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par Gabriel C » 19 déc. 2012, 09:16
L’inconscient, la volonté et la mort
Comme je l’ai expliqué précédemment, la dualité c’est, le point de vue qui applique le principe de perfection à un concept. La dualité n’a aucune réalité de Nature.
Or, depuis Schopenhauer, énormément de penseurs identifient l’inconscient à l’action de l’instinct sexuel et de l’instinct de conservation en lutte avec la raison. C’est la suite du grand mythe nature vs culture vraisemblablement modernisé par Rousseaux.
L’inconscient est l’essence du désir, il est constitué des petits appétits. Ce ne sont pas des forces diverses toutes faites qui se compétition pour atteindre la conscience. L’inconscient est un flot continu de désirs dont la conscience n’aperçoit que le singulier qu’elle peut agencer avec son point de vue. Le désir aperçu, c'est-à-dire le désir conscient, c’est la volonté.
Donc, l’essence de la volonté est la singularité émergente des désirs inconscients qui sont agençable au point de vu.
Par exemple si je marche dans la rue et qu’un énorme chien sort d’une ruelle pour me sauter dessus, mon cerveau primaire réagira bien avant ma conscience en inondant mon cortex de substance chimique comme l’adrénaline qui stimules les, sens, et les muscles (Il n'y a là aucune volonté). L’émotion de peur pure n’existe que l’instant entre l’attaque non aperçue par la conscience et celui où la conscience aura créé un concept. Aussitôt que le danger est conceptualisé, il n’est plus peur, il est extrême volonté. C’est l’égo qui se met en marche; c’est la fuite et/ou l’affrontement.
L’égo est le moteur principal de la volonté. Car l’égo c’est le mécanisme de base qui permet à la conscience de rendre existant aux autres son identité et sa raison suffisante propre.
L’égo c’est la volonté d’existence consciente.
Le chien attaque, j’ai un torrent de petite appétie de peur, la densité de création conceptuelle augmente, car la nombre de singularités émotives croît par le même phénomène.
La conscience crée un concept en donnant une identité et une raison suffisante à la menace. La panique figée est le moment ou le concept de la menace est encore flou, mal défis, non identifié ou sens raison suffisante. Plus la menace est claire et distingue à la conscience, plus la volonté rentre en ligne de contes. C’est là que le choix conscient devient possible.
Mais la volonté ne peut être construite qu’en s’accordant aux points de vue.
Le point de vue, c’est le monde perçu par une conscience. C’est la zone claire et distincte. À chaque foi qu’un concept est créé, le principe de raison suffisante implique une suite de cause à l’infini et une suite d’effet à l’ infini, tout doit s’inscrire dans ce pli pour la raison.
Pour la conscience, chaque concept créé doit englober la totalité du monde réel déjà aperçu et non oublié. Le point de vue est à ce sens, une véritable mosaïque, ultra cohérente, de la réalité. Elle cherche si la chose existe en lui donnant raison suffisant dans l’existant déjà conceptualisé. Si elle aperçoit une contradiction à la mosaïque, elle la corrige aussitôt d'une manière ou d'une autre. Pour avoir valeur d’existant, chaque nouveaux concepts doit faire le test de la mosaïque du point de vue.
Aucun concept ne peut exister en dehors de cette mosaïque.
Si le chien qui m’attaque appartiens à mon voisin qui est mon pire ennemie, je trouverai raison suffisante clairement bien plus rapidement que si je suis attaqué gratuitement par un chien errant dont j’ignorais totalement le risque et si j’ignore, en plus, tout sur les chiens. Plus le stimulie se rapproche de la mosaïque conceptuelle déjà créer, plus la réaction consciente est forte, plus la volonté sera canalisée rapidement et dirigé.
D’une certaine manière, un traumatisme c’est lorsque la conscience est contrainte de reformuler rapidement un grand ensemble de toute sa mosaïque, de changer totalement le sens de son point de vue. C’est la mosaïque qui explose, la personnalité qui explose.
Pour conclure sur l’inconscient ou peut dire qu’il est l’essence de la volonté; que la volonté est une singularité aperçue dans l’inconscient et pouvant se marier à la mosaïque conceptuelle du sujet.
Et maintenant la mort.
Pour entreprendre une recherche de la Vérité sur la mort, il importe en premier lieu de bien définir le concept de mort et de vie.
La mort n’est pas un concept qui s’oppose à la vie, mais bien un absolu sur une théorie d’échelle. La mort est un sous produit du dualisme par principe de perfection.
Une roche est non-vivante, mais n’est pas morte. La mort n’est pas un concept qui définit le non vivant, c’est un concept qui qualifie un sujet personnalisé par rapport à sa raison suffisante identifier comme volonté propre du sujet en question.
Si j’aperçois une mouche; qu’elle est concept, qu’elle est identité, qu’elle est individu, j’attribue à son essence sa raison suffisante. La mouche est ce que la mouche est. La mouche a sa mosaïque, a son point de vue, a sa propre conscience, a ses gouts, ses échelles, sa volonté et sa raison d’être. Il y a un monde pour cette mouche.
Notre conscience projette sur toute chose aperçue dans le vivant sa propre notion d’essence et d’immanence; sa propre identité et raison suffisant elle la présuppose en toute chose vivante. C’est ce qui permet d’imaginer la mort. La mort est le concept qui définit la fin du point de vue de la chose identifié par la conscience. La mouche que je vois voler et qui tombe raide morte n’est pas devenu du non-vivant et elle est toujours une mouche. On la qualifie de morte, car elle n’a plus de points de vue; elle n’exprime plus ça raison suffisante d’existence comme personnalité. Mais elle n’est pas du non-vivant.
Il y a donc deux concepts de vie. Vie comme personnalité et vie comme organisation.
La vie comme personnalité est un concept fini, bloqué à un certain niveau de l’analyse par projection de notre propre condition de conscience (de notre individualité) par vérité de raisonnement alors que la vie d’organisation est le concept indéfini d’un certain ordre dans la matière établie par vérité de faits.
Le vivant, comme ordre d’organisation n’a qu’un seul exemple, c’est la biosphère de la Terre. Elle n’est pas un ensemble d’individus, c’est un ordre d’organisation particulier. Sur Mars, jusqu’aux dernières nouvelles, il n’y a pas de biosphère, mais l'ont cherche l’épiphénomène du non-vivant, le prévivant en quelques sorte. On explore la mystérieuse frontière entre le vivant et le non-vivant dans les vérités de faits. La terre seule ne peut nous donner la réponse, la connaissance à besoin de comparaison claire.
Donc, pour revenir à ma mouche morte, elle est seulement morte comme individu personnalisé, pas comme vie d’organisation. L’écosystème de son appareil digestif réorganisera ses activité, elle digéra la mouche de l'intérieur, mais la mouche n’a plus de point de vue. Elle est morte comme principe d’individu aillent volonté et identifiée par une conscience, mais n’est pas non vivante comme principe d’organisation.
La mort d’une créature n’est que l’aperception de notre conscience de la finitude d’une volonté personnalisée, c'est-à-dire un concept ayant son propre point de vue comme principe de raison suffisante.
La mort est aperçue par la conscience humaine, car elle se considère elle même comme une totalité relative ayant sa propre volonté comme raison suffisante.
Seules les totalités relatives aperçues dans le vivant peuvent mourir.
L’expérience de la mort pour la conscience
La mort comme phénomène vécu par la conscience elle-même ne peut pas s’écrire en vérité de faits. Les expériences de mort imminente (EMI) ne sont que des concepts définissant l’anoxie lente du cerveau. Ils n’expliqueront jamais rien des vérités de faits sur la mort.
Croire que le point de vue survie à la mort est complètement irrationnel. Définir l’après-mort comme s’il y avait survie du point de vue est extrêmement naïf.
La mort, c’est la fin de l’aperception, de l’appétition donc du point de vue et de la volonté. Il n’y a pas de substance d’âme, la conscience ce n’est pas de l’étendue, c’est un point de vue, une identité. La mort est la fin de l’identité, donc logiquement, peut-être le début de l’unité universel.
Toute vérité de fait sur les conditions dont la conscience perçois la mort sont invalide, car ce sont des vérités de points de vue qui donne identité et raison suffisant aux choses. Or la mort d’identité c’est précisément la fin du point de vue. On ne peut pas donner valeur scientifique aux expérimentations sur la mort, puisque la mort par définition est la fin de l’expérimentation. L’expérimentation de la mort n’est que l’étude de l’aperception de l’anoxie. C’est une perte de temps au niveau de la métaphysique de la mort et de la science.
Alors il n’y a rien après la mort?
À cella il faut répondre : définissez moi ce que n’est rien... définissez la non-existence en restant cohérent.
C’est impossible. La mort c’est la fin du questionnement, de l’identité, du temps, de l’espace, de l’égo, des raisons suffisantes, du vrai du faux et du jugement. C’est la fin des sens, des idées, du point de vue, des sentiments, des émotions et du désir. C’est rationnellement la fin de tellement de choses, que c’est pratiquement "inconsceptualisable" pour la raison.
Voilà pour la mort; concevoir l'au-delà est impossible sans croyance qui enfreigne les principes de raison et la métaphysique classique. La raison ne peut pas plus spéculer sur la mort que sur le rien, car ce sont des notions dite "extraconceptuelles".
Mais elle peut très bien spéculer sur Dieu, car Dieu est l’ultime "intraconcept". Dieu c’est le principe d’identité et de raison suffisante à l’état pur pour toute conscience humaine. Voilà pourquoi énormément de croyance voit la mort comme une identité qui rejoint le Tout. La conscience qui rejoint Dieu. C'est parfaitement cohérent.
La mort ne serait pas vécue comme la fin. La mort ce serait être réduit aux petites perceptions, mais étendu à l’univers entier or espace, or temps et point de vue.
Ce n’est pas que les petites perceptions rejoignent la conscience; c’est la conscience, qui « s'étend », qui perd toute sa volonté propre, qui se dilue parce qu'elle perd conscience de son point de vue.
Elle devient conscience infiniment petite (au sens différentiel) des petites perceptions inconscientes du continu de l’univers. Ce serait ça la mort. En d'autres termes, la mort ce n'est peut être rien d'autre qu'un enveloppement, les perceptions cessent d'être développées en perceptions conscientes, elles s'enveloppent en infinité de petites perceptions.
Évidemment c’est de la pure spéculation, mais toute opinion sur la mort ne peut être que spéculative. J'ai une bonne idée de ce que la mort n'est pas mais ce qu'elle est réellement pour la conscience, je crois que cela restera à jamais un mystère. (à moins bien évidement qu'ont le découvre dans Prométhéus 2)
Le prochain poste (surement dans quelques semaines) sera sur la conscience comme monade universelle, conscience humaine, conscience animale, conscience végétale, conscience minérale. C’est la théorie de l’infinité des points de vue et de l’univers cognitif.
J’aborderai la théorie de l’harmonie préétablie de Leibniz et les théories scientifiques sur la thermodynamique physique de Carnot et la thermodynamique de la biosphère de V. Vernadsky.
Ce sera une réflexion sur l’idée de la complexification de la Nature par principe d’optimisation et de continuité.
Pourquoi complexification ? Pourquoi auto-organisation ? Pourquoi infinie variété ?
Par principe d’optimisation du compossible monadique répondrais Leibniz.
Ce sera donc un retour sur la métaphysique naturelle leibnizienne qui a fortement dominé le rationalisme philosophique occidental de Leibniz jusqu’à Kant et qui est toujours bien vivante.
À suivre.