La mort nous va si bien

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MadLuke
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Re: La mort nous va si bien

#401

Message par MadLuke » 20 avr. 2013, 20:14

Etienne Beauman a écrit : c'est pour ça que je te parlais de ton libre arbitre fluctuant, car tu ne tires pas les conséquences de ton déterministe, si le libre arbitre n'existe pas tu ne peux strictement rien en faire, car tu ne peux strictement rien faire tout court. Agir t'est interdit.
Agir ne t'ai pas interdit sans libre arbitre, il t'en au contraire obligatoire (essayer de ne pas agir pendant 24 heures, il vous en sera impossible). Pourquoi ne pouvons nous rien faire sans libre arbitre, au contraire nous sommes obliger de faire ;)

Et oui, si le libre arbitre n'existe pas on n'y peut rien y changer au fait que celui-ci n'existe pas, bien évidemment, mais on ne peut justement pas décider libre de toute force bio-chimique de ne rien faire pour autant ;) C'est justement une des conséquences du déterminisme, on ne peut s'empêcher d'agir pour le meilleur de nos intérêts, plaisirs, confort et réconfort, pour se faire apprécier de notre groupe et ainsi de suite.

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#402

Message par MadLuke » 20 avr. 2013, 20:17

Etienne Beauman a écrit :
Hé oui coco, ça implique de redéfinir la responsabilité comme quelque chose de plus relatif.
Perdu.
Soit on est responsable, soit on l'est pas.
C'est seulement si on est responsable que la justice à un sens et on peut alors s'attarder à circonstancier l'acte, facteur aggravant ou au contraire circonstance atténuante.
Si on strictement déterminé ce qui est ta position, alors rien ne peut nous être reproché, car ce n'est pas nous qui agissons, mais le dire même est un non sens car ceux qui nous punissent ne décide pas non plus de le faire. C'est la stérilité dont te parlait Gabriel, c'est l'absurdité intrinsèque du truc que j'énonçais dans une de mes premières interventions.
Mais bon visiblement ça te passe au dessus, tu prétends qu'on est libre de rien mais que de le savoir nous rendrait capable de changer les choses :tareee:
Bien la justice à plein de sens, si l'ensemble de nos actions est le résultat d'un calcul physique de la manière que nos cerveaux sont construits, une machine à pesé les pour et les contres et ainsi de suite.

Mettre une justice va changer la façon dont le cerveau des criminelles vont fonctionner et si ils vont le devenir et va changer la chimie des cerveaux des familles en deuil, sans trop savoir pourquoi elle tourneront mieux la page une fois justice rendu (même si au font habituellement ça change rien au concret de leur quotidien).

Dans un monde ou il est mal-vu de voler et qui a des conséquences à le faire, cela détermineras bien des cerveaux à ne pas le faire, que ce soit par libre-arbitre ou par conditionnement qui ne le font pas, le résultat est non seulement le même, mais impossible à discerner.

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Etienne Beauman
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#403

Message par Etienne Beauman » 20 avr. 2013, 20:26

Agir ne t'ai pas interdit sans libre arbitre
Si.
Dans un monde sans libre arbitre tu ne fais que réagir et ta réaction ne t'appartient pas puisque tu n'es pas libre de la contrôler, de la relativiser voire de la stopper, ce sont justes tous vos déterminismes cachés qui enchainement le tout.
Sans libre arbitre dire "je " est une fumisterie, faut assumer ce que ça implique, si je n'existe pas tout ce que tu dis est automatiquement absurde et absurdement automatique.
Visiblement ça te passe au dessus aussi.
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#404

Message par Psyricien » 20 avr. 2013, 20:30

Cajypart a écrit : Les contraintes extérieures (contingences) sont nombreuses: pression sociale, environnementale...
Merci de ce renseigner sur la notion de contrainte ! Visiblement vous ne me lisez pas, c'est triste ... cela ne ferra que la 3ieme que je vous l'explique ... ma bonté me perdra:

Code : Tout sélectionner

Une contrainte est une règle obligatoire qui réduit la liberté d'action.
Montré moi une règle obligatoire (venant de l'extérieur) que doit satisfaire ma prise de décision, et que ne puisse transgresser à mes risques et périls !
Isoler l'humain de son environnement n'a pas de sens.
Où as tu vu que je coupais l'humain de son environnement ... encore à attaquer des épouvantails ... d'ailleurs, vous avez oublier de citez la proposition entière:
MOI a écrit :Lorsque je prend une décision il n'y a aucune contraintes* qui ne viennent pas de moi**. Il y a certaine dépendances*** vis à vis de mon environnement, mais rien ne me contrains !
Que ne comprenez vous pas dans cette phrase ?

Code : Tout sélectionner

Dépendance = force du lien entre deux variables
Mais les contraintes ne sont pas seulement extérieures au système, elles sont aussi intérieures. (stimuli)
Oui il y a des contraintes internes !
Cependant lisez la defs du libre-arbitre:

Code : Tout sélectionner

Le libre arbitre est la faculté qu’aurait l'être humain de se déterminer [b]par lui seul[/b]
Comment définissez vous l'humain, si vous ne considérez pas "lui seul" comme l'ensemble de ces constituants ?
Cela demeure un mystère ! Est-ce vous qui invoqueriez de la magie ???
Mais surtout, je ne vois pas pourquoi vous excluez les contraintes qui viennent de vous.
Pour la simple et bonne que le libre arbitre statut sur ma capacité à me déterminer par MOI MEME ... On frôle le débile, en cherchant une réfutation à "ce déterminer par soit même", via une contraint interne à SOI MEME ... ne pensez vous pas ? Je dit ça, je dit rien, hein ;).
Votre propos est donc de la forme:
-->"Mais non, je ne me détermine pas par moi même, c'est moi même qui se détermine ..."
Bravo, si nous étions en communication audio, j'applaudirai !

En gros vous dites: "si on exclut tout ce qui me contraint, alors je suis libre".
Non, je dit: "si on exclut les contraintes qui viennent de moi, alors je suis libre"
C'est quand même fort ... on parle de liberté tout les jours pour des systèmes inertes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Degr%C3%A9 ... canique%29) ... mais dès qu'on en parle pour un système vivant, ça vous retourne les boyaux !
La liberté consiste juste en la capacité à pouvoir mené une action sans entrave !
Quand je prend une décision, la plupart du temps, je n'ai pas d'entraves ! Je tien compte de mon environnement, mais en aucun cas cet environnement ne me contraint (voir def ci-dessus) à prendre une décision, le choix au final est pris par MOI (le système physique que je suis).
Bref, vous faites de la sophistique.
Non, c'est ce que votre non maitrise des termes dont vous usez vous laisse croire !
Par contre votre position, on pourrait en discuter, vous aller voir c'est marrant quand on détaille un peu:
(1)-->Vous réfuter le libre arbitre car l'humain est un système physique !
(2)-->Sachant que libre arbitre est une notion qui évalue ma capacité à me déterminer par moi même !
(3)-->Vous devez définir "moi même" pour aller plus loin !
(4)-->Hors vous utilisez les interaction physique qui nous composent pour invalider le libre arbitre !
(5)-->Donc vous considérez implicitement ces interactions comme externe à "vous même" (sinon elle n'invalide pas le libre arbitre)
(6)-->en mixant (1) et (5), on arrive à la conclusion que pour vous la notion "moi même" est un ensemble vide :shock: !
(7)-->Résumé de votre propos: "Le libre arbitre n'existe pas, car JE n'existe pas"

Amazing non ? Votre façon de réfuter le libre arbitre, compte tenu de sa définition usuelle revient à considérer que "Vous même" n'avez pas d'existence !
Mais, je vous pardonne la boubourde ... il faut avoir réfléchis plus de 5 minute à la question pour voir ce genre de petit "soucis techniques" !!!

Bon, sur ces bonne paroles,
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#405

Message par Psyricien » 20 avr. 2013, 20:38

Greem a écrit :
Cajypart a écrit :
psyricien a écrit :Lorsque je prend une décision il n'y a aucune contraintes* qui ne viennent pas de moi**.
Je ne suis pas d'accord. Mais surtout, je ne vois pas pourquoi vous excluez les contraintes qui viennent de vous.
En gros vous dites: "si on exclut tout ce qui me contraint, alors je suis libre".
Bref, vous faites de la sophistique.
Le comble, c'est que quand on prend l'exemple des maladies mentales (contraintes internes) pour lui expliquer que sa vision des choses est insuffisante pour pouvoir jauger la liberté/responsabilité des individus, il rétorque qu'on déforme ses propos et part en vrille dans un post de 3km de long pour t'insulter à coups de rhétorique puérile :ouch:

post329533.html#p329533
Le post que tu cite en l’occurrence est plutôt petit pour une de mes productions ;).

Je t'expliquais juste en quoi tu n'avais pas compris mon propos ! Mais bon si tu persiste à vouloir le comprendre à TA façon ... c'est ton choix stérile et puéril ;).
Que ne comprend tu pas dans:
(1)-->On est responsable de ces actes, les raisons expliquent, elles n'excusent rien !
(2)-->La réponse as des agissement doit tenir compte des raisons, pour être la plus efficace possible en fonction des buts fixés !
C'est d'ailleurs exactement ce que fait notre système judiciaire ... quand un malade mentale commet un crime ... on le met à l'HP, on ne le renvois pas chez lui avec une tape dans le dos en disant: "c'est pas ta faute, on oublie et on recommence !" ... Il est "mis hors d'état de nuire" par rapport à son état, mais il n'est en rien "excusé" !

Je pense surtout que notre vision de la justice est très différente ! Vous semblez adepte du vieille adage: "œil pour œil ..." !
Pour moi, la justice ne devrait pas avoir vocation à venger, venger ne sert à rien ! Hélas, de cela, on en est encore loin !

Mais continu me petit Greemy ... ton refus de t'expliquer sur d'où viennent les forces mystérieuses qui te détermine (si elles ne viennent pas de toi) ... est très distrayant :).

Sur ce, j'espère que ce post ne pas paru trop long ... ;).
Dernière modification par Psyricien le 20 avr. 2013, 20:48, modifié 2 fois.
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#406

Message par MadLuke » 20 avr. 2013, 20:38

Etienne Beauman a écrit :
Agir ne t'ai pas interdit sans libre arbitre
Si.
Dans un monde sans libre arbitre tu ne fais que réagir et ta réaction ne t'appartient pas puisque tu n'es pas libre de la contrôler, de la relativiser voire de la stopper, ce sont justes tous vos déterminismes cachés qui enchainement le tout.
Sans libre arbitre dire "je " est une fumisterie, faut assumer ce que ça implique, si je n'existe pas tout ce que tu dis est automatiquement absurde et absurdement automatique.
Visiblement ça te passe au dessus aussi.
Oui c'est automatique ou ce ne sont que des réactions, réagir c'est agir,

Sens 1 Exercer une action en retour à une autre action

agir:
Sens 2 Produire un effet.

Bref, sans libre arbitre tu produis quand même des effets et tu agis quand même, mais oui si tu définis agir par commettre une action par libre arbitre, tu ne peux agir sans libre arbitre, bien sur, c'est tautologique.

Le je est peut-être une fumesterie selon comment tu définis le je, mais je pense que ça implique moins de choses que tu le crois, pas parce que ce que je dis est une longue suite de conséquence logique fait en sorte que ce je dis est absurde (bien au contraire).

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#407

Message par MadLuke » 20 avr. 2013, 20:42

Psyricien a écrit : Mais continu me petit Greemy ... ton refus de t'expliquer sur d'où viennent les forces mystérieuses qui te détermine (si elles ne viennent pas de toi) ... est très distrayant :).
Force mystérieuse, ces forces sont simplement les lois de la physique/chimique que les atomes dans nos cerveaux respectent, on en sais rien pour le moment et peut-être que le cerveau crée un ensemble qui ne fiat pas que produire le résultat logique de l’électricité et les résultats de l’interaction pure des atomes comme un ordinateur, mais jusqu'à preuve du contraire c'est l'explication la plus simples à mes yeux. Je voix le cerveau un peu comme un pancréas, un cœur ou un 4x86.

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#408

Message par Psyricien » 20 avr. 2013, 20:46

MadLuke a écrit :
Psyricien a écrit : Mais continu me petit Greemy ... ton refus de t'expliquer sur d'où viennent les forces mystérieuses qui te détermine (si elles ne viennent pas de toi) ... est très distrayant :).
Force mystérieuse, ces forces sont simplement les lois de la physique/chimique que les atomes dans nos cerveaux respectent, on en sais rien pour le moment et peut-être que le cerveau crée un ensemble qui ne fiat pas que produire le résultat logique de l’électricité et les résultats de l’interaction pure des atomes comme un ordinateur, mais jusqu'à preuve du contraire c'est l'explication la plus simples à mes yeux. Je voix le cerveau un peu comme un pancréas, un cœur ou un 4x86.
Bah, ce qui se passe dans mon cerveau, fait partie intégrante de MOI.
Aussi, il est aberrant de vouloir réfuter le libre arbitre (détermination par soi même), en disant que la détermination viens de SOI ;).

Vous faites la même erreur que Caj ... à suivre votre logique, si les interactions dans mon cerveau invalide le libre arbitre, c'est que ces interactions ne font pas partie de MOI.
De plus vous expliquez clairement qu'il n'y a rien de plus que ces interactions (ce sur quoi je suis d'accord).
Donc on en conclut que VOUS n'existez pas !!!
Et oui puisque les particules et leur interaction ne sont pas partie intégrante de VOUS (puisqu'elle réfutent le libre arbitre) et que vous considérez qu'il n'y a rien d'autre ... VOUS est un ensemble vide !

C'est quand même magique de réfuter le libre arbitre via des raisonnement qui dénigre la notion d'existence ... original cependant ;).
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#409

Message par MadLuke » 20 avr. 2013, 20:56

Psyricien, disons une personne qui a jamais eu accès au langage sourt-muet de naissance à une certaines époque, qui n'entend donc pas une voix qui pense dans ça tête, cette personne avait-elle moins de libre arbitre ?

Ce que l'on dit c'Est que la partie conscience est peut-être qu'un témoin du cerveau qui décide pour celle-ci (moi je ne serais pas surpris que la partie consciente puisse un peu changer les portes du cerveau physique petit à petit et qu'une certaines forme de libre arbitre existe, j'en sais rien). Mais je ne serais pas surpris que celui-ci n'est qu'illusion, que ce que nous faisons est déterminé par les lois physiques de l’électricité comme un processeur d'ordinateur.

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#410

Message par Greem » 20 avr. 2013, 21:03

Etienne Beauman a écrit :Soit on est responsable, soit on l'est pas.
On ne l'est pas, fondamentalement, mais on peut toujours utiliser ce mot (j'en vois pas d'autre) pour jauger le degré de conscience d'un individu. Qu'on soit libre ou non, il y a une différence, pas en terme de liberté mais en terme de comportement, entre un mec qui pense rationnellement et un autre qui entend des voix dans sa tête. Cette distinction est importante à faire si on veux évaluer correctement les choses, mais il n'est pas nécessaire d'y inclure des concepts absurdes comme le libre arbitre. Je te répète ce que j'ai dit : "On est responsable dans la mesure où nous sommes capable de penser rationnellement et d'agir, point. Pas parce que nous serions libres. Et la justice, qui porte très mal son nom du coup, doit faire un compromis entre cette responsabilité relative et déterminisme, pas parce que c'est juste, mais parce que c'est nécessaire pour notre sécurité et pour dissuader les gens de commettre des crimes."
Psyricien a écrit :Je pense surtout que notre vision de la justice est très différente ! Vous semblez adepte du vieille adage: "œil pour œil ..." !
Pour moi, la justice ne devrait pas avoir vocation à venger, venger ne sert à rien ! Hélas, de cela, on en est encore loin !
En fait, je dis rigoureusement l'inverse. Il faudrait voir à calmer les doses d'héroïnes, vous perdez les pédales.
Dernière modification par Greem le 20 avr. 2013, 21:08, modifié 1 fois.
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#411

Message par Etienne Beauman » 20 avr. 2013, 21:05

réagir c'est agir,
Non.
C'est un bel amalgame.
tu ne peux agir sans libre arbitre, bien sur, c'est tautologique.
Non c'est sémantique.
agir
Pouvoir propre à l'homme de transformer ce qui est, de s'exprimer par des actes.

Le libre arbitre est une nécessité logique pour considérer la conscience, la responsabilité, l'action, si tu le réfutes, tu réfutes tout ce qui en découle.
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Re: La mort nous va si bien

#412

Message par Psyricien » 20 avr. 2013, 21:13

Hey Luke, tu serais pas un peu Mad ?
Parce que là tu passe du coq à l'âne ... me dira tu vu que tu raconte des âneries, on peut y voir un certain fil rouge animalier ;).
MadLuke a écrit :Psyricien, disons une personne qui a jamais eu accès au langage sourt-muet de naissance à une certaines époque, qui n'entend donc pas une voix qui pense dans ça tête, cette personne avait-elle moins de libre arbitre ?
Non ! La notion "moins de libre arbitre" ne veut rien en soit !
Moins de liberté d'action et de communication oui, mais pas moins de libre arbitre, qui est la capacité à ce déterminé par soi même (c'est un choix binaire, oui où non)
Pourquoi certain font-il toujours 5 amalgames par posts ... c'est lassant à force !
Ce que l'on dit c'Est que la partie conscience est peut-être qu'un témoin du cerveau qui décide pour celle-ci (moi je ne serais pas surpris que la partie consciente puisse un peu changer les portes du cerveau physique petit à petit et qu'une certaines forme de libre arbitre existe, j'en sais rien).
C'est qui "on" ?
Le conscience est un épiphénomène, elle permet à l'esprit humain d'avoir un rétrocontrôle sur son corps en connaissance de cause.
Mais je ne serais pas surpris que celui-ci n'est qu'illusion, que ce que nous faisons est déterminé par les lois physiques de l’électricité comme un processeur d'ordinateur.
Ce qui n'invalide la libre arbitre ! Le libre arbitre n'est pas un processus magique, tu peut le considérer comme un épiphénomène au même titre que la conscience !
Certain ne lisent pas où quoi ?

@+,
G>
Dernière modification par Psyricien le 20 avr. 2013, 21:20, modifié 1 fois.
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#413

Message par MadLuke » 20 avr. 2013, 21:19

Etienne Beauman a écrit :
réagir c'est agir,
Non.
C'est un bel amalgame.
tu ne peux agir sans libre arbitre, bien sur, c'est tautologique.
Non c'est sémantique.
agir
Pouvoir propre à l'homme de transformer ce qui est, de s'exprimer par des actes.

Le libre arbitre est une nécessité logique pour considérer la conscience, la responsabilité, l'action, si tu le réfutes, tu réfutes tout ce qui en découle.
Je connaissais pas cette définition d'agir, dans ma tête mon chien agissait.

Désolé, on ne parlait pas de la même chose, d'ou la confusion.

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Re: La mort nous va si bien

#414

Message par Etienne Beauman » 20 avr. 2013, 21:58

Je connaissais pas cette définition d'agir, dans ma tête mon chien agissait.
Et pourtant tu savais je pense que s'il mord quelqu'un c'est toi qui est responsable.
Le sens des mots est fortement lié au contexte.
La liberté morale implique entre autre la responsabilité de l'homme vis à vis de ses actes.
Si l'homme n'est pas libre il n'y a plus ni acte ni responsabilité. Il n'y a qu'une chaine d’événements absurdes.
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#415

Message par Psyricien » 20 avr. 2013, 22:02

Si l'homme n'est pas libre il n'y a plus ni acte ni responsabilité. Il n'y a qu'une chaine d’événements absurdes.
Indeed, mais surtout, si l'homme n'est pas libre (a comprendre le système qu'est l'être humain), c'est qui/quoi qui tire les ficelles ?

Qu'elle serait donc la force mystérieuse (autre qui l'humain lui même) qui contrains (au sens de règle obligatoire) nos pensées ???

Voilà une vaste question ...
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Re: La mort nous va si bien

#416

Message par Etienne Beauman » 20 avr. 2013, 22:05

c'est qui/quoi qui tire les ficelles ?
Lui ? :mrgreen:
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Re: La mort nous va si bien

#417

Message par Dash » 21 avr. 2013, 15:40

Je pense saisir exactement ce qui se passe dans ce débat...

Plusieurs ne pigent pas que si l'on veut déterminer si « une chose » possède un libre arbitre ou n'en possède pas, ce sera nécessairement par rapport à tout ce qu'elle n'est pas (et pas envers elle-même). Une « chose », un « être », un « système » se définit et se différencie de tout le reste de ce qui existe et ce n'est que par rapport à ce qu'il n'est pas (tout le reste) qu'on peut parler, ou non, de contrainte et de liberté. La liberté de choisir et d'agir sans contrainte ne peut s'exercer qu'entre une chose et tout ce qu'elle n'est pas. Tout comme je ne peux pas être plus grand ou plus petit que personne s'il n'y a personne.

Ce qui se passe à l'interne, envers le système en lui-même, c'est tout autres choses. Aucun système n'est omnipotent! Il y a forcement des limitations, des fonctions dédiées, etc. Si l'on commence à disséquer toute les parties d'un système (prenons l'humain) pour dire que les poumons servent a filtrer l'air et que le coeur ne peut pas battre à 500 battements/m et que le système est donc dépendant de ses propres fonctions ==> et est donc limité et « contraint » par ces dernières, ben on peut diviser à l'infini et établir toute une chaine de causalité, c'est certain. :?

En réalité, les opposants ne traitent aucunement du libre arbitre, mais d'autre chose...

Ils créer une espèce de scission entre le système où l'une de ses parties (...la conscience) serait prisonnière à l'intérieur de son propre système. Autrement dit, ils reportent le problème à « un système dans un autre système » et opposent l'un à l'autre. L'un imposerait et l'autre serait « contraint » que d'observer.C'est une erreur, car on pourrait faire de même avec toutes les parties de tout système (les muscles sont « contraints » d'obéir aux nerfs...). À ce compte-là, tous les systèmes sont « contraints » de ne pouvoir être et faire que ce qu'ils sont et ce que leurs « parties » leurs permettent de faire. :?

Plusieurs parlent des lois de la physique, des échanges électriques du cerveau, etc., sans comprendre et saisir qu'on pourrait de toute façon diviser à l'infini et considérer l'interaction des cellules, des atomes et tout le tralala. Ils sont comme éblouis, impressionnés et hypnotiser par toutes les interactions qui composent les systèmes, l'environnement, la vie, brefs, l'univers! :grimace:

En réalité le débat en est encore à la causalité et au déterminisme. :yeux:

C'est juste que certains ne saisissent pas qu'un ensemble d'élément et de fonctions peuvent finir par créer un système complexe d'où émergent des choses qui sont plus que la somme de toute les parties. Ce sont les propriétés émergentes que plusieurs ne pigent pas et dès lors, ils demeurent focalisés (comme des insectes sur la lumiere) sur les parties, les éléments et leur interdépendance. Et sous cet angle, il est tout naturel de ne voir que de la causalité. Parce que si on observe uniquement certains éléments ou certaines parties spécifiques d'un système complexe, on observe en amont, c'est à dire avant les propriétés émergentes et dans ce cas, il n'y a que de la causalité, en effet. ;)

C'est un peu comme si l'on observait 4 musiciens virtuoses de jazz qui improvisent tous ensemble en prétendant que « la magie qui s'opère » entre tous était prédéterminée dès le départ dans le cerveau, les muscles, les nerfs, les cellules et les atomes qui les compose parce que tous ces elléments interagissent tous ensemble. Alors qu'en fait, à eux quatre, ils forment — pour un instant — un « système musical complexe » d'où jaillit et émerge un « produit » qui ne sera jamais tout à fait le même à chaque essai. Et aucune machine (ni aucun démon) ne pourra jamais déterminer à l'avance, au détail prêt, toutes les subtiles nuances qu'ils pourront faire d'une fois à l'autre.

C'est le concept des propriétés émergentes qui n'est pas saisi dans ce débat. :?

PS. Greem va-t-il sauter à pieds joints et me reprocher d'avoir utilisé une expression qui contient le mot « magie »?
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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Re: La mort nous va si bien

#418

Message par Human » 21 avr. 2013, 16:46

Dash a écrit : C'est le concept des propriétés émergentes qui n'est pas saisi dans ce débat. :?
Perso, je dirais que ce qui n'est pas saisi c'est la définition du mot ''libre-arbitre''.

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Re: La mort nous va si bien

#419

Message par Brève de comptoir » 21 avr. 2013, 18:36

Faut vraiment s'astiquer la nouille...

Le libre-arbitre est un choix en conscience, fait en "parfaite" connaissance des choses (ce qui implique l'acceptation de la faillibilité du choix), après évaluation, anticipation, étude des risques, conséquences, etc. Libre... à chacun de croire qu'il n'a aucun pouvoir sur ses décisions, mais quand c'est mon cerveau, mon subconscient qui décident, c'est moi qui décide. J'assume, parce qu'aucune décision, qu'elle soit assez importante pour que je m'y attarde, ne pourrait être prise en dehors de ma conscience (contraintes ou pas). Mon cerveau ne décide pas à ma place, c'est moi. Responsable mais pas coupable, on gagne un sursis^^. Et mon cerveau, moi, étant conscient, est capable de court-circuiter son instinct, une première impression, des vrais-semblants, même sa logique, pour expérimenter un choix non-évident. C'est probablement le propre de l'homme. Faire des choses stupides en parfaite conscience de la chose. Parce qu'on a sans doute appris dans notre développement à court-circuiter une réaction logique, instinctive, parce que notre "folie" consciente ("oui je sais ça parait con mais je veux quand même essayer, on verra bien"), notre audace sont apparues comme étant des avantages évolutifs pour trouver des solutions inédites. En l'absence de folie, qu'est-ce qui nous pousserait à penser à l'éventualité d'un choix non-évident, sinon le libre-arbitre ? Ce libre-arbitre, c'est pas une sorte d'âme affranchie de toute contrainte, mais c'est ça, un choix en conscience, en connaissance, et la capacité de décider de court-circuiter une décision qui aurait été évidente si elle était spontanée et inconsciente.

Human
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Re: La mort nous va si bien

#420

Message par Human » 21 avr. 2013, 18:50

Bonjour Brève de comptoir,

La question qui me vient est: à quel point sommes-nous libre de notre héritage psychologique?

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Dash
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Re: La mort nous va si bien

#421

Message par Dash » 22 avr. 2013, 03:17

Je suis en train de lire un mémoire de master sur l'émergence. C'est très intéressant, instructif et le texte est assez accessible :

http://www.memoireonline.com/06/09/2114 ... bale0.html
Dernière modification par Dash le 22 avr. 2013, 14:01, modifié 1 fois.
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Re: La mort nous va si bien

#422

Message par Greem » 22 avr. 2013, 06:34

Dash a écrit :Et sous cet angle, il est tout naturel de ne voir que de la causalité. Parce que si on observe uniquement certains éléments ou certaines parties spécifiques d'un système complexe, on observe en amont, c'est à dire avant les propriétés émergentes et dans ce cas, il n'y a que de la causalité, en effet.
Autrement dit : "Vous avez raison mais, ah, quand même, ça me tordrait la gueule de le dire alors je vais plutôt prendre un petit air condescendant pour sous-entendre que vous avez tort sans expliquer pourquoi et me réfugier derrière un mot technique comme "émergence" en espérant que ça fasse son petit effet."
Dash a écrit :C'est juste que certains ne saisissent pas qu'un ensemble d'élément et de fonctions peuvent finir par créer un système complexe d'où émergent des choses qui sont plus que la somme de toute les parties.
Au lieu de prétendre qu'on ne comprend rien, tu serais gentil de nous expliquer en quoi l'émergence réfuterait l'interdépendance des systèmes impliqués, parce que, que je sache, l’émergence de la conscience et la façon dont elle se traduira en pratique (ex : choisir un menu) n'est pas un bond dans l'espace-temps pour échapper à la causalité, mais une conséquence physique et dépendante des phénomènes locaux impliqués (quand bien même cette conséquence peut devenir cause, et donc avoir un effet "rétroactif" sur la matière qui la constitue). Autrement dit, les forces de la conscience ne sont que des points dans la chaine causale de l'univers, pas des forces originels qui viendraient poser le libre arbitre.

Si tu t'obstines à avoir une interprétation dualiste de la conscience (ex : choisir un menu est un choix libre et indépendant) il ne faut pas seulement battre des ailes en implorant notre bonne grâce, il faut le prouver ! Et j'espère que tu auras suffisamment d'honnêteté intellectuelle pour ne pas esquiver le fond du problème avec une énième pirouette sémantique.
Dash a écrit :Et aucune machine (ni aucun démon) ne pourra jamais déterminer à l'avance, au détail prêt, toutes les subtiles nuances qu'ils pourront faire d'une fois à l'autre.
Utiliser l'imprévisibilité pour prouver le libre arbitre, ça commence vraiment à ressembler à un running gag :roll:
"Ils terribles ce ses sceptiquo-maniaques-sionisto-propagandum."

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Etienne Beauman
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Re: La mort nous va si bien

#423

Message par Etienne Beauman » 22 avr. 2013, 07:57

quand bien même cette conséquence peut devenir cause,
Enfin !
:clapclap:
Arrête toi c'est ça le libre arbitre que je défends. Tes pensées peuvent changer ce qui va t'arriver, tu n'es pas un fétu de pailles sans armes balloté dans l'océan, tu es un fétu de paille qui peut réfléchir à ce qui lui arrive et essayer d'infléchir le cours des choses.
Si tu t'obstines à avoir une interprétation dualiste de la conscience (choisir un menu est un choix libre et indépendant
Tu trouveras personne ici qui a défendu ça ! on n'a cessé de te clamer le contraire, la conscience est une propriété du cerveau !
L'indépendance c'est ton épouvantail, va bien falloir que ça rentre dans ta petite tête de poisson rouge !
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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Greem
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Re: La mort nous va si bien

#424

Message par Greem » 22 avr. 2013, 13:51

Greem a écrit :
Psyricien a écrit :En fait tu nie juste en bloque le concept de propriété émergente ...
Je nie que cette propriété émergente est libre est indépendante, nuance. Je ne nie pas l'existence de la conscience, je nie le libre arbitre qui ferait que cette conscience serait capable de passer outre les forces physiques qui la modèlent et qui définissent notre comportement. Dire "je suis capable de changer d'humeur et donc de changer l'état de mon cerveau" ne prouve rien : ce n'est pas parce que les cerveau est modelable que la conscience agit indépendamment des forces physiques par lesquelles elle se traduit.
Greem a écrit :
Dash a écrit :Ce que tu ne sembles pas discerner, c'est que l'exercice du libre arbitre n'enfreint en rien les « forces physiques », mais il permet de faire des choix malgré la pression (mentale, émotionnelle et physique) qu'exercent en nous tes « forces physiques ».
J'ai parfaitement compris ton point de vu, et je maintiens mordicus qu'il est erroné. Faire des choix, c'est une chose, que ces choix puissent être qualifiés de libres et indépendants, c'en est une autre.

Tu ne comprends pas que la volonté est elle-même une conséquence de ces forces physiques. Tu ne comprends pas que dire "je vais faire l'effort d'arrêter de fumer" est une conséquence tout aussi physique que le désire de fumer une clope. Tu ne comprends que la distinction que tu fais entre ce que tu appelles "pression mentale ou émotionnelle" et la volonté est arbitraire. Dans tous les cas, il s'agit d'un comportement fondamentalement physique, et donc soumis aux forces qui définissent l'univers.
Greem a écrit :
Dash a écrit : Ce serait nier les propriétés émergentes et la métacognition (entre autres) qui permet aux êtres conscients d'apprendre et de corriger des erreurs, des comportements, etc.
Encore une fois, tu parles de l'émergence de la conscience et de la métacognition comme d'un moment dans l'espace et le temps qui transcenderait la causalité, comme si "corriger un comportement" n'était pas, en lui même, un comportement. D'un point de vu physiologique, on se demande toujours sur quoi repose la distinction que tu fais entre "réfléchir sur le menu qu'on va prendre au restaurant" et sur "réfléchir sur sa tendance à se curer le nez" ? Tu extrapoles abusivement des choses de ces concepts psychologiques.
Greem a écrit :
Etienne Beauman a écrit :ce que tu refuses de prendre en compte c'est que la pensée est aussi un phénomène que le cerveau perçoit.
réflexion : Faculté qu'a la pensée de faire retour sur elle-même pour examiner une idée, une question, un problème; capacité de réfléchir.
Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "Si tu veux me convaincre du libre arbitre, il ne faut pas me démontrer que le cerveau est capable de changer un état spécifique dans lequel il se trouve à un moment donné via des transitions phénoménologiques (qui sont des états du cerveau aussi) qu'on pourrait appeler réflexion, il faut me démontrer que le libre arbitre et le pouvoir qui en découle fait office de cause originel, parce que s'il n'est qu'une conséquence de ce qui précède, alors il n'est pas indépendant." ?

Je t'explique que si on est des conséquences, ça n'a pas de sens parler de liberté. Nos décisions doivent être le fruit d'une liberté autonome et non résulter des déterminismes de notre cerveau pour pouvoir parler de libre arbitre. Ce n'est pas un épouvantail de ma part, mais le sujet de la discussion, et ce n'est pas en tordant les définitions à ta guise que tu résoudras cette question.
Greem a écrit :
Psyricien a écrit :PS: c'est amusant de voir que tout les anti-libre-arbitre ne commentent pas cette interprétation:
"-->Je suis un système physique qui se détermine librement sans contraintes extérieures*, mes choix/décisions viennent de MOI ! MOI étant définit comme la sommes des particules qui me composent et leurs interactions."
J'ai déjà dit que si c'était ça ta définition du libre arbitre, je n'ai rien à y redire, c'est une position cohérente qu'on pourrait qualifier de compatibiliste, mais j'y vois surtout une posture sémantique pour sauver les meubles, comme quelqu'un qui appellerait l'univers "dieu" parce qu'il répugne à dire que dieu n'existe pas, alors il lui faut accoler le mot à un quelque chose de plus rationnelle.

Parce que pour ce qui me concerne, ça n'a juste pas de sens de parler de libre arbitre si cette entité pensante qui nous caractérise n'est qu'un résultat physique, il me faudrait être un peu plus que le simple agent des déterminismes de mon cerveau pour pouvoir me dire libre, et présentement rien ne me permet de dire qu'on soit autre chose que ça, justement.

C'est là tout le sujet de la discussion et ce qui intéresse les philosophes depuis un certain temps.
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Re: La mort nous va si bien

#425

Message par Dash » 22 avr. 2013, 18:22

Re à tous, salut Greem,
Greem a écrit :Je nie que cette propriété émergente est libre est indépendante, nuance.
Greem a écrit :Faire des choix, c'est une chose, que ces choix puissent être qualifiés de libres et indépendants, c'en est une autre.
Greem a écrit :il faut me démontrer que le libre arbitre et le pouvoir qui en découle fait office de cause originel, parce que s'il n'est qu'une conséquence de ce qui précède, alors il n'est pas indépendant."
Tu utilises le mot indépendance par 3 fois (je souligne), mais tu ne discernes pas le rapport que doit avoir cette indépendance. La condition que tu poses (l'indépendance) se doit d'être effective par rapport à ce qui pourrait (ou non) contraindre un système, mais exclu d'emblée ce dernier ainsi que ses propres composants et constituant. Sinon, rien n'est libre de quoi que ce soit. Et c'est précisément pourquoi j'avais pris des exemples simplistes dans mon précédent message (coeur et poumons).

Mon coeur est-il, présentement, libre de pomper normalement mon sang, sans contrainte? À cela, les « pros libre arbitre » de ce débat répondraient oui alors que les « pros causalité~dépendance » répondraient non prétextant qu'il dépend de plusieurs autres fonctions physiologiques pour le faire. :ouch:

C'est exact, il dépend de plusieurs trucs, mais pour fonctionner seulement, et non pas en rapport avec une possible contrainte qui ne fait pas partie de sa propre constitution ou de ses propres fonctions, nuance.

C'est pourquoi je dis qu'en rapport avec ce qu'évoque le concept même de la liberté (choix, action, etc.), il n'a de sens que dans le rapport qu'à une « entité propre » envers tout autre chose qu'elle n'est pas et aucunement envers ses propres constituants ou fonctions. Sinon, on s'engage dans la possibilité de fixer arbitrairement quelle partie du système on considère dépendante ou non (et à quel point elle l'est) de ses autres parties. Mais on arrête où? Et pourquoi? C'est le système, en tant « qu'entité globale » qui doit être considéré lorsqu'on traite de libre arbitre et non pas l'interaction de ses différents fonctions et constituants qui lui permettent d'être ce qu'il est de faire ce qu'il peut faire. Et c'est pourquoi Psyricien se tue à dire que c'est « son MOI » qui est libre de choisir et d'agir.
Greem a écrit :Nos décisions doivent être le fruit d'une liberté autonome et non résulter des déterminismes de notre cerveau pour pouvoir parler de libre arbitre.
Le problème dans ton raisonnement, c'est la notion de : autonome! :?

...mais autonome de quoi exactement? Qu'est-ce qu'une « liberté autonome » pour toi? :hausse:

IL est là ton paradoxe insoluble : tu ne veux considérer aucun ensemble d'éléments et/ou de fonctions « local » qui puissent former un « tout », un système « global » qui puisse être considéré comme étant une « entité propre ». Parce que si tu le faisais, par nécessité logique, la délimitation effectuée déterminerait automatiquement que les contraintes qui pourraient empêcher ce système de faire ce qu'il fait doivent nécessairement venir de l'extérieur de ce système.

Ton problème est ce que moi je nomme (humblement en tant que non-scientifique) le « tourbillon de la division infinie des concepts ». Tu décomposes les « systèmes » pour affirmer que leurs constituants ne sont pas à 100% autonomes. Mais c'est l'évidence même, car sinon ils ne seraient justement pas les constituants d'un système, mais eux même des systèmes autonomes. :?

Tu tournes en rond et te mord la queue et fais ce que Denis nomme « jusqu'au fond du fond, du fond, du fond, du plus petit fond des choses ». :grimace:

Encore une fois, conceptuellement (et dans les faits) l'autonomie d'une « chose » ne peut se déterminer, se délimiter qu'en rapport avec tout ce qu'elle n'est pas. Nous sommes obligés de déterminer « qu'est-ce qui est autonome »!

Autrement dit, ta façon de raisonner ne reconnait l'existence et l'autonomie d'absolument rien dans tout l'univers parce que tu t'obstines à ne rien vouloir considérer comme étant un « système », un « ensemble de choses » qui produit une entité propre et indépendante de ce qu'elle n'est pas (conceptuellement). :? Pour que quelque chose puisse être considéré comme ayant une « liberté autonome » selon ta façon de raisonner, il te faudrait conceptualiser la plus petite parcelle de ce qu’il est possible de conceptualiser et observer qu'elle n'interagit avec rien du tout. Autrement dit, la non-existence!

Et c'est pourquoi on te reproche d'exiger quelque chose qui est antithétique.

Et c'est précisément pourquoi il ne t'est pas possible de considérer autre chose qu'un « truc magique » qui puisse avoir un libre arbitre et que tu es foncièrement déterministe. Parce que si on n'effectue aucune délimitation et ne prenons en compte aucun ensemble, aucun système (avec l'interactions internes de ses composants) , ben tout ce qui existe est forcement en relation avec tout ce qui existe, ben ouais, c'est sûr. :up:

Et là tu vas répondre : « ben tu dis comme moi alors, mais ne veux pas le reconnaitre... ». Non, ça c'est la raison pourquoi l'on te dit qu'il y a effectivement de l'interdépendance, de l'interaction et de la causalité à plusieurs niveaux. Mais ce n'est pas parce que mon doigt dépend des atomes, des cellules, de ses os et de ses nerfs que le système global que je suis ne peut pas le couper avec un couteau ou l'écraser avec un marteau s'il en a envie. L'interaction, l'interdépendance et la causalité des « éléments locaux » d'un système n'empêchent et ne contraignent en rien le système global d'agir selon ou à l'encontre de ces derniers. C'est ça que tu ne piges pas!

Les atomes et les cellules qui composent mon doigt « veulent » (sont constitué pour..) demeurer liés ensemble. Mais à un autre niveau, à un autre palier de complexité qui n'a plus rien à voir avec les atomes et les cellules, des propriétés subséquentes émergent et au final la propriété émergente globale qu'on nomme conscience peut tout aussi bien choisir de couper sont propre doigt pour une raison aussi insensée que de se prouver qu'elle est une dure à cuire, alors qu'à la base, dans les atomes et les cellules, absolument rien ne prédestinait cette finalité. il n'y a pas de causalité linéaire du type 1+1+1+1 entre les différents palier émergent. Il y a des ruptures d'ordre de causalité entre chaque palier émergent. Si on fait des sauts de plusieurs paliers, il devient impossible de faire des liens de causalité entre une fonction psychique et ses propriétés p. ex. et le comportement des atomes et les siennes.
Greem a écrit :il me faudrait être un peu plus que le simple agent des déterminismes de mon cerveau pour pouvoir me dire libre
Autrement dit, il te faudrait être l'épouvantail que tu agites depuis le début du débat! Et c'est ce qui explique pourquoi tu crois (à tord) que tes opposants ne peuvent voir le libre arbitre que dans ce dernier, car tu ne vois toi-même aucune alternative (c'est quand même logique et conséquent, je te l'accorde).
Greem a écrit :Encore une fois, tu parles de l'émergence de la conscience et de la métacognition comme d'un moment dans l'espace et le temps qui transcenderait la causalité,
Ben si on utilise « transcender » comme : « Qui est d’un niveau supérieur à, » et « : dépasser les possibilités connues de sa propre nature. »., Oui, si on veut. C'est précisément la particularité du concept de l'émergence. :? L’émergence n'est pas qu'une théorie vaseuse, la science l'observe bel et bien concrètement, autant en physique, qu'en biologie qu'en science cognitive. Cependant, et je te le concède d'avance, ce qui n'est pas bien compris encore, c'est la fine frontière (local/global) où et quand elle se produit très exactement (mais nul doute qu'elle se produit).
Greem a écrit :je nie le libre arbitre qui ferait que cette conscience serait capable de passer outre les forces physiques qui la modèlent et qui définissent notre comportement.
Nous allons faire une expérience de « contraste », mais avant...

Nous sommes d'accord que pour agir un système n'a pas le choix d'utiliser ses propres constituants et que ces derniers fonctionnent en accord avec toutes les lois connues? Right?
Greem a écrit :il faut me démontrer que le libre arbitre et le pouvoir qui en découle fait office de cause originel, parce que s'il n'est qu'une conséquence de ce qui précède, alors il n'est pas indépendant.
Il faut faire attention de bien discerner deux choses avant :

1— les moyens et les divers éléments interne d'un système qui sont mis en oeuvres en interagissant tous ensemble pour produire un résultat X (l'aspect déterministe~causal et « locale » du système).
2— l'ensemble du système au niveau « global », ses capacités émergentes (je sais, pour l'instant, ça ne te dis rien encore).

Si je décide de remettre ma liberté entièrement à un autre système que le mien, disons toi, Greem p. ex.. Et que tu m'ordonnes de me tenir sur une seule jambe tant et aussi longtemps que tu ne me dis pas de poser mon autre jambe. Au niveau local, est-ce que mon système arrête pour autant de faire ce dont il est conçu (déterminisme) pour faire? Non, je vais me mettre progressivement à trembler de la jambe. Tous les constituants (local) de mon système se mettront en action et enverrons des signaux dans tout mon corps et dans mon cerveau pour m'ordonner d'abaisser mon autre jambe. On est d'accord?

Mais qu'elle est donc cette « force mystérieuse », ce mot bizarre que l'on nomme « volonté~conscience » qui agit et vas à l'encontre du déterminisme de mon système et le contraint à ne pas répondre (immédiatement) à ses propres « forces » on ne peut plus physiques?
:interro:

Tu piges?

Les exemples que nous faisions avec des choix banals n'étaient pas les plus appropriés parce qu'ils ne mettaient pas assez en jeu les aspects « physiques » du système, sinon que des pensées~intentions. Mais avec ce denier exemple, on constate que tous les constituants du système (et même le cerveau,) ordonnent de faire quelque chose (mais à quoi, à qui l'ordonne-t-il?) et que le « système global » n'obéit pas, malgré ses propres stimulus physiques qui sont on ne peu plus concret.

C'est la conscience émergente du système qui a la capacité de contraindre son propre système et d'agir à l'encontre de la causalité de ses propres constituants (interne et local). Si la conscience n'avait aucun pouvoir de rétrocontrôle et ne pouvait être elle aussi une cause, nous ne pourrions tout simplement pas agir à l'encontre des diverses fonctions de notre propre système.

Maintenant, certains diront que mon « désir » de ne pas abaisser ma jambe était plus fort que...

Plus fort que quoi? Plus fort que mes tremblements physiques? Plus fort que mon cerveau et mes neurones qui m'envoyaitent des signaux pour dire que mes muscles n'en pouvaient plus, que leur apport en oxygène dans le sang diminuait?

Je vous retourne donc la question : quelle est donc cette force mystérieuse (et plus vaporeuse que le corps et ses reactions) qui était plus forte que l'ensemble des réponses physiologique et physique de mon corps?

Qu'est-ce qui était « supérieur », et qui m'a permis de « dépasser les possibilités connues de ma propre nature », des constituants et des fonctions locales de mon système?

C'est sa propriété émergente que l'on nomme conscience et sans laquelle nous ne pourrions choisir de faire, ou non, selons la causalité par defaut des divers constituants qui compose notre systeme.

Ensuite, des raisons, des influences, des doutes, des trucs sur lesquels se baser pour effectuer des choix, il en faut par nécessité, sinon nous n'aurions aucun besoin de choisir, car il n'y aurait rien à considérer, ni rien à évaluer. Choisir indépendamment de tout, c'est impossible, car comme Psyricien le dit, c'est antithétique.
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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