QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwine

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Wooden Ali
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#26

Message par Wooden Ali » 24 mai 2013, 09:01

dodo* a écrit :Selon l'auteur, les aides sociales envers les minorités sont décuplées par rapport aux générations précédentes. Pourtant, les différences en matière de QI non. Donc pour lui peu importe si le QI est génétique ou pas, vu que lorsque l'on attribue des subventions pour ce qui est des ressources, et bien apparemment, ça n'a pas bcp d'effet d'où son pessimisme.
C'est le but immédiat et avoué des racialistes qui sont à l'origine de ces études mal foutues : donner un support "scientifique" permettant de diminuer de façon drastique les aides aux défavorisés. Une autre façon de dire : "Il n'y a rien à faire avec ces gens-là, ne faisons rien pour eux et dépensons notre bel argent pour ceux qui en valent la peine."
A les lire, on a la désagréable impression que ce n'est qu'une étape vers des mesures plus radicales.

Je me demande aussi pourquoi ces études se concentre tant sur les moyennes et si peu sur les étendues. Pourtant, si l'on veut tirer des conséquences politiques et sociales de ces études, elles sont au moins aussi importantes, non ? Mais c'est tellement plus facile et plus médiatique de dire : "Les nègres sont 10% moins intelligents que les blancs" (ou 10% plus cons, selon l'idée qu'on se fait du niveau de référence)
Et je n'ai pas encore trouvé d'articles réfutant scientifiquement les données avancées par Richwine. J'espère me tromper.
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BeetleJuice
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#27

Message par BeetleJuice » 24 mai 2013, 10:02

yquemener a écrit :
BeetleJuice a écrit :-Est-ce que le chercheur en question commente les données QI et inclue notamment les effets sociaux (scolarisation, lieu de vie, revenu moyen, éducation sur plusieurs génération...)
J'ai déjà vu des études prétendant avoir effectué cette prise en compte, mais je me suis toujours demandé comment on faisait... D'autant plus que certains effets sociaux sont attachés à la race (la construction sociale). Un noir d'une famille de classe moyenne allant dans une bonne école dans un village du Texas aura probablement rencontré plus de difficulté qu'un blanc ayant eu le même parcours. Du coup je ne serais pas surpris que même après ces ajustements (qui à mon avis son faits bien moins précisément que ça) on tombe sur des différences visibles. Reste donc ensuite la question : est ce qu'un groupe aussi génétiquement divers que les Noir-Américains (qui inclus des gens ayant 75% de descendance Européenne) peut réalistement avoir des caractéristiques génétiques communes ou est ce que ce n'est pas plutôt le racisme de la société qui créée cette différence ?

Que les racialistes aillent au bout de leurs théorie et pointent du doigt les gènes ou au moins l'origine précise ("noir" n'est pas une ethnie) qui selon eux provoquent une baisse de QI. On aura du mal à croire que ce sont les mêmes que ceux qui régulent la production de mélanine.

Personnellement, je ne serais pas étonné qu'une grande partie de la différence soit fortement corrélé au fait d'être un descendant d'esclave plutôt qu'à une origine ethnique précise. Mais ce n'est que mon petit biais personnel de bien-pensant...
Inclure le facteur social demanderait une étude autrement plus complète que ce que fait ce chercheur (du moins de ce que je peux lire de son étude) et sur une zone autrement moins grande, pour y inclure des problèmes géographique.
Le niveau d'étude par exemple, est très loin d'être satisfaisant dans la mesure où, pour une mesure d'un test aussi scolaire que le QI, le type d'étude, le lieu où l'on a étudié, l'environnement intellectuel familiale va jouer énormément.

Moi, ce que je retiens grossièrement de l'étude c'est:

-insuffisance de la discussion sur la pertinence du test de QI comme mesure de l'intelligence. J'ai pas été convaincu par sa démonstration et l'invocation du "facteur g" me semble un bon gros postulat des familles dont la base scientifique me semble franchement faible.

-Pas d'analyse fine de la géographie et des conditions de vies. Les immigrés sont pris par ethnie comme des entités homogènes, ce qui est évidement un complet non sens d'un point de vue sociologique, mais est une caractéristique trop commune des études aux USA. Autant ça se justifie sur une étude démographique si on prend en compte la génération, autant pour une étude de QI, tant qu'on a pas démontré la part réellement significative de l'hérédité, c'est absurde.

-Faiblesse de l'étude en terme d'étendu dans le temps. Trois génération c'est peu. On sait qu'il faut à peu près 3 générations pour qu'il commence à y avoir une réelle acculturation des immigrés et une intégration (je renvoie au travaux de l'école de Chicago sur le sujet).
De plus si l'on prend en compte que les mexicains et autres hispaniques conservent bien souvent l'espagnol comme langue, on peut supposer que le temps d'intégration et les difficultés scolaire ou professionnelle on été d'autant augmenté.
L'usage courant de l'espagnol dans le sud des USA est assez récent, ce qui veut dire que les immigrés de première et probablement seconde génération on probablement dû avoir une élévation social moindre et une reproduction sociale (le fait d'avoir des enfants dans le même milieux social que soi) plus forte.
D'où une persistance d'un niveau d'éducation plus faible et donc, probablement, d'un niveau de réussite au test de QI moins élevé.

Du coup, la persistance d'un certain niveau n'est pas en soit surprenante, surtout aux USA où la mixité sociale reste, dans les faits, assez faible.
C'est d'ailleurs la constatation d'une stagnation de la situation des noirs qui avaient à la base conduit aux politiques de discrimination positive, en espérant jouer contre cet effet de communauté et de reproduction sociale. Les résultats sont mitigés aujourd'hui, essentiellement parce que la structure de la société n'a pas tellement évolué et qu'il reste un important phénomène de "ghetto" (je parle juste de concentration géographique d'une minorité).

Selon moi, la sociologie des populations aux USA suffit largement à expliquer les résultats et la démonstration du paramètre génétique me parait assez faible.



Bref, tout ça pour dire qu'on fait dire un peu ce qu'on veut à des moyennes, surtout si le choix des groupes dont on fait la moyenne est franchement discutable.
Autant une moyenne du QI des individus sur une seule ville par groupe ethnique, ça aurait eu du sens, en prenant en compte les conditions de vie des quartier, parce que la faiblesse de la mixité peut justifier une mesure par ethnie, autant sur tout les USA, on peut faire dire ce qu'on veut au chiffre.

Je suis loin, très loin d'être convaincu, cela dit, je n'ai que feuilleter l'étude.
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switch
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#28

Message par switch » 24 mai 2013, 11:08

Un point m'est venu à l'esprit. Les populations hispanophones d’Amérique sont les descendants des européens/espagnoles, de même que la population "blanche" sont les descendants des anglais/irlandais/russe/italien donc européens.

Le facteur génétique entre les hispanophones et les anglophones est donc minime, on ne constate pas à ma connaissance de différence de "QI" entre les pays européens comme l’Espagne ou le Portugal et l’Angleterre ?

Donc la composante sociale doit peser beaucoup plus lourdement que le facteurs g !
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#29

Message par Florence » 24 mai 2013, 11:24

switch a écrit :Un point m'est venu à l'esprit. Les populations hispanophones d’Amérique sont les descendants des européens/espagnoles, de même que la population "blanche" sont les descendants des anglais/irlandais/russe/italien donc européens.

Le facteur génétique entre les hispanophones et les anglophones est donc minime, on ne constate pas à ma connaissance de différence de "QI" entre les pays européens comme l’Espagne ou le Portugal et l’Angleterre ?
Ca ne marche pas comme ça. Dans l'esprit des raci(ali)stes, il existe une hiérarchie entre peuples du Nord et du Sud et de l'Est, y compris entre Européens, les meilleurs venant du monde anglo-saxon (Angleterre, Scandinavie et Allemagne, en gros). Ca se dégrade dès qu'on traverse la Manche, et on atteint le fond du côté de Madrid, Lisbonne et Rome.

Ensuite, les hispaniques des Amériques sont "pollués" par du sang "indien", bref, ils ne sont plus "blancs", selon la très répandue théorie de "1 seule goutte" (1 drop rule), qui veut que le moindre bout de début d'ascendance non européenne retire toute appartenance "blanche" à un individu. Un métis 50/50, par exemple, est par conséquent toujours un membre à 100 % de la composante la plus colorée de son ascendance.
Donc la composante sociale doit peser beaucoup plus lourdement que le facteurs g !
Le but systématique de ces études est de nier, ou à tout le moins minimiser autant que faire se peut, toute composante sociale ou historique dans la situation économique, scolaire ou intellectuelle de quiconque ne fait pas partie du/des groupes ethniques que le "chercheur" considère à son goût.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#30

Message par BeetleJuice » 24 mai 2013, 12:02

Les populations hispanophones d’Amérique sont les descendants des européens/espagnoles
Difficile à déterminer. Il y a eu une part importante de métissage avec les populations locales.
Du coup, ça serait intéressant de faire le même test pour les populations encore indigènes et les populations métisses, histoire de voir les différences (cela dit, la question de l'environnement posera encore problème, dans la mesure où les populations indigènes sont rarement les plus instruites et les plus riches).

Cela dit, l'objection reste pertinente sur le fait qu'il n'y a pas prise en compte des questions de génétiques. Les catégories que prend le chercheur sont largement celles des grandes ethnies construites par les recensements aux USA avec une légère prise en compte d'une origine nationale.
Or il aurait fallu prouver que les catégories sont pertinentes (vu qu'elles sont plus fondés sur la couleur de peau et la langue, j'ai des doutes, surtout si on entend prouver un effet de la génétique). Ces catégories raciales sont vagues aux USA et regroupent souvent des populations qui n'ont pas du tout les mêmes origines géographique, au point que ces ethnies sont plus une construction nouvelle propre aux USA qu'un élément décrivant correctement les origines des membres.
On nomme indifféremment noir toute personne qui correspond à peu près à l'image type du noir, peu importe l'ethnie africaine dont était originaire ses ancêtres, peu importe qu'ils viennent du mali, de Somalie ou d'Afrique du Sud (quand bien même il y a des milliers de Km de distance entre ces zones), de la même manière qu'on nomme indifféremment latino tout hispanophone qui correspond à l'image type du mexicain ou du cubain.
Peu importe aussi le métissage, comme le dit Florence.

Du coup, la dénomination "noir" ou "hispanique" recouvre plus une ethnie crée localement dans l'imaginaire collectif américain et faisant un syncrétisme de groupes disparates, qu'une réalité généalogique.

Nous les faire passer pour un élément pertinent du point de vue génétique, c'est franchement fallacieux si on ne le démontre pas.
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#31

Message par Kraepelin » 24 mai 2013, 14:17

dodo a écrit :
Kraepelin a écrit :Il y a aussi l'alimentation de la mère naturelle pendant la grossesse qui infliance le développement du foetus.
J'ai pensé autrefois également que les effets "maternels" avaient un impact substantiel sur le Qi de l'enfant. Quand j'ai lu cette méta analysis en revanche, je ne suis plus tellement certain. Les auteurs avancent que lorsque le QI de la mère est contrôlé, l'effet de l'allaitement disparait (lien). J'avais lu aussi une autre étude sur le tabagisme des mères enceintes. Là encore une fois le QI controlé, l'effet du tabagisme sur le QI qu'aura l'enfant disparait (lien). Ca ne veut pas dire pour autant que l'alimentation de la mère n'a pas d'effet, mais si le tabagisme et l'allaitement n'ont pas d'effet, je crains que si l'alimentation de la mère a un quelconque effet sur le QI de l'enfant, cet effet sera mince voire quasi-inexistant.
Je parlais de l'alimentation pendant la grossesse.
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#32

Message par Kraepelin » 24 mai 2013, 14:26

Florence a écrit : Ca ne marche pas comme ça. Dans l'esprit des raci(ali)stes, il existe une hiérarchie entre peuples du Nord et du Sud et de l'Est, y compris entre Européens, les meilleurs venant du monde anglo-saxon (Angleterre, Scandinavie et Allemagne, en gros). Ca se dégrade dès qu'on traverse la Manche, et on atteint le fond du côté de Madrid, Lisbonne et Rome.

Ensuite, les hispaniques des Amériques sont "pollués" par du sang "indien", bref, ils ne sont plus "blancs", selon la très répandue théorie de "1 seule goutte" (1 drop rule), qui veut que le moindre bout de début d'ascendance non européenne retire toute appartenance "blanche" à un individu. Un métis 50/50, par exemple, est par conséquent toujours un membre à 100 % de la composante la plus colorée de son ascendance.
En 2013, une pareille croyance, c'est quand même quelque chose! Je n'arrête pas d'être faciné par la capacité des êtres humains à se compter des histoires puis à les croire.
Florence a écrit :Le but systématique de ces études est de nier, ou à tout le moins minimiser autant que faire se peut, toute composante sociale ou historique dans la situation économique, scolaire ou intellectuelle de quiconque ne fait pas partie du/des groupes ethniques que le "chercheur" considère à son goût.
Une justification des inégalités sociales!
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#33

Message par Florence » 24 mai 2013, 14:30

Kraepelin a écrit :
Florence a écrit : Ca ne marche pas comme ça. Dans l'esprit des raci(ali)stes, il existe une hiérarchie entre peuples du Nord et du Sud et de l'Est, y compris entre Européens, les meilleurs venant du monde anglo-saxon (Angleterre, Scandinavie et Allemagne, en gros). Ca se dégrade dès qu'on traverse la Manche, et on atteint le fond du côté de Madrid, Lisbonne et Rome.

Ensuite, les hispaniques des Amériques sont "pollués" par du sang "indien", bref, ils ne sont plus "blancs", selon la très répandue théorie de "1 seule goutte" (1 drop rule), qui veut que le moindre bout de début d'ascendance non européenne retire toute appartenance "blanche" à un individu. Un métis 50/50, par exemple, est par conséquent toujours un membre à 100 % de la composante la plus colorée de son ascendance.


En 2013, une pareille croyance, c'est quand même quelque chose! Je n'arrête pas d'être faciné par la capacité des êtres humains à se compter des histoires puis à les croire.
En 2013 et dans l'immense majorité du monde. Hélas.
Florence a écrit :Le but systématique de ces études est de nier, ou à tout le moins minimiser autant que faire se peut, toute composante sociale ou historique dans la situation économique, scolaire ou intellectuelle de quiconque ne fait pas partie du/des groupes ethniques que le "chercheur" considère à son goût.
Une justification des inégalités sociales!
Ben oui. En tant que psychologue, tu devrais pourtant savoir que pour toute une catégorie de personnes, la seule façon de se sentir important est de rabaisser autrui ;)
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#34

Message par dodo » 24 mai 2013, 14:45

Kraepelin a écrit :
dodo a écrit :
Kraepelin a écrit :Il y a aussi l'alimentation de la mère naturelle pendant la grossesse qui infliance le développement du foetus.
J'ai pensé autrefois également que les effets "maternels" avaient un impact substantiel sur le Qi de l'enfant. Quand j'ai lu cette méta analysis en revanche, je ne suis plus tellement certain. Les auteurs avancent que lorsque le QI de la mère est contrôlé, l'effet de l'allaitement disparait (lien). J'avais lu aussi une autre étude sur le tabagisme des mères enceintes. Là encore une fois le QI controlé, l'effet du tabagisme sur le QI qu'aura l'enfant disparait (lien). Ca ne veut pas dire pour autant que l'alimentation de la mère n'a pas d'effet, mais si le tabagisme et l'allaitement n'ont pas d'effet, je crains que si l'alimentation de la mère a un quelconque effet sur le QI de l'enfant, cet effet sera mince voire quasi-inexistant.
Je parlais de l'alimentation pendant la grossesse.
Un des liens cités dans mon message faisait référence au tabagisme durant la grossesse.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#35

Message par dodo » 24 mai 2013, 15:10

yquemener a écrit :J'ai déjà vu des études prétendant avoir effectué cette prise en compte, mais je me suis toujours demandé comment on faisait... D'autant plus que certains effets sociaux sont attachés à la race (la construction sociale). Un noir d'une famille de classe moyenne allant dans une bonne école dans un village du Texas aura probablement rencontré plus de difficulté qu'un blanc ayant eu le même parcours. Du coup je ne serais pas surpris que même après ces ajustements (qui à mon avis son faits bien moins précisément que ça) on tombe sur des différences visibles. Reste donc ensuite la question : est ce qu'un groupe aussi génétiquement divers que les Noir-Américains (qui inclus des gens ayant 75% de descendance Européenne) peut réalistement avoir des caractéristiques génétiques communes ou est ce que ce n'est pas plutôt le racisme de la société qui créée cette différence ?

Que les racialistes aillent au bout de leurs théorie et pointent du doigt les gènes ou au moins l'origine précise ("noir" n'est pas une ethnie) qui selon eux provoquent une baisse de QI. On aura du mal à croire que ce sont les mêmes que ceux qui régulent la production de mélanine.

Personnellement, je ne serais pas étonné qu'une grande partie de la différence soit fortement corrélé au fait d'être un descendant d'esclave plutôt qu'à une origine ethnique précise. Mais ce n'est que mon petit biais personnel de bien-pensant...
Généralement, c'est avec une régression multiple ou corrélation partielle. Quand vous entrez vos données du genre niveaux de revenus et d'éducation en tant que variables indépendantes, les coefficients de régression associés à chacun de vos variables indépendantes sont calculés en fonction des autres variables insérées dans votre régression. Par ex, si vous insérez 1) revenus 2) scolarité 3) calories 4) origine ethnique/raciale, le coefficient pour la variable "revenus" doit etre interprété comme etant l'effet du revenu sur le QI (variable dépendante) lorsque 2), 3) et 4) sont maintenus constants.

Pour les corrélations partielles, c'est + ou moins la meme chose. Il me semble avoir lu sur "Educability & Group Differences" (ici) que l'effet de telles variables était faible. Le reproche qu'on peut faire évidemment serait que les ajustements socio-économiques ne sont pas suffisants. Par ex, on peut dire qu'on n'a pas pris en compte le nb de livres lu par semaine, consultation de librairies, styles parentaux (sévérité vs. tendresse/support). Le problème, que j'ai vu écrire plusieurs fois, consiste à dire que ces facteurs ne sont pas dissociables du niveau socio-économique des parents (revenus + statut professionnel + année d'études). Autrement dit, ils affirment que si vous ajoutez encore qq ajustements supplémentaires, l'effet de ces variables additionnelles ne sera pas "additif", càd, ne s'additionne pas, et donc par conséquent l'effet indépendant de ces variables additionnels sera tt au plus marginal.

Ceci étant dit, je bloque sur "certains effets sociaux sont attachés à la race". Si j’interprète bien, est-ce que ça veut dire qu'il y a des facteurs spécifiques à des groupes ethniques que l'on ne retrouve pas dans d'autres groupes ? Si tel est le cas, je me souviens avoir lu plusieurs travaux faits par des psychométriciens néerlandais qui affirment via des techniques visiblement complexes que les différences de QI entre divers groupes ethniques ont des causes identiques, et par conséquent disent-ils les facteurs (e,g. environnementaux) spécifiques ne sont pas responsables de ces disparités entre groupes. Liens, ici, ici et ici. A vous de voir ce que valent ces travaux, si vous avez (un peu) le temps de les lire.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#36

Message par dodo » 24 mai 2013, 15:27

yquemener a écrit :Personnellement, je ne serais pas étonné qu'une grande partie de la différence soit fortement corrélé au fait d'être un descendant d'esclave plutôt qu'à une origine ethnique précise. Mais ce n'est que mon petit biais personnel de bien-pensant...
J'ai oublié de répondre à cette remarque, spécialement. Enfin, ceci dit, les travaux des psychométriciens néerlandais que j'ai cité dans mon message précédents indiquaient justement que les différences avaient pour cause des facteurs communs, qu'ils testent via l'invariance factorielle. Il me semble que Richwine lui-meme avait dit la meme chose dans sa dissert (ici). Les différences aux USA entre groupes ethniques et immigrés versus non-immigré ont pour cause des facteurs communs. Richwine teste cette hypothèse via les coefficients de congruence à partir (visiblement) des saturations de chaque sous-test sur le facteur g, ou composant principal premier. Les coefficients qu'il rapporte sont apparemment élevés puisque ces coefficients sont généralement de l'ordre de 99% de taux de congruence (voir par ex, sa table 2.5).

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#37

Message par uno » 24 mai 2013, 15:37

dodo a écrit :A vous de voir ce que valent ces travaux, si vous avez (un peu) le temps de les lire.
Après feuilletage je pense que c'est une farce, pire du grand n'importe quoi, aucune analyse sociologique, ethnographique, culturelle ou autre, juste des artifices statistiques tellement malaxés qu'on ne sait plus à quoi cela correspond concrètement! Ca me rappelle les pirouettes mathématiques de certains financiers au point qu'on ne savait plus à quoi correspondait les données mathématiques dans l'économie réelle! J'aime savoir de quoi on cause concrètement et le tout en commançant par une question simple aux réponse inéluctablement complexes: Quels sont l'ensemble des facteurs influant et/ou pouvant potentiellement influer le développement cognitif d'un individu de sa conception à l'âge adulte?

Déjà là on sait que la liste va être longue mais aussi probablement insuffisante car le développement cognitif sera la résultante de très complexes interactions entre différents paramètres, y compris ceux figurant dans la liste, et cela nous amène notamment et toujours inéluctablement, à la question de la socialisation des individus, de l'impact de celle-ci dans leur scolarité, leur motivation à l'école ou à l'inverse dans le fait de faire une «carrière de déviant» pour prendre les mots du sociologue Howard Saul Becker! À partir de là faire un modèle statistique pour déterminer la causes des différences à des tests de QI entre individus issus d'un même groupe ethnique et les différences entre groupes ethniques, implique tout d'abord que l'on aborde de plein pied tous les paramètres en question ce qui est méthodologiquement parlant impossible surtout si différents facteurs peuvent parfois être liés les uns aux autres dans telles populations et moins dans d'autres, en fonction des différences culturelles qu'il peut exister d'une population à l'autre. On ne parle pas simplement chiffre on parle de dynamiques sociologiques complexes, les gugus qui s'imaginent résoudre ces problème à coup de corrélations et bricolage statistiques de quelques données quantifiables (et dont souvent on ignore comment exactmenet elles ont été quantifiés) sans analyse sociologique de fond, ben c'est du grand n'importe quoi et encore je pèse mes mots!

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#38

Message par dodo » 24 mai 2013, 15:53

uno a écrit :
dodo a écrit :A vous de voir ce que valent ces travaux, si vous avez (un peu) le temps de les lire.
Après feuilletage je pense que c'est une farce, pire du grand n'importe quoi, aucune analyse sociologique, ethnographique, culturelle ou autre, juste des artifices statistiques tellement malaxés qu'on ne sait plus à quoi cela correspond concrètement!
Ainsi, vous les avez feuilleté en juste qq minutes, et conclu que puisque vous n'y comprenez rien, c'est donc juste de la farce. Vous m'excuserez mais je n'achète pas votre "argument" ni ne le trouve intègre et honnête.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#39

Message par dodo » 24 mai 2013, 16:17

BeetleJuice a écrit :Inclure le facteur social demanderait une étude autrement plus complète que ce que fait ce chercheur (du moins de ce que je peux lire de son étude) et sur une zone autrement moins grande, pour y inclure des problèmes géographique.
Le niveau d'étude par exemple, est très loin d'être satisfaisant dans la mesure où, pour une mesure d'un test aussi scolaire que le QI, le type d'étude, le lieu où l'on a étudié, l'environnement intellectuel familiale va jouer énormément.

...

-Pas d'analyse fine de la géographie et des conditions de vies. Les immigrés sont pris par ethnie comme des entités homogènes ...
Il me semble avoir lu maintes fois que ces facteurs n'étaient pas indissociables des variables traditionnelles utilisées comme index de statut économique. Par ex, le niveau d'éducation et de revenu sont tous deux fortement corrélés, et corrélés également aux facteurs démographiques. Les personnes riches vivent dans des quartiers moins ségrégués car ce sont les plus aptes à quitter les quartiers ségrégués. Ils bénéficient aussi possiblement de meilleures écoles et professeurs mais c'est sans doute parce qu'à la base, le QI élevé des parents assurent leur succès économique et qu'ainsi ils peuvent se permettre d'investir davantage dans l'éducation de leurs enfants. Mais comme je l'avais dit, je recommande la plus gde prudence avec les études démontrant des liens entre scolarité et QI. Bien souvent, ces gains de QI s'évaporent et ne sont pas saturés en facteur g.
BeetleJuice a écrit :-insuffisance de la discussion sur la pertinence du test de QI comme mesure de l'intelligence. J'ai pas été convaincu par sa démonstration et l'invocation du "facteur g" me semble un bon gros postulat des familles dont la base scientifique me semble franchement faible.
Je pense qu'il y en a eu suffisamment (ici, par exemple). J'aimerais répondre plus en détail à votre remarque, mais vous n'avancez pas d'arguments, donc je ne sais pas trop comment m'y prendre.
BeetleJuice a écrit :-Faiblesse de l'étude en terme d'étendu dans le temps. Trois génération c'est peu. On sait qu'il faut à peu près 3 générations pour qu'il commence à y avoir une réelle acculturation des immigrés et une intégration (je renvoie au travaux de l'école de Chicago sur le sujet).
C'est bien possible mais on ne peut pas reprocher ça à Richwine. Il fait ses analyses avec les données qu'ils possèdent. Ici, le NLSY. Dites vous que ce n'est pas évident d'obtenir des données longitudinales sur 3 générations. Car au fil du temps, les données manquantes s'accumulent, et l'échantillon se réduit.
BeetleJuice a écrit :De plus si l'on prend en compte que les mexicains et autres hispaniques conservent bien souvent l'espagnol comme langue, on peut supposer que le temps d'intégration et les difficultés scolaire ou professionnelle on été d'autant augmenté.
L'usage courant de l'espagnol dans le sud des USA est assez récent, ce qui veut dire que les immigrés de première et probablement seconde génération on probablement dû avoir une élévation social moindre et une reproduction sociale (le fait d'avoir des enfants dans le même milieux social que soi) plus forte.
D'où une persistance d'un niveau d'éducation plus faible et donc, probablement, d'un niveau de réussite au test de QI moins élevé.
Je pense aussi que la langue est un facteur en ce qui concerne la réussite scolaire, mais dans une moindre mesure. Les différences entre groupes sont plus élevées dans les dimensions non-verbales du QI que dans les dimensions verbales. Aussi, je pense qu'il faut se rappeler que l'école n'est probablement pas une potion magique, car ses effets sur le QI semble fâner avec le temps (lien).
BeetleJuice a écrit :Bref, tout ça pour dire qu'on fait dire un peu ce qu'on veut à des moyennes, surtout si le choix des groupes dont on fait la moyenne est franchement discutable.
Je suis tt à fait d'accord. L'aggrégation des données fait perdre ou ne met pas en lumière des informations vitales (mais pas tjours). En fait mon problème se situe à un autre niveau. Comme j'ai dit dans un message précédent, les différences de QI entre groupes augmentent lorsque le statut socio économique augmente. Voir ici et ici. Plus exactement, le QI des noirs augmente effectivement avec le statut économique comme on peut le prévoir, en revanche, le retard qu'ils ont sur les blancs va grandissant, non rétrécissant, et ça, c'est inattendu. Graphiquement, ça ressemble à ceci ou ceci.
BeetleJuice a écrit :Autant une moyenne du QI des individus sur une seule ville par groupe ethnique, ça aurait eu du sens, en prenant en compte les conditions de vie des quartier, parce que la faiblesse de la mixité peut justifier une mesure par ethnie, autant sur tout les USA, on peut faire dire ce qu'on veut au chiffre.
Je me souviens de ceci (chap2) meme si ce sont de vieilles données.

dodo
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#40

Message par dodo » 24 mai 2013, 16:33

Wooden Ali a écrit :C'est le but immédiat et avoué des racialistes qui sont à l'origine de ces études mal foutues
D'habitude je ne réponds pas aux attaques sur la personne, vu que c'est le genre "d'arguments" que je n'apprécie guère. Mais sachez juste, si vous aviez feuilleté un peu les études que j'ai indiqué en lien, quasiment aucune d'entre elles ne le sont par des "racialistes" ou du moins pas proclamés comme tels, voir parfois meme le contraire. Conor et Lubke, que j'ai tout juste cités sont des anti-racialistes par exemple. Cela ne les empêche pas d'etre en désaccord avec certaines théories culturelles du style discrimination, racisme, etc. C'est de ça dont il est question dans leurs études.

Même les études de Jensen et Rushton peuvent etre pris au sérieux pour leur rigueur méthodologique, meme si on peut etre en désaccord quant à la conclusion, dans la mesure où leurs articles sont publiés dans des journaux dits "peer reviewed" évidemment par des non-racialistes. Si Jensen, Rushton ou Richard Lynn ont réussi l'étape des "reviews" ça ne peut vouloir dire qu'une chose : que les analystes en stats sommés de détecter la moindre faille méthodologique dans leurs travaux n'y ont pas réussi. Donc "mal fichu" est un bien grand mot, très facile, si vous ne savez pas comment ces papiers scientifiques sont publiés, et comment les procédures de validations méthodologiques se déroulent.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#41

Message par uno » 24 mai 2013, 17:48

dodo a écrit :Plus exactement, le QI des noirs augmente effectivement avec le statut économique comme on peut le prévoir, en revanche, le retard qu'ils ont sur les blancs va grandissant, non rétrécissant, et ça, c'est inattendu.
Pourquoi parce qu'à statut économique égal toute chose est égale? Tu nous sort des graphes mettant en lien des données facilement quantifiable, mais ignorant totalement de quoi on cause socialement parlant. On sait que cela concerne probablement les populations noires et blanches des États-Unis, mais aucune autre information sur ces populations, leur histoires, la manière dont, par exemple, les noires les plus aisées sont devenus aisées comparativement aux blancs aisées (qui par ailleurs sont beaucoup plus nombreux), quels parcours sociales (ne mentionnons pas les diverses modalités d'échantillonnages, de méthodologie des mesures effectuées ça compliquerait encore énormément les choses). Bref il n'y a rien à manger et rien qui puisse-t-être déduit de ces graphes!
dodo a écrit :Même les études de Jensen et Rushton peuvent etre pris au sérieux pour leur rigueur méthodologique.
:haha:

John Philippe Rushton aka le mec qui allait chercher ses données dans Penthouse Magazine! Ou qui fut à la tête d'une orgnaisation dont les motivations ne sont un secret pour personne! Sans parler qu'ici tu te réfère à un crétin décérébré répondant au pseudo de Meng Hu, aka la crétin qui se réfère à des étrons hautement raciste stipulant que les noirs sont réellement plus simiens et causant génétique sans même savoir ce qu'est un haplogroupe!

Dis-moi mon cher Dodo n'as-tu pas honte de te référer ainsi à n'importe qui sans vérifier tes sources? Oh non mais attend mon petit doigt me dit que tu es un faux cul qui partage les même préjugés orduriers sans cependant les assumer ici et avec ça tu vas encore te poser en victime comme c'est mignon! TOut ce que tu fais ici c'est donc poster des articles faisant chacun minimum trois kilomètres de longueur que tu va pêcher dans les blogs tenus par des racistes très connus de la blogosphère racialiste! Mais jamais tu n'argumente toi-même par tes propres mots! Et d'ailleurs lorsqu'on creuse un peu on s'aperçoit que tes sources sont vide de toute substance en matière de sociologie, d'anthropologie et même de génétique! Ce sont d'immense pavés ponctué de graphes de données dont les sources et/ou signification (à quoi cela correspond réellement dans quels contextes sociaux et dynamiques culturelles et sociales) sont tout simplement intraçables et/ou inexistantes! Dès lors tu te fous de qui ici? Tu n'amène strictement rien qui permette d'argumentés, je dis bien rien! Les pavés et les graphes que tu mets en lien on ne peut rien en faire car il n'y a rien à en faire! Non sérieusement tu n'as pas Barnaby? En tout cas tu es son clone quelle amusante coïncidence!

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#42

Message par dodo » 24 mai 2013, 18:27

Bon, uno.

C'est la dernière fois que je réponds à vos messages. Jusqu'à ce que vous ayez appris la politesse et la civilité.

Je n'ai nullement l'envie et la patience de me "friter" avec vous. D'autant que 1) vous n'avancez pas d'arguments. Et de 2) vous êtes visiblement loin d'etre intellectuellement intègre. Notamment la 2ème citation à laquelle vous répondez qui est totalement sorti de son contexte. Si Rushton s'est peut-etre référé à un magazine douteux dans l'une de ses études, cela n'implique pas comme vous tentez de le faire que toutes les données référencées par Rushton dans toutes ses études sont nécessairement de ce calibre. Un tel raccourci est tt simplement lâche et témoigne bien du genre de personne que vous êtes. Que dire aussi, je connais bcp d'études également qui ont des problemes autrement plus graves, le biais de publications. C'est notamment vrai dans plusieurs méta-analysis sur les gains de QI suite aux interventions. Quand les gains sont nuls, en général, les données ne sont pas publiées. Etrangement, on préfère se focaliser sur Rushton parce qu'il est racialiste mais pas sur les chercheurs qui ont des vues biaisées et détruisent leurs données quand elles ne permettent pas de valider leurs théories de départ. Les défauts et les fraudes existent des deux cotés, contrairement à ce que vous essayez d'insinuer, visiblement.

L'autre lien que vous balancez, de ce que je lis, parle de génétique. De 1), je ne suis pas calibré pour savoir qui de vous deux a raison sur l'autre, et de 2) le lien que j'ai indiqué avait affaire aux QI et statistiques de régressions et analyses en facteur. C'est deux sujets et domaines sont totalement différents mais cela ne vous empeche même pas de faire l'amalgame entre les deux, et induire que si le gars en question a des lacunes en génétiques, il en a aussi nécessairement en statistiques et donc ses analyses statistiques sont nécessairement fausses de par leurs méthodologies. Si c'est votre conclusion, ça renforce l'idée que je me faisais de vous. Cela écorne très gravement votre intégrité et toute votre crédibilité.

Enfin, si vous voulez vous forcez à croire que je suis Barnaby, parce que cela permet de vous rassurez un peu tant soit peu, ou que sais-je, tant mieux pour vous. Un modérateur pourra toujours vérifier.

Mais on s'écarte du sujet.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#43

Message par lau'jik » 24 mai 2013, 18:27

Florence a écrit :
Ensuite, les hispaniques des Amériques sont "pollués" par du sang "indien", bref, ils ne sont plus "blancs", selon la très répandue théorie de "1 seule goutte" (1 drop rule), qui veut que le moindre bout de début d'ascendance non européenne retire toute appartenance "blanche" à un individu. Un métis 50/50, par exemple, est par conséquent toujours un membre à 100 % de la composante la plus colorée de son ascendance.
Cette réflexion m'évoque une conférence TED que j'ai regardée l'autre jour sur le dégoût et son influence sur les choix politiques. Elle n'est qu'assez indirectement liée au sujet mais pour ceux que ça intéresse :
http://www.ted.com/talks/lang/fr/david_ ... sgust.html
"Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir." Pierre Dac
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#44

Message par uno » 24 mai 2013, 19:06

dodo a écrit :C'est la dernière fois que je réponds à vos messages. Jusqu'à ce que vous ayez appris la politesse et la civilité.
Dit le malhonnête qui n'assume pas pleinement ses idées dans le présent forum et qui se réfère à des crétins!
dodo a écrit :Vous n'avancez pas d'arguments.
Dit celui qui se réfère à des pavés illisibles qui ne contiennet pas la moindre recherche et contextualisation sociologique!
dodo a écrit :Vous êtes visiblement loin d'etre intellectuellement intègre.
Dit le faux jeton qui ne révèle pas ses véritables motivations idéologiques!
dodo a écrit :Si Rushton s'est peut-etre référé à un magazine douteux dans l'une de ses études, cela n'implique pas comme vous tentez de le faire que toutes les données référencées par Rushton dans toutes ses études sont nécessairement de ce calibre.
Tu débites n'importe quoi mon pauvre, je n'ai rien pris hors-contexte, mais simplement constater que Rushton ne s'embarasse pas de trouver des sources crédibles, tout comme lorsqu'il se référait à des récits racistes d'explorateurs arabes pour appuyer ses thèses racistes consistant à dépeindre les noirs comme des êtres stupides à la sexualité idébridés. Par ailleurs la manière d'agréger les populations comme le fait Rushton, notamment les populations noires via ce genre de tableau, suffit à décridibiliser le bonhomme, ce dernier ignorant ne s'embarassant nullement de l'énorme variabilité existant au sein des populations continentales et plus encore des noirs-africains, ce type est à l'anthropologie ce qu'Elisabeth Tessier est à l'astronomie, à savoir que dalle!
dodo a écrit :Un tel raccourci est tt simplement lâche et témoigne bien du genre de personne que vous êtes. Que dire aussi, je connais bcp d'études également qui ont des problemes autrement plus graves, le biais de publications. C'est notamment vrai dans plusieurs méta-analysis sur les gains de QI suite aux interventions. Quand les gains sont nuls, en général, les données ne sont pas publiées.
Suite à quelles interventions? Des interventions chirurgicales? Non sérieusement tu n'as pas compris que l'on ne peut tout simplement rien foutre de tes histoire de différences de QI inter-ethniques ou autres sans d'abord connaître toute la complexité, culturelle et sociale affectant les dites populations et bien sûr les divers facteurs et interactions entre ces derniers pouvant affecter la cognition des individus, cognitions ne se limitant pas et ne se mesurant pas sur une échelle unique via un test de QI? Oui non? Apparemment non ça fait trop longtemps que tu as plongé ta tête dans ses excrément racialistes au point d'avoir perdu totue capacité de raisonnement, la preuve tu n'est même pas capable d'argumenté par toi-même et te contente à chaque fois de répondre via des liens menants à d'insipides et illisibles pavés sans intérêt aussi bien pour les sicences sociales que pour l'anthropologie biologique et la génétique! Bref tu es un coquille vide et peut-être même la même coquille vide que celle qui se nommait autrefois Barnaby!
dodo a écrit :L'autre lien que vous balancez, de ce que je lis, parle de génétique.
Oui le lien vers revenant sur les délires de ta source Meng Hu aka un cértin qui retranscrit dans la langue de molières des étrons racistes particulièrement puant et des inepties pseudoscientifiques tellement énormes qu'il mériterait qu'on lui donne la fessée devant un amphithéâtre rempli d'étudiant filmant la prestation avec leur téléphone poertables avant de mettre la vidéo sur Internet!
dodo a écrit :Je ne suis pas calibré pour savoir qui de vous deux a raison sur l'autre
Vous n'êtes calibré pour rien du tout mon cher! Par ailleurs dans le lien fournit j'explique très simplement en quoi Meng Hu dit de la merde en barre le fait que vous n'avez pas les compétences en la matière pour le comprendre tout en affirmant préremptoirement que Rushton serait rigoureux dans ses travaux suffit à montrer l'incohérence flagrante de vos propos et votre absence totale de cérdibilité sur le présent forum!
dodo a écrit :Le lien que j'ai indiqué avait affaire aux QI et statistiques de régressions et analyses en facteur.
Oui lien qui ne contient rien de concret, rien qui puisse faire l'objet de réflexion et/ou de démonstration. Juste un crétin qui fait mumuse avec des données qu'il entre dans des programmes statistiques sans que l'on sache de quoi il s'agit, de comment ces données furent collectés, dans quelles populations dans quelles contextes sociaux, dans quelles dynamiques sociales celles-ci sont issues évoluent, bref que dalle!
dodo a écrit :C'est deux sujets et domaines sont totalement différents mais cela ne vous empeche même pas de faire l'amalgame entre les deux, et induire que si le gars en question a des lacunes en génétiques, il en a aussi nécessairement en statistiques et donc ses analyses statistiques sont nécessairement fausses de par leurs méthodologies.
Non je constate simplement que le gars en question est intellectuellement parlant une pauvre merde (et encore je suis gentil) qui passe sont temps à faire de la propagande raciste et que sa maîtrise des programmes statistiques comme SPSS masque une ignorance crasse en matière de génétique, de sociologique, d'anthropologie, bref de toutes les domaines scientifiques que l'on se doit pourtant un minimum de maîtriser lorsque l'on prétend défendre des théories aussi ambitieuses dans leurs assertions! Et avec les imbécilités que tu nous mets en lien on est pas déçus que cela soit en génétique, en sociologie ou en anthropologie c'est le néant total ce sont juste des crétin qui s'amusent avec SPSS poils aux fesses!
dodo a écrit :Si c'est votre conclusion, ça renforce l'idée que je me faisais de vous. Cela écorne très gravement votre intégrité et toute votre crédibilité.
Image
dodo a écrit :Enfin, si vous voulez vous forcez à croire que je suis Barnaby, parce que cela permet de vous rassurez un peu tant soit peu, ou que sais-je, tant mieux pour vous. Un modérateur pourra toujours vérifier.
Comme si l'adresse IP était un moyen infaillible de vérifier l'identité d'une personne, vous êtes vraiment un génie mon cher! Sinon au final peu importe votre identité car que vous soyez ou non Barnaby vous en êtes l'exacte copie!

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BeetleJuice
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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#45

Message par BeetleJuice » 24 mai 2013, 20:49

@dodo

Je note que pour quelqu'un qui se présentait comme "non convaincu" et qui cherchait des renseignements, vous êtes bien prompt à défendre une thèse alors que, de votre propre aveux, vous ne saviez pas si elle disait vrai.
Je note également que vos sources sont quand même beaucoup plus dans les sites racialistes que dans les sites de démographes et de biologistes...
Il me semble avoir lu maintes fois que ces facteurs n'étaient pas indissociables des variables traditionnelles utilisées comme index de statut économique. Par ex, le niveau d'éducation et de revenu sont tous deux fortement corrélés, et corrélés également aux facteurs démographiques. Les personnes riches vivent dans des quartiers moins ségrégués car ce sont les plus aptes à quitter les quartiers ségrégués. Ils bénéficient aussi possiblement de meilleures écoles et professeurs mais c'est sans doute parce qu'à la base, le QI élevé des parents assurent leur succès économique et qu'ainsi ils peuvent se permettre d'investir davantage dans l'éducation de leurs enfants.
C'est une bonne grosse pétition de principe ça. En gros vous expliquez que les gens qui vivent dans les quartier riches sont venu y vivre parce qu'ils avaient un meilleur QI et que la preuve de ça, c'est qu'il vivent dans les quartiers riches.

Scientifiquement, c'est bidon:
-parce que c'est un sophisme
-parce que c'est nier l'importance du racisme et de la réaction communautaire dans la création d'une ségrégation, surtout quand elle est spatiale (avec des logiques de territoire qui accentuent en fait le fossé entre les communautés).
-parce que sans étude plus fine sur les populations que ce qui a été fait jusqu'à présent, vous postulez le phénomène sans le démontrer
Mais comme je l'avais dit, je recommande la plus gde prudence avec les études démontrant des liens entre scolarité et QI. Bien souvent, ces gains de QI s'évaporent et ne sont pas saturés en facteur g.
Ca veut dire quoi ça, saturé en facteur g ?
Je pense qu'il y en a eu suffisamment (ici, par exemple). J'aimerais répondre plus en détail à votre remarque, mais vous n'avancez pas d'arguments, donc je ne sais pas trop comment m'y prendre.
Je n'avance pas d'argument parce que je ne vois pas comment en avancer. J'ai beau lire ce que je peux sur le facteur g, ça m'a plus l'air d'être un facteur définit arbitrairement qu'une réalité mesurable.
Non seulement la plupart des sites qui en parle sont extrêmement flous quand il s'agit d'expliquer comment on le détermine et comment on le relie à la génétique (si j'ai bien saisi, c'est ce qui reste quand on enlève ce qui n'est pas considéré comme génétique....autrement dit, ça m'a franchement l'air à l'avenant et selon l'envie et l'idée du chercheur pour déterminer ce qui est ou pas génétique).

Bref, ça me parait être un bon gros postulat.
Déjà parce que l'opposition innée/acquis qui sous-tend ce truc me parait une vision à courte vue, surtout depuis les progrès qu'a fait la génétique pour déterminer l'action et la place du gène dans les processus cellulaire. Donc partir de l'idée qu'il y a une part d'innée dans l'intelligence (qu'il faudrait quantifier) et qu'on peut la chercher dans une corrélation de statistique, comme si l'intelligence se découpait en tranche et était une grandeur valide, me semble très très discutable.
Ensuite parce que, comme dit au dessus, c'est à l'avenant. Je n'ai pas vu de protocole précis pour évaluer ce qui relève de l'inné dans l'intelligence, ni même de réelle définition de l'intelligence, ni d'introduction de ce que la neurologie dit du fonctionnement du cerveau (puisque si c'est inné, il faudrait faire intervenir de la biologie à un moment pour justifier). Donc c'est un bon gros postulat qui repose sur rien de concret si ce n'est la certitude de l'auteur qu'on peut couper l'intelligence en tranche.

Non, je suis désolé, ça me parait complètement bidon. Je ne vois pas comment à partir d'un test qui repose sur un questionnaire on peut déterminer une part d'acquis et d'innées.

Surtout que, comment vous faites la différence dans la mesure où l'inné ne peut que conditionner la forme et les conditions de fonctionnement des cellules, donc toutes les réponses d'un test de QI font intervenir les deux. Sans l'aide de la neurologie pour déterminer comment le cerveau de celui qui répond fonctionne, je vois absolument pas comment on arrive à un résultat qui soit scientifiquement valable et significatif de quelque chose.
C'est bien possible mais on ne peut pas reprocher ça à Richwine. Il fait ses analyses avec les données qu'ils possèdent. Ici, le NLSY. Dites vous que ce n'est pas évident d'obtenir des données longitudinales sur 3 générations. Car au fil du temps, les données manquantes s'accumulent, et l'échantillon se réduit.
Dans ce cas on trouve un protocole différent ou au moins on indique clairement toutes les limites d'une telle étude.
En plus, la faiblesse du nombre de génération n'est pas le plus gros problème, c'est juste une limite pour les hypothèses qu'on peut formuler. Non, c'est surtout la pertinence du choix des groupes qui pose problème.
Je pense aussi que la langue est un facteur en ce qui concerne la réussite scolaire, mais dans une moindre mesure. Les différences entre groupes sont plus élevées dans les dimensions non-verbales du QI que dans les dimensions verbales. Aussi, je pense qu'il faut se rappeler que l'école n'est probablement pas une potion magique, car ses effets sur le QI semble fâner avec le temps (lien).
Ce qui montre assez clairement tout le caractère scolaire et formaté du test de QI. Si l'enseignement est capable de l'augmenter et qu'il y a une régression avec la moindre pratique, c'est clairement que ce test est orienté vers des capacités en milieux scolaire et non vers la mesure d'une intelligence en général (qui resterait à définir).
Uno a écrit :Après feuilletage je pense que c'est une farce, pire du grand n'importe quoi, aucune analyse sociologique, ethnographique, culturelle ou autre, juste des artifices statistiques tellement malaxés qu'on ne sait plus à quoi cela correspond concrètement! Ca me rappelle les pirouettes mathématiques de certains financiers au point qu'on ne savait plus à quoi correspondait les données mathématiques dans l'économie réelle! J'aime savoir de quoi on cause concrètement et le tout en commançant par une question simple aux réponse inéluctablement complexes: Quels sont l'ensemble des facteurs influant et/ou pouvant potentiellement influer le développement cognitif d'un individu de sa conception à l'âge adulte?
Au final, c'est aussi ce que je finis par penser de cette étude.
-Les données prises me semble bien trop maigre et explorent trop peu de paramètres pour une conclusion de ce type (notamment, l'absence de référence à la biologie et à la génétique dans une étude sur la race, c'est quand même un comble...)
-les groupes étudiés ne me paraissent pas franchement pertinent, surtout vu l'ambition de l'étude
-la méthode me semble brouillonne (on sait toute les limites du QI comme élément de mesure, ça me semble très insuffisant de baser une étude dessus)
-les conclusions sont discutables.

Et les explications de dodo sont loin de me convaincre, surtout sur le facteur g, que je vois postulé, mais dont je n'ai vu aucune démonstration réellement convaincante pour le moment.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#46

Message par dodo » 24 mai 2013, 23:21

J'avais dit que je ne réagissais plus aux insultes. Ce ton hautain et agressif me fatigue. Je réponds simplement à BeetleJuice.
BeetleJuice a écrit :Je note que pour quelqu'un qui se présentait comme "non convaincu" et qui cherchait des renseignements, vous êtes bien prompt à défendre une thèse alors que, de votre propre aveux, vous ne saviez pas si elle disait vrai.
Je note également que vos sources sont quand même beaucoup plus dans les sites racialistes que dans les sites de démographes et de biologistes...
Je suis partagé, pas "non convaincu". 55/45 ou 60/40, donc très légèrement à l'avantage des théories génétiques versus culturelles. Ça ne signifie pas que j'espère leur véracité. Maintenant, si vous pensez comme uno savoir mieux qui je suis, vous n'avez dans ce cas tirer les conclusions qu'il fait, avec tous les raccourcis et accusations sans fondement qui vont avec.

C'est l'impression que j'ai quand vous dites "vos sources sont quand même beaucoup plus dans les sites racialistes que". Cela indique deux choses. Bien malheureuses ma foi. Vous n'avez nullement cliqué sur les liens que j'ai indiqué dans tous mes précédents messages. L'auriez vous fait, et vous auriez constaté que la majorité des liens ne plantent pas sur le blog Human Varieties (ou H.V.) sur lequel uno s'acharne. D'ailleurs, les auteurs de ce blog citent majoritairement des auteurs nullement racialistes comme les habituels Rushton ou Lynn. Je pense que vous en tirez cette conclusion simplement en vous basant sur les propos détournés de uno, qui évidemment a préféré sans doute induire tout le monde en erreur en se focalisant sur le blog H.V. que j'ai indiqué, en occultant toutes les autres études. Tout cela dans le but de susciter ce genre de commentaire et commencer à me faire un procès pour détourner du sujet initial.

EDIT : avant que j'oublie. Les arguments d'autorité du style : "c'est un racialiste : poubelle" est selon moi d'un très mauvais gout. Les psychométriciens du genre Dolan, Wicherts, Deary, Visser, ou encore Brody prennent extrêmement au sérieux Rushton ou Jensen. Ils n'attaquent jamais ces auteurs selon leurs penchants idéologiques, mais uniquement en ce qui concerne la pertinence de leurs outils et méthodes statistiques. Uniquement. C'est ça un argument scientifique. Je ne vous demande évidemment pas de faire la meme chose, mais au moins d'éviter ces accusations gratuites et intellectuellement malhonnête, et surtout, très peu scientifique.

Ceci étant posé, si cela peut vous rassurer, je pense qu'il y a pas mal (j'exagère un peu) de débats sans conclusion.

Par ex, l'adoption transraciale. Penchent-elles pour la théorie génétique ? Rushton dit que oui, Nisbett dit non. Je serais plutot de l'avis de Brody et Lee, qui chacun pensent que c'est 50/50.

Il y a aussi l'effet de l'adoption sur le QI. Bcp d'études ont montré des gains substantiels. Voir ceci. Mais personne n'a tenté de vérifier si c'était corrélé au facteur g. Donc aucune conclusion n'est possible. Je sais de mémoire que Jensen avait démontré via une analyse en composantes principales que les gains n'étaient pas corrélés au facteur commun, g. Le problème, c'est qu'il a analysé une seule étude, celle des français Capron et Duyme. Mais il n'y a jms eux de meta analysis, donc aucune conclusion n'est possible.

Enfin, les analyses de groupes sanguins pour déterminer la corrélation entre QI et mélange racial chez les noirs. Bien sur, les quelques modestes tests ont indiqué une corrélation proche de zéro. Mais ces études ont été largement critiquées pour leurs indices du mélange racial. Il était largement imparfait. Là encore, pas de conclusion possible pour le moment.

Ce sont les seules zones d'ombres qui restent à explorer, à ma connaissance certes très modeste.
BeetleJuice a écrit :C'est une bonne grosse pétition de principe ça. En gros vous expliquez que les gens qui vivent dans les quartier riches sont venu y vivre parce qu'ils avaient un meilleur QI et que la preuve de ça, c'est qu'il vivent dans les quartiers riches.
La théorie culturelle dit plutot que la causalité va dans un seul sens : c'est l'environnement qui stimule le QI. Ou plutot, le QI est purement le produit de l'environnement. C'est ça qui est une pétition de principe. Mon argument est que la causalité va dans les deux sens. Si ma mémoire est bonne, c'est la thèse dite "génétique" qui a affirmé la causalité dans les 2 sens, et la théorie culturelle qui invoque l'idée d'une causalité à sens unique. Ce genre d'idée est tout aussi extreme que de dire que le QI est entièrement le produit des gènes. Tout n'est pas soit noir, soit blanc.
BeetleJuice a écrit :Scientifiquement, c'est bidon:
-parce que c'est un sophisme
-parce que c'est nier l'importance du racisme et de la réaction communautaire dans la création d'une ségrégation, surtout quand elle est spatiale (avec des logiques de territoire qui accentuent en fait le fossé entre les communautés).
-parce que sans étude plus fine sur les populations que ce qui a été fait jusqu'à présent, vous postulez le phénomène sans le démontrer
Concernant le deuxième tiret, j'ai vu un blog post où l'on voit clairement qu'il n'y a pas de réduction des écarts de QI blancs-noirs aux States, du blog Human Varieties.

Secular Changes in the Black-White Cognitive Ability Gap

Avant de tirer des boulets de canon, néanmoins. Ces données ne sont pas les siennes. John Fuerst a simplement graphé les points de données de toutes les études existantes aux States, par année d'administration et groupes d'âges. Vous pouvez le vérifier sur son fichier Excel la liste de toutes les études graphées. Ce qu'il constate est que pour l'échantillon des adultes, il n'y a pas de réduction. C'est la même conclusion que celle de Dickens et Flynn dans Common Ground (ici).

Ceci ne serait guère un problème si le racisme n'a pas diminué avec le temps, notamment avec le Civil Right depuis 1964, les subventions multipliées pour les minorités ethniques qui n'ont pas eu l'effet d'améliorer leur QI. Si, comme on dit, le racisme était responsable des différences, pourquoi sont-elles restées stables ? Mais ceci évidemment, c'est accepter d'abord l'idée que le racisme affecte le QI. Si oui, à quel degré ? Au point de produire une différence de 15 points ? Peu probable. Puis, même James Flynn ne croit pas ce genre de thèse. Voici ce qu'il écrit dans Searching for Justice :

Racism looks like a potent environmental factor that affects all Blacks both negatively and with considerable uniformity…. [But] racism is not some magic force that harms Blacks without a chain of causality. Racism harms Blacks because of certain effects, such as lack of self-confidence, low self-image, emasculation of men, the welfare-mother home, poverty. Who could argue that these same factors do not vary significantly within the Black population?… If these factors both are potent and vary among Blacks, why do they explain so little IQ variance within the Black population?
BeetleJuice a écrit :Ca veut dire quoi ça, saturé en facteur g ?
En anglais, saturation se dit "loading" ou "loaded on g". Grosso modo, "corrélé à g". Quand on regarde les tests et sous-tests les plus fortement corrélés au facteur commun, dénommé g, les gains se fânent bien moins. Cela corrobore l'idée que ce qui est malléable n'est pas l'intelligence générale, mais les composantes spécifiques des tests de QI. Cela ne poserait nullement probleme si les composantes spécifiques des tests cognitifs avaient une forte validité prédictive avec le succès économique. Le problème, c'est qu'il n'y a aucune validité prédictive pour les facteurs indépendants à g.
BeetleJuice a écrit :Je n'avance pas d'argument parce que je ne vois pas comment en avancer. J'ai beau lire ce que je peux sur le facteur g, ça m'a plus l'air d'être un facteur définit arbitrairement qu'une réalité mesurable.
Non seulement la plupart des sites qui en parle sont extrêmement flous quand il s'agit d'expliquer comment on le détermine et comment on le relie à la génétique (si j'ai bien saisi, c'est ce qui reste quand on enlève ce qui n'est pas considéré comme génétique....autrement dit, ça m'a franchement l'air à l'avenant et selon l'envie et l'idée du chercheur pour déterminer ce qui est ou pas génétique).
Je pense que la question nature vs nurture n'a aucun intéret ici. Le problème est que les tentatives passées pour stimuler le QI, que ce soit via l'éducation ou l'entrainement cognitif ne produisent pas les effets escomptés. Les différences de QI sont restées stables sur un peu moins de 100 ans, et ce, malgré tous les efforts consentis par le gouvernement et programmes sociaux pour réduire ces différences.

Enfin bon, pour répondre à la question, je n'en suis pas sûr. La seule chose que j'ai lu y ressemblant, c'est la corrélation avec le facteur g et l'indice de dépression de consanguinité.

Secular gains in IQ not related to the g factor and inbreeding depression - unlike Black-White diff€erences: A reply to Flynn

Rushton a utilisé deux méthodes. La 1ere consiste à corréler le vecteur des dépressions de consanguinité avec le vecteur des saturations en g via la technique de Jensen, méthode des vecteurs corrélés. Dolan, dans un papier que j'ai cité tantot, a dit que cette méthode n'est pas des + fiables. Soit. Mais Rushton a aussi utilisé une autre méthode + fiable, l'analyse en composante principale. Il a utilisé les données des gains séculaires du QI données par James Flynn, puis les scores de depression de consanguinité, et enfin les différences blancs-noirs sur chacun des différents tests. Il a "facteur analysé" la matrice de corrélation présentée dans sa table 2 pour produire ainsi la table 3 qui montre les saturations sur les différents composants principaux. Les gains séculaires de QI sont saturés sur PC1, mais le facteur g, les différences blancs-noirs et les scores de dépression de consanguinité sur PC2. Ceci veut dire que le facteur g et les scores de dépression, ainsi que les différences blancs-noirs partagent un facteur commun, ou variance commune comme on dit dans le jargon.

Mais comme je le répète, c'est un détail sans importance selon moi.
BeetleJuice a écrit :Non, je suis désolé, ça me parait complètement bidon. Je ne vois pas comment à partir d'un test qui repose sur un questionnaire on peut déterminer une part d'acquis et d'innées.
Surtout que, comment vous faites la différence dans la mesure où l'inné ne peut que conditionner la forme et les conditions de fonctionnement des cellules, donc toutes les réponses d'un test de QI font intervenir les deux. Sans l'aide de la neurologie pour déterminer comment le cerveau de celui qui répond fonctionne, je vois absolument pas comment on arrive à un résultat qui soit scientifiquement valable et significatif de quelque chose.
Je me souviens de cet article qui cite plusieurs études sur le lien biologie et g, si c'est votre question ? L'article explique aussi un peu le facteur g et sa validité. Dalliard cite plusieurs théories qui on tenté de réfute g, comme Guilford, Sternberg ou encore le fameux Gardner. Mais "leurs intelligences" n'étaient pas indépendant de g, ou alors n'avaient pas de validity prédictive. Il conclue qu'à chaque fois qu'un psychométricien a tenté de s'extraire des théories de g, tout les ramène de nouveau à g. C'est à dire que g est une unité stable, et non une composante spécifique à des situations ou des tests particuliers. L'étude de Johnson et Bouchard sur le MISTRA est extremement intéressante à cet égard, et je le conseille vivement (lien).
BeetleJuice a écrit :Non, c'est surtout la pertinence du choix des groupes qui pose problème.
Je ne vois pas ce que vous voulez dire par "pertinence" du choix des groupes. Parlez vous de la représentativité des groupes ethniques ? Si c'est ça, je pense que la réponse est oui, si j'en crois les informations sur le codebook du NLSY.
BeetleJuice a écrit :Ce qui montre assez clairement tout le caractère scolaire et formaté du test de QI. Si l'enseignement est capable de l'augmenter et qu'il y a une régression avec la moindre pratique, c'est clairement que ce test est orienté vers des capacités en milieux scolaire et non vers la mesure d'une intelligence en général (qui resterait à définir).
Je me suis fait le meme genre de réflexion il y a qq mois. Mais je me suis souvenu que c'est une conclusion peut-etre un peu fragile. Car ce sont les composantes non chargées en g qui montrent les + forts déclins. Aussi, ce sont également les compétences qui ont été les plus stimulées par l'entrainement qui montrent les + forts déclins. C'est cohérent avec la théorie de g qui stipule que g est la composante la moins malléable du QI.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#47

Message par uno » 25 mai 2013, 11:50

Heil dodo a écrit :J'avais dit que je ne réagissais plus aux insultes.
Bref non seulement tu es raciste et malhonnête mais en plus tu es un pleutre, ça me rappelle Meng Hu qui n'avait jamais répondu à ma petite réfutation de ses excréments racialistes, vous autres racialistes êtes vraiment le fond du fond de la poubelle de l'humanité! :D
Heil dodo a écrit :Maintenant, si vous pensez comme uno savoir mieux qui je suis.
Il n'y a aucun doute sur le personnage que tu es, tu es aussi délicat qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine!
Heil dodo a écrit :D'ailleurs, les auteurs de ce blog citent majoritairement des auteurs nullement racialistes comme les habituels Rushton ou Lynn.
La bonne blague on y trouve Jensen, Gottfredson, Herrnstein & Murray et même un dénommé Fuerle aka le mec qui affirme que les noirs sont plus simiens que les blancs, Heil dodo est un petit menteur qui se fout de la gueule du monde!

Ton blog pue le racialisme à plein nez et tu le sais parfaitement puisque tu en es un toi-même misérable et puant petit malhonnête que tu es! Pour le reste et juste pour démontrer une dernière fois que tout ce que tu amènes ici n'est que gesticulations statistiques vide de toute substance sociologique, anthropologique et génétique citons cette magnifique prose de ta part!
Heil dodo a écrit :Ceci ne serait guère un problème si le racisme n'a pas diminué avec le temps, notamment avec le Civil Right depuis 1964, les subventions multipliées pour les minorités ethniques qui n'ont pas eu l'effet d'améliorer leur QI. Si, comme on dit, le racisme était responsable des différences, pourquoi sont-elles restées stables ? Mais ceci évidemment, c'est accepter d'abord l'idée que le racisme affecte le QI. Si oui, à quel degré ? Au point de produire une différence de 15 points ? Peu probable. Puis, même James Flynn ne croit pas ce genre de thèse.
LE tout soutenu par une citation de James Flynn n'amenant hélas en elle-même non plus aucune réflexion sociologique, rien juste une citation de principe! En fait lorsqu'on creuse la question de a situation des noirs-américains, on trouve plusieurs chose, notamment une forme particulière de communautarisme assez nocive dans la motivation que peuvent avoir les noirs et les hispaniques à exceller dans les études, d'ailleurs l'image que les médias américains véhiculent des noirs, notamment auprès des jeunes, sont davantage celui de rappeurs musculeux que de Geeks, encore qu'un temps il y avait bien Steve Urkel mais ce n'était justement pas une image positive du Geek noir! Cela explique-t-il tout? Certainement pas, l'aspect économique ainsi que les effets pervers qu'ont pu avoir les politiques de discriminations positives, notamment sur l'image que cela renvoie des noirs, sur la manière dont beaucoup de noirs qui se sont élevé socialement ont factuellement réussit comparé à la majorité des blancs issus des mêmes couches sociales, mérite eux-aussi d'être explorés! Bref ce n'est pas qu'un affaire de racisme, c'est une question de dynamique sociale, économique et culturelle! Il ne suffit pas de prendre des noirs à haut revenus les comparés à ceux des blancs ayant les mêmes revenus pour ensuite se targuer avoir déterminer une cause génétique aux différences de moyenne de QI observé, agir ainsi c'est simplement prouvé que l'on est un sinistre bouffon! Surtout que le pire dans tous ces jonglages statistiques c'est qu'il n'y a aucune, je dis bien strictement aucun, démonstration génétique!
Heil dodo a écrit :C'est cohérent avec la théorie de g qui stipule que g est la composante la moins malléable du QI.
Au lieu de répéter telle un perroquet grabataire ta bible sur le «facteur g», explique toi même avec tes mot ce qu'est ce «facteur g» et comment il est définit car d'autres ont déjà démontré que celui-ci est un artefact statistique purement tautologique, bref un machin insipide!

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#48

Message par BeetleJuice » 25 mai 2013, 13:58

Dodo a écrit :Je suis partagé, pas "non convaincu". 55/45 ou 60/40, donc très légèrement à l'avantage des théories génétiques versus culturelles. Ça ne signifie pas que j'espère leur véracité. Maintenant, si vous pensez comme uno savoir mieux qui je suis, vous n'avez dans ce cas tirer les conclusions qu'il fait, avec tous les raccourcis et accusations sans fondement qui vont avec.
Je dois avouer que je vous soupçonne clairement d'avancer masqué. Votre entrée en matière était celle de celui qui cherche des renseignements, mais le reste de votre argumentation est clairement celle de quelqu'un qui, non seulement connait très bien le sujet, c'est largement documenté, mais défend ce point de vue.

J'irais pas jusque là où va Uno, mais pour moi, vous n'êtes pas honnête en prétendant que vous êtes partagé.
C'est l'impression que j'ai quand vous dites "vos sources sont quand même beaucoup plus dans les sites racialistes que". Cela indique deux choses. Bien malheureuses ma foi. Vous n'avez nullement cliqué sur les liens que j'ai indiqué dans tous mes précédents messages. L'auriez vous fait, et vous auriez constaté que la majorité des liens ne plantent pas sur le blog Human Varieties (ou H.V.) sur lequel uno s'acharne.
Si, j'ai cliqué sur les liens. Je ne dis pas que j'ai tout parfaitement lu en détail, mais j'ai cliqué et j'ai lu.
D'ailleurs, les auteurs de ce blog citent majoritairement des auteurs nullement racialistes comme les habituels Rushton ou Lynn. Je pense que vous en tirez cette conclusion simplement en vous basant sur les propos détournés de uno, qui évidemment a préféré sans doute induire tout le monde en erreur en se focalisant sur le blog H.V. que j'ai indiqué, en occultant toutes les autres études. Tout cela dans le but de susciter ce genre de commentaire et commencer à me faire un procès pour détourner du sujet initial.
Non, je ne me fis pas à ce que Uno dit, ce blog avait déjà été cité auparavant et j'en avais déjà tiré la conclusion que c'était pas franchement recommandable comme source scientifique.
EDIT : avant que j'oublie. Les arguments d'autorité du style : "c'est un racialiste : poubelle" est selon moi d'un très mauvais gout.
Je n'ai pas dit que je rejetais à cause de ça, je mets en avant le fait que, comme c'est racialiste et connaissant toute la duplicité de ce type de mouvance, on peut légitimement se méfier de ce type d'étude.
Les psychométriciens du genre Dolan, Wicherts, Deary, Visser, ou encore Brody prennent extrêmement au sérieux Rushton ou Jensen. Ils n'attaquent jamais ces auteurs selon leurs penchants idéologiques, mais uniquement en ce qui concerne la pertinence de leurs outils et méthodes statistiques. Uniquement. C'est ça un argument scientifique. Je ne vous demande évidemment pas de faire la meme chose, mais au moins d'éviter ces accusations gratuites et intellectuellement malhonnête, et surtout, très peu scientifique.
Alors, premièrement, je fais ce que je veux, ensuite je vous signale que je n'ai pas fais d'attaque ad hominem, j'ai simplement évoqué la méfiance que ça m'inspirait et surtout la méfiance que vous m'inspiriez.

Pour le reste, je vais pas répondre à tout, par manque de temps je me concentrerais pour cette fois uniquement sur le "facteur g".

Je n'en suis toujours pas convaincu, dans la mesure où les études que vous citez tournent en rond en disant qu'il y a un facteur g dans les tests de QI et en le prouvant à l'aide de test de QI où ils trouvent le facteur g. Ca me semble vachement circulaire comme raisonnement.
Au final, non seulement je n'ai vu nulle part de définition de ce que c'est réellement (c'est une corrélation entre des facteurs...mais une fois qu'on l'a dit, on ne dit pas grand chose), mais je suis pas non plus convaincu de la base réelle de ce truc.

Comme c'est le principal point de désaccord pour le moment, voilà ma question:

C'est quoi le facteur g ?

Je veux savoir:

-Comment on le trouve et comment on le définit
-Comment on fait le lien avec la biologie (pour le moment, aucune étude ne me semble faire un réel lien pertinent.).

Bref, idéalement, j'aimerais savoir si des études sur la structure des neurones et l'action des gènes dans le développement de ce type de cellule et leur fonctionnement en réseaux justifie qu'on puisse définir une "part d'innée" qui se chiffre.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.

(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#49

Message par dodo » 25 mai 2013, 15:37

@BeetleJuice

Si ça peut vous rassurez, je n'essaie pas de convaincre qui que ce soit ici. J'ai un certain age, vous savez. Et je crois savoir assez bien que l'on ne peut pas faire changer d'avis à des adultes. C'est déjà extremement difficile quand on a déjà ses propres idées bien conçues, mais alors sur Internet, je vous dis pas...

Les propos en gras "EDIT:" ne s'adressaient pas spécialement à vous mais à tous les lecteurs. Je trouvais ça injuste d'attaquer les personnes sur leurs penchants idéologiques. C'est ennuyeux car quand les gens s'acharnent sur ce petit détail, ils négligent totalement et volontairement d'attaquer ces scientifiques sur un terrain purement méthodologique et scientifique. Uno en est le parfait exemple et l'illustration du propos que je tiens ici.

En tout cas, merci à vous de me parler correctement, contrairement à votre ami du-dessus, qui me rappelle farouchement un certain Saint Popol I, dont il est le clone parfait. Une sacré coincidence! ;)

Après, vous dites que j'avance masqué et m'accusez de mentir en prétendant etre partagé. Le problème est que je possède des arguments "contre" la théorie génétique. Et sans vouloir vous prendre de haut, je les trouve bien plus convaincant que les arguments qui m'ont été donné ci-dessus. Malgré tout, je ne parviens pas à réfuter les théories "héréditaristes" et j'espère toujours qu'il y a des endroits où j'ai failli de regarder.

Je ne suis pas mauvais du tout en anglais, et je comptais un jour me mesurer à ces blogueurs de Human Varieties que je vois citer un peu partout sur les blogs et forums américains. En particulier l'article de Dalliard (lien) qui fait un carnage dans le nb de référents. J'aimerai susciter des arguments complémentaires (en faveur de la théorie culturelle) à ceux que je possède déjà. J'espérais qu'une fois bien équipé, je pourrais aller discuter avec ces 4 blogueurs.

Quand vous affirmez qu'il soit légitime de se méfier du blog Human Varieties, votre argument s'apparente à un ad hominem, purement et simplement. Comme je l'avais déjà dit, les auteurs citent régulièrement des auteurs non-racialistes. Le seul racialiste qui revient régulièrement dans leurs blog post, c'est Arthur Jensen. Mais Jensen est autrement différent de Richard Lynn, pour ce qui est de l'intégrité intellectuelle. Certains anti-racialistes ont loué ce caractère de Jensen. Deary, Thompson, Brody, ou Scarr en sont de parfaits exemples.

D'ailleurs, si vous saviez pas, Jason Malloy, de Human Varieties, est en train de composer son propre set de QI national.
Voir ci-dessous:

HVGIQ: Jamaica
HVGIQ: Dominican Republic
HVGIQ: Bermuda

Lisez ces deux extraits.
In addition to fixing these errors, Lynn should either stop using the achievement data from this reference as IQ scores, or start using data from all the other international achievement tests as IQ scores. Neither decision is unjustifiable, but the dataset should have more consistent inclusion/exclusion criteria.
Here I review over 20 intelligence test studies from Jamaica. I find that Lynn’s numbers were not accurately reported, and that IQ is significantly higher in Jamaica than his books have claimed.
Vous le voyez clairement non? Malloy prend carrément R Lynn au dépourvu! Est-ce là l'attitude de quelqu'un, comme vous dites, qui serait de connivence avec des racialistes? J'en crois pas un mot. Qui plus est, ils sont probablement honnetes (plus qu'un certain Uno) et cela en témoigne le fait qu'ils partagent toutes leurs données et syntax, ainsi que les pdf pour les documentation et codebook (meme si j'ai à peine feuilleté) de façon à ce qu'on puisse vérifier par nous memes s'ils rapportent les vrais chiffres. Et quand bien meme je suis loin d'etre aussi doué que ces gens là concernant les statistiques, j'aimerai que vous répondez à cette question si cela ne vs dérange pas.

La question : s'ils sont malhonnetes, pourquoi partager les donneés et les syntax ? Je me rappelle d'un post de John Fuerst sur le colorisme, où il dit avoir contacté des psychométriciens pour demander à partager les syntax et données afin de pouvoir étendre les recherches. Il a dit qu'en général les scientifiques rechignent à partager les données, ou meme juste les syntax. Un comble. Selon moi, celui qui refuse de partager ou la syntax, ou les données, est celui qui a qq chose à cacher. Vous n'etes pas d'accord? Mais les bloggueurs de H.V., eux au contraire, rendent public toute la méthodologie employée. Je le sais car j'ai cliqué sur leurs liens et fichiers Excel. Ils sont ma foi plutot bien fournis, meme si je comprends à peine une partie de ce qu'ils écrivent (honte à moi). Enfin, comme je dis, ce n'est pas l'attitude de quelqu'un qui a des choses à cacher.

Ensuite, vous dites avoir cliqué sur les liens. Je veux bien. Mais alors pourquoi dites vous qu'ils plantent sur des sites racialistes alors que la plupart fait référence à des publications non-racialistes ? Ce que vous dites n'est tout simplement pas vrai, ou alors vous mentez sciemment mais j'espère me tromper. Parce que je ne vois pas comment on peut arriver à cette conclusion quand on a réellement cliqué sur les liens que j'ai indiqué.

Concernant le facteur g, je recommande à nouveau de lire Johnson et Bouchard sur le MISTRA (lien) ainsi que celui-là par les memes auteurs mais sur d'autres batteries de tests. Ce n'est pas très long à lire, mais ce qu'il faut retenir c'est que le facteur g extrait d'une batterie de tests, est très semblable au facteur g extrait d'une autre batterie de tests pourtant bien distinct. Pourtant, les constructeurs de tests ont conçu leurs propres batteries différemment, de sorte que des théories dites "compétitives" soient possibles. Meme quand ces tests sont conçus différemment, meme quand ces tests ont des spécificités bien distinctes et tapent dans des compétences différentes à 1ere vue, des analyses en facteur révèlent tjours une large part due à une variance commune, ou facteur commun, càd le dénommé facteur g.

Il me semble ne pas avoir eu de réponses à cette question. Si le facteur g n'est pas "unitaire" (i.e., ou impossible à définir, comme vous dites) pourquoi alors le facteur g extrait de tests conçus différemment réussissent à produire une large variance commune partagée par tous les tests analysés ? Je suis persuadé que si le facteur g n'est pas un concept stable, les variances communes de chaque batterie de tests n'auraient aucune ressemblance.

Concernant les deux questions, j'ai déjà répondu à la première, il me semble. Relisez mes anciens messages. En gros, c'est via une analyse en facteur, à laquelle on fait soumettre les intercorrélations des sous-tests. La variance commune, comme je le répète depuis plusieurs messages, c'est la variance partagée par tous les tests soumis à l'analyse en facteur (ou composantes principales). Au delà de cette variance commune, il existe 2 autres variances, l'une qui est "variance de groupes" càd une variance partagé par 2 ou 3 sous-tests, et une "variance spécifique" càd une variance propre à un seul test, donc non partagé avec les autres.

La deuxième question, maintenant, j'avais dit dans mon message d'hier que g et la dépression de consanguinité sont liés, et peut-etre que c'est comme cela qu'ils tirent cette conclusion; l'article de Dalliard cite aussi des études sur le lien biologie-g. Mais ça, je l'ai déjà dit.

Aussi, je n'ai pas cessé de répéter depuis le tout début de ce fil, que le lien entre biologie et QI est sans importance. Je pense que c'est un détail extremement important par rapport à ce que dit Richwine dans sa dissert. Pour me répéter, peu importe que le QI soit héritable ou non. Car depuis des décennies, les politiques sociales font tout en oeuvre pour réduire les différences de QI. Cela ne marche pas, et les données donnent raison à Richwine. De là, plusieurs explications :

-soit les interventions n'étaient pas suffisamment bien construites. Par ex, manque d'investissement/financement, manque de support intellectuel pour les enfants, etc.
-soit les différences de QI sont imperméables aux interventions car les influences environnementales et/ou génétiques se transmettent génération en génération et sont donc très difficiles à modifier.

Si la réponse à cette question est 1). Il faudrait avoir des informations dans la façon dont le Head Start, Milwaukee, Abecedarian et autres programmes d'envergure ont été administré. La seule chose que je sais, et lis un peu partout, c'est que ce genre de programme fut extremement couteux et qu'ils étaient bien "désigné". Mais je ne possède pas les détails. Juste les sommaires décrits sur les différents sites et documents concernant chaque programme spécifique.

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Re: QI et différences ethniques : le procès de Jason Richwin

#50

Message par uno » 25 mai 2013, 15:58

Merci de confirmer que ce dont on se doutait déjà sur ce «facteur g» à savoir:

«Finally, one is left with a misconception of a falsifiable hypothesis where a mere mathematical tautology, inherent in the structure of all positive test inter-correlations, is used to provide confirming “evidence”.»

A Rejoinder to Mackintosh and some Remarks on the Concept of General Intelligence

D'ailleurs on voit rapidement que tu ne sais toi-même pas de quoi tu cause, ton «facteur g» n'est ni une unité de mesure, ni ne désigne quelque chose de concret c'est juste du vent sur lequel se branlent quelques psychométriciens!
Fieffé menteur a écrit :Aussi, je n'ai pas cessé de répéter depuis le tout début de ce fil, que le lien entre biologie et QI est sans importance.
Oui bien sûr depuis le début tu viens exposer de ramassis de conneries racialistes stipulant que les bronzé (noirs, hispaniques) seraient génétiquement inférieurs intellectuellement parlant, le tout avec un texte stipulant même en quoi cela devrait être pris en compte politiquement.....bordel tu crois vraiment que tout le monde est aussi âne bâté que tu l'es pour ne pas voir clair dans ton petit jeu, comme c'est mignon!

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