Exemple typique des zozos archéologues des States le
Stonehenge américain.
Le Stonehenge de l'Amérique (America's Stonehenge en anglais, connu jusqu'en 1982 sous le nom de Mystery Hill), est un site abritant de gros rochers et des structures en pierres disséminés sur environ 120,000 m2 près de la ville de Salem dans le New Hampshire, dans le nord-est des États-Unis. L'appellation America's Stonehenge est un néologisme récent. Il n'y a aucun lien avec le site de Stonehenge en Angleterre. Ouvert au public moyennant un droit d'entrée, le site est devenu une attraction touristique populaire, en particulier auprès des adeptes du New Age.
Cité dans une émission de la chaîne Discovery "Bizarre ou pas", c'est l'exemple du site où les gens ont oublié des installations du même genre: à côté des plages sous-marines atlantidiennes de Bimini dans les Bahamas, il y a plein de "restes mystérieux" selon les zozos, mais qui servaient à élever des huitres ou des installations humaines inondées.
Parmi les nombreuses théories non vérifiées concernant les origines du site figure celle selon laquelle le site pourrait être un observatoire astronomique construit par une civilisation précolombienne inconnue. Les tenants de cette thèse affirment que certaines pierres sont encastrées dans des arbres qui auraient pu pousser avant l'arrivée des premiers colons, qu'il y a des similitudes entre les ruines et l'architecture phénicienne et que les marques sur certaines pierres ressemblent à des systèmes d'écriture antiques de l'Ancien Monde. Barry Fell, spécialiste de biologie marine de l'université Harvard et épigraphiste amateur, affirmait que des inscriptions du site étaient en ogham, en phénicien et en ibérien (aussi connu sous le nom d'ibérien-punique).
Le membre de la société historique interrogé cite, par "Ipse dixit " le nom du zoologiste/non archéologue
Barry Fell qui voyait dans la moindre inscription les traces des celtes/phéniciens. Le propriétaire du site dit que le site est celte, pas indien. Il y a une immense table, avec des écoulements, preuves de sacrifices humaines possibles. Comme on sait que les celtes (et c'est vrai, on l'admet maintenant dans l'archéologie celtique) pratiquaient des sacrifices humains, c'est la preuve que le site est celte
Mais heureusement, l'archéologue Ken Feder résume simplement des arguments plus raisonnables qu'on trouve dans wikipédia:
Une « roche sacrificielle » qui comporte des rainures pouvant servir à l'écoulement du sang, ressemble étrangement à des pierres trouvées dans plusieurs fermes anciennes qui servaient à extraire la soude caustique des cendres de bois, première étape dans la fabrication du savon [dans les fermes des colons].
ou bien d'après Feder pour faire du cidre ou du jus de pomme.
Pour le reste de l'article:
Datation
Pour le professeur en archéologie Curtis Russels, la théorie selon laquelle America's Stonehenge fut érigé par les Celtes n'est pas crédible : le site n'a livré aucun objet de l'âge du bronze (en fait aucun objet européen de cette période n'a été trouvé dans les Amériques). America's Stonehenge est l'une des centaines de zones comportant de curieux aménagements en pierre et des réduits souterrains (chambres, tunnels) que l'on trouve en Nouvelle-Angleterre : ainsi à Upton (Massachusetts), à Groton (Connecticut), à Petersham (Massachusetts), à Goshem, à Concord et Bridgewater près de Boston (Massachusetts). Alors qu'on avait toujours pensé qu'il s'agissait de caveaux à tubercules du temps de la colonisation, certains archéologues de la fin du XIXe siècle se mirent à y voir l'œuvre de colons européens entre les 2e et 1er millénaires avant J.-C.
Les inscriptions ou pétroglyphes trouvés sur des rochers comme Bourne Rock au cap Cod et Dighton Rock à Dighton dans le Massachusetts ont été attribués à des colons pré-colombiens, ce que réfutent les archéologues américains, pour qui il n'existe pas d'inscriptions de l'Ancien Monde en Amérique du Nord, du moins avant l'arrivée des anciens Scandinaves à Terre-Neuve vers l'an mille de notre ère.
La datation au carbone 14 des puits de charbon découverts sur place donne une date entre 173 et 2000 avant Jésus-Christ.
Des objets trouvés sur le site amènent les archéologues à conclure que les pierres furent assemblées par des fermiers du cru au XVIIIe siècle et au XIXe siècle.