MaisBienSur a écrit :Véronique Aïache, auteur de La ronron thérapie, explique à l’AFP que le ronronnement est un « puissant antistress et un soutien psychomoteur ». Ainsi, il permettrait, selon elle, de réguler « la tension artérielle et de booster certaines défenses immunitaires »
Ce n'est pas totalement faux:
- tension artérielle: caresser un chat qui ronronne est sans doute aussi efficace que de méditer;
- système immunitaire: un chat, surtout s'il va dehors, est un vecteur de nombreux agents bactériens ou autres (
toxoplasmes par ex.). Être exposé à ces agents va "booster" le SI.
Que le ronronnement du chat puisse avoir un effet qui s'approche d'un placebo est défendable. Dire que c'est un "médicament" est pousser le bouchon.
Elle souligne, par ailleurs, qu’ « à fracture égale, le chat se rétablit trois fois plus vite que tout autre animal. Les vibrations émises par le ronronnement ont d'ailleurs été reproduites par des kinésithérapeutes pour accélérer la cicatrisation osseuse »
Même en supposant qu'il est vrai que le chat se rétablit 3 fois plus vite, j'admire l'illogisme qu'il y a à suggérer que c'est "contagieux": que cette capacité se transmet à d'autres animaux. Je serais aussi curieux de voir les études sur la cicatrisation (on peut utiliser des "vibrations" sonores - ultrasons - pour accélérer le passage du sang à un endroit et, par le fait même, accélérer un rétablissement tissulaire mais il ne s'agit pas d'imiter le ronron d'un chat).
Jean-François