Je pense que la métaphore ici pointe le fait que le meurtre est ce qu'on aperçoit soudain de la violence conjugale, tout ce qui l'a précédé ( les violences morales, les coups ) est généralement caché ( comme le reste de l'iceberg ), ce qui est tout le problème de la violence conjugale.ServerError503 a écrit :Euh... Si c'est seulement la pointe de l'iceberg, je n'ose pas imaginer le reste...inspq a écrit :L'homicide conjugal est un meurtre, souvent prémédité. Il constitue souvent l'aboutissement d'une longue relation de violence et de domination; il est la pointe de l'iceberg de la violence conjugale.
Personne n'en parle, les victimes ou la famille en particulier, ce qui en fait un mal particulièrement difficile à combattre, à défaut d'éradiquer, pour les acteurs concernés que ce soit la police, la justice, les associations de victimes.
Il ne fallait donc pas y voir dans cette métaphore une approche qualitative à mon sens.
La violence conjugale est un vrai fléau, qui n'épargne aucune couche sociale, j'ai déjà eu dans mon entourage professionnel des hommes m'expliquant sans vergogne (*) qu'une claque à son conjoint de temps en temps permettait de garantir la stabilité du couple.
(*) J'avoue que j'en ai entendu des conneries, mais celle-là, c'est une des plus ( pour ne pas dire la plus ) carabinées.