Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu existe

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Igor
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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#101

Message par Igor » 08 déc. 2012, 21:13

Quand une absence de croyance prétend que l'existence n'a aucun sens absolu (même s'il peut y avoir un sens relatif selon ses partisants) j'pense qu'elle fait un peu comme les autres croyances et qu'elle va trop loin.

Vaut mieux rester agnostique si on ne veut pas se faire accuser de croire en quelque chose.

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Cartaphilus
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Persévérons.

#102

Message par Cartaphilus » 08 déc. 2012, 21:18

Salut à tous.
glevesque a écrit :L'absence d'une croyance, n'est-elle pas en elle même l'expression d'une croyance de l'absence !!!!
Croire en rien, n'est-il pas l'expression conceptualisée de la croyance de ce rien !!!
L'utilisation d'une négation (ne pas croire) n'équivaut pas à une adhésion symétrique à celle de la croyance : c'est simplement le refus d'une construction que rien vient étayer.

Autrement dit, ce n'est que le rejet d'une hypothèse non fondée, non prouvée, non féconde et non parcimonieuse, entraînant la conviction, la quasi-certitude si l'on veut, de l'absence d'un T.R.U.C (Tout Régissant Universellement le Cosmos)... parce qu'aucune preuve n'est fournie par les défenseurs de la foi.
M'enfin...qui sait a écrit :On a beau définir l'athéisme comme une absence de croyance, dire qu'on ne croit pas à quelque chose contient quand même le verbe croire.
L'emploi du verbe croire sous forme négative est une réponse faite à celui qui témoigne de sa foi, qui affirme : « Je crois en X » ; l'athée pourrait se contenter d'un commentaire lapidaire : « J'attends vos preuves ».
M'enfin...qui sait a écrit :Ce sont les autres qui nous traitent de croyants [...]
Voire...

1 - Dans le talmud de Babylone : les Juifs sont les « croyants, fils de croyants » (Shabbath 97a, troisième paragraphe) ;

2 - Dans la bible : quelques exemples ;

3 - Dans le coran, une sourate se nomme Les croyants.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#103

Message par M'enfin...qui sait » 08 déc. 2012, 21:39

M'enfin a écrit :Ce sont les autres qui nous traitent de croyants [...]
Salut Cart,
J'aurais dû ajouter: «ou de non incroyant». Mais ce que je voulait préciser, c'est la manière avec laquelle nos idées se développent. Pour développer une nouvelle idée, il faut y croire un certain temps, jusqu'à ce qu'elle fonctionne ou pas, c'est à dire, jusqu'à ce qu'elle soit admise ou pas. Le cerveau fonctionne ainsi pour nos gestes, mais un nouveau geste qui fait mal est vite éjecté du processus, ce qui n'est pas le cas d'une idée, surtout s'il est impossible de la vérifier. La sensation que procurera un nouveau geste est impossible à prévoir, on peut juste l'imaginer, et cette sensation imaginaire doit absolument être agréable pour qu'on soit tenté d'exécuter le geste. Croire qu'un nouveau geste ne fera pas mal, c'est aussi une croyance, mais elle est vérifiable celle-là, contrairement à certaines de nos idées. Pour être vérifiable, une idée doit servir à quelque chose d'utile concrètement, mais les croyances ne sont utiles qu'intellectuellement.

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curieux
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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#104

Message par curieux » 10 déc. 2012, 17:38

Gabriel C a écrit :Cherchez Dieu en métaphysique c’est ce demander pourquoi quelques choses plutôt que rien sans se raconter de contes de fées. C’est sonder les limites du possible par raison pure, dans les règles de la raison, de la logique (principe de non-contradiction, principe de continuité, principe de raison suffisante, etc)

Mais ce qui est clair pour moi c’est que les athées dits « fort » ont tout simplement abandonné quelconques idées de cherché une vérité qui pourrait exprimer le mieux la raison de l’existant.

C’est un hasard, c’est le Bigbang, c’est une question personnelle, c’est impossible d’y rendre raison, diront’ils, puisque la science dure ne le peut pas.
A mon sens, si la science ne peut apporter de réponse positive ou négative je ne vois pas comment le simple raisonnement pourrait le faire.
La physique quantique apporte au moins une petite idée sur la chose : l'hypothèse de Dieu est inutile pour expliquer qu'il y ait quelque chose plutôt que rien.
Les fluctuations du vide quantique (comme on l'appelle) donnent l'impulsion de départ à ce monde qui est le notre, alors je pose la question : pourquoi donc faudrait-il chercher le doigt de Dieu dans ce simple fait ?

J'imagine pourtant très bien qu'on puisse le faire, à chacun ses lobby, mais c'est jouer avec des questions sans fins, sans réponses et sans aucun rapport avec la logique. Je n'ai qu'une vie et je n'ai pas envie de griller mes neurones dans des impasses qui ressemblent plus à de la masturbation intellectuelle qu'à autre chose. C'est mon choix.
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

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Gabriel C
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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#105

Message par Gabriel C » 10 déc. 2012, 19:46

La métaphysique de l’âme ; la science de la conscience

Après quelques réflexions j’ai décidé de séparer mon approche et de ne vous parler ici que de la métaphysique de la conscience. J’ai vite réalisé que vous parler en plus de l’inconscient et de la mort serait absolument trop lourd.

*Il est à noter que je répèterai certaines notions que j’ai déjà abordées dans un autre fil.

Rentrons donc maintenant dans la métaphysique pure avec une grande question de base : c’est quoi la conscience ?

Pour faire une image simple, on pourrait faire une analogie ordinateur/humain. Le hardware serait notre néocortex et le logiciel serait l’univers conceptuel.
La conscience n’est pas une sorte de fantôme dans la machine comme l’imaginais naïvement le grand Descarte; c'est une structure d'information.

La conscience c’est le logiciel du cerveau, c’est du symbolique, du conceptuel donc évidemment, ce n’est pas de l’étendue.

L’analogie ordinateur/humain ne convient cependant pas, puisqu’il n’y a pas d’inconscient dans un ordinateur, mais bon, c’était surtout pour faire une image simple.

Je vais aujourd’hui parler de la conscience en usant des bases du perspectivisme psychologique classique; de la théorie leibnizienne des singularités psychologiques, actualisées par le grand psychologue Gustav Fechner (qui était leibnizien et non pas spinoziste comme plusieurs le croient) et renommées depuis psychophysique. C'est une discipline un peu controversée (mais j’aborderai la psychophysique plus en détail dans le prochain chapitre)

La philosophie rationnelle classique c’est la rechercher de la Vérité.

C’est donc essentiel de commencer par mettre au clair les grands principes de la conscience, car c’est le seul moyen de découvrir comme l’esprit peut concevoir la vérité.
Nous vivons à une époque ou la recherche de la vérité avec un grand V, est vu pratiquement comme une menace à la liberté. Ce serait vouloir imposer son point de vu sur celui des autres.

C’est la nouvelle grande Vérité; la vérité n’est qu’une notion de point de vue. Voilà une grande vérité dite de raisonnement.

Or, dans la philosophie rationnelle classique, la recherche de la vérité avec un grand V or point de vue est le fondement principal. Mais pour chercher la vérité, cela prend des repaires surs.

La science est-elle un point de vu comme les autres ?

Non, car la science moderne, c’est l’expertise de répertorier les vérités de fait. La science c’est de démontrer par l’expérience. C’est de démontrer une cause à effet et lui rendre raison par la construction d’un modèle le plus simple et le plus rationnelle possible, qui aura autorité jusqu’à la venu d’un modèle plus satisfaisant c'est-à-dire permettant plus de détail sur les causes et effets du phénomène étudié avec preuve expérimentale et reproductible le toute servant à prévoir la continuité.

Il y a donc deux sortes de vérités dans l’entendement humain, celles de raisonnement et celle de fait.

On dit les vérités de raisonnement (ou vérités logiques) nécessaires et leur opposé impossible
1+1=2 = vrai 1+1=3 = faux *toute vérité analytique.

Mais les vérités de fait sont dite contingentes et leur opposé est possible, on peut les nier sans contredire un grand principe. Il peut y avoir des paradoxes entre divers modèles scientifiques. Je suis assis, mais il n’y aurait rien de contradictoire à ce que je sois debout. Cela signifie que l’ensemble des vérités de fait a quelque chose de différent que la simple non-contradiction des vérités de raisonnements.

Quelque part, tout le moteur de la recherche fondamentale est de satisfaire les vérités de raisonnement pour rendre meilleurs raisons aux vérités de faits. On dit que les grands moments de la science, c'est lorsque l'expérience; les vérités de faits, viennent confirmer l'exigence des grands principes de vérité de raisonnement.

Ce qui est fondamental à faire pour avoir une approche rationnelle de la vérité, c’est de ce questionné sérieusement sur comment fonctionne la conscience. C’est quoi la vérité dans l’entendement humaine. On plongera donc ici dans la philosophie analytique.

Ce dont nous avons conscience; c’est l’aperception (expérience) et l’appétition (volonté). Ce sont les deux facultés fondamentales : l'aperception consciente qui est donc composée de petites perceptions inconscientes, et ce qu'on appelle l'appétition, l'appétit, le désir composé de petit appétit inconscient. Nous sommes faits de désirs et de perceptions focusé sur la singularité.

Il est important de distinguer la perception et l’aperception ainsi que l’appétition des petits appétits. L’appétition, c’est le désir et la volonté, j’y reviendrai dans un prochain chapitre.

Réalité pour la conscience = concept

La perception de la lumière ou de la couleur par exemple, dont nous nous apercevons, est composée de quantité de petites perceptions, dont nous ne nous apercevons pas, et un bruit dont nous avons perception, mais où nous ne prenons pas garde, devient aperceptible par une petite addition ou augmentation; le stimulie pour la conscience, c’est l’identité réclamant concept, c'est la singularité.

La perception consciente c’est donc l'intégration des petites perceptions sous forme conceptuelle.

Et le concept c’est l’ordre de la généralité donné à une représentation qui s’applique à plusieurs choses.

Autre exemple déjà donné dans un autre fil : Vous êtes près d’une autoroute et vous entendez le bruit des voitures. (modernisation de l'exemple de Leibniz)

Le grondement des voitures que vous entendez, c’est une aperception: vous distinguez un son particulier.

Mais en faite, vous n’entendriez pas l’autoroute si vous n’aviez pas une petite perception inconsciente du bruit de chaque pneu, de chaque courroie d’alternateur, du vent qui glisse sur les carrosseries et qui font l’objet de petites perceptions. Il y a la rumeur de tous les véhicules, mais vous avez votre zone de clarté (votre conscience). C’est dans cette zone que vous saisissez clairement et distinctement une résultante partielle de cet infini de son.

C'est qu’en faite, nos aperceptions sont toujours globales. Ce dont nous nous apercevons c'est toujours un tout. Ce que nous saisissons par la perception consciente, c'est des totalités relatives, car c’est la seule notion que la conscience peut symboliser ; conceptualisé.

Si une ambulance passe, vous l’entendrez clairement et distinctement, car nous passons des petites perceptions inconscientes à la l’aperception consciente globale par une petite addition; par réaction à la singularité.

C’est que les petites perceptions infinies forment une sorte de série d'ordinaire cohérente, une série régulière : tous les moteurs de l’autoroute forme une perception élémentaire, perceptions quasi infinies soumises à l’inconscient comme tel et ce n’est que par globalisation totalisante (orienté par la singularité émergente) qu’il deviendra matière à l’aperception; c'est là que ça devient concept.

La perception consciente, l’aperception, c’est de créer du conceptuel à partir de totalité relative qui émerge dans les sens par une singularité dans l’ordinaire, par le stimulus. La conscience est consciente de quelque chose dans la continuité, elle fabrique un concept.

Pour la conscience, tout ce qui arrive ou pour toute chose, il y a un concept donc tout ce qui est “inconseptualisable” passe directement dans l’inconscient. Le concept ne peut se situer que dans le champ d’une singularité sur de l’ordinaire ou du régulier. C’est la zone claire et distinguée.

C’est la singularité sur un ordre de régulier qui est la marque permettant à la conscience de différencier deux stimulations et d’y donner une identité.

C’est la conscience qui crée le point de vue et c’est l’inconscient qui nous lie tous, de manière inaperçue, à la totalité du monde et du réel or point de vus.

Comment la raison consciente crée-t-elle du conceptuelle ?

Par deux principes bien précis, le principe d’identité et principe de raison suffisante, se sont les instinct de la conscience.

-Principe d’identité : la chose est ce que la chose est. (1=1)=vérité absolue. Donc, toute proposition analytique est vraie. Pour tout concept il y a une chose et il n’y en a qu’une.

C’est « ratio essendi », l’essence de la chose.

“Dans toute proposition vraie, universelle ou singulière, nécessaire ou contingente, le prédicat est contenu dans le sujet; en d'autres termes, toute vérité est réductible à une proposition identique”

Ainsi, toutes propositions analytiques est vraies dans trois cas:

-soit par réciprocité (1+2)=(2+1)
-soit par inclusion 5 = (4+1)
-soit par contradiction (1 ≠ 2)=vrai

On dit les propositions analytiques de réciprocité, objets d’intuition.

Et on dit les propositions analytiques d’inclusion et de contradiction, objets de démonstration.

Des vérités analytiques sortent le principe de non-contradiction.

Le principe de non-contradiction est absolument élémentaire pour toute notion de vérité de raisonnement. Même le plus grand des incultes se méfie de la contradiction qu’il aperçoit. C’est universellement, l’ennemie numéro 1 de la cohérence, peu importe la culture du sujet, c'est comme l'essence du mensonge.

Le principe de non-contradiction a deux notions fondamentales, une ontologique et une logique.

Ontologique = une chose ne peut avoir une propriété et la propriété contraire en même temps et sur le même point.

Logique = on ne peut affirmer vraie et fausse la même chose.

C’est la base ultime de la vérité pour la conscience, la connaissance ne peut procéder que par propositions analytiques. (voilà pourquoi la physique quantique crée une sorte de crise profonde de la logique mais c'est un autre sujet)

La conscience doit toujours s’exclure du principe d’identité, car le principe d’identité concerne uniquement l’identité de la chose conceptualisée ; ce qu’elle est.

Mais le problème, c'est qu' il ne dit pas si la chose existe alors que la conscience ,elle, sait absolument qu’elle existe. Je pense donc je suis Cogito ergo sum, elle doit pouvoir pensé en terme d’existant.

Le fait que la chose existe ou n’existe pas est tout à fait différent du principe d’identité. Le principe d’identité ne suffit pas à rendre compte de l’existence des choses. Tout ce qui est possible n’est pas pour autant réel; il faut donc absolument une détermination supplémentaire.

Cela nous amène directement au deuxième principe; celui qui nous fait penser l’existant : le principe de raison suffisante.

C’est le ratio existendi, la raison d’exister ou nihil est sine ratione (« rien n'est sans raison »)
« Jamais rien n'arrive sans qu'il y ait une cause ou du moins une raison déterminante, c'est-à-dire qui puisse servir à rendre raison a priori pourquoi cela est existant plutôt que non existant et pourquoi cela est ainsi plutôt que de tout autres façons »

Donc, si je résume :
Principe d’identité = essence de la chose. Ce qui est vrai, que ce soit des événements, ou des affections, doit être inclus dans la notion de la chose; tout prédicat est inhérent au sujet (Praedicatum inest subjecto)

Principe de raison suffisante
= l’ensemble des affections, des événements qui se rapportent ou appartiennent à la chose que l'on propose. nihil est sine ratione
(« rien n'est sans raison »)

S'il y avait une vérité sans raison, alors, nous aurions une proposition dont le sujet ne contiendrait pas le prédicat, ce qui est absurde. Nous considérons qu'aucun fait ne sache se trouver vrai ou existant, aucune énonciation véritable, sans qu'il y ait une raison suffisante pourquoi il en est ainsi et non pas autrement, quoique ces raisons, le plus souvent, ne puissent point nous être connues.

Le principe d’identité et le principe de raison suffisante sont les seuls principes dits "spirituels" puisque ce sont les uniques connaissances a priori, c'est-à-dire parfaitement indépendantes de l'expérience; elles sont comme déjà comprises dans toute conscience; elles sont purement innées.

Le principe d’identité et le principe de raison suffisante sont nécessaires à la conscience pour faire du conceptuelle, comme les muscles et les tendons le sont pour marcher quoiqu'on n'y pense pas la plupart du temps ni même jamais.

Ils sont la base de toute vérité, car le principe d’identité est l’essence des vérités de raisonnement et le principe de raison suffisante est l’essence des vérités de faits.

Les vérités de raisonnement lié au principe d’identité concerne la ressemblance, A=A , l’égalité, l’inégalité, l’identité de la chose ; en quoi elle est partie d’un tout.

Les vérités de fait lié au principe de raison suffisante, concerne les liaisons, le rapport de choses entre elles, A à B , la cause et l’effet, la raison de l’existence de la chose.

Tout fait réel doit en effet avoir une raison suffisante; mais pour la connaître dans l’ultime vérité – tout étant lié dans l’univers –, il faudrait connaître la raison de tous les autres faits, en nombre infini. Nous sommes donc logiquement face à l’infinie ignorance devant l’infinie des causes à effet de l’univers. Donc, le potentiel du progrès de la conscience est réciproquement fini. La science n’atteindre jamais l’absolue, il n’y aura jamais fin du mystère pour la conscience, c’est l’analyse infinie vers Dieu.

Du principe de raison suffisante découlent aussi deux principes majeurs; le principe des indiscernables , et la loi de la continuité)

Le principe des indiscernables
: toute différence est conceptuelle. Si vous assignez une différence entre deux choses, il y a nécessairement une différence dans le concept ).

C’est la ratio cognoscendi, la raison comme raison de connaître
Ça veut dire qu’il n’y a pas deux gouttes d’eau identiques, il n’y a pas deux feuilles d’arbre identiques, il n’y pas deux flocons de neige identique. L’univers est ultime variétés, la non-variété est toujours conceptuel est toujours abstraction fixe.

Si vous croyez que deux gouttes d’eau sont identiques, c’est parce que vous n’allez pas assez loin dans l’analyse infinie. Le concept de goutte d’eau s’applique à toutes les gouttes d’eau tant que vous bloquez l’analyse du concept à un certain moment. Tant que vous le gardez fixe.
En toute chose, si vous poussez l’analyse il y aura un moment où les concepts ne seront plus les mêmes. C’est par là que tout concept va jusqu’à l’individu.

Bref, il y a une chose par concept et une seule ou bien toute différence est conceptuelle en dernière instance, après toute distinction universelle, c'est-à-dire les distinctions numériques, spatio-temporelles et l’extension et le mouvement (ou dit d’action).
Distinction numérique.
Je dis par exemple une goutte d’eau, deux gouttes, trois gouttes. Mais quand je distingue les gouttes par le nombre je néglige assurément leur individualité, je les distingue que par le nombre.
Distinction spatio-temporelle
Je dis prenez cet outil, l’ouvrier le prend et je dis: non pas celui-ci, mais celui-là. Cette fois-ci c’est une distinction spatio-temporelle du type ici maintenant. La chose qui est ici à tel moment, et cette autre chose qui est là à tel moment.
Distinction d’action et de figure
Telle roche tombe, telle roche ne bouge pas. Telle roche a telle forme.

Ce qui est important de comprendre, selon moi, c’est que toutes ces différences universelles conceptuelles ne font que traduire imparfaitement une différence conceptuelle de fond; des vérités de point de vue.

Par exemple la vitesse est complètement relative au point de vus. Du point de vu du soleil tous les humains se déplacent à 106 000 kilomètres/heure en moyenne. Pas de point fixe absolu dans l’univers = aucune notions de vitesse or point de vue fixe. L’espace est l’ordre de coexistences et le temps est un ordre de succession, mais n’a de sens le temps et l'espace que dans la notion de points de vue fixe; dans le conceptuel.
Pour la loi de la continuité, j’y reviendrai dans un autre chapitre, c’est plutôt une loi universelle de la nature intimement lier au principe d’économie (l’optimalisé du monde réel) et de l’infinie variété.

Un autre principe fondamental à la création conceptuelle est le principe de perfection. Il fut nommé par certains commentateurs leibniziens, principe d’échelle ou principe gradualiste.
Il n’est pas inclus dans la conscience (le bien et le beau sont liés fondamentalement au point de vue et à l’expérience), mais est très probablement un des premiers principes acquis par l’expérience. Aussitôt qu’une douleur survient, par exemple la faim du nourrisson; la conscience se crée une dualité avec gradation d’échelle entre plaisir et insatisfaction du corps. C’est le principe de perfection qui se met en place. Il inondera tous les concepts de tout l’existant. Il permet à la conscience de constituer toutes échelles, tout jugement de valeur.

Il est essence du principe d’échelle et du principe de dualité, les pôles de la dualité étant les deux limités à un ordre indéfini de graduation potentielle.

Voilà pourquoi c’est le grand principe de l’optimisme. Ce principe est à la base un principe d’échelle entre deux dualités (c’est doux c’est agréable / ça brule j’ai mal), mais la raison choisie sa préférence dans la dualité et son chois est toujours le bien ou le beau selon son point de vue et son entendement.

Le bien et le mal existent, car il sont notion d’échelle pour tout concept. Il guide toute volonté.
C’est le principe de beau et du bien. Sans ce principe, aucun jugement possibles, aucune morale possibles, aucun projets possibles.

En faite depuis l’Antiquité, du plus loin qu’ont connaisse la philosophie, la plupart des philosophes ont penché pour un principe du meilleur, sous une forme ou sous une autre. L’idée sous-jacente c’est bien qu’il y a un lien étroit, une liaison particulière, entre l’être et le bien.

Exister, quelque part, c’est vouloir être mieux selon son entendement.

L’optimisme est donc la base de toute volonté consciente. C’est l’espérance qui est la base de toute motivation bien que cette espérance peut être infiniment petite.
Voilà en gros le principe de perfection utilisé par la conscience pour graduer ses concepts.

Sa réciproque, comme principe de Nature; est le principe du meilleur des mondes possibles. Toute monade, toutes existent potentiel (réalité de nature "conceptualisable") tant à exister selon le bien de sa propre nature. L’univers n’est qu’une immanence optimisation de tout ce qui tend à exister.

Donc, voila en gros les principes métaphysiques de la conscience dit grande loi de construction conceptuelle. Je voulais parler de l’inconscient et de la mort dans ce chapitre, mais ce serais trop lourd, j’en ferai donc tout un chapitre là-dessus très bientôt.

Chapitres a venir (l’ordre exact et le contenu précis est encore à déterminer) ils sont tous déjà amorcés, mais dans un grand désordre.

- l’inconscience différentielle, le lien métaphysique volonté / singularité (quelques notions de base de la psychophysique très lier aux théories psychologiques de Leibniz) et approche rationnel et métaphysique de la mort.

-Conscience humaine, conscience animale, conscience végétale, conscience minéral (tout est histoire de degré, existe t’il tout degré de conscience dans l’existant ? Retour sur l'oeuvre de V. Vernadsky)

-Le mythe de la Conscience informatique anthropomorphiste.

Réalité de nature = transformiste et créative
Réalité de concept = fixation et prédétermination arbitraire
Et pourquoi il est rationnellement impossible de programmer le principe d’identité et de raison suffisante.

-Les grands principes métaphysiques de la Nature. Déterminisme, probabilisme et compossibilisme. Possible, impossible, compossible et incompossible, et les preuves rationnelles métaphysiques du libre arbitre.

-Kantisme, utilitarisme, et romantisme : l’histoire de la mort de la métaphysique rationnelle. Pourquoi la science et la philosophie sont-elles aujourd’hui séparées, pourquoi formons nous deux sorte de citoyen ?

-Dieu et l’harmonie préétablis. La civilisation avant le marché; pour la renaissance d’un optimisme scientifique rationnelle, pour le progrès infini de l’humanité dans le meilleur des mondes possibles.

Cordialement

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NEMROD34
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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#106

Message par NEMROD34 » 10 déc. 2012, 19:56

La capacité des zozos à écrire beaucoup de lignes pour définir le vide mérite une étude. :mrgreen:
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Gabriel C
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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#107

Message par Gabriel C » 10 déc. 2012, 21:49

M'enfin...qui sait a écrit :Selon ma thèse, la liberté, c'est le temps dont nous disposons pour nous adapter au changement, et le droit, c'est l'accord sur lequel nous devons nous entendre pour ne pas nous entretuer durant ce temps.

Est-ce que Leibniz est arrivé aux mêmes conclusions que moi?
Salut M’enfin, pour Leibniz la liberté, c’est de faire le bien selon son entendement et le droit c’est le bien selon l’entendement collectif.

Pour ce qui est de votre thèse, je doit vous avouer que je ne la comprend pas vraiment.

Vous m’avez toujours pas répondu si ma syntèse de votre théorie étais exacte.

Théorie de la Reptation
Principe 1 (dit principe d’unification)

Le Principe imagovulucientia ;( la conscience, l’imagination et la volonté sont une seule et même chose; une seule et même essence)

Principe 2 dit principe d’essence
Le principe d’essence du corps et du geste (le corps et le geste s'automatisent et veulent rester dans le plaisir)

Principe 3 dit principe de nécessité d’analyse des plaisirs potentielle
(à chaque mouvement conscient imagovulucientia doit analyser le plaisir potentiel)

Principe 4 dit principe de perception futuriste

Le principe de voyance perfectible (à chaque nouveau geste, l’imagovulucientia devient capable d’entrevoie le futur)

Principe 5 dit principe autocorrectionnel
Le Principe du perfectionnement gestuel inconscient.
(imagovulucientia fondamentalement modifie le geste; le perfection; l’améliore pour l’harmonisé à l’environnement)

À ce que j’en comprend, c’est une sorte de théorie psychologique sur l’automatisme gestuel, mais vous semblez dire sur un autre fil que c’est une théorie générale de l’univers.

Vos théories m’apparaissent encore très confuse. J'aurais besoin de bien plus de détails.
M'enfin...qui sait a écrit :À mon avis , s'il n'y avait qu'une seule religion et que tous y adhéraient, personne ne la nommerait croyance, et le verbe croire n'existerait pas. Ce sont les autres qui nous traitent de croyants, les choses ne se définissent que par rapport à d'autres, et ce genre de définition ne peut venir que d'un unique point de vue.
La croyance est une forme d'hypothèse en quelques sorte. Je pense que la foi d’un religieux est avant tout une sorte de croyance raisonnable. Elle n’a pas besoin des vérités de faits précise, mais elle se garde une cohérence dans ses vérités de raisonnement. C'est avant tout une confiance énorme porté à une tradition; à une métaphysique fixe et définitive.

Même si c’est dure à croire, selon nos vérités de faits actuelle, les religions du livre, les grandes religions monothéiste (judaisme, christianisme, islam) sont tousse fondamentalement de grandes religions rationnelles. L’athéisme moderne; l’empirisme philosophique, est une notion extrêmement récente même si ses bases remonte à la nuit des temps. L’ athéisme c’est simplement une tendance rationaliste à mettre la priorité sur les vérités de faits.

Cordialement

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Denis
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Il n'a pas battu son record

#108

Message par Denis » 10 déc. 2012, 22:19


Salut Nemrod,

Tu dis :
La capacité des zozos à écrire beaucoup de lignes pour définir le vide mérite une étude. :mrgreen:
En effet, 20.1Ko, c'est pas mal lourd.

Mais ce n'est pas son record. Il a déjà tapé les 21.8 Ko ici.

Le nouveau record sera donc pour une prochaine fois.

À moins que, d'ici-là, il réalise qu'en écrivant 10 fois moins long, il a 10 fois plus de chances d'attirer les lecteurs.

...et qu'il ait autant envie d'être lu que d'écrire.

:) Denis
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

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Gabriel C
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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#109

Message par Gabriel C » 10 déc. 2012, 22:47

Denis a écrit :Mais ce n'est pas son record. Il a déjà tapé les 21.8 Ko ici.

Le nouveau record sera donc pour une prochaine fois.

À moins que, d'ici-là, il réalise qu'en écrivant 10 fois moins long, il a 10 fois plus de chances d'attirer les lecteurs.
:? J'avoue que j'exagère un peu...

Je tacherez d'être beaucoup plus concis pour la suite.

glevesque
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Re: Il n'a pas battu son record

#110

Message par glevesque » 10 déc. 2012, 23:26

Salut Denis
Denis a écrit :À moins que, d'ici-là, il réalise qu'en écrivant 10 fois moins long, il a 10 fois plus de chances d'attirer les lecteurs.

...et qu'il ait autant envie d'être lu que d'écrire.
Moi je dit le contraire, car ses textes, en plus d'être très claire et limpide sur le plan phylosophique, sont de mon point de vue extraimement intéressant et j'ai déjà très hâte de lire la suite !

Ce sujet me pationne tout simplement !

Gilles

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#111

Message par M'enfin...qui sait » 10 déc. 2012, 23:28

Salut Gabriel,
Gabriel C a écrit :Vous m’avez toujours pas répondu si ma syntèse de votre théorie étais exacte.

Théorie de la Reptation
Principe 1 (dit principe d’unification)
Le Principe imagovulucientia ;( la conscience, l’imagination et la volonté sont une seule et même chose; une seule et même essence)
Exact
Gabriel C a écrit :Principe 2 dit principe d’essence
Le principe d’essence du corps et du geste (le corps et le geste s'automatisent et veulent rester dans le plaisir)
Le corps non, mais les nouveaux gestes qui procurent une bonne sensation s'automatisent et ne réveillent la conscience que si le plaisir perçu diffère suffisamment de celui qui a prévalu à leur acquisition.
Gabriel C a écrit :Principe 3 dit principe de nécessité d’analyse des plaisirs potentielle
(à chaque mouvement conscient imagovulucientia doit analyser le plaisir potentiel)
Je dirais plutôt que l'imagination concocte un nouveau geste en y prévoyant du plaisir, et reproduit ce geste quand la sensation réelle s'approche du plaisir prévu.
Gabriel C a écrit :Principe 4 dit principe de perception futuriste
Le principe de voyance perfectible (à chaque nouveau geste, l’imagovulucientia devient capable d’entrevoir le futur)
Elle n'entrevoit pas le futur, mais transforme au hasard un ancien geste jusqu'à ce qu'elle croie y percevoir du plaisir, d'où le plaisir de ses croyances. Elle ne peut pas prévoit l'avenir, mais peut le tâter au hasard, comme si elle était aveugle face au futur, et dès qu'elle sent une ouverture, elle s'y essaie. Processus d'essai et erreur quoi.
Gabriel C a écrit :Principe 5 dit principe autocorrectionnel
Le Principe du perfectionnement gestuel inconscient.
(imagovulucientia fondamentalement modifie le geste; le perfectionne; l’améliore pour l’harmoniser à l’environnement)


Tout ce à quoi l'imagination touche est du domaine conscient, mais elle utilise un automatisme subconscient pour en développer un nouveau, soit parce qu'elle prend conscience qu'il ne fonctionne plus, soit parce qu'elle veut créer du nouveau pour s'amuser, car si ce nouveau fonctionne, elle pourra ensuite l'utiliser. Mais elle agit toujours sans pouvoir prévoir le résultat, et cette crainte de l'erreur qui empêche de changer de croyance, ou simplement de changer d'idée. L'imagination, c'est l'incertitude constante que nous ressentons au quotidien, et l'ego, c'est la résistance au changement de nos automatismes .

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#112

Message par glevesque » 10 déc. 2012, 23:30

Salut Gabriel C
Gabriel C a écrit :J'avoue que j'exagère un peu...

Je tacherez d'être beaucoup plus concis pour la suite.
Ne change rien, tes écris son juste assez long pour décrire a fond la problématique que tu veux soulever !

Le sujet est très dificile en soi, et pour cela je lève mon chapeaux pour la clarté de tes propos et ta manière d'aborder le sujets !

Gilles

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#113

Message par glevesque » 11 déc. 2012, 00:03

Salut Gabriel C

Concernant le principe d’identité, découle t-elle d'une forme d'intuition de l'entendement qui serait alors axées sur la projection des connaissances subjectives de l'existant faisant face à lui-même ! Une sorte d'intuition qui est projectée vers les objets extérieur face à leur en-soi propre, qui est bien sûr inaxessible pour l'observateur.
Mais le problème, c'est qu' il ne dit pas si la chose existe alors que la conscience ,elle, sait absolument qu’elle existe. Je pense donc je suis Cogito ergo sum, elle doit pouvoir pensé en terme d’existant.
Le problème est effectivement situé à ce niveau, la subjectivité et le ressentis, qualifier de propriété émergente qui en découle, semble avoir en retour des propriétés de fellback et de rétroaction sur le tissus nerveux !
L’univers n’est qu’une immanence optimisation de tout ce qui tend à exister.
Le problème est : Pourquoi une t'elle forme d'immanence, et elle serait situé à quel niveau ! Et ceci, quelque soi le type de monades en question.
Donc, voila en gros les principes métaphysiques de la conscience dit grande loi de construction conceptuelle. Je voulais parler de l’inconscient et de la mort dans ce chapitre, mais ce serais trop lourd, j’en ferai donc tout un chapitre là-dessus très bientôt.
La conceptualisation est un procesus du mentale (une activité analytique et associative croisé qui est doté de propriété sélective de renforcement), et non l'en-soi de la chose comme t'elle ! Il y a la perception et il y a la chose qui percoit.

Disons pour faire court ; l'en-soi de ce qui coordonne ce qui émerge de l'activité cérébrale de manière informelle (sorte de résonnance intelligible qui est discté et simulé par la mécanique de base !

Le sentiment qui est relié au ressentis de la connaissance de celui qui expérimante sa propre existance, n'est pas une intuition ni un concepte, mais plutôt un attribut qui semble être portée sur l'essance même de la nature de l'en-soi de la chose qui manifeste des comportements conscient.

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#114

Message par Gabriel C » 11 déc. 2012, 04:17

glevesque a écrit :Salut Gabriel C

Concernant le principe d’identité, découle t-elle d'une forme d'intuition de l'entendement qui serait alors axées sur la projection des connaissances subjectives de l'existant faisant face à lui-même ! Une sorte d'intuition qui est projectée vers les objets extérieur face à leur en-soi propre, qui est bien sûr inaxessible pour l'observateur.
Salut Gilles, je ne comprends pas trop votre question. Je vais tenter d’éclaircir point par point.
glevesque a écrit :Concernant le principe d’identité, découle t-elle d'une forme d'intuition de l'entendement
C’est l’intuition qui découle du principe d’identité. L’intuition c’est une action de la raison, c’est une proposition analytique de réciprocité (1+2)=(2+1).
glevesque a écrit :qui serait alors axées sur la projection des connaissances subjectives de l'existant faisant face à lui-même !
-Par projection entendez-vous réciprocité ?
-Le terme « connaissances subjectives » n’a pas vraiment de sens à mes yeux. La subjectivité est le propre du sujet. Peut-il y avoir une connaissance sans sujet?
-L’existant ne peut être pensé que par principe de raison suffisante, le principe d’identité ne concerne que l’identité du concept.
glevesque a écrit : Une sorte d'intuition qui est projectée vers les objets extérieur face à leur en-soi propre, qui est bien sûr inaxessible pour l'observateur.
Non, le principe d’identité c’est un des mécanismes qui permet à la conscience de fabriquer un concept après avoir observé une singularité.
glevesque a écrit :Le problème est effectivement situé à ce niveau, la subjectivité et le ressentis, qualifier de propriété émergente qui en découle, semble avoir en retour des propriétés de fellback et de rétroaction sur le tissus nerveux !
Le sujet pensant est sujet existant. Pour ce qui est du fellback et de rétroaction sur le tissu nerveux; toute action de la conscience est action biologique chimique ou nerveuse. Je ne crois pas une seconde à la dualité âme-corps (dit fantôme dans la machine). Je dis il y a rapport différentiel entre réalités de nature et vérité conceptuelle et que toute dualité est conceptuelle et non pas réalité de Nature.
glevesque a écrit :Le problème est : Pourquoi une t'elle forme d'immanence, et elle serait situé à quel niveau ! Et ceci, quelque soi le type de monades en question.
L'immanence est l’essence même de l’existant. Quand on pense l’existant, c’est par ce qu’on lui donne raison suffisante.

Principe d’identité = essence
Principe de raison suffisante = immanence
glevesque a écrit :La conceptualisation est un procesus du mentale (une activité analytique et associative croisé qui est doté de propriété sélective de renforcement), et non l'en-soi de la chose comme t'elle ! Il y a la perception et il y a la chose qui percoit.
La perception c’est les sens qui reçoivent un signal continu. Pour apercevoir consciemment; établir une identité de la chose, cela prend un stimulus; une singularité sur un ordre d’ordinaire. La perception nourrit l’inconscient alors que l’aperçu est la nourriture de la raison, l’identité de tout concept.
glevesque a écrit :Disons pour faire court ; l'en-soi de ce qui coordonne ce qui émerge de l'activité cérébrale de manière informelle
Que voulez-vous dire par ; l'en-soi ?
glevesque a écrit :(sorte de résonnance intelligible qui est discté et simulé par la mécanique de base !
Que voulez-vous dire par mécanique de base ? Ce qui est conceptualisable c’est ce qui émerge comme totalité relative fixe dans notre perception de la Nature qui est elle continuité de régulière, d'ordinaire et de singularité. L’essence du stimulus est la singularité émergente dans l'ordre de continuité.
glevesque a écrit :Le sentiment qui est relié au ressentis de la connaissance de celui qui expérimante sa propre existance, n'est pas une intuition ni un concepte, mais plutôt un attribut qui semble être portée sur l'essance même de la nature de l'en-soi de la chose qui manifeste des comportements conscient.
Je pense qu’il faut distinguer clairement les sentiments, l’émotion et le point de vue conscient; la rationalité.

L’émotion est presque purement biologique, elle n’a rien à voir ou presque avec le monde conceptuel et la raison. Organiquement les émotions de base (peur, excitation, agressivité) sont activées chimiquement par le cerveau dit reptilien; l’amygdale. L’émotion est branchée directement sur l’inconscient. Nous avons en gros exactement les mêmes émotions qu’une tortue ou qu’une écrevisse.

L’émotion constitue l’essence des sentiments, mais les sentiments sont des phénomènes de réaction à l’émotion du cortex et du néocortex. Ce sont des émotions complexifiées. Le sentiment est comme une fusion entre l’émotion brute et le point de vue conscient. Seuls les oiseaux et les mammifères ont des sentiments qui ressemblent au nôtre tout simplement parce qu'ils ont de véritables cortex.

Le sentiment c’est le rapport différentiel entre l’émotion et le point de vue en quelque sorte.

Cordialement

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#115

Message par glevesque » 11 déc. 2012, 13:17

Salut Gabriel C

Je concois que la philosophie est avant tout une démarche subjective, qui est englobé de conceptes d'abstractions porté sur un questionnements ayant des valeurs de sens rationnelles. De mon côté je tend plus vers l'épistémologie, teinté un peu de la réthorique Kantienne. Et je dois avouer que la philosophie n'est pas vraiment un domaine que je maitrise très bien, au contraire.

J'ai l'intuition que l'entendement exprime en quelque sorte, le principe premier du questionnement rationnel de l'être-sujet conscient par rapport à la connaissence ressentit et intellectualisée de lui-même, et ceci, face à lui-même et par rapport au monde qui l'entoure. Une sorte d'introspection subjective de l'essance même d'être, et d'ou partirait la prémise de la connaissance conceptuelle réflexible !
Gabriel C a écrit :
glevesque a écrit :Concernant le principe d’identité, découle t-elle d'une forme d'intuition de l'entendement
C’est l’intuition qui découle du principe d’identité. L’intuition c’est une action de la raison, c’est une proposition analytique de réciprocité (1+2)=(2+1).
Ok. Donc si je comprend bien, le principe d'identité découle de la conceptualisation d'une singularité quelconque, qui serait déduite de manière rationnelle intuitive (par association analytique croisée) ! A ce niveau, la raison serait le processus intuitif premier de l'entendement !
glevesque a écrit :qui serait alors axées sur la projection des connaissances subjectives de l'existant faisant face à lui-même !
-Par projection entendez-vous réciprocité ?
Oui ! Questionnement introspectif du sujet face à la connaissence de lui-même ! Un peu comme la conceptualistion du principe d'identité du sujet faisant face réciproctement à lui-même !
-Le terme « connaissances subjectives » n’a pas vraiment de sens à mes yeux. La subjectivité est le propre du sujet. Peut-il y avoir une connaissance sans sujet?
Bien sûr que non. Ici « connaissances subjectives » veut tout simplement dire la connaissence que le sujet à de lui-même et des connaissences qu'il porte sur le monde qui l'entoure !
glevesque a écrit : Une sorte d'intuition qui est projectée vers les objets extérieur face à leur en-soi propre, qui est bien sûr inaxessible pour l'observateur.
Non, le principe d’identité c’est un des mécanismes qui permet à la conscience de fabriquer un concept après avoir observé une singularité.
OK ! Voir plus haut.
glevesque a écrit :Le problème est effectivement situé à ce niveau, la subjectivité et le ressentis, qualifier de propriété émergente qui en découle, semble avoir en retour des propriétés de fellback et de rétroaction sur le tissus nerveux !
Le sujet pensant est sujet existant. Pour ce qui est du fellback et de rétroaction sur le tissu nerveux; toute action de la conscience est action biologique chimique ou nerveuse. Je ne crois pas une seconde à la dualité âme-corps (dit fantôme dans la machine). Je dis il y a rapport différentiel entre réalités de nature et vérité conceptuelle et que toute dualité est conceptuelle et non pas réalité de Nature.
Je comprend ! La question serait alors, quelle pourrait bien être cette réalité de nature face aux propriété émergente de la consciente !
glevesque a écrit :Le problème est : Pourquoi une t'elle forme d'immanence, et elle serait situé à quel niveau ! Et ceci, quelque soi le type de monades en question.
L'immanence est l’essence même de l’existant. Quand on pense l’existant, c’est par ce qu’on lui donne raison suffisante.
D'accord, mais par rapport à la réalité de Nature, la raison suffisante de l'essence de l'existant est insufisante ! Car ici, il y aurait une dualité de nature par rapport à l'essence de l'existant basé sur le concepte subjectif d'immanence qui est hors de la réalité de nature ! Ici, la raison est insufisante pour l'intellecte.
Principe d’identité = essence
Principe de raison suffisante = immanence
Les principe ne sont pas équivalent ici. De manière subjectif tu peux arbitrairement les associés symboliquement. Mais de manière objective, il s'agit d'un concepte d'abstraction d'entité (Principe d’identité) et de la nature de l'en-soi de la chose (essance). L'en-soi (Kantien). Ici, il faudrait que tu jète un coût d'oeil sur mon document de synthèse (voir ma signature)
glevesque a écrit :(sorte de résonnance intelligible qui est discté et simulé par la mécanique de base !
Que voulez-vous dire par mécanique de base ?
La mécanique électo-cérébrale ! Voir a ce sujet le très bon livre de Damasio "L'autre moi même" (et toi aussi M'enfin...qui sait)

Gilles

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Correction.

#116

Message par Cartaphilus » 11 déc. 2012, 13:29

Salut à tous.
glevesque a écrit :Voir a ce sujet le très bon livre de Damasion "L'autre moi même"
L'autre moi-même, par Antonio R. Damasio .
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.

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Re: Correction.

#117

Message par glevesque » 11 déc. 2012, 13:33

Wowwww, un grand merci Cartaphilus pour ce lien ......

Il y a aussi le livre :


Gilles
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#118

Message par Gabriel C » 11 déc. 2012, 14:15

Salut M'enfin
M'enfin...qui sait a écrit :Le corps non, mais les nouveaux gestes qui procurent une bonne sensation s'automatisent et ne réveillent la conscience que si le plaisir perçu diffère suffisamment de celui qui a prévalu à leur acquisition.
M'enfin...qui sait a écrit :Je dirais plutôt que l'imagination concocte un nouveau geste en y prévoyant du plaisir, et reproduit ce geste quand la sensation réelle s'approche du plaisir prévu.
M'enfin...qui sait a écrit :Elle n'entrevoit pas le futur, mais transforme au hasard un ancien geste jusqu'à ce qu'elle croie y percevoir du plaisir, d'où le plaisir de ses croyances. Elle ne peut pas prévoit l'avenir, mais peut le tâter au hasard, comme si elle était aveugle face au futur, et dès qu'elle sent une ouverture, elle s'y essaie. Processus d'essai et erreur quoi.
Je reformule alors

Théorie de la Reptation (V2)

Principe 1 (dit principe d’unification)

Le Principe imagovulucientia ;( la conscience, l’imagination et la volonté sont une seule et même chose; une seule et même essence)

Principe 2 dit principe d’automatisation
Le principe d’optimisation du plaisir par automatisme (les nouveaux gestes qui procurent une bonne sensation s’automatisent; deviennent inconscient)

Principe 3 dit principe de création gestuelle
(aussitôt qu’il y a variation du plaisir, imagovulucientia concocte un nouveau geste en y prévoyant du plaisir, et reproduit ce geste quand la sensation réelle s'approche du plaisir prévu.)

Principe 4 dit principe de recherche du plaisir par hasard
Le principe de "tâtation" hasardeux (imagovulucientia transforme au hasard un ancien geste jusqu'à ce qu'elle croie y percevoir du plaisir, puis en fait un automatisme si cela correspond à son attente)

Principe 5 dit principe d’automatisme subconscient
Le Principe du perfectionnement gestuel conscient pour améliorer le geste inconscient.

(imagovulucientia fondamentalement modifie le geste; le perfection; l’améliore soit par ce qu’elle croit qu’il ne fonctionne plus soit pour s’amuser et ce créer un meilleur geste à tout hasard)
M'enfin...qui sait a écrit :Mais elle agit toujours sans pouvoir prévoir le résultat, et cette crainte de l'erreur qui empêche de changer de croyance, ou simplement de changer d'idée. L'imagination, c'est l'incertitude constante que nous ressentons au quotidien, et l'ego, c'est la résistance au changement de nos automatismes .
Ce que je ne comprend pas trop, c’est que tous vos exemples concernent une théorie psychologique sur l’automatisme gestuel, et soudain, elle concerne les croyances et les idées conscientes. Comment imagovulucientia (qui est conscience, imagination et volonté) peut-elle modifier un concept de la conscience ? N’oubliez pas que votre théorie avance que la conscience n’existe pas. (C’est l’égo la conscience selon vous ?) J’ai l’impression que votre imagovulucientia n’est pas un concept adéquat et qu’il semble surtout synonyme de volonté.

Ce qui m’aiderait à mieux saisir votre théorie, selon moi, serait d’avoir un exemple précis d’une modification psychologique de type imagovulucientienne.

Parce que personnellement aussitôt que je tente un exemple j’ai l’intime impression de l’impertinence totale du concept imagovulucientia.

Exemple sur un changement d’idée.

Je pense que mon bateau est parfaitement sécuritaire, que je peux naviguer en haute mer avec, de façon sécuritaire. = idée de base.

Mon voisin arrive et me dit, non, ton bateau est trop vieux pour prendre le large, il manque d’équipement moderne. Je prends conscience d’une probable vérité de faits ignorés.

1- Je résiste, j’aime mon bateau, j’y est consacré tous mes temps libres depuis 5 ans; le croire non apte à la haute mer attaque directement mon égo. Je me questionne sur les théories de faits que mon voisin soulève.

2- Ma conscience est nourrie par une nouvelle l'incertitude. Ma certitude à allez en haute mer avec mon bateau est ébranlé.= idée modifier.

3- Je tente de me rassurer, je dois trouver un compromis qui assure ma sécurité et sauvegarde mon égo. Mon imagination combine toutes les vérités de fait dont j’ai conscience maintenant et cherche le meilleur compromis.

Dans cet exemple, où placeriez-vous votre imagovulucientia ?

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#119

Message par M'enfin...qui sait » 11 déc. 2012, 15:23

Gabriel C a écrit :Ce que je ne comprend pas trop, c’est que tous vos exemples concernent une théorie psychologique sur l’automatisme gestuel, et soudain, elle concerne les croyances et les idées conscientes.
Ce que je crois, c'est que toutes nos idées concernent des gestes. Une idée sur l'imagination s'exprime par des mots, écrits ou dits. Quand je dois modifier cette idée, je dois modifier la manière de l'exprimer. Ma théorie concerne le changement, tout changement. Avec elle, la conscience vient du changement perçu par les neurones entre les impulsions qu'ils produisent et celles qu'ils perçoivent, parce qu'ils résistent au changement eux aussi. Il ne faut pas vous surprendre quand j'applique ce principe ailleurs, car il concerne tout ce qui bouge. Je dois procéder par analogie pour mieux faire comprendre ce que je veux dire et utiliser différents types de mouvement en exemple.

Nos gestes demeurent subconscient s'il n'y a plus de changement, et nos idées aussi, mais dès que le milieu change, l'imagination procède au hasard pour s'y adapter. C'est important, personne ici n'a encore compris ce que cela signifiait. L'imagination utiliserait le hasard à la manière de l'évolution biologique, comprenez-vous ce que ça signifie?
Gabriel C a écrit :Comment imagovulucientia (qui est conscience, imagination et volonté) peut-elle modifier un concept de la conscience ? N’oubliez pas que votre théorie avance que la conscience n’existe pas. (C’est l’égo la conscience selon vous ?) J’ai l’impression que votre imagovulucientia n’est pas un concept adéquat et qu’il semble surtout synonyme de volonté.
Je répète: dans ma thèse, la conscience existe, mais elle n'est pas ce que nous croyons. La conscience réside dans la résistance au changement de chacun de nos neurones, parce que seul le changement est perceptible. Quand Galilée a imaginé la Relativité, il réalisait qu'il n'avait pas conscience de son mouvement sans repère visuel, mais il n'a pas réalisé qu'il s'agissait uniquement de son mouvement constant car, même sans la vue et l'ouïe qui nous permettent de percevoir à distance, la moindre accélération est perceptible. Dans ma thèse, accélération physique et changements conceptuels procèdent exactement de la même manière.

L'ego, c'est la frontière subconsciente qui nous permet de conserver une distance intellectuelle avec les autres, de demeurer distincts les uns des autres intellectuellement. La volonté, c'est quand l'imagination décide de conserver un automatisme au lieu de le changer. Je ne peux pas utiliser de volonté pour promouvoir mon idée par exemple, car ce n'est pas encore un automatisme. Notre imagination induit le doute, et nos automatismes la certitude. Sur ce forum, mon doute fait face à la certitude des autres, difficile à concilier comme points de vue, mais j'imagine que vous aussi!

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#120

Message par glevesque » 11 déc. 2012, 15:55

Salut M'enfin...qui sait
L'ego, c'est la frontière subconsciente qui nous permet de conserver une distance intellectuelle avec les autres, de demeurer distincts les uns des autres intellectuellement. La volonté, c'est quand l'imagination décide de conserver un automatisme au lieu de le changer. Je ne peux pas utiliser de volonté pour promouvoir mon idée par exemple, car ce n'est pas encore un automatisme. Notre imagination induit le doute, et nos automatismes la certitude. Sur ce forum, mon doute fait face à la certitude des autres, difficile à concilier comme points de vue, mais j'imagine que vous aussi!
Il est également très difficile de stipuler que l'imagination est la substance de base de la subjectivité de l'expériance d'existance en soi ! (la conscience phénoménale) Tout comme il est très difficile de conceptualisé la conscience comme étant (il s'agit d'un jeu de mot ici ....) un amalgame très complexe résultant de l'embranchement dynamique de réseaux et de sous-réseaux d'excitabilité ayant des attributs de rétroactivité !

En résumé : les réseaux d'excitabilité, n'explique pas en soi le sentiment phénoménale porté sur le resentit subjectif du sujet étant ! Ce dernier représente cependant le côté effectif (effectivité) qui encadre les mécanismes du resentit (comme et étant la cause (par procesus de résonnance émergente dison de l'activité cérébrale !) du resentit de l'étant) !

N'est-ce pas !

Gilles

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#121

Message par M'enfin...qui sait » 11 déc. 2012, 16:15

glevesque a écrit :Il est également très difficile de stipuler que l'imagination est la substance de base de la subjectivité de l'expériance d'existance en soi !

Je reformule pour voir si je peux améliorer mon explication:
«L'imagination serait le processus d'essai et erreur qui permet de s'adapter aux changements du milieu, et la conscience viendrait la résistance que notre intellect oppose au changement.»

Ma thèse implique qu'il n'y aurait aucun changement intellectuel sans résistance intellectuelle, et qu'aucun atome ne pourrait se déplacer s'il ne résistait pas à l'accélération. Certains ici refuse cette analogie, mais c'est plus qu'une analogie, c'est le même principe pour tout ce qui bouge, donc pour tout ce qui existe.

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#122

Message par Jean-Francois » 11 déc. 2012, 16:23

M'enfin...qui sait a écrit :Ma thèse implique qu'il n'y aurait aucun changement intellectuel sans résistance intellectuelle, et qu'aucun atome ne pourrait se déplacer s'il ne résistait pas à l'accélération
En d'autres termes: moins tu bouges, peut aller vite.

C'est vrai que c'est plus qu'une analogie, c'est carrément digne d'un proverbe shadok... et tout aussi utile quand il s'agit d'expliquer quoi que ce soit :lol:

Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#123

Message par M'enfin...qui sait » 11 déc. 2012, 16:39

Jean-Francois a écrit :En d'autres termes: moins tu bouges, peut aller vite.
Bonne question, tu vois quand tu veux.....! (Imagine une icône s'attendant à se faire modérer...)

Le principe d'action-réaction implique qu'un corps ne peut pas se déplacer sans résister à la poussée d'un autre: s'il ne résiste pas, il ne se déplace pas.

Tu es d'accord avec ça ou pas?

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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#124

Message par Gabriel C » 11 déc. 2012, 17:52

Salut Gilles,
glevesque a écrit :Je concois que la philosophie est avant tout une démarche subjective, qui est englobé de conceptes d'abstractions porté sur un questionnements ayant des valeurs de sens rationnelles.
C’est un peu la définition des contemporains. Un chimiste fabrique des produits chimiques, un philosophe fabrique des concepts.
glevesque a écrit :De mon côté je tend plus vers l'épistémologie, teinté un peu de la réthorique Kantienne.
Pourquoi sentez-vous le besoin d’avoir des techniques de rhétorique pour aborder la philosophie ? Croyer-vous qu’il est préférable généralement de persuader que de démontrer ?

Pour Kant, c’est bien simple, on ne peut démontrer les vérités de raisonnement. Le paradoxe total de Kant c’est qu’il prend parti pour la rhétorique parce qu’il croit dur comme fer avoir démontré clairement et définitivement les limites de la raison pure par vérité de raisonnement. (il prouve par la raison pure que la raison pure ne peut rien prouver).

Toute la logique métaphysique de Kant est un immense paradoxe irrationnel du point de vue de la philosophie classique. Pour Kant, il y a pratiquement deux Dieux en quelque sorte, deux essences fondamentales métaphysiques dans l’univers, le dieu du sensible et le dieu de raison. C’est Kant qui a amorcé indirectement la déconstruction de la métaphysique classique et la grande division science/philosophie.

La rhétorique de Kant est d’une telle puissance et d’une telle poésie qu’elle a influencé en très peu de temps l’ensemble de la philosophie occidentale. C’est la grande révolution kantienne, c’est le premier grand philosophe fondateur digne de ce nom. Toute la pensée contemporaine en est inondée. C’est un des philosophes qui a eu le plus d’impact dans l’histoire de l’humanité, bien d’autres philosophes après lui ne font que lui répondre directement ou indirectement. Kant est incontournable. Dans l’histoire de la pensée occidentale, il y a clairement l’avant et l’après-Kant.

La psychique d’une société est toujours un reflet brouillé des grandes structures philosophiques influentes. La pensé occidentale baigne dans le judéo-christiano-kanto-romantisme. La pensé a la forme des grands systèmes qui l’on structuré. C’est une partie de l’inconscient collectif en quelque sorte (pour parler comme Jung).
glevesque a écrit : Et je dois avouer que la philosophie n'est pas vraiment un domaine que je maitrise très bien, au contraire.
C’est exactement ce que tout vrai philosophe devrait se répéter. Aujourd’hui ce qui est terrible, c’est que les profs de philo sont très rarement des philosophes, ils sont plus des historiens de la philosophie.

La philosophie pour moi, c’est avant tout une dynamique de questionnement, c’est un mouvement. Ceux qui disent maitriser la philosophie, et prétendent avoir trouvé LA sagesse définitive fixe, la réponse satisfaisante à toute questions, ne sont plus des philosophes selon mon point de vue. Ce sont des sages ou des croyants. Il n’y a plus de dynamique, le système est clos la question est réglé je peux mourir en paix, je ne cherche plus la Vérité, je l’ai trouvé.

À mon sens la philosophie c’est avant tout une dynamique de questionnement.
glevesque a écrit :J'ai l'intuition que l'entendement exprime en quelque sorte, le principe premier du questionnement rationnel de l'être-sujet conscient par rapport à la connaissence ressentit et intellectualisée de lui-même, et ceci, face à lui-même et par rapport au monde qui l'entoure. Une sorte d'introspection subjective de l'essance même d'être, et d'ou partirait la prémise de la connaissance conceptuelle réflexible !
L’entendement c’est la raison qui crée concept. L’essence d’être; d’être identité propre (l'introspection subjective que fait la conscience sur elle même) c’est ce qui permet à la raison de concevoir la vérité comme étant identité de la chose. Le principe d’identité est la projection de la conscience de sa propre identité. Voilà pourquoi il est premier principe de vérité analytique. Sans identité de la chose, pas de chose pour la conscience, pas de concept.
glevesque a écrit :Ok. Donc si je comprend bien, le principe d'identité découle de la conceptualisation d'une singularité quelconque, qui serait déduite de manière rationnelle intuitive (par association analytique croisée) ! A ce niveau, la raison serait le processus intuitif premier de l'entendement !
Oui, la conscience humaine c’est la raison.
glevesque a écrit :Bien sûr que non. Ici « connaissances subjectives » veut tout simplement dire la connaissence que le sujet à de lui-même et des connaissences qu'il porte sur le monde qui l'entoure !
Je ne vois pas la pertinence à user du terme « connaissances subjectives » si le terme définit clairement deux choses différente. Si c'est pour désigner un ordre de généralité, le terme connaissance seul suffit. La connaissance que le sujet a des principes qui régissent sa propre mise en concept; c’est de l’intraanalyse par principe de vérité de raisonnement. La connaissance qu’un sujet a, par rapport au monde existant, est une extraanalyse possible par principe de vérité de fait.

Toute connaissances est subjective. Une connaissance objective, c’est le nom vulgaire qu’on donne aux vérités de faits. Mais les vérités de fait sont toujours contingentes, l’ultime vérité objective des vérités de faits est impossible sans comprendre l’ensemble total et infini de toutes les interactions des phénomènes de l’univers.

À mon avis une pensée rationnelle « objective » doit garder en tête le principe d’ignorance à chaque fois qu’il est question de vérité de faits. Seules les vérités de raisonnement peuvent être objectives. Principe d’identité = l’identité de la chose comme étant ce que la chose est. C’est la base de la vérité pour la conscience. 1=1. La vérité « objective » ne peut être qu’une vérité analytique du sujet sur l’identité d’un concept et non sur sa raison suffisante qui elle, conduit toujours à l’analyse infinie.
glevesque a écrit :Je comprend ! La question serait alors, quelle pourrait bien être cette réalité de nature face aux propriété émergente de la consciente !
Dire une vérité de raisonnement sur la Nature ou Dieu est toujours une proposition morale, une justification de l’existant en quelque sorte. Une proposition sur la réalité de fait de la nature est soumise, elle, à l’analyse infini. Elle n’est donc jamais vérité finie.
glevesque a écrit :D'accord, mais par rapport à la réalité de Nature, la raison suffisante de l'essence de l'existant est insufisante ! Car ici, il y aurait une dualité de nature par rapport à l'essence de l'existant basé sur le concepte subjectif d'immanence qui est hors de la réalité de nature ! Ici, la raison est insufisante pour l'intellecte.
-L’immanence est l’identité de tout concept.
-La Nature c’est l’ensemble de l’existant qui a raison suffisante.
-Raison et intellect sont, selon moi, purement des synonymes (action de discerner de comprendre de faire des concepts)
glevesque a écrit :Les principe ne sont pas équivalent ici. De manière subjectif tu peux arbitrairement les associés symboliquement. Mais de manière objective, il s'agit d'un concepte d'abstraction d'entité (Principe d’identité) et de la nature de l'en-soi de la chose (essance). L'en-soi (Kantien). Ici, il faudrait que tu jète un coût d'oeil sur mon document de synthèse (voir ma signature)
L'en-soi dont vous parlez semble être une notion de l’existentialisme sartrien. Moi je dit :tout l’existant pour la raison ne peut être que conceptuel. Amener une vérité de raisonnement en sautant l’étape de la réflexion analytique, c’est purement de l’existentialisme. C’est du "fondatisme" arbitraire, c’est antianalytique.

Kant lui parle plutôt de « chose en soi » pour la Nature objective. Pour la connaitre dans le Vrai, il parle de l’intuition par l’esthétique transcendantale. Kant en vient à cela, car tout son système est bâti sur la négation du perspectivisme leibnizien et de la philosophie analytique classique. Sont « chose en soi » est clairement une vaste confusion entre les vérités de fait et les vérités de raisonnement. Ce sont les vérités sensibles irrationnelles qui sont l’essence de la Nature selon Kant. Pour Kant, la raison est en guerre avec l’intuition sensible.

Pour ce qui est de votre Synthèse finale sur l'évolution de la conscience, je crois à première vu que cela vaudrait amplement un fil à lui seul. Je le lirai bientôt, il semble contenir beaucoup de mes champs d’intérêt. Je vous reviendrai là-dessus avec des commentaires.

Cordialement

glevesque
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Re: Voici la preuve métaphysique et rationnelle que Dieu exi

#125

Message par glevesque » 12 déc. 2012, 16:11

Salut M'enfin...qui sait
M'enfin...qui sait a écrit :«L'imagination serait le processus d'essai et erreur qui permet de s'adapter aux changements du milieu, et la conscience viendrait la résistance que notre intellect oppose au changement.»
Principe de variabilité des références inertiels !

Donc tu associe l'imagination comme étant l'expression du travail analytique et associatif des différents procesus neural d'encartage neurodynamique situé et distribués entre les différents cortex cérébrale. Et la conscience serait qu'une simple illusion créé à partir des variations différentiel des états de départ, pris ici comme référence inertiel. La conscience serait la résultante de ce qui transiterait d'états en états, ou d'une variation d'un états inertiel vers un autre ! Dans cette dynamique décrivant des états de variabilité inertiel d'encartage neuroélectrique, qui encapsule les schémas d'excitabilité des réseaux et des sous-réseaux de cellules nerveuses et de leurs différents schémas d'embranchement, émergerait les image mentale ainsi que le resentit (la partie associé a la conscience phénoménale) qui lui est associé.

Cela décrit bien le procesus mentale, mais ce n'est pas l'imagination qui est l'acteur principale. Sinon le resentit du sentiment associé à la connaissance de l'expériance d'être suiverait également des états incohérent de transitions, et commant maintienderait-il le sentiment perscus dans la continuité temporelle. Ce n'est pas l'imagination, mais plutôt de ce qui est rataché à l'être qui se percoit, que le procesus dynamique neural doit sa cohérence (ce qui est relié au soi) !

Tu décrit un mécanisme, mais l'imagination, bien que étant tributaire de ce qui résulte de cette mécanique neural (cette effectivité !), n'est en fait que le reflet sous forme d'images resentit de ce qui découle de cette activité d'encartage cérébrale ! Il en est pas le maître d'oeuvre, ni la cause, mais la résultante sur le plan senssible ! Il faut un décideurs qui controle les schémas associatif et donc qui tris (par renforcement orienté vers un but) et encardre les autres embranchement d'encartage ! Il y a aussi la partie qui a la compréhension de cette connaissance dont les amalgame peuvent-être de nature plus ou moins automatique !

La compréhension d'une connaissence ne s'immagine pas, elle fait partie intégrante de l'étant !

Gilles

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