Bon me revoilà
M'enfin...qui sait a écrit :
Nous possédons différents types d'automatismes, mais ceux dont je parle ici, ce sont nos apprentissages. Dès qu'un apprentissage est acquis, il fonctionne tout seul, il s'exerce de manière subconsciente.
Non, je ne crois pas. Un apprentissage acquit, c’est une conceptualisation; et cela ne peut être fait que par la conscience et pour la conscience. Car du point de vue de la conscience, tout ce qui arrive ou pour toute chose, il y a un concept. L'imagination est une action, et l'essence de l'imagination c'est de combiner des concepts.
Ce que l’inconscient capte c’est les petites perceptions; c’est l’inaperçue, c’est de l’indéfinie, c’est "l’inconsceptualisable". C’est ce qui échappe au point de vue et qui nous lie tous, de manière insensible, à la totalité du monde et du réel.
Cela explique pourquoi il y peut y avoir théoriquement une infinité de points de vue alors que l’ensemble des catégories de sentiment est bel et bien fini. C’est que les sentiments sont très intimement liés à l’inconscient. Et l’inconscient est irrigué par les petites perceptions liées à la totalité du monde réel or point de vue.
M'enfin...qui sait a écrit :. Dès qu'il se met à ne plus fonctionner correctement, par exemple si je suis dans un milieu inhabituel, l'imagination en prend conscience et elle tente de le modifier.
Le grande confusion ici pour moi, c’est votre concept d’imagination qui prend conscience. J’ai l’impression que vous êtes en pleine contradiction.
1- Quand vous dites "
l'imagination en prend conscience" si vous voulez dire "l'imagination en a l'aperception" vous définissez directement l’imagination comme étant la conscience.
2- Vous avez déjà affirmé "
imagination et conscience sont en quelque sorte une seule et même chose"
Vous devriez définir clairement votre «
en quelque sorte » ; c’est très important puisque vous n’hésitez pas à créer un rapport entre les deux. Imagination et conscience n’est donc pas une seule et même chose dans votre théorie.
M'enfin...qui sait a écrit : Dès qu'il se met à ne plus fonctionner correctement, par exemple si je suis dans un milieu inhabituel, l'imagination en prend conscience et elle tente de le modifier. Mais elle ne peut pas savoir d'avance quoi faire, elle doit procéder par essai et erreur, faire des tentatives au hasard sur la partie du geste qui ne fonctionne plus, apprendre un nouveau geste quoi.
Donc; pour vous, conscience, imagination et volonté sont une seule et même chose ?
Selon moi, toute différence est conceptuelle et la volonté (ou appétition) c’est totalement distinct de l’action de conceptualisation. La volonté s’est située totalement à part de toute théories de l’information ou de construction de connaissances.
Je vais tenter de vous expliquer clairement et précisément ce que j’entends par conscience. *Attention, ce sera du lourd.
Conscience = Raison; capacité à créer des conceptualisations par totalités relatives.
Et la fabrication de concepts obéi à deux principes absolus
-
Principe d’identité : la chose est ce que la chose est. (1=1)=vérité absolue. Donc, toute proposition analytique est vraie.
C’est «
ratio essendi »,
l’essence de la chose. S’il n’y avait pas d’identité, une identité conçue comme identité de la chose et de ce qu’est la chose, à ce moment-là il n’y aurait rien.
“Dans toute proposition vraie, universelle ou singulière, nécessaire ou contingente, le prédicat est contenu dans le sujet; en d'autres termes, toute vérité est réductible à une proposition identique”
Et tout prédicat est inhérent au sujet (
Praedicatum inest subjecto)
Ainsi, toutes propositions analytiques est vraies dans trois cas:
-soit par réciprocité (1+2)=(2+1)
-soit par inclusion 5 = (4+1)
-soit par contradiction (1 ≠ 2)=vrai
On dit les propositions analytiques de réciprocité,
objets d’intuition,
Et on dit les propositions analytiques d’inclusion et de contradiction,
objets de démonstration.
De plus, la conscience doit toujours s’exclure du principe d’identité, car le principe d’identité concerne uniquement l’identité de la chose conceptualisée ; ce qu’elle est.
Mais le problème, c'est qu' il ne dit pas si la chose existe alors que la conscience ,elle, ells sait absolument qu’elle existe. Je pense donc je suis
Cogito ergo sum
Par exemple on peut parfaitement définir un gobelin de D&D de même que toute les entités surnaturelles contenues dans un livre de chanelling.
Le fait que la chose existe ou n’existe pas est tout à fait différent du principe d’identité.
Cela nous amène directement au deuxième principe; celui qui nous fait penser l’existant :
le principe de raison suffisante.
C’est le
ratio existendi, la raison d’exister ou
nihil est sine ratione (« rien n'est sans raison »)
« Jamais rien n'arrive sans qu'il y ait une cause ou du moins une raison déterminante, c'est-à-dire qui puisse servir à rendre raison a priori pourquoi cela est existant plutôt que non existant et pourquoi cela est ainsi plutôt que de toute autres façons »
Donc, si je résume :
Principe d’identité = essence de la chose. Ce qui est vrai, que ce soit des événements, ou des affections, doit être inclue dans la notion de la chose; tout prédicat est inhérent au sujet (
Praedicatum inest subjecto)
Principe de raison suffisante = l’ensemble des affections, des événements qui se rapportent ou appartiennent à la chose que l'on propose.
nihil est sine ratione (« rien n'est sans raison »).
S'il y avait une vérité sans raison, alors, nous aurions une proposition dont le sujet ne contiendrait pas le prédicat, ce qui est absurde.
Bref, le principe de raison suffisante c’est simplement la réciproque du principe d’identité. Mais cette réciproque acquit le domaine des existences. Il suffisait de réciproquer la formule de l’identité qui concerne les essences pour disposer d’un nouveau principe; principe de raison suffisante concernant les existences.
Le principe d’identité et sa réciproque le principe de raison suffisant sont les seuls
principes dit "spirituels" puisque ce sont les uniques connaissances a priori, c'est-à-dire parfaitement indépendantes de l'expérience; elles sont comme déjà comprises dans toute consciences.
Maintenant, passons au subconscient.
Vous avez dit plus tôt
«
par exemple si je suis dans un milieu inhabituel, l'imagination en prend conscience »
Et moi
«
Si une ambulance passe, vous l’entendrez clairement et distinctement, car nous passons des petites perceptions inconscientes à l’aperception consciente globale par une petite addition; par réaction à la singularité. »
On parle tous deux ici de l’inhabituelle; de la singularité; et c’est sur quoi porte ,à mon avis, tout sujet conceptualisé.
La question est donc : qu’elle est le principe interne qui fait le changement ou le passage d'une perception à une autre ?
C’est
le principe d’appétition.
L’aperception et l’appétition sont totalement différentes;alors que l’aperception c’est la conscience qui crée de la conceptualisation , l'appétition c’est la tendance de la conscience à aller vers ce qui l’attire, ce qu’elle désire.
Et ce qui l’attire c’est fondamentalement la singularité; car c’est la seule notion qui permet à la consciente de constituer une totalité relative, d’attribuer une identité à son concept. La série des ordinaires me lui donne aucun appétit.
La volonté ou l’appétition c’est simplement une totalité relative crée à partie des petites appétitions et aperçu par la conscience.
Cela explique pourquoi il y peut y avoir théoriquement une infinité de types de volonté.
Nous sommes inconsciemment reliés à toute l’appétition de l’univers, mais nous n’en exprimons clairement et distinctement que des totalités relatives directement relier à l’aperception.
Voilà en résumé clair (je l'espère) ce que je pense pour l'instant de la conscience.
M'enfin...qui sait a écrit :Selon moi, l'imagination utiliserait le hasard (essai et erreur) pour parer au hasard de l'existence, tout simplement. On sait déjà que le hasard sert à l'évolution biologique, ma théorie dit qu'il sert aussi à toutes les formes d'évolution, dont notre propre évolution intellectuelle.
Voilà ce que je pense du hasard: ce n’est absolument pas un principe, c’est un pur concept.
Le hasard n’existe pas dans la réalité, il n’est vrai que de l’aperception. Mais d’une certaine manière il désigne clairement une limite conceptuelle.
L’origine du mot semble source de débat, mais il ressort souvenant qu’il viendrait de l’arabe al-zahr ou yasara qui sont respectivement; "
dés" et "
jouer aux dés". Le mot aurait aussi une très ancienne connotation de "
danger" ou d’"
ignorance".
Le danger, c’est justement ce qui n’est pas aperçu dans la cause à effet, ce que l’on ne peut pas prévoir. Mais c’est une question d’échelle. La non-connaissance de la cause ou de l’effet c’est aussi simplement de l’
ignorance.
Quand vous lancer des dés par exemple, il est certain que pour n’importe quel conscience qui aperçoit la scène il y a pur hasard. Il y a hasard au niveau de leurs perspectives.
Imaginez que vous lancez vos dés dans un laboratoire ultra-perfectionné à l’environnement à 99,999999% contrôlé et fermé où il serait théoriquement possible de calculer en directe la quasi-totalité de tous les mouvements possible et inimaginable que ferais les dés dans sont environnement.
En faite vous pourriez avoir 99,999999% plus de chance de prévoir le coup que sans toutes ces machine. Bref ce ne serait presque plus du hasard.
Mais l’idée, c’est qu’il sera toujours impossible d’avoir 100%; vous ne pourrez que rallongé la série infiniment; jusqu’à la totale complexité de l’univers.
Mais par exemple, en informatique, qui est pure virtualité, les hasards n'existent pas. L’informatique c’est du fabriqué; du conceptualisé, c’est une partie claire et distincte de l’univers physique apprivoisé par la conscience.
Un programmeur ne peu pas créer de hasard, car le hasard c’est l’ignorance de la cause à effet et l’informatique binaire c’est un territoire 100% balisé; purement conceptualisé; mathématisé, symbolisé, etc. Donc 100% soumit à la cause à effet maitrisé.
Le « hasard » que le programmeur crée n’en est un que pour l’utilisateur qui n’aura pas accès à la zone claire et distincte du programmeur (l’algorithme). Ce sera donc pour cet « ignorant » 100% du hasard.
Ce qui est étrange donc, c’est qu’on peut alors dire rationnellement qu’il n’y a objectivement pas de hasard dans la réalité, mais que le sujet objectivement aperçoit bel et bien du hasard (il existe vraiment dans son cas).
Les deux sont vrais, le hasard est donc une notion perspectiviste.