@Switch
Je n'ai jamais dit qu'il était possible de démontrer n'importe quelle inexistence, mais certaines.
Ce qui invalide la maxime "il est impossible de démontrer une inexistence" puisqu'elle ne définit pas de domaine de validité et que donc elle est sensée être valide quel que soit le référentiel choisi.
@Eve_en_Gilles
Eve_en_Gilles a écrit :sauf si tu cherche un angle dans une sphère avec un référentiel centré sur et délimité par ladite sphère.
Avec tes histoires de référentiel défini, qui t'arrangent bien, on peut tout réfuter et tout prouver, il suffit de "bien" les choisir.
Je ne pense pas avoir usé de référentiels "exotiques" pour mes exemples.
Eve_en_Gilles a écrit :Dans un référentiel centré sur moi et délimité par la face externe de mon épiderme, et en considérant ta définition des mots, tu es inexistant et je suis bien rasé (ainsi que chauve et épilé).
D'ailleurs tu joues sur les mots, désolé. Je te parles d'absence, tu me parles d'absence d'existence.
Si tu me dit que l'inexistence est l'absence d'existence, on peut être d'accord, mais on va juste déplacer le problème : absence ne veut pas dire absence d'existence. L'éléphant est absent de la rue d'Ulm à Paris, mais il n'y a pas d'absence d'existence (inexistence) de l'éléphant en région parisienne pour autant. On en revient au soucis d'ultra-localisation qui t'es nécessaire pour réfuter la fameuse phrase.
mais puisque notre problème se situe dans la définition des mots, autant décréter le problème insoluble, aucun de nous deux ne fera jamais revenir l'autre sur une définition. (surtout que j'ai raison )
On peut démontrer une inexistence dans un référentiel défini, local. Ce qui n'implique pas que l'objet n'existe pas ailleurs, en dehors du référentiel.
C'est d'ailleurs pour cela que j'avais d'abord utilisé des objets existants dans mes exemples.
Sur la nécessité d'ultra-localisation, je ne pense pas. Et je pense avoir démontré qu'on pouvait prouver une inexistence dans un référentiel terrestre voire dans l'ensemble de l'univers observable (humain sans chromosome X: réfutable).
C'est là que Beauman et JF ont fait appel à l'absolu métaphysique, l'infinité des possibles. Et là, forcément, face à l'infini des possibles, je ne peux évidemment rien démontrer, pas même une existence. On est dans l'irréfutabilité.
Et finalement, la seule subtilité qui réside entre présence et existence ou absence (d'existence) et inexistence, c'est justement cette notion d'absolu métaphysique qui pour moi ne doit jamais être invoqué en science.
(sinon, je n'ai pas de passif particulier avec Beauman et JF: une fois la discussion terminée, je passe à autre chose. Eux, peut-être, mais je ne pense pas. Par contre, certains ont une dent contre l'administrateur d'un autre forum sur lequel je vais, comme tu as pu le constater... Apparemment, taper sur moi les défoule...)
Eve_en_Gilles a écrit :Si on disait "il est impossible de démontrer une inexistence en général" (sous entendu "général" par opposition à "local"), cela serait-il plus juste à tes yeux ?
Oui, en considérant que l'univers observable est un référentiel local, mais la maxime perd son universalité (applicable dans n'importe quel référentiel) et donc son utilité.
Je pense que pouvoir prouver une inexistence dans un référentiel défini a une véritable application pratique dans le cadre de la science.
"un humain ne peut pas survivre sans se nourrir" donc "un humain qui ne se nourrit pas n'existe pas" (est absent? soyons sérieux) peut être opposé à un zozo qui ramène une vidéo youtube d'un quelconque gourou/fakir par exemple.
L'inexistence d'un effet thérapeutique pour telle ou telle pseudo-médecine aussi...