Dash a écrit :Encore une fois, tu choisis de répondre uniquement à ce qui te convient, mais pourquoi tu ne t'exprimes pas sur les autres trucs que je soulève?
Parce que souvent j'y ai répondu et j'en ai un peu marre de me répéter.
La conscience libère et dégage le potentiel réel de l'être. Si le gnou savait qu'en groupe ils pourraient tuer un lion, il y aurait un changement dans l'ordre de la nature. Le potentiel de l'animal herbivore est masqué par cette absence de conscience qui indique une autre possibilité, un autre moyen de changer la donne et donc la soit-disante réalité sous nos yeux. Le carnivore n'a pas de complexe, tout comme un dirigeant qui fait du fric, tandis que l'herbivore ou l'ouvrier sont tellement enchaînés par leurs conditions de vie qu'ils la passent à subir. Or, l'homme est un être-mi conscient, ça signifie qu'on n'est pas conscient à 100% tout le temps.
Pas surprenant que tu dois alors inventer une explication ad hoc qui fait entrer en jeu une deuxième sorte de conscience qui serait totalement indépendante et extérieure au cerveau.
Il n'y a qu'une seule et unique conscience. Mais tout comme les phases de sommeil, veille, rêve, etc., elle présente différent degré, la plus élevé est lorsqu'elle devient lumière (=illumination).
Je vous ai mis sur la piste avec la perception, cependant vous êtes tellement obnubilé par votre idée selon laquelle tout ce que je raconte est de toute façon le fruit d'un biais, que vous n'êtes même plus capable de vous rendre compte que cette idée elle-même constitue un biais.
Et tu peux utiliser cette « conscience lumière » pour éviter de confondre un mot si tu lis trop vite, ou ça t'arrive encore parfois, comme nous tous, et que tu t'en rends compte seulement quelques secondes plus tard?
En conscience de lumière il n'y a plus aucune erreur possible, ce qui est fait ou dit l'est de façon parfaitement adéquate à la situation, ni plus ni moins.
J'imagine que tu vas répondre que cette « conscience de lumière » ne s'utilise pas pour ce genre de banalité, mais seulement pour ce qui importe vraiment, non?
Et selon toi qu'est-ce qui rentre dans la catégorie "ce qui importe vraiment?".
Concrètement, est-ce que tu peux choisir où et quand, très exactement, bypasser tes sens physiques pour percevoir avec ta « conscience lumière »?
Et toi, as-tu réellement conscience de la vraie potentialité de ta conscience? A quoi cela te servirait-il de savoir que l'autre le puisse ou non? Que je fasse une grosse ou une petite crotte, ça t'avance et t'aide à aller toi-même aux toilettes?
Donc tu reconnais que tes sens sont victime d'illusions et d'erreurs !
1ere étape : je me trompe, oui je commets des erreurs
2 ème étape : donc je cherche une méthode que je dois évaluer pour vérifier qu'elle marche TOUT le temps!
Entre la 1ere et la 2eme étape il y a un lien logique. Passer directement à "donc la vérité est falsifiable et inconnaissable" est profondément niais.
Si on part de l'idée que tout peut être art (selon Psyricien), alors tout est subjectif y compris la science. Un champignon atomique c'est de l'art pour moi, peut-être pas pour le voisin, c'est donc subjectif. Un téléphone portable est un bijou scientifique technique donc de l'art. La science est donc par définition totalement subjective. On peut dire que la science constitue une branche de l'art, probablement les artistes (apprentis sorciers) les plus allumés. Voilà où on en arrive avec des définitions à la noix!
Denis a écrit :Penses-tu que ma chatte a des souvenirs (au sens mi-large) qui remontent à ses vies antérieures?
Denis fait souvent référence à sa chatte comme Colombo qui parlait souvent de sa femme.
