chapsboy a écrit :Si vous essayez de contredire Gödel
Je n'ai pas contredit Goedel (d'ailleurs, un theoreme ne se contredit pas): j'ai fait dire a ses theoremes un peu de ce qu'ils disent, et non pas ce que l'on voudrait leur faire dire.
les dire de Gödel se sont révélés vrais, Alan Turing, le père de nos ordinateurs modernes par son concept de la machine de Turing, est arrivé à la même conclusion de Gödel, mais avec un chemin différent : la machine de Turing. Ils existent des problèmes, des faits qu’on ne pourra jamais résoudre ou démontrer.
Je n'ai pas dit le contraire... lorsqu'il s'agit de
problemes inherents aux systemes formels dans l'optique finitiste (ou finitaire) (*) tel qu'elle fut proposee par Hilbert dans le 2° de ses 23 fameux problemes qu'il laissa a la posterite (certains d'entre eux sont aujourd'hui resolus, dont le 2°, justement).
(*): dans l'optique infinitaire, les choses changent, et pas que d'un pet de mouche; en outre, fondamentalement, les theoremes de Goedel n'excluent pas une preuve metamathematique de la consistance de l'arithmetique (ou assimilable), mais la possibilite d'inscrire cette preuve
dans l'arithmetique. Bref.
Je répète les mots du docteur François Lemieux en septembre 2003, lors du cours d’informatique théorique, dont ce dernier disait « il n’existera jamais aucun antivirus où il ne sera jamais nécessaire de faire aucune mise à jour – il existe des problèmes qui seront toujours considérés comme étant indécidables – il existe des situations vrais, mais pour lequel on pourrait jamais prouver leur vérité de manière mathématique ou autre ». Il s’agit de problèmes ou de situations dits « indécidables ». J’ai tout de même obtenu un A dans ma dissertation au sujet de l’intelligence artificielle, donc si vous voulez contredire tout ça, allez voir mon professeur d’intelligence artificielle qui se trouve être aussi un mathématicien.
Relis calmement ce que j'ai ecrit et ce qu'a dit - parait-il - ton prof d'IA. Et felicitations pour ton A.
En passant, tout ce que j'ai dis, je l'ai pris dans le livre de Daniel Crevier, à La recherche de l'intelligence artificielle. J'ai recopier presque tout mot à mot p. 36-37.
Connais pas. Cela n'a d'ailleurs strictement aucune importance. Je juge sur piece, pas a la tete du client. En outre, il arrive tres frequemment que l'on aboutisse a un echec cuisant lorsque l'on tente de vulgariser la moelle des theoremes de Goedel (ainsi que de l'Entscheidungsproblem (Turing) et des 'extensions' aux theoremes d'incompletude): on finit par s'eloigner de la moelle, on lui fait dire a peu pres n'importe quoi et/ou on l'approxime excessivement - bien qu'avec enthousiasme – au point de sombrer inexorablement dans l'evocation poetique. L'auteur que tu cites - si l'on suppose que tu as effectivement copie mot a mot son texte - semble etre tombe dans au moins un de ces travers. On pourrait meme affirmer sans trop risquer que le nombre d'auteurs qui ne tombent pas dans au moins un de ces travers se comptent sur les doigts des deux mains. L'ideal est donc de lire les articles originaux (on les trouve en mille versions et dans toutes les langues sur le net). C'est difficile si l'on n'est pas habitue a ce genre d'exercice, mais pas insurmontable. Je t'invite a le faire: ca t'evitera peut-etre de broder sur les propos d'autrui (que ces propos soient admissibles ou non). Si je devais conseiller un bon livre en francais, ce serait 'Le theoreme de Goedel' (avec la traduction de l'article original de Goedel) de Nagel et Newman, commente par l'excellent Girard, ainsi que - puisqu'il s'agit d'un theme strictement connexe - 'La machine de Turing' avec l'article original de Turing 'On computable numbers, with an application to the Entscheidungsproblem' encore commente par l'excellent Girard.
A part ca, je ne change pas une virgule a ce que j'ai deja ecrit a ce sujet. Tout au plus, je veux bien consentir a quelques precisions et/ou approfondissements, bien que je doute que cela en vaille la peine vu tes commentaires aussi lamentables qu'inconsistants.
chapsboy a écrit :groucho_max a écrit :chapsboy a écrit :C’est qu’il peut exister des situations qui existent, mais qui ne pourront jamais être démontré ou prouvé, et dont pourtant on sait leur existence.
Rien a voir (voir remarque de Jean-Francois).
Ça pourtant à voir, car c'est écrit noir sur blanc dans le livre.
Non, ca n'a rien a voir. En dehors des systemes formels (et affilies), les theoremes d'incompletude n'ont strictement aucun sens.
A part ca, je pense qu'il est l'heure de prendre tes cachets.
groucho max