'espace = Étendut, ou relation entre les choses.

le temps et l'espace n'ont donc pas d'existance propre comme objets véritable de la nature ! (il s'agit de notion relationnelle seulement qui décrivent un comportement effectif, il n'ont pas d'existance propre)

La relativité ne décrit que l'effectivité et non les objet dans leurs en-soi et existance propre. Il n'a donc pas de trame de fond espace-temps qui découle uniquement des conceptes mathématique pour appréhender son formalisme et son étude des comportement gravitationnelle. En déplaise a qui de droit !

Gilles
Dernière modification par glevesque le 03 oct. 2012, 18:07, modifié 11 fois.

Djibi
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Re: des esprits à Dieu: continuité?

#57

Message par Djibi » 03 oct. 2012, 16:24

Non.

Évariste
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Re: des esprits à Dieu: continuité?

#58

Message par Évariste » 03 oct. 2012, 17:53

Dave a écrit : [...]
Salut Évariste.

Évidemment, du point de vue de la vérité scientifique, les questions existentielles se valent. Mais, je ne crois pas que toutes les théories métaphysiques se valent. Il y a la spéculation, mais encore faut-il faire preuve de cohérence et de vision.

D'ailleurs (si ça intéresse quelqu'un), j'ai participé quelque peu à un blogue qui traite de cette question (http://chatlibre.blog.lemonde.fr/2007/0 ... -que-rien/). Petite note, sur ce blogue, mon pseudo est spyral, j'apparais vers le milieu de la page.
Voici un passage de votre lien (le gras et la couleur sont de moi) :

«L’important, c’est d’abord de bien faire la différence entre la conscience au sens métaphysique du terme et la conscience au sens scientifique du terme. Par exemple, si l’on confond les deux sens, on peut facilement conclure que, après la mort du corps, il n’y a plus rien. Pourtant, l’expression « il n’y a absolument plus rien » est, pour moi, un non-sens, une contradiction logique. « Il y a » évoque d’emblée la présence, tandis que « rien » évoque l’absence, le néant. En effet, le néant absolu s’autodétruit par lui-même [*] . On ne peut pas en faire l’expérience. Il y a inévitablement toujours quelque chose.»

[* Note d'Évariste. Pour moi, s’autodétruit par lui-même est un brin redondant.
Ensuite, je ne comprends pas la formulation le néant absolu s’autodétruit par lui-même .

D'une part, dire «il y a plus rien» n'est pas du français correct. Pour nier, il vaut mieux ajouter la particule de négation, «ne».

D'autre part, «il n'y a plus rien» n'est qu'une négation d'existence; je n'y vois pas de contradiction dans les termes. Il faut prendre et comprendre le sens global de l'expression, et non pas y voir la contradiction strictement formelle de [«(il n'y a plus) + (rien)», donc «il y a quelque chose»].

Une langue n'est pas une algèbre, n'est-ce pas ?
C'est pourquoi «le soleil se lève tôt en été» se dit (et correcteent), même si l'on sait que le soleil n'est pas un être vivant qui peut tantôt se lever, tantôt se coucher.

Évaristement :a4:

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Re: des esprits à Dieu: continuité?

#59

Message par Dave » 03 oct. 2012, 20:58

Salut Évariste!


Je crois comprendre votre point. Effectivement, je n'ai pas toujours la bonne formulation pour évoquer certaines idées.

En passant, merci de m'en faire les remarques, je l'apprécie vraiment. Je vais corriger le tir. D'ailleurs, merci d'avoir pris de votre temps pour avoir lu/parcouru ce que j'ai raconté sur un autre site.

Souvent, j'essaie d'exprimer la même idée, mais de différentes façons pour rejoindre un plus large public, si j'ose dire. Cependant, ce n'est vraiment pas la façon d'être le plus rigoureux et ça peut engendrer des confusions, comme vous le faites remarquer.


Pour ce qui est de l'idée
(celle-ci n'est pas forcément une réalité, ce n'est qu'une intuition qui donne un sens à ma vie et qui est peut-être un potentiel outil de plus à la compréhension de l'importance vitale de la prise de conscience continue et soutenue)
simpliste qui consiste au principe que le néant absolu n'existe pas, il me semble que Bergson, Meillassoux et certains philosophes présocratiques en ont parlée sans la réfuter. Le terme « absolu » dans l'expression « néant absolu » n'est pas superflu ici.


J'aimerais rajouter, pour enlever des confusions possibles, que je nie l'idée même de la réincarnation (de l'âme, de l'individu) qui me semble absurde à la base.


Cordialement.

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Denis
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L'instabilité logique

#60

Message par Denis » 03 oct. 2012, 21:52


Peut-être que le néant est simplement instable, à la façon d'un rond carré.

Quand on en a un, on ne l'a pas longtemps.

:) Denis
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

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Re: L'instabilité logique

#61

Message par Évariste » 03 oct. 2012, 22:21

Denis a écrit :Peut-être que le néant est simplement instable, à la façon d'un rond carré.

Quand on en a un, on ne l'a pas longtemps.

:) Denis
Vive l'humour !!!
Notre ami Denis a le sens de l'humeur :a1:

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