végatarisme: réponse à Psyricien.

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Cartaphilus
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Bémol.

#126

Message par Cartaphilus » 01 mai 2013, 09:40

Salut à tous.

Très brève incursion dans le débat, si le terme souffrance se définit par le le fait de ressentir une douleur physique*.
BeetleJuice a écrit :Je ne nie pas la souffrance, je dis simplement qu'on ne peut pas en faire un critère objectif ou rationnel, puisqu'elle dépend de la capacité à l'empathie de celui qui regarde et non d'un élément que l'on peut évaluer.
Partiellement évoqué par Denis, il existe des signes plus objectifs de douleur animale : la présentation (au sens médical vétérinaire du terme → fait de se présenter d'une certaine manière pour un patient animal) ; le comportement, par exemple le chat ; les réactions physiologiques (au moins celles qui sont directement observables), par exemple la mydriase provoquée par le sécrétion d’adrénaline en réaction à la douleur.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.

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Etienne Beauman
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#127

Message par Etienne Beauman » 01 mai 2013, 09:43

La science est une chose trop importante pour être laissée entre les mains des seuls savants.
divager a écrit :Voilà la raison de l'existence du zozo
:a7:

Tu veux laisser la science aux mains des zozos !!!!
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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Etienne Beauman
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#128

Message par Etienne Beauman » 01 mai 2013, 09:49

Salut Cartha,
il existe des signes plus objectifs de douleur animale
signes qui si j'ai bien compris le propos de BJ sont interprétés ou pas par l'homme, cette interprétation-elle est subjective, d'où le besoin de faire des grilles établies sur des critères objectifs permettant de comparer le ressenti de l'homme et la douleur du chat par exemple.
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voyageur
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#129

Message par voyageur » 01 mai 2013, 09:50

Etienne Beauman a écrit :Tu veux laisser la science aux mains des zozos !!!!
Elle est déjà dans leurs mains.
Le scientifique travaille pour qui à ton avis?

Mieux vaut un zozo doué de conscience qui lui octroie du bon sens qu'un savant sans conscience. :mefiance:
voyageur, Docteur en Sciences Fictions, spécialiste en Mystique. :clown2:

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Etienne Beauman
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#130

Message par Etienne Beauman » 01 mai 2013, 10:01

Le scientifique travaille pour qui à ton avis?
:roll:
Pour les extraterrestres ?
:dingue:
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Psyricien
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#131

Message par Psyricien » 01 mai 2013, 11:20

voyageur a écrit :
Psyricien a écrit :Greemy va t-il enfin comprendre que sa hiérarchisation du vivant est subjective ... et que d'autre personne que lui utilise d'autre critère que lui ! Ainsi on ne peut parler de hiérarchisation objectives ! Cette dernière dépend des préférences de celui qui "juge".
On a cependant toujours aucune explication de "Pourquoi c'est plus mal de tuer un animal sans souffrance plutôt qu'un végétal."
Ce propos est intéressant car il montre le problème fondamental auquel est confronté le scientifique (celui qui n'admet comme connaissances que celles relevant d'un consensus particulier), à savoir celui de la conscience.
Tu confond un scientifique avec un scientiste ...
Ou alors tu confond savoir objectifs avec connaissance ...
Au choix !
La conscience est un grandeur parfaitement scientifique et objective, c'est un propriété émergente, avec une description clair !
Ca mesure est plus ardu et incertaine que d'autre, mais elle existe !
La conscience, faussement identifié avec le cerveau (faut pas leur en vouloir ils en sont qu'au tout début) possède différent degré, est-ce à dire que par conséquent cette dernière appartient au domaine du subjectif que rejette le scientifique?
Ce Troll ... il tien des raisonnement d'un enfant de 10 ans T :roll: .
Il n'existe aucune preuves objectives que la conscience existe indépendamment d'un support physique ! Ici le cerveau !
Mais la conscience est une propriété émergente objectives !
Tu confond de nouveaux Conscience avec produit de la consciences ... c'est triste de ne pas maitriser les bases à ce point quand on prétend posséder la Vérité ... vraiment triste !

Peut-on objectiver ces degrés de conscience ou relèveront-ils toujours de cette subjectivité qui fait tant peur au scientifique?
La subjectivité ne fait peur à personne ! A part peut-être à toi qui refuse de la reconnaitre :).
En science on se contente de séparer les deux ... puisque on ne peut étudier que des choses objectives ! On ne peut pas statuer la validité d'une idée subjective !
Toute la question est là... en effet une connaissance scientifique ne pose pas la question de sa prise de conscience et de ce qu'elle implique (éthique) au quotidien, dès lors prendre conscience de la valeur de la vie est au final très subjectif y compris lorsque ça concerne l'homme.


L'éthique n'est pas une question scientifique, c'est une question sociale ... Tu viens seulement de le comprendre ? Y serait temps !
Par exemple, un type décide de nuire à sa santé, en fumant ou buvant. C'est son droit, dirons certains, alors que d'un point de vue avec une conscience plus développé, cet acte est absurde.


Un peu comme tes propos ... c'est absurde ... mais on te laisse faire ! Par respect pour le notion de liberté ! Et par le fait qu'un choix subjectif n'est que cela, aussi absurde soit-il.
Il ne t'appartient pas de te substituer au libre-arbitre d'autrui !
Tuer quelqu'un, au fond, est-ce vraiment mal? Oui d'un point de vue de la légalité, mais pas tant que ça dans la mesure où on rentre dan l'aspect subjectif de la chose.
Tuer quelqu'un est juste un mauvais calcul de survit ! Autoriser le meurtre, c'est se mettre en danger soit même ! Interdire le meurtre relève d'un instinct de préservation !
En effet il n'y ni mal ni bien derrière cela ! C'est un choix subjectif !
Cependant je peut arguer que ce choix compte tenu de mes objectifs, est un objectivement meilleur pour les atteindre: "A savoir: construire et faire évoluer un système sociale"

Comment le scientifique pourrait-il avoir un avis objectif sur un sujet dont il nie l'essence même?


Tu amalgame les scientifique avec un scientiste !
Un scientifique ne nie pas l'utilité du subjectif ! Mais il en reconnait les limites au niveau d'une application extérieur au sujet qui le formule (le subjectif).
Parce que cet avis nécessite un certain degré de conscience qui lui fait défaut.


Ta haine de la science, ne se comprend qu'à l'aune de ton incompréhension de ce dont il retourne !

Où est-ce que je veux en venir?

Nulle part ...
A la citation d'un certain auteur :
Carl Sagan a écrit :Qu'est-ce qui, dans les préceptes de la science, empêche les savants de faire le mal ?
et
Carl Sagan a écrit :La science est une chose trop importante pour être laissée entre les mains des seuls savants.
Voilà la raison de l'existence du zozo. :mefiance:
Le zozo, ne sert à rien ... car le zozo ne produit rien, ni au niveau subjectif et consensus sociale, ni au niveau objectif !

Que de confusion ...
Elle est déjà dans leurs mains.
Le scientifique travaille pour qui à ton avis?
Personne ... La plupart des scientifique sont libre de leur thématique de recherche, on leur demande juste de publier !
Bon après faut lever des fond, donc la il y a une sélection des projets !
Mais perso, je ne travaille que pour moi-même !
On dirais que tu as une vision de la science proche de celle des film hollywoodiens de secondes zones ;).
Mieux vaut un zozo doué de conscience qui lui octroie du bon sens qu'un savant sans conscience.
D'où viens cette croyance idiote qu'un savant n'a pas de conscience ? Sait tu ce qu'est la consicence ?
La Conscience est un épiphénomène. Du point de vue de certaines philosophies et de la psychologie, la conscience est la faculté mentale qui permet d'appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs (par exemple, sous la forme de sensations) ou intérieurs (tels que ses états émotionnels) et plus généralement sa propre existence.
La conscience est donc l'objet objectif responsable de la construction du subjectif ! La conscience n'est pas une entité subjective !!! Gars à ces glissement de sens naïfs et erronés !
Un scientifique, cependant, reconnait la faillibilité de ça conscience seul (qui produit du subjectif) afin de s'en affranchir pour, quand cela est possible, créer de l'objectif !

Peut tu comprendre cela, où es tu trop enfermé dans tes croyances désuètes ?

Reprend donc ton voyage ... il te reste beaucoup de chemin à parcourir avant que l'on puisse dialoguer au même niveau ;).

@dios
G>
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#132

Message par MadLuke » 01 mai 2013, 16:12

Etienne Beauman a écrit :
Il faut faire un distinguo ici entre la comparaison de la perte 10 humains vs la grande muraille de chine, et la responsabilité de l'action.

Si on me demande, s'il vaut mieux la perte de 10 humains pris au hasard a celle de la muraille, je réponds
- c'est quoi cette question de psychopathe ?! ;)
- Non, la muraille est, selon moi, plus importante que 10 vies au hasard (en espérant qu'on ne va pas tuer un futur Nobel de médecine hein...), mais cette question est pourrie car la muraille ne vaut pas dix millions vies (on est d'accord ? :a5: ), ce qui voudrait dire qu'on pourrait se mettre d'accord pour établir précisément combien de vie elle vaut ? :grimace:

Si on me demande de choisir grâce à un bouton entre ces deux options.
Sans la moindre hésitation je sauverai 10 humains !!!

L’Homme est responsable de ses actes, que je sois impliqué dans un processus peut complétement changer le résultat de celui ci.
Y'a effectivement plein de petit exercice qui montre que le cerveau humain à une espèce de comportement moral riggé à l'intérieur de lui et "illogique".

Autrement dit pour 2 résultat équivalent, il a aura deux positions bien différent.

Disons un train a une fourche, sur un des chemins 5 humains inconnu au hasard sont attaché à la voix ferré et sur l'autre fourche un humain au hasard y est attaché. Le train se dirige présentement vers le groupe de 5, vous êtes assez proche du bouton pour faire dévier le train vers l'autre chemin à temps, le faite vous ? La majorité des humains disent oui, moindre mal, aussi bien tué un humain au hasard que 5 qu'il donneront comme raison.

Pourtant la responsabilité devant l'acte pourrait faire tombé cette logique.

Exact même exemple de voie ferré avec 5 personnes, vous avez le temps de les sauver en bloquant le train en poussant une personne obèse proche de la voix ferré. (Même résultat, tuer une personne pour en sauver 5), ici la majorité des humains disent ne pas le faire et le chiffre qui le ferait diminue encore si l'obèse était entrain de regarder un coucher de soleil dans l'histoire. Pourquoi, pour aucune raisons logiques que l'ont serait capable d'expliquer, notre cerveau pense qu'on est plus responsable de la mort de la personne que l'on pousse que la mort de la personne sur laquelle on a dirigé un train ? Aucunement dans la réalité, mais on dirait que la personne déjà attaché le vrai coupable c'est la personne qui la attaché la et on pourra se déresponsabilisé ou je ne sais trop.

Ce genre de calcul morale se fait dans notre cerveau de manière assez instantané sauf chez certains sociopathes.

Bref à cette question elle étrange, si c'est 10 humains parfaitement au hasard je sauve la muraille de chine j'imagine, plus de 150 000 humains meurt par jour, 10 de plus une journée, si on précise qu'ils sont les 10 en bonne santé et dans la force de l'âge en descendant, la ça viendrait peut-être jouer dans mon esprit et je trouverais ça une drôle de torture. Il faudrait peut-être quelque chose de pratique comme un pont ou des routes que l'on devrait refaire et qui indirectement coûterais la vie à plusieurs que l'on laisserait mourir dans le réseaux de la santé, dans des centres de fin de vies douteux à cause qu'on vient de mettre 1-2-3 milliards la dedans par ma "faute" au lieu de le mettre sur des services. Il ne faut pas oublier le coût d'opportunité de chaque décision et la responsabilité qui vient avec.

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#133

Message par Greem » 01 mai 2013, 16:26

J'ai toujours trouvé que cette expérience de pensé était intéressante, mais foireuse dans ce qu'elle cherche à démontrer. J'y vois une large différence entre écraser un mec qui se trouve sur l'un des deux chemins du train, et aller chercher sciemment quelqu'un qui se trouve hors de danger pour se servir de lui. Dans le second cas, ce serait comme allé chercher quelqu'un chez lui, le tuer et récupérer ses organes pour sauver des personnes qui auraient besoin d'une greffe. Dans le premier cas, tu te contentes de diriger le train vers là où les dégâts seront moindres, et ici le mec qui se trouve sur les rails ne se trouve qu'au mauvais moment au mauvais endroit.
MadLuke a écrit : (Même résultat, tuer une personne pour en sauver 5)
En terme de morts le résultat est le même, oui, mais la nature de l'acte et ce que ça implique de faire change considérablement.
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#134

Message par MadLuke » 01 mai 2013, 17:12

Le cas donc d'organes de un pour en sauver 5 est un autre exercice de pensé de l'expérience, alors oui c'est comme ce cas la tu as raison ;)


Oui la nature de l'acte est différent, mais c'est pas tant rationnel/logique, nos cerveaux fonctionnent comme ça automatiquement sans avoir à raisonner. Quand on racompte l'histoire, tu ne fais hum sauver 5 contre 1, je fais ça, a non parce que........ suite de raison.

Tu vas trouver des raisons à post-priori.

J'ai connu une personne qui ne tournait pas le train vers la personne attaché seul, cela dit il atterrissait pas à côté de la piste d’atterrissage pour tenter de ne pas entrer en collision avec un bus scolaire.

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#135

Message par Greem » 01 mai 2013, 18:56

MadLuke a écrit :Oui la nature de l'acte est différent, mais c'est pas tant rationnel/logique, nos cerveaux fonctionnent comme ça automatiquement sans avoir à raisonner. Quand on racompte l'histoire, tu ne fais hum sauver 5 contre 1, je fais ça, a non parce que........ suite de raison.
Pas vraiment non, ça me semble évident que balancer un mec sur un rail pour arrêter un train, c'est bien différent que de conduire le train vers l'endroit le moins pire. J'ai pas eu besoin de retourner le problème dans tous les sens pour le comprendre. Cela dit, ça ne dit rien sur ce que je serais capable de faire ou non dans une telle situation : Pousser une personne du pont pour sauver cinq personnes dans un train ? Je ne pense que je le ferais pour les raisons que je viens d'expliquer, ça me semblerait injuste pour cet individu et dangereux pour la société si on se mettait à sacrifier des personnes pour en sauver plus alors que lesdites personnes ne sont pas directement impliqué dans les événements, mais mettons qu'à la place de cinq personnes il y en ait cent ? Là oui, je commence à me poser des questions, le problème devient beaucoup plus cornélien à mes yeux. Ce serait tout aussi injuste* vis à vis de la personne sacrifiée et ce pour les mêmes raisons, mais jusqu'à quel point suis-je prêt à accepter cette injustice pour sauver plus de personnes ?

*Le terme "injuste" n'est peut-être pas le plus adapté puisque dans l'histoire, toutes les morts sont injustes, mais j'espère que vous comprendrez l'idée : je distingue la situation du mec qui se trouve impliqué directement dans l'événement de celui qui en est extérieur.
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#136

Message par MadLuke » 01 mai 2013, 19:27

C'est bien ce que je dis, ça nous semble évident que de balancer quelqu'un sur un train pour en sauver 5 est bien différent que de diriger un train sur une personne pour en sauver 5 ;)

C'est exactement ça le point de l'étude à quel point ça nous semble évident, à calcul de bonheur et malheur créer égal et autre manière de concevoir la morale de manière raisonné. Notre cerveau (pour la plupart des gens) est construit de manière à trouver ça évident, à trouver dangereux de penser autrement et ainsi de suite, sans avoir à raisonner.

vous ne trouvez pas ? Du moins vous sembler bien dire la même chose.

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#137

Message par Greem » 02 mai 2013, 00:55

MadLuke a écrit :C'est bien ce que je dis, ça nous semble évident que de balancer quelqu'un sur un train pour en sauver 5 est bien différent que de diriger un train sur une personne pour en sauver 5 ;)
Ça nous semble bien évident parce que ça l'est. Prétendre que c'est pareil parce que dans tout les cas le nombre de victimes est le même ne me convainc pas. Pour l'être, il faudrait adopter un point de vu utilitariste extrême, sans considération aucune pour l'individualité, comme si la morale se réduisait à un calcule mathématique.
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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#138

Message par MadLuke » 02 mai 2013, 01:02

Greem a écrit :
MadLuke a écrit :C'est bien ce que je dis, ça nous semble évident que de balancer quelqu'un sur un train pour en sauver 5 est bien différent que de diriger un train sur une personne pour en sauver 5 ;)
Ça nous semble bien évident parce que ça l'est. Prétendre que c'est pareil parce que dans tout les cas le nombre de victimes est le même ne me convainc pas. Pour l'être, il faudrait adopter un point de vu utilitariste extrême, sans considération aucune pour l'individualité, comme si la morale se réduisait à un calcule mathématique.
Vous me repétez je pense, ce l'est pour des raisons hors du calcul utilitaire, loi morale facile à appliquer en règle (du style compter les malheurs créer et les bonheurs créer et prendre la meilleur option).

Vous dites toujours que c'est bien différence parce que ce l'est..... Sans ressentir le besoin d'avoir même à le démontrer, parce que nos cerveaux sont construit pour trouver ça évident.

N'oubliez pas que si vous ne tournez pas le train vous ne tué pas la personne attaché dans l'autre voix et que si vous tourner le train, vous la tuer. ça nous semble très différent que de tuer une personne pas attaché sur une rail de trains pour sauver le groupe, mais construire une argumentation raisonné pour le démontrer vous sera difficile. Vous allez parler d'individualité ? de respect ? d'humanisme ?

Tout comme faire une grosse différence entre le coup et le coup d'opportunité comme à tendance l'humain de le faire est-il rationnel ?

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#139

Message par eatsalad » 02 mai 2013, 11:28

Vous me faites rire avec la souffrance ! comme si c'était la chose la pire au monde !
Vos parents vous habillaient d'une armure quand vous alliez jouer dehors étant petit? Vous ne vous êtes jamais fait mal?

Franchement vous surévaluez la douleur, on s'y habitue et heureusement il y a tramadol! quoi ? on ne donne pas de tramadol aux animaux ?
Pourtant certains leurs mettent des couches, des habits et leurs font même de la cuisine!

Bref, arrêter de prendre les animaux pour vos petits enfants! (Et ca ne veut pas dire qu'on doit les torturer non plus !)

Mais bon pour manger moi je suis prêt à accepter ce genre de scène, car ce n'est pas une torture, ca ne dure pas très longtemps et puis on a faim !!

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Re: végatarisme: réponse à Psyricien.

#140

Message par Ptoufle » 02 mai 2013, 17:17

Salut à tous,

j'avais soumis quelques idées pour une suggérer une échelle de valeur :

1. le temps et les ressources qu'il faudrait pour reconstituer l'objet : il est ainsi préférable de détruire ceci plutôt qu'un vulgaire tas de pierre pourtant moins complexe.

2. la valeur culturelle, historique et scientifique de l'objet : de très vieux dominos sont alors plus précieux que ceci, pourtant plus complexe.

3. l'utilité de l'objet.

4. La valeur éthique ou morale qu'on peut concéder à l'objet. on ne peut pas exclure l'existence d'une conscience chez les animaux possédant un système nerveux évolué. C'est plus vrai pour une vache que pour un poisson, et plus pour un poisson que pour un insecte, au regard au type de système nerveux. Il est certain que la carotte ne peut ni penser ni avoir conscience d'être, sauf peut-être pour quelques philosophes de bistrot pinailleurs. Limiter leur consommation paraît être la moindre des choses

Ainsi, il existe un continuum de valeur pour chacun de ces critères. Ceux-ci combinés confèrent une importance à un objet ou un être
"The greatest enemy of knowledge is not ignorance ; it is the illusion of knowledge"
Stephen Hawking

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