«L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
- David Labrecque
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
J'affectionne la poésie de l'apocalypse en tant que figure de style.
Sur le lien de causalité entre le réchauffement climatique et l'augmentation du nombre et de l'intensité des catastrophes naturelles :
http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2 ... naturelles
http://www.vedura.fr/environnement/clim ... climatique
http://www.zeroco2.com/blog/2010/12/17/ ... aturelles/
Sur le lien de causalité entre le réchauffement climatique et l'augmentation du nombre et de l'intensité des catastrophes naturelles :
http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2 ... naturelles
http://www.vedura.fr/environnement/clim ... climatique
http://www.zeroco2.com/blog/2010/12/17/ ... aturelles/
«Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d'imbécile, — aptitude de nos jours inouïe !» (Dostoïevski)
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
L'humanité est la seule espèce qui, en s'autodétruisant, parvient à entraîner dans sa chute le reste de la planète.Gabriel C a écrit :Le problème de la pensée écologique dominante, au niveau philosophique, est justement cette notion de Réalité écologique. Ce concept est principalement basé sur une vision romantique d’une nature parfaite pillée par une humanité qui serait contre-nature et non incluse dans la biosphère. C’est une sorte d’obsession antihumaniste qui rejette toute création humaine, considérée comme mauvaise à priori, car non-naturel. La pensée écologique dominante a comme principe fondamental que l’humanité est la seule espèce à ne pas vivre en harmonie avec la biosphère. Elle serait donc mauvaise intrinsèquement.
La «réalité écologique» telle que je la conçois ne s'écrit pas avec un «r» majuscule, pas plus que je ne crois à une Vérité transcendante et éternelle. Que l'écologie finisse par devenir une préoccupation urgente au lieu d'être un sujet secondaire constamment éclipsé par la priorité économique est-il trop demander?Gabriel C a écrit :Or, la réalité écologique, d’un point de vue scientifique, est par nature contingente. Elle n’a rien d’une Vérité transcendante éternel; ce ne sont que des modèles perfectibles. Donc faire une politique Verte qui serait l’expression de la Vérité scientifique est extrêmement problématique. (N'oubliont pas que plusieurs des grandes dérive politique du XXieme siècle sont basé sur ce genre du fusion)
Je partage votre antipathie pour tout système de type autoritaire. Une «dictature verte» (contre-utopie pour le moins originale à laquelle je n'avais pas encore pensé) ne m'enchanterais pas plus que l'actuelle tyrannie du Marché ou une nouvelle URSS. Cependant, je ne suis pas d'accord avec vous quant au caractère inévitable d'une «solution totalitaire» en matière de politique écologique. Je crois en la possibilité et l'exigence de régler nos problèmes de manière démocratique. À moins qu'ils n'aient les moyens de se construire des villes indestructibles ou de s'enfuir sur la Lune, il faudra bien que les privilégiés de l'économie néolibérale se désintéressent de cette dernière lorsque la réalité de leur vie deviendra plus importante que l'abstraction du chiffre dans leur compte en banque !Gabriel C a écrit :À mon sens, que ce soit le scénario malthusianisme-eugénisme ou celui de la décroissance de l’empreinte écologique par austérité qui soit privilégiée chez les militants écologiques est aussi problématique. Car, dans les deux cas, ont ne peut s’en remettre qu'à la dictature politique pour arranger nos problèmes.
Dans le scénario de la surpopulation seul, une gouvernance mondiale autoritaire agissant dans l’intimité de toutes les vies humaines pourrait espérer réduire l’augmentation démographique et la diminuer. Et dans le cas de la diminution de l’empreinte écologique, la politique libérale ne peut rien non plus... Qui va voter pour un parti prônant la décroissance ? Bref, il y a un coté totalitaire extrêmement menaçant, ou du moins antidémocratielibérale, dans ces discoures si ont les appliquerais en politique réel. Dans un camp comme dans l’autre, on rêve d’une sorte de dictature bienveillante de l’élite verte pour remettre l’humanité dans la bonne voie.
Et la majorité des militant écologique qui n’adhère pas à l’idée de dictature verte, et prônent l’idée libérale de « chacun votre part selon votre conscience» sont chaque jour de plus en plus convaincu que seul un virage drastique imposé autoritairement nous sauvera de l’égoïsme de la majorité... ou que nous somme déjà condamné... L’idéologie écologique dominante agit vraiment comme un puissant vecteur de pessimisme culturel aux effets dévastateurs.
De plus, il y ce fantasme absurde, rependu par la nouvelle gauche, qui consiste à dire qu’il serait possible d’augmenter la justice sociale dans une décroissance de l’économie réelle. Affirmation absolument démentie par toute l’histoire de la société humaine, mais cultivé par ces derniers pour ne pas affronter le paradoxe et donner l'illusion d'avoir la solution final clé en main.
«Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d'imbécile, — aptitude de nos jours inouïe !» (Dostoïevski)
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
L'auteur de l'article dit à la fin:David Labrecque a écrit :J'affectionne la poésie de l'apocalypse en tant que figure de style.
Sur le lien de causalité entre le réchauffement climatique et l'augmentation du nombre et de l'intensité des catastrophes naturelles :
http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2 ... naturelles
« J’ose donc dire que j’ai hâte que des catastrophes comme Katrina, comme les canicules en Australie ou en France se reproduisent.»
Wow, tout un journaliste scientifique... Pas du tout biaisé idéologiquement.

En plus il travaille pour la fondation de David Suzuki.

Le second article n'est pas signé, et le troisième dit que le lien avec le réchauffement n'est pas évident.
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Ce n'est pas pour rien que j'ai parlé de figure de style !Pardalis a écrit :L'auteur de l'article dit à la fin:David Labrecque a écrit :J'affectionne la poésie de l'apocalypse en tant que figure de style.
Sur le lien de causalité entre le réchauffement climatique et l'augmentation du nombre et de l'intensité des catastrophes naturelles :
http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2 ... naturelles
« J’ose donc dire que j’ai hâte que des catastrophes comme Katrina, comme les canicules en Australie ou en France se reproduisent.»
Wow, tout un journaliste scientifique... Pas du tout biaisé idéologiquement.
En plus il travaille pour la fondation de David Suzuki.![]()

Pour le second article, vous avez raison, j'aurais dû l'éviter dans la mesure où son auteur(e) ne s'identifie pas et ne donne pas d'hyperliens vers d'autres sites Internet. Quant au troisième, oui, il admet que le lien entre le réchauffement climatique et l'augmentation du nombre des phénomènes qui nous occupent ici n'est pas évident, cependant il est visible dans l'aggravation de leur intensité.Pardalis a écrit :Le second article n'est pas signé, et le troisième dit que le lien avec le réchauffement n'est pas évident.
Sur le même sujet, voici un article (et pas un blogue) que l'on ne pourra guère accuser d'être militant :
http://www.lapresse.ca/environnement/do ... -doigt.php
Je pourrais en citer encore plusieurs...
«Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d'imbécile, — aptitude de nos jours inouïe !» (Dostoïevski)
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Salut
À mon avis, si vous voyez une chute dans le processus de la biosphère, c’est que vous la voyez comme un simple phénomène linéaire en plus d’y ajouter une valeur morale arbitraire.
L’économie, c’est l’écologie humaine, c’est le résultat de l’activité de notre espèce à améliorer collectivement ses conditions d’existence. Les opposés sont d’une stérilité sans bornes.
1-Si on tente de stopper net la démographie il faudra de la stérilisation forcée, une augmentation délibérée de la mortalité infantile et une diminution de l’espérance de vie au niveau global. Quelques campagnes de pub de morale verte n’auront aucun effet. Dans les pays sous développés, la reproduction rapide est une nécessité pratique (comme elle l’était partout avant la révolution industrielle)
2-Qui va proposer démocratiquement de moins consommer à ses concitoyens ? Qui peut gagner une élection en promettant de diminuer le pouvoir d’achat de la population ?
L’humain est un animal politique. Et l’organisation sociale est basée sur les coalitions de brefs intérêts partagés et les alliances consensuelles développées en idéologie.
Mais le principal ciment social de la politique a toujours été l’économie. Chez l’humain, l’économie est la première disponibilité politique naturelle.
Toutes les idéologies abstraites et métamorales, qui ne traite pas des réalités humaines concrètes, ne servent en politique que pour augmenter l’aura de sympathie de personnages clé. Dans une démocratie libérale, le pouvoir politique est détenu par des coalitions d’intérêt partagé souvent soudé par la prospérité économique. Donc, ce détourner de la bonne marche du dynamisme économique de la société, c’est ce placer à dos l’ensemble des coalitions d’intérêts partagé, bref, c’est une mort politique assuré.
Et les ONGs vertes nous dissent qu’ont doit diminuer de 6 notre niveau de vie, et les politiques réelles les plus «vertes » ça a été de construire quelques éoliennes et de prendre plus notre bicyclette...
La démocratie libérale qui fait de l’écologie politique, c’est une véritable plaisanterie.
C’est de l’écologie au compte goutte, aucun écologiste sérieux n’y croit. Ils veulent nettement plus de radicalité, ils veulent autre chose que la démocratie libérale, mais c’est quelques choses de pas encore défini.
Et il n'y a pas de méchants capitalistes en guerre avec les bon écologistes.
C’est historiquement les néolibéraux qui ont placé l’écologie politique sur la table (voir la biographie de Margaret Thatcher et Reagan.) La bourse carbone est avant tout un projet de la faune de Wall Street. Et entre l’idéologie de décroissance et l’austérité néolibérale par renflouement banquaire, il faut avouer que la frontière est plus que floue. L’écologie politique ne s’oppose pas au tendence néolibérale. À mon sens, elle en est un de ses symptômes en tant que pulsion au modialisme apolitique. Y’a qu’à regarder qui dirige des ONGs comme le WWF pour comprendre que les intérêts financiers sont souvent des commanditaires de la culture verte alarmiste. Bref c'est loin d'être aussi blanc et noir que vous le sous entendez.
Fondamentalement, l’humanité tente de s’autoentretenir ; de perfectionné son environnement pour le rendre plus généreux. En faite, rendre plus généreux l’environnement est le coeur même de l'économie humaine depuis le début de l'humanité.David Labrecque a écrit :L'humanité est la seule espèce qui, en s'autodétruisant, parvient à entraîner dans sa chute le reste de la planète.
À mon avis, si vous voyez une chute dans le processus de la biosphère, c’est que vous la voyez comme un simple phénomène linéaire en plus d’y ajouter une valeur morale arbitraire.
Mais, c’est là tout le paradoxe. Dans le catéchisme de l’écologie dominante, l’écologie est en guerre avec l’économie. Moi, c’est précisément cette notion que je trouve absurde.David Labrecque a écrit :La «réalité écologique» telle que je la conçois ne s'écrit pas avec un «r» majuscule, pas plus que je ne crois à une Vérité transcendante et éternelle. Que l'écologie finisse par devenir une préoccupation urgente au lieu d'être un sujet secondaire constamment éclipsé par la priorité économique est-il trop demander?
L’économie, c’est l’écologie humaine, c’est le résultat de l’activité de notre espèce à améliorer collectivement ses conditions d’existence. Les opposés sont d’une stérilité sans bornes.
Alors, vous considérez que la démocratie libérale moderne de libre marché est une tyrannie au même titre que l’était l’URSS ?David Labrecque a écrit :Je partage votre antipathie pour tout système de type autoritaire. Une «dictature verte» (contre-utopie pour le moins originale à laquelle je n'avais pas encore pensé) ne m'enchanterais pas plus que l'actuelle tyrannie du Marché ou une nouvelle URSS.
Alors, expliquez-moi comment ?David Labrecque a écrit :Cependant, je ne suis pas d'accord avec vous quant au caractère inévitable d'une «solution totalitaire» en matière de politique écologique. Je crois en la possibilité et l'exigence de régler nos problèmes de manière démocratique.
1-Si on tente de stopper net la démographie il faudra de la stérilisation forcée, une augmentation délibérée de la mortalité infantile et une diminution de l’espérance de vie au niveau global. Quelques campagnes de pub de morale verte n’auront aucun effet. Dans les pays sous développés, la reproduction rapide est une nécessité pratique (comme elle l’était partout avant la révolution industrielle)
2-Qui va proposer démocratiquement de moins consommer à ses concitoyens ? Qui peut gagner une élection en promettant de diminuer le pouvoir d’achat de la population ?
L’humain est un animal politique. Et l’organisation sociale est basée sur les coalitions de brefs intérêts partagés et les alliances consensuelles développées en idéologie.
Mais le principal ciment social de la politique a toujours été l’économie. Chez l’humain, l’économie est la première disponibilité politique naturelle.
Toutes les idéologies abstraites et métamorales, qui ne traite pas des réalités humaines concrètes, ne servent en politique que pour augmenter l’aura de sympathie de personnages clé. Dans une démocratie libérale, le pouvoir politique est détenu par des coalitions d’intérêt partagé souvent soudé par la prospérité économique. Donc, ce détourner de la bonne marche du dynamisme économique de la société, c’est ce placer à dos l’ensemble des coalitions d’intérêts partagé, bref, c’est une mort politique assuré.
Et les ONGs vertes nous dissent qu’ont doit diminuer de 6 notre niveau de vie, et les politiques réelles les plus «vertes » ça a été de construire quelques éoliennes et de prendre plus notre bicyclette...
La démocratie libérale qui fait de l’écologie politique, c’est une véritable plaisanterie.
C’est de l’écologie au compte goutte, aucun écologiste sérieux n’y croit. Ils veulent nettement plus de radicalité, ils veulent autre chose que la démocratie libérale, mais c’est quelques choses de pas encore défini.
C’est dangereux cette histoire de fin du monde dans 90 ans. C’est le genre de folklore qui va pousser au fanatisme n’importe qui de manipulable.David Labrecque a écrit :À moins qu'ils n'aient les moyens de se construire des villes indestructibles ou de s'enfuir sur la Lune, il faudra bien que les privilégiés de l'économie néolibérale se désintéressent de cette dernière lorsque la réalité de leur vie deviendra plus importante que l'abstraction du chiffre dans leur compte en banque !
Et il n'y a pas de méchants capitalistes en guerre avec les bon écologistes.
C’est historiquement les néolibéraux qui ont placé l’écologie politique sur la table (voir la biographie de Margaret Thatcher et Reagan.) La bourse carbone est avant tout un projet de la faune de Wall Street. Et entre l’idéologie de décroissance et l’austérité néolibérale par renflouement banquaire, il faut avouer que la frontière est plus que floue. L’écologie politique ne s’oppose pas au tendence néolibérale. À mon sens, elle en est un de ses symptômes en tant que pulsion au modialisme apolitique. Y’a qu’à regarder qui dirige des ONGs comme le WWF pour comprendre que les intérêts financiers sont souvent des commanditaires de la culture verte alarmiste. Bref c'est loin d'être aussi blanc et noir que vous le sous entendez.
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
La destruction et la dégradation massive des habitats afin de satisfaire des besoins dont plusieurs sont loin d'être essentiels, c'est ce que vous appelez «perfectionner son environnement pour le rendre plus généreux»? Je ne suis pas contre l'optimisation des capacités de la nature en vue de nous rendre la vie plus confortable, seulement je m'étonne que vous niiez les conséquences désastreuses qui découlent des industries polluantes dont nous achetons les produits.Gabriel C a écrit :SalutFondamentalement, l’humanité tente de s’autoentretenir ; de perfectionné son environnement pour le rendre plus généreux. En faite, rendre plus généreux l’environnement est le coeur même de l'économie humaine depuis le début de l'humanité.David Labrecque a écrit :L'humanité est la seule espèce qui, en s'autodétruisant, parvient à entraîner dans sa chute le reste de la planète.
À mon avis, si vous voyez une chute dans le processus de la biosphère, c’est que vous la voyez comme un simple phénomène linéaire en plus d’y ajouter une valeur morale arbitraire.
Bien, je ne peux qu'être en accord avec vous sur ce point, c'est pourquoi je me dois de nuancer l'usage que j'ai fait du mot «économie» en précisant que je ne l'employais pas dans un sens absolu et que je désignais par ce mot le libre marché dans sa forme actuelle : un système où il arrive fréquemment que les intérêts particuliers de quelques psychopathes entrent en conflit avec l'intérêt général.Gabriel C a écrit :Mais, c’est là tout le paradoxe. Dans le catéchisme de l’écologie dominante, l’écologie est en guerre avec l’économie. Moi, c’est précisément cette notion que je trouve absurde.David Labrecque a écrit :La «réalité écologique» telle que je la conçois ne s'écrit pas avec un «r» majuscule, pas plus que je ne crois à une Vérité transcendante et éternelle. Que l'écologie finisse par devenir une préoccupation urgente au lieu d'être un sujet secondaire constamment éclipsé par la priorité économique est-il trop demander?
L’économie, c’est l’écologie humaine, c’est le résultat de l’activité de notre espèce à améliorer collectivement ses conditions d’existence. Les opposés sont d’une stérilité sans bornes.
Pas du tout, ce sont deux choses très différentes. Je dissocie pourtant radicalement les concepts de «démocratie» et de «libre marché» : le capitalisme s'arrange très bien avec les dictatures et le socialisme n'est pas obligatoirement autoritaire. Je ne veux ni d'un État totalitaire, ni de compagnies multinationales trop puissantes pour être concurrencées par un contre-pouvoir démocratique.Gabriel C a écrit :Alors, vous considérez que la démocratie libérale moderne de libre marché est une tyrannie au même titre que l’était l’URSS ?David Labrecque a écrit :Je partage votre antipathie pour tout système de type autoritaire. Une «dictature verte» (contre-utopie pour le moins originale à laquelle je n'avais pas encore pensé) ne m'enchanterais pas plus que l'actuelle tyrannie du Marché ou une nouvelle URSS.
Je saisis mal où vous voulez en venir... Je ne prétends pas détenir la solution clés en main à tous nos problèmes et je ne me leurre pas quant à la difficulté de les régler. Je dis seulement qu'il y a un problème et que je souhaite ardemment que nous trouvions une solution démocratique à celui-ci. Je pourrais vous retourner la question : à votre avis, que devrions-nous faire?Gabriel C a écrit :Alors, expliquez-moi comment ?David Labrecque a écrit :Cependant, je ne suis pas d'accord avec vous quant au caractère inévitable d'une «solution totalitaire» en matière de politique écologique. Je crois en la possibilité et l'exigence de régler nos problèmes de manière démocratique.
1-Si on tente de stopper net la démographie il faudra de la stérilisation forcée, une augmentation délibérée de la mortalité infantile et une diminution de l’espérance de vie au niveau global. Quelques campagnes de pub de morale verte n’auront aucun effet. Dans les pays sous développés, la reproduction rapide est une nécessité pratique (comme elle l’était partout avant la révolution industrielle)
2-Qui va proposer démocratiquement de moins consommer à ses concitoyens ? Qui peut gagner une élection en promettant de diminuer le pouvoir d’achat de la population ?
L’humain est un animal politique. Et l’organisation sociale est basée sur les coalitions de brefs intérêts partagés et les alliances consensuelles développées en idéologie.
Mais le principal ciment social de la politique a toujours été l’économie. Chez l’humain, l’économie est la première disponibilité politique naturelle.
Toutes les idéologies abstraites et métamorales, qui ne traite pas des réalités humaines concrètes, ne servent en politique que pour augmenter l’aura de sympathie de personnages clé. Dans une démocratie libérale, le pouvoir politique est détenu par des coalitions d’intérêt partagé souvent soudé par la prospérité économique. Donc, ce détourner de la bonne marche du dynamisme économique de la société, c’est ce placer à dos l’ensemble des coalitions d’intérêts partagé, bref, c’est une mort politique assuré.
Et les ONGs vertes nous dissent qu’ont doit diminuer de 6 notre niveau de vie, et les politiques réelles les plus «vertes » ça a été de construire quelques éoliennes et de prendre plus notre bicyclette...
La démocratie libérale qui fait de l’écologie politique, c’est une véritable plaisanterie.
C’est de l’écologie au compte goutte, aucun écologiste sérieux n’y croit. Ils veulent nettement plus de radicalité, ils veulent autre chose que la démocratie libérale, mais c’est quelques choses de pas encore défini.
Je ne comprends pas votre point de vue. Il me semble aberrant de nier la responsabilité des industries dans la destruction de notre planète et de tout ce qui y vit, y compris les êtres humains. Je me doute bien que les ONGs ne sont pas si «pures» qu'elles le laissent croire. Mais enfin, vous n'allez quand même pas me dire que Wall Street est écologiste ou encore que les banques n'ont pas profité de la crise financière?Gabriel C a écrit :C’est dangereux cette histoire de fin du monde dans 90 ans. C’est le genre de folklore qui va pousser au fanatisme n’importe qui de manipulable.David Labrecque a écrit :À moins qu'ils n'aient les moyens de se construire des villes indestructibles ou de s'enfuir sur la Lune, il faudra bien que les privilégiés de l'économie néolibérale se désintéressent de cette dernière lorsque la réalité de leur vie deviendra plus importante que l'abstraction du chiffre dans leur compte en banque !
Et il n'y a pas de méchants capitalistes en guerre avec les bon écologistes.
C’est historiquement les néolibéraux qui ont placé l’écologie politique sur la table (voir la biographie de Margaret Thatcher et Reagan.) La bourse carbone est avant tout un projet de la faune de Wall Street. Et entre l’idéologie de décroissance et l’austérité néolibérale par renflouement banquaire, il faut avouer que la frontière est plus que floue. L’écologie politique ne s’oppose pas au tendence néolibérale. À mon sens, elle en est un de ses symptômes en tant que pulsion au modialisme apolitique. Y’a qu’à regarder qui dirige des ONGs comme le WWF pour comprendre que les intérêts financiers sont souvent des commanditaires de la culture verte alarmiste. Bref c'est loin d'être aussi blanc et noir que vous le sous entendez.
«Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d'imbécile, — aptitude de nos jours inouïe !» (Dostoïevski)
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Salut
1-Voir à la justice financière mondiale. C'est-à-dire que la création monétaire doit avoir une contrepartie productive, il doit y avoir une correspondance quasi mécanique entre la finance et l’économie réelle utile. Une réglementation encadrant la spéculation doit également être mise en place au niveau mondial afin d’abolir le flash trade.
2- Voir au développement du tiers-monde. Au nom de la stabilité mondiale, le sous-développement des pays du sud doit être combattu en priorité par des politiques de grands travaux financés à crédit par la banque mondiale couple d’une annulation totale des dettes. Développement des infrastructures d’irrigation, d’énergie, de transport, de santé d’agriculture et éducation. Il faut une amélioration planifier des conditions d’existence de base par le progrès de l’économie réel objective qui apporte (par un renforcissement du droit de propriété) un fleurissement de l’entreprenaria créatif de richesse réel et de redistribution naturelle.
3- Placé la majorité des effort contre le réchauffement climatique sur l’adaptation et l’amorce d’une transition énergétique basée sur le nucléaire du future et l’hydrogène avec un financement massif dans la recherche sur la fusion contrôlée. Bannir l’utilisation du biocarburant qui est en train de produire un véritable génocide de la faim en plaçant les estomacs en compétition avec les voitures.
4- Organiser la gestion des déchets des villes par la pyrolyse au plasma afin d’atteindre le 100% de recyclage.
Voilà 4 mesures prioritaires qui ont beaucoup de chance d’améliorer la condition humaine dans le monde et d’assurer la longévité à nos civilisations.
.
Et oui quelques banques ont profité de la crise, c’est même ce que je nomme un complot. Par exemple, quand les cinq plus grandes firmes de Wall Street en 2004 ont obtenu à force de pressions une réunion (longtemps tenue secrète) à la Securities and Exchange Commission (SEC), le régulateur des marchés de capitaux américains, pour obtenir de lui l’abolition de la « règle Picard » limitant à 12 le coefficient de leviérisation globale des banques d’affaires (Le coefficient de leviérisation désigne le multiple de dette, par rapport à ses fonds propres, qu’une banque peut contracter pour financer ses positions sur les marchés.), il faudrait être borné intellectuellement pour ne pas y voir l’action concertée et dissimulée d’un groupe d’intérêts puissants et organisés – soit un vrai complot. Complot qui fut en plus couronné de succès et donc ont a les preuves de sont existance. Comme on sait ces firmes de Wall Street ont pu leviérisées à 30 ou 40, stratégie financière qui fera leurs profits hors du commun pendant la bulle… et nourrira une panique aussi incontrôlable que destructrice au moment du retournement. Des complots pour faire du profit sur le dos de l’intérêt général, à Wall Street,comme ailleurs, il y en a.
Non, je ne nie pas qu’ils y est des problèmes environnementaux de grande importance. Je tente juste un exercice critique dans le but d’imaginer une pensée écologique réaliste et humaniste. Une idéologie verte débarrassée du malthusianisme, du moralisme, du pessimisme et du panthéisme entre autres.David Labrecque a écrit : Je ne suis pas contre l'optimisation des capacités de la nature en vue de nous rendre la vie plus confortable, seulement je m'étonne que vous niiez les conséquences désastreuses qui découlent des industries polluantes dont nous achetons les produits.
Oui, mais dans tout système, il y a des intérêts particuliers qui s’opposent à l’intérêt général. Cela fait partie du dynamisme politique normal. Mais je suis d’avis comme vous qu’il y a présentement une grave détérioration du vivre en commun et qu’elle est sans nul doute causé en grande partie par la déréglementation financière. On n’a une finance qui a peur d’investir dans l’économie réelle utile et ont a une finance mafieuse contre laquelle tous les états de droits semblent incapable d’imposer des normes.David Labrecque a écrit :Bien, je ne peux qu'être en accord avec vous sur ce point, c'est pourquoi je me dois de nuancer l'usage que j'ai fait du mot «économie» en précisant que je ne l'employais pas dans un sens absolu et que je désignais par ce mot le libre marché dans sa forme actuelle : un système où il arrive fréquemment que les intérêts particuliers de quelques psychopathes entrent en conflit avec l'intérêt général.
Bien d’accord avec vous.David Labrecque a écrit : Pas du tout, ce sont deux choses très différentes. Je dissocie pourtant radicalement les concepts de «démocratie» et de «libre marché» : le capitalisme s'arrange très bien avec les dictatures et le socialisme n'est pas obligatoirement autoritaire. Je ne veux ni d'un État totalitaire, ni de compagnies multinationales trop puissantes pour être concurrencées par un contre-pouvoir démocratique.
Non, ce sont les militants politiques écologiques qui prétendent avoir la solution clé en main. Si ce n’est pas votre cas, j’en suis bien heureux. Pour ce qui est de la question de que devrions-nous faire ; je peux bien vous partager mes avis personnels pour des politiques internationales.David Labrecque a écrit :Je saisis mal où vous voulez en venir... Je ne prétends pas détenir la solution clés en main à tous nos problèmes et je ne me leurre pas quant à la difficulté de les régler. Je dis seulement qu'il y a un problème et que je souhaite ardemment que nous trouvions une solution démocratique à celui-ci. Je pourrais vous retourner la question : à votre avis, que devrions-nous faire?
1-Voir à la justice financière mondiale. C'est-à-dire que la création monétaire doit avoir une contrepartie productive, il doit y avoir une correspondance quasi mécanique entre la finance et l’économie réelle utile. Une réglementation encadrant la spéculation doit également être mise en place au niveau mondial afin d’abolir le flash trade.
2- Voir au développement du tiers-monde. Au nom de la stabilité mondiale, le sous-développement des pays du sud doit être combattu en priorité par des politiques de grands travaux financés à crédit par la banque mondiale couple d’une annulation totale des dettes. Développement des infrastructures d’irrigation, d’énergie, de transport, de santé d’agriculture et éducation. Il faut une amélioration planifier des conditions d’existence de base par le progrès de l’économie réel objective qui apporte (par un renforcissement du droit de propriété) un fleurissement de l’entreprenaria créatif de richesse réel et de redistribution naturelle.
3- Placé la majorité des effort contre le réchauffement climatique sur l’adaptation et l’amorce d’une transition énergétique basée sur le nucléaire du future et l’hydrogène avec un financement massif dans la recherche sur la fusion contrôlée. Bannir l’utilisation du biocarburant qui est en train de produire un véritable génocide de la faim en plaçant les estomacs en compétition avec les voitures.
4- Organiser la gestion des déchets des villes par la pyrolyse au plasma afin d’atteindre le 100% de recyclage.
Voilà 4 mesures prioritaires qui ont beaucoup de chance d’améliorer la condition humaine dans le monde et d’assurer la longévité à nos civilisations.
.
À mon sens, ce sont les industries culturelles et l’industrie financière, qui on fait, le plus de dégât ces 40 dernières années. Dans ses frontières nationales, l’industrie lourde en occident n’a jamais autant respecté l’environnement et ses travailleurs.David Labrecque a écrit :Je ne comprends pas votre point de vue. Il me semble aberrant de nier la responsabilité des industries dans la destruction de notre planète et de tout ce qui y vit, y compris les êtres humains.
Non. Wall Street, ne cherche que le profit financier à court terme, elle n’a que faire des idéologies vertes. Mais si l’écologie politique peut lui rapporter gros (comme la bourse carbone), elle ne sera pas réticente.David Labrecque a écrit :Mais enfin, vous n'allez quand même pas me dire que Wall Street est écologiste ou encore que les banques n'ont pas profité de la crise financière?
Et oui quelques banques ont profité de la crise, c’est même ce que je nomme un complot. Par exemple, quand les cinq plus grandes firmes de Wall Street en 2004 ont obtenu à force de pressions une réunion (longtemps tenue secrète) à la Securities and Exchange Commission (SEC), le régulateur des marchés de capitaux américains, pour obtenir de lui l’abolition de la « règle Picard » limitant à 12 le coefficient de leviérisation globale des banques d’affaires (Le coefficient de leviérisation désigne le multiple de dette, par rapport à ses fonds propres, qu’une banque peut contracter pour financer ses positions sur les marchés.), il faudrait être borné intellectuellement pour ne pas y voir l’action concertée et dissimulée d’un groupe d’intérêts puissants et organisés – soit un vrai complot. Complot qui fut en plus couronné de succès et donc ont a les preuves de sont existance. Comme on sait ces firmes de Wall Street ont pu leviérisées à 30 ou 40, stratégie financière qui fera leurs profits hors du commun pendant la bulle… et nourrira une panique aussi incontrôlable que destructrice au moment du retournement. Des complots pour faire du profit sur le dos de l’intérêt général, à Wall Street,comme ailleurs, il y en a.
- arnold.jack
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Gabriel c a écrit :
( Je pense au livre de Feue Viviane Forrester : L'horreur économique" Fayard 1996.)
Les bénéficiaires de ces groupes d'intérêt ont-ils un projet qui leur permettrait de survivre, à un niveau élevé, en se passsant des masses dont ils redoutent les réactions et dont ils prévoient peut-être " l'extinction".il faudrait être borné intellectuellement pour ne pas y voir l’action concertée et dissimulée d’un groupe d’intérêts puissants et organisés – soit un vrai complot. Complot qui fut en plus couronné de succès et donc on a les preuves de son existence
( Je pense au livre de Feue Viviane Forrester : L'horreur économique" Fayard 1996.)
Un passeport pour Abélie : une simple devise:
Amour. bien-être. lucidité
Amour. bien-être. lucidité
- arnold.jack
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
J'ajoute un passage de la présentation de ce livre :
Ce ne serait pas l'espèce humaine qui disparaîtrait, seulement la masse des producteurs consommateurs inutile au bien-être des dominants."... L'extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l'Histoire, l'ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l'économie et détient le pouvoir ....
.... La foules des hommes tenus pour superflus peut trembler, et chaque homme dans cette foule. De l'exploitatiojn à l'exclusion, de l'exclusion à l'élimination... ?"
Un passeport pour Abélie : une simple devise:
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Salut
Mais l’idée qu’il s’agit d’un vaste complot comprenant l’ensemble de l’élite mondiale voulant faire disparaitre la plèbe, tiens, selon moi, plus du fantasme paranoïaque de mauvais films, qu’à une analyse sérieuse de la réalité. Qui pourrait vouloir avoir la responsabilité de l’anéantissement du genre humain ? Et comment ferait’-il ?
C’est plutôt gros comme théorie... Mais à ce que j’en sais, depuis la crise, beaucoup de financiers se sont payés de grande BAD (base autonome durable) en plein dans l’esprit des survivalistes post 1929. Et voir une partie de l’élite financière avoir ce genre d’attitude est tout de même inquiétant.arnold.jack a écrit :Les bénéficiaires de ces groupes d'intérêt ont-ils un projet qui leur permettrait de survivre, à un niveau élevé, en se passsant des masses dont ils redoutent les réactions et dont ils prévoient peut-être " l'extinction".
Ce ne serait pas l'espèce humaine qui disparaîtrait, seulement la masse des producteurs consommateurs inutile au bien-être des dominants.
Mais l’idée qu’il s’agit d’un vaste complot comprenant l’ensemble de l’élite mondiale voulant faire disparaitre la plèbe, tiens, selon moi, plus du fantasme paranoïaque de mauvais films, qu’à une analyse sérieuse de la réalité. Qui pourrait vouloir avoir la responsabilité de l’anéantissement du genre humain ? Et comment ferait’-il ?
- David Labrecque
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Donc, une pensée écologique à la fois hédoniste et pragmatique, susceptible d'être attrayante tant pour l'électorat que pour les investisseurs? Je veux bien ! Seulement, je doute que les magnats de l'or noir et leurs amis de l'automobile délaissent leur trafic tant que celui-ci sera encore rentable, d'où mon pessimisme... Plutôt que de nous offrir immédiatement des voitures électriques ou solaires abordables et efficaces, on nous propose de pitoyables véhicules hybrides, histoire d'entretenir notre dépendance aux énergies fossiles qui font leur prospérité. J'illustrerais cela par une petite allégorie de mon cru : c'est une compétition où des autobus bondés - et ultra-polluants, bien sûr - roulent à toute vitesse vers un ravin; plus ils freinent près du ravin, plus ils remportent un gros montant; certains, aveuglés par l'appât du gain, freineront trop tard; je ne peux faire confiance à des chauffeurs prêts à risquer leur vie et celle de leurs passagers pour satisfaire leur insatiable avidité.Gabriel C a écrit :Non, je ne nie pas qu’ils y est des problèmes environnementaux de grande importance. Je tente juste un exercice critique dans le but d’imaginer une pensée écologique réaliste et humaniste. Une idéologie verte débarrassée du malthusianisme, du moralisme, du pessimisme et du panthéisme entre autres.
Je ne cite pas votre précédente réponse dans son entièreté puisque je suis globalement assez d'accord avec vous - quoique les solutions énergétiques que vous amenez visent le long terme alors que l'effet de serre continue de s'aggraver à court et moyen termes. Je salue votre dénonciation des biocarburants : l'éthanol est une escroquerie mise de l'avant par les producteurs de maïs au détriment de l'agriculture destinée à nourrir les populations.
Sur l'industrie financière, oui, puisque c'est d'elle que découle le reste. Sur les industries culturelles, par contre, je ne vous suis plus : en quoi des éditeurs de livres ou des maisons de disques sont-ils plus nuisibles que l'industrie militaire, pétrochimique ou agroalimentaire?Gabriel C a écrit :À mon sens, ce sont les industries culturelles et l’industrie financière, qui on fait, le plus de dégât ces 40 dernières années. Dans ses frontières nationales, l’industrie lourde en occident n’a jamais autant respecté l’environnement et ses travailleurs.
Enfin, j'aurais un bémol concernant la bourse du carbone. Permet-elle vraiment de réduire la pollution ou n'est-elle qu'un moyen trouvé par les pollueurs pour s'acheter le droit de poursuivre leurs activités en se déresponsabilisant face aux critiques du public? (Donc, au lieu de devenir plus écologiques, ils paient l'«amende» et continuent de s'enrichir en nous intoxiquant.)
«Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d'imbécile, — aptitude de nos jours inouïe !» (Dostoïevski)
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Salut
Le tout électrique ce n’est pas pour tout de suite. Premièrement, nous ne savons pas vraiment comment stocker l’électricité. Et deuxièmement si ont convertissais tous les moteurs thermiques, ou trouverions-nous toute cette électricité ? La plupart des nations produisent leur électricité par du charbon, du mazout et du pétrole. Le problème reste donc entier.
À mon sens, le libéralisme culturel a créé une sorte de capitalisme du désir ou les besoins sont artificiellement créé afin de vendre tout et n’importe quoi. C’est le néolibéralisme mental. À ce titre les industries culturelle ou formée une forme de courtermisme analogue à l’industrie financière. Maintenant, le marché est partout et structure même les désirs les plus intimes des citoyens devenus de simple consommateur frénétique et apolitique. C’est cela que je nomme la pollution mentale ; celle qui réduit l’animal politique capable d’espérance collective en simple jouisseur nihiliste, individualiste. Mais bon, vous avez probablement raison, j’exagère surement un peu sur ce point.
Hédoniste ? Pas vraiment, mais non autoflangélante ça oui. Il faut surtout un projet écologique qui ne fout pas en l’air la thermodynamique de l’économie réelle utile bref, qui respecte l’intérêt général.David Labrecque a écrit :Donc, une pensée écologique à la fois hédoniste et pragmatique, susceptible d'être attrayante tant pour l'électorat que pour les investisseurs?
Je ne crois pas beaucoup à la théorie du complot pétrolier. Le pétrole offre tellement davantage (densité énergétique, stockage, produit dérivé de la pétrochimie) qu’il est tout à fait normal qu’il soit difficile de faire un virage énergétique oû cette ressource serait exclue.David Labrecque a écrit : Seulement, je doute que les magnats de l'or noir et leurs amis de l'automobile délaissent leur trafic tant que celui-ci sera encore rentable, d'où mon pessimisme... Plutôt que de nous offrir immédiatement des voitures électriques ou solaires abordables et efficaces, on nous propose de pitoyables véhicules hybrides, histoire d'entretenir notre dépendance aux énergies fossiles qui font leur prospérité.
Le tout électrique ce n’est pas pour tout de suite. Premièrement, nous ne savons pas vraiment comment stocker l’électricité. Et deuxièmement si ont convertissais tous les moteurs thermiques, ou trouverions-nous toute cette électricité ? La plupart des nations produisent leur électricité par du charbon, du mazout et du pétrole. Le problème reste donc entier.
Dans les faits, c’est de plus en plus la pétrobulle qui tient le marché pétrolier vivant. On se sert de cette matière pour garder un dynamisme spéculatif. Par exemple, les gaz de schiste et les sables bitumineux, rapportes thermodynamiquement, 50 fois moins d’énergie nette que le pétrole conventionnel. Et parfois ont l’extrais même à perte contre toute logique envers l’économie réelle. Ce sont les règles de la finance folle qui pousse à cet état de fait. Voilà pourquoi je dis que le problème fondamental vient des mécanismes de la haute finance et non de l’industrie pétrolière. C’est peut-être contre-intuitif, mais le premier combat que devrais livrerez les militants écologiques c’est celui de la réglementation financière, dans le but de mettre fin à l’ultra courtermisme et à la spéculation à tout va.David Labrecque a écrit :J'illustrerais cela par une petite allégorie de mon cru : c'est une compétition où des autobus bondés - et ultra-polluants, bien sûr - roulent à toute vitesse vers un ravin; plus ils freinent près du ravin, plus ils remportent un gros montant; certains, aveuglés par l'appât du gain, freineront trop tard; je ne peux faire confiance à des chauffeurs prêts à risquer leur vie et celle de leurs passagers pour satisfaire leur insatiable avidité.
Ici, j’aimerais mettre un bémol. Il est fort possible que les biocarburants du futur ne soient plus en guerre avec les estomacs. Je pense ici aux biocarburants faits à partir d’algue et de diverses bactéries. Je ne rejette donc pas cette voix entièrement, elle peut tout de même est prometteuse, laissons la recherche faire son travail.David Labrecque a écrit : Je salue votre dénonciation des biocarburants : l'éthanol est une escroquerie mise de l'avant par les producteurs de maïs au détriment de l'agriculture destinée à nourrir les populations.
Et vous faites quoi de la pollution mentale ? C’est peut être mon petit côté "conservatisme social" qui parle, mais je crois que l’industrie culturelle est profondément responsable d’une certaine vision pessimiste de la société ; c’est le règne du "je consomme donc je suis", c’est l’individualisme hédoniste exacerbé.David Labrecque a écrit :Sur l'industrie financière, oui, puisque c'est d'elle que découle le reste. Sur les industries culturelles, par contre, je ne vous suis plus : en quoi des éditeurs de livres ou des maisons de disques sont-ils plus nuisibles que l'industrie militaire, pétrochimique ou agroalimentaire?
À mon sens, le libéralisme culturel a créé une sorte de capitalisme du désir ou les besoins sont artificiellement créé afin de vendre tout et n’importe quoi. C’est le néolibéralisme mental. À ce titre les industries culturelle ou formée une forme de courtermisme analogue à l’industrie financière. Maintenant, le marché est partout et structure même les désirs les plus intimes des citoyens devenus de simple consommateur frénétique et apolitique. C’est cela que je nomme la pollution mentale ; celle qui réduit l’animal politique capable d’espérance collective en simple jouisseur nihiliste, individualiste. Mais bon, vous avez probablement raison, j’exagère surement un peu sur ce point.
Je suis entièrement contre cette idée de bourse carbone, surtout au vu de la corruption (pour ne pas dire mafia) qui règne dans les sphères de la finance présentement. Leur donner un joujou aussi puissance n’est certainement pas une bonne idée. De plus, il serait facile aux entreprises émettrices de créer des compagnies bidon sans activité afin de leur racheter des crédits carbone.David Labrecque a écrit :Enfin, j'aurais un bémol concernant la bourse du carbone. Permet-elle vraiment de réduire la pollution ou n'est-elle qu'un moyen trouvé par les pollueurs pour s'acheter le droit de poursuivre leurs activités en se déresponsabilisant face aux critiques du public? (Donc, au lieu de devenir plus écologiques, ils paient l'«amende» et continuent de s'enrichir en nous intoxiquant.)
- David Labrecque
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
À propos de la voiture électrique, ce film que j'ai vu il y a quelques années au Canal D (source peu crédible, j'en conviens) m'a interpelé. Le problème que vous soulevez (utiliser des modes de production d'électricité du XIXe siècle alors que nous entrons de plain-pied dans la 3e révolution industrielle) reste, en effet, entier. Je continue de penser que cela est dû à un manque de financement dans la recherche et le développement d'énergies vertes (dans la mesure où celles qui polluent sont encore très payantes).Gabriel C a écrit :Je ne crois pas beaucoup à la théorie du complot pétrolier. Le pétrole offre tellement davantage (densité énergétique, stockage, produit dérivé de la pétrochimie) qu’il est tout à fait normal qu’il soit difficile de faire un virage énergétique oû cette ressource serait exclue.
Le tout électrique ce n’est pas pour tout de suite. Premièrement, nous ne savons pas vraiment comment stocker l’électricité. Et deuxièmement si ont convertissais tous les moteurs thermiques, ou trouverions-nous toute cette électricité ? La plupart des nations produisent leur électricité par du charbon, du mazout et du pétrole. Le problème reste donc entier.
Au pire, il suffit d'oublier l'explication que j'ai donnée de ma propre parabole et de l'appliquer aux industries polluantes en général. Ce sera alors une critique des gaz de schiste et des sables bitumeux, par exemple.
Si l'on parle d'art et de littérature, bien que je sois ouvert aux innovations contemporaines (lorsqu'elles ne sont pas qu'une absence de talent se justifiant par la modernité), j'ai tendance à être assez réactionnaire, alors j'adhère à votre critique. Médias et culture de masse sont le nouvel opium du peuple. Grâce aux bibliothèques publiques, à la télévision et à Internet, les citoyens des pays les plus libres ont accès à une foule de connaissances et de points de vue sur une multitude de sujets, mais chercher des informations pertinentes et améliorer son savoir au milieu d'un océan de divertissement et de bêtises demande un effort...Gabriel C a écrit :Et vous faites quoi de la pollution mentale ? C’est peut être mon petit côté "conservatisme social" qui parle, mais je crois que l’industrie culturelle est profondément responsable d’une certaine vision pessimiste de la société ; c’est le règne du "je consomme donc je suis", c’est l’individualisme hédoniste exacerbé.David Labrecque a écrit :Sur l'industrie financière, oui, puisque c'est d'elle que découle le reste. Sur les industries culturelles, par contre, je ne vous suis plus : en quoi des éditeurs de livres ou des maisons de disques sont-ils plus nuisibles que l'industrie militaire, pétrochimique ou agroalimentaire?
À mon sens, le libéralisme culturel a créé une sorte de capitalisme du désir ou les besoins sont artificiellement créé afin de vendre tout et n’importe quoi. C’est le néolibéralisme mental. À ce titre les industries culturelle ou formée une forme de courtermisme analogue à l’industrie financière. Maintenant, le marché est partout et structure même les désirs les plus intimes des citoyens devenus de simple consommateur frénétique et apolitique. C’est cela que je nomme la pollution mentale ; celle qui réduit l’animal politique capable d’espérance collective en simple jouisseur nihiliste, individualiste. Mais bon, vous avez probablement raison, j’exagère surement un peu sur ce point.
Sur la finance, encore une fois, je suis d'accord avec vous. La principale difficulté dans tout cela est de rendre utile au bien-être collectif une économie irrationnelle qui ne profite présentement qu'à quelques individus.
Avec un peu de mauvaise foi, si l'on se fie à cette mappemonde fantaisiste, il n'y a rien de surprenant à ce que les Conservateurs canadiens ne se préoccupent guère du réchauffement climatique !

Dernière modification par David Labrecque le 29 juin 2013, 03:58, modifié 3 fois.
«Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d'imbécile, — aptitude de nos jours inouïe !» (Dostoïevski)
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Le problème avec ce genre de documentaire, est qu’il a comme fonction première de créer un buzz. Comme vous le dites, c’est peu crédible. GM a dépensé plus d’un milliard de dollars pour développer l’EV1. Et apparemment, l’administration Clinton couvrit une partie des frais. C’était donc rentable qu’en étant sursubventionné, et l’état de Californie devais soutenir la commercialisation par des lois assez strictes qui n’ont pas été retenu.David Labrecque a écrit :À propos de la voiture électrique, ce film que j'ai vu il y a quelques années au Canal D (source peu crédible, j'en conviens) m'a interpelé.
Il y a donc une cause politique et financière évidente que le film ne met pas de l’avant dans le seul but de rendre service à sa thèse. Mais pour le côté technique,
les batteries au nickel, qui ont été développées par la société Ovonic dont GM était entré au capital pour l’application aux EV1, étaient une avancée notable. Aussi, le film a raison sur un point important, il est avéré que la compagnie pétrolière Texaco, a racheté la société Ovonic et le programme de recherche et développement a été officiellement arrêté...
Mais, sérieusement, je ne crois pas, malgré ses faits, qu’il y est un véritable complot, comme imaginé dans le film. Cette histoire de complot pétrolier est avant tout une pièce de la mythologie écologiste.
C’est sûr que ceux qui détiennent les infrastructures liées à un certain type de ressource, n’ont pas avantage à ce qu’un nouveau principe émerge, qu’une nouvelle ressource rendent obsolète toutes leurs installations. Les pétrolières à ce titre ont probablement lutté fort conte l’émergence du nucléaire civile.
Le nucléaire, qui a été propulsé après le choc pétrolier, était en phase pour devenir l’étalon universel. On parlait même d’électrodollar, après le pétrodollar pour sauver les accords de Bretton Woods (qui était un encadrement politique sur la finance)
Mais finalement, c’est la finance qui a gagné ; le dollar et été découplé de l’or et Wall Street est redevenu le centre du monde financier. Maintenant ce sont les passions irrationnelles qui gèrent les valeurs ; c’est la bourse des pulsions instinctives émotionnelles gérées par des vendeurs de rêve, qui mène l’économie. Alors que durant les 30 glorieuses, c’était les grands projets d’infrastructure de pointe, plus basé sur la raison des scientifiques et des ingénieurs.
Je n’adhère pas vraiment à cette idée de 3e révolution industrielle. Ma façon de voir l’économie humaine m’amène à voir toute l’histoire de l’humanité comme celle d’un progrès thermodynamique qui se révolutionne par plate-forme successive du genre :David Labrecque a écrit :Le problème que vous soulevez (utiliser des modes de production d'électricité du XIXe siècle alors que nous entrons de plain-pied dans la 3e révolution industrielle) reste, en effet, entier.
1-l’utilisation massive du feu : l’homo habilis devient la première espèce pyrodynamique.
2-la taille du silex : l’humain apprend à augmenter sa puissance de travail par la géométrie appliquée
3-l’agriculture : l’espèce humaine apprend à gérer les végétaux et à faire de la sélection artificielle guidant le vivant à répondre à ses besoins.
4-l’élevage : utilisation de l’énergie animale
5-l’énergie mécanique : utilisation de la physique élémentaire.
6-énergie chimique : utilisation de l’énergie contenue dans les molécules exothermiques (pétrole, charbon, gaz)
7-énergie nucléaire : utilisation de l’énergie de l’atome
Bref, nous sommes au moins à la 7e révolution industrielle.
Si par énergie verte vous parlez des éoliennes et du solaire, ce ne sont aucunement des révolutions, et elles ne sont aucunement vertes. Elles sont thermodynaniquement inférieures au pétrole et au charbon. Ce qui caractérise une révolution industrielle, c’est le progrès thermodynamique, c’est l’augmentation de la densité de travail appliqué possible. Les éoliennes et le solaire diminuent la densité de travail appliqué. C’est donc une forme de régression thermodynamique.David Labrecque a écrit : Je continue de penser que cela est dû à un manque de financement dans la recherche et le développement d'énergies vertes (dans la mesure où celles qui polluent sont encore très payantes).
Pourquoi réactionaire? En quoi la sous-culture de masse serait un progrès?David Labrecque a écrit :j'ai tendance à être assez réactionnaire, alors j'adhère à votre critique
Personnellement, je hiérarchise la culture et je la divise également entre celle qui élève et celle qui abrutit. (je sais, c’est très arbitraire) Mais celle qui abruti est souvent très amusante... et quand notre quotidien est oppressant, les gens ont tendance à consommer la culture comme un médicament à leurs angoisses et c’est pas un phénomène nouveau. Moi, consommer ce type de culture qui abaisse me culpabilise. Par exemple, quand je perds une soirée sur un jeu vidéo aliénant à tuer du monde en série, je me sens comme obligé de compenser cette perte de temps par quelques lectures qui réactivent mes neurones et ma curiosité.
J’ai comme toujours cette peur de sombrer pour de bon dans le divertisementismes post-moderne et courtermiste... c’est une de mes petites angoisses.
- David Labrecque
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Par «énergie verte», j'entends toutes celles qui polluent moins que celles que nous utilisons actuellement et qui pourraient les remplacer. Je n'écarte aucune alternative et n'ose me prononcer catégoriquement en faveur d'aucune puisqu'elles semblent toutes plus ou moins controversées pour différentes raisons (coût, efficacité, etc.). En attendant la «révolution verte» que nos chers dirigeants politiques et chefs d'entreprises tardent à mettre en place, je ne peux qu'essayer de trouver des solutions écologiques individuelles en cherchant les principales sources de pollution auxquelles nous devrions nous attaquer. Parmi les sources d'émission de gaz à effet de serre, j'en retiens deux sur lesquelles nous pouvons avoir un impact direct : les transports (covoiturage, autobus, métro, etc.) et l'élevage industriel (en réduisant notre consommation de viande).Gabriel C a écrit : Si par énergie verte vous parlez des éoliennes et du solaire, ce ne sont aucunement des révolutions, et elles ne sont aucunement vertes. Elles sont thermodynaniquement inférieures au pétrole et au charbon. Ce qui caractérise une révolution industrielle, c’est le progrès thermodynamique, c’est l’augmentation de la densité de travail appliqué possible. Les éoliennes et le solaire diminuent la densité de travail appliqué. C’est donc une forme de régression thermodynamique.
J'ai une anecdote à propos de covoiturage. Plus jeune, j'habitais dans un village dépourvu de transport en commun. Pour aller au cégep, situé à environ 20 kilomètres de là, je n'avais pas le choix d'utiliser une voiture. Avant que je n'acquiers une ferraille roulante (envoyée à la casse depuis), je payais l'essence à qui voulait bien me servir de chauffeur. Parmi les personnes qui m'ont rendu ce service, il y eut une fille faisant partie d'un trio d'amies qui allaient aux mêmes cours, à la même heure, dans le même établissement et qui prenaient chacune leur voiture pour aller à l'école. Alors que je demandais à ma conductrice pourquoi elle et ses amies ne partageaient pas les frais d'essence en utilisant toutes trois une seule voiture, elle me répondit qu'elle ne voulait pas attendre après les autres si jamais l'une d'entre elles avait des commissions à faire, puis : «Je ne sais pas comment tu fais. Si je n'avais pas d'auto, je pense que je pleurerais.» Pour ces trois étudiantes, la liberté que procure le fait d'être seul au volant de son véhicule était plus importante que le coût (et, bien sûr, la pollution) que cela entraînait. C'est ce genre de mentalité qui me rend pessimiste. Les gens sont tellement centrés sur l'assouvissement de leurs désirs immédiats qu'ils en oublient les conséquences tant pour eux-mêmes que pour les autres.
Le terme réactionnaire dont je me qualifiais par auto-dérision était effectivement un peu fort... Se ressourcer dans le sublime est un geste qui sépare l'individu de la masse en l'élevant au-dessus de la médiocrité, mais ce sain intérêt envers ce que l'humanité a produit de plus noble peut paraître élitiste. J'ai déjà été surpris de voir à quel point établir une hiérarchie esthétique était quelque chose d'inexcusable pour certains.Gabriel C a écrit :Pourquoi réactionaire? En quoi la sous-culture de masse serait un progrès?David Labrecque a écrit :j'ai tendance à être assez réactionnaire, alors j'adhère à votre critique
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
(Source : http://www.guardian.co.uk/environment/2 ... CMP=twt_gu)Canada's tar sands are the third biggest oil reserve in the world, but separating the oil from the rock is energy intensive and causes three to four times more carbon emissions per barrel than conventional oil. Hansen argues that it would be "game over" for the climate if tar sands were fully exploited, given that existing conventional oil and gas is certain to be burned.
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Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Salut
Mais une énergie renouvelable, cela ne veut pas dire une énergie que l’on peut avoir indéfiniment. Les éoliennes, les panneaux photovoltaïques et la géothermie demandent énormément d’énergie pour construire l’infrastructure et cette infrastructure n’est pas durable. Sans énergie bon marché (ce que n’offrent pas les énergies renouvelables) elles seront hors de prix. Bref, sans pétrole et charbon à bas prix, faire des éoliennes géantes est impossible. Le vent souffle tout le temps, mais l’infrastructure pour en profiter n’est pas éternelle et demande beaucoup de travail.
Rappelon que la base de l’écologique politique se résume à ce célèbre slogan : « la croissance infinie est impossible dans un monde fini ». C’est cela le cri fondamental de l’écologie comme philosophie métacivilisationnelle ; extrapoler le passé pour en déduire la fatalité.
Ce cri aurait en temps normal été perçu comme un simple nihilisme stérile, mais nous ne sommes pas en temps normal. Les économies nationales industrielles basées sur la densité objective de productivité cèdent aujourd’hui de plus en plus le pas à une finance spéculative et subjective comme socle. C’est la domination du court terme, c’est carrément le carpe diem comme projet de civilisation : le règne de l’intuition émotionnelle et de l’instant contre la raison qui planifie des projets à long terme.
Ce changement a eu comme effet précis, une gauche qui se lave aujourd’hui pratiquement les mains de la necessité économique (des enjeux de l’économie réelle objective) et qui met l'accent que sur le travail et l’économie sociale.
Pour les économistes syndicalistes de la gauche (comme ceux de Québec Solidaire par exemple), un bon capital c’est un capital qui donne du travail. Si on peut faire travailler 1000 personnes pour un job qui en nessécite 10 avec les bonnes technologies, ils en feront travailler 1000.
Et pour les économistes dit « néolibéraux », c’est uniquement le gain en capitale qui conte. Un bon capital, c’est ce qui rapporte le plus possible dans le moins de temps possible.
Et lorsque l’on fusione la vision économique droite/ gauche, capitale/ travail, le lien de parenté qui les unit à l’écologie politique (comme la décroissance) devient clair. On a d’un côté une gauche syndicaliste limite luditophile et de l’autre côté, une droite marchande qui cherche presque à rentré la biosphère dans sont marché tant que sa rapporte. À mon sens, c’est un peu, la marche d’une décadence économique à l’échelle d’une civilisation.
Je dis que le mixe de ces deux grandes grilles d’analyse (gauche/droite) est plutôt problématique à ce qui a trait à la question écologique. Car on a maintenant une droite et une gauche qui se lave presque les mains du tissu industriel national ; de l’économie réelle objective/utile. Une par fixation sur la densité de rendement financier, et l’autre par fixation sur la densité de travail par capitale apporté.
Dans cette optique, si on crée une bourse carbone (qui est le principal objectif de la droite écologique) on donnera la capacité à la droite du capital de rendre artificiellement rentable à court terme les investissements massifs dans les éoliennes et panneau solaire tout en créant plus d’emplois par capitale apporté. Mais ce serait probablement une des plus spectaculaires catastrophes économiques de l’histoire moderne.
Car la véritable question économique/écologique a toujours été une question de thermodynamique.
Le monde et ses ressources ne sont pas finis ; rien ne ce cré rien ne se perd tout ce transforme. Il y a autant d’or sur terre qu’il y a 10 000 ans (à part celui mis en orbite).
Ce sont les molécules exothermiques qui sont consommées. En faite notre problème c’est l’entropie... Et la solution c’est d’avoir une énergie qui rapporte plus de travail par matière apporté. D’avoir une énergie plus organisée, plus dense, basée sur une ressource disponible. En d’autres mots, il faudrait baser la transition énergétique postpétrolière sur le nucléaire au thorium. C’est à mon avis le choix le plus rationnel, masi c'est loin d'être évident comme solution.
Toutes les autres formes de transition post-énergie-fossile vont nécessiter une décroissance de l’économie réelle utile et donc, une baisse drastique du niveau de vie des populations. C’est la pire chose qu’il puisse arriver ; la pauvreté soudaine est l’agent le plus déstabilisateur d’une société.
Je ne pense pas. Elles savent les conséquences, c’est juste qu’elles se sont réfugiés dans un individualisme apolitique nihiliste. (le monde est foutu de toute façon, alors pourquoi me casser la tête avec sa) C’est le pessimisme culturel ambiant de l'occident contemporain. Et paradoxalement, c’est en partie, l’écologie métaphysique qui a amené cela. L’idée malthusienne est avant tout une idée métaphysique fataliste et pessimiste. Le seul vrai espoir dans une vision malthusienne c’est de contrôlé toute les naissances de l’humanité par une sorte de gouvernement mondiale. Ce serait l’eugénisme à coup sûr, c’est complètement inapplicable comme projet et même si c’était possible, c’est pas trop rose comme vision de l’avenir.
Car dans une optique de monde fini, même si ont consomme moins, ont fait juste repousser l’inévitable ; on ralentit le Pac-Man. Finalement dans l’absolue, ce n’est que notre conscience écologique qu’ont peut sauver. L’humanité est déjà condamnée. Il n’y a que ton âme à sauver.
Moi, j’ai parfois l’impression que les arts sont de nos jours dominés par une élite du subversif.
L’art élitiste contemporaine, c’est clairement l’art subversif. Il y a donc encoure une hiérarchie, mais c’est toute autre chose.
L’artiste post-moderne est comme devenu un genre de philosophe nonchalant antirationnel, qui cherche à plastifier des concepts de son moi projeté pour illustrer le non-sens de l’existence vu sous tel angle X.
Et c’est peut-être pourquoi on se retrouve avec des malaxeurs géants en guise de sculpture publique, des toiles blanches et des poubelles remixées qui déboulent des escaliers comme musique contemporaine pour la haute. Mais bon, c’est tout de même drôle ses vernissages remplis de « connaisseurs » friqués et de grands artistes qui se croient plus subversifs que la subversion elle-même.
Sans farce, au dernier concert de musique contemporaine que j'ai été, c'était tellement horrible (aucun rythme, aucune mélodie, juste du gros bruit sale) qu'il est évident que tout le monde fesais semblant d'aimer sa. Objectivement, ce n'était que de l'agression gratuite. Mon amie ma dit que je ne suis pas assez artiste pour comprendre... misère; toute l'histoire de la musique pour en arriver là...
À mon sens le terme « énergie verte » est plutôt non pertinent. J’aime mieux parler d’énergie renouvelable pour celle dont la consommation ne diminue pas la ressource à l'échelle humaine et d’énergie propre au sens des sources d’énergie qui n’émettent pas de pollution.David Labrecque a écrit :Par «énergie verte», j'entends toutes celles qui polluent moins que celles que nous utilisons actuellement et qui pourraient les remplacer. Je n'écarte aucune alternative et n'ose me prononcer catégoriquement en faveur d'aucune puisqu'elles semblent toutes plus ou moins controversées pour différentes raisons (coût, efficacité, etc.).
Mais une énergie renouvelable, cela ne veut pas dire une énergie que l’on peut avoir indéfiniment. Les éoliennes, les panneaux photovoltaïques et la géothermie demandent énormément d’énergie pour construire l’infrastructure et cette infrastructure n’est pas durable. Sans énergie bon marché (ce que n’offrent pas les énergies renouvelables) elles seront hors de prix. Bref, sans pétrole et charbon à bas prix, faire des éoliennes géantes est impossible. Le vent souffle tout le temps, mais l’infrastructure pour en profiter n’est pas éternelle et demande beaucoup de travail.
Rappelon que la base de l’écologique politique se résume à ce célèbre slogan : « la croissance infinie est impossible dans un monde fini ». C’est cela le cri fondamental de l’écologie comme philosophie métacivilisationnelle ; extrapoler le passé pour en déduire la fatalité.
Ce cri aurait en temps normal été perçu comme un simple nihilisme stérile, mais nous ne sommes pas en temps normal. Les économies nationales industrielles basées sur la densité objective de productivité cèdent aujourd’hui de plus en plus le pas à une finance spéculative et subjective comme socle. C’est la domination du court terme, c’est carrément le carpe diem comme projet de civilisation : le règne de l’intuition émotionnelle et de l’instant contre la raison qui planifie des projets à long terme.
Ce changement a eu comme effet précis, une gauche qui se lave aujourd’hui pratiquement les mains de la necessité économique (des enjeux de l’économie réelle objective) et qui met l'accent que sur le travail et l’économie sociale.
Pour les économistes syndicalistes de la gauche (comme ceux de Québec Solidaire par exemple), un bon capital c’est un capital qui donne du travail. Si on peut faire travailler 1000 personnes pour un job qui en nessécite 10 avec les bonnes technologies, ils en feront travailler 1000.
Et pour les économistes dit « néolibéraux », c’est uniquement le gain en capitale qui conte. Un bon capital, c’est ce qui rapporte le plus possible dans le moins de temps possible.
Et lorsque l’on fusione la vision économique droite/ gauche, capitale/ travail, le lien de parenté qui les unit à l’écologie politique (comme la décroissance) devient clair. On a d’un côté une gauche syndicaliste limite luditophile et de l’autre côté, une droite marchande qui cherche presque à rentré la biosphère dans sont marché tant que sa rapporte. À mon sens, c’est un peu, la marche d’une décadence économique à l’échelle d’une civilisation.
Je dis que le mixe de ces deux grandes grilles d’analyse (gauche/droite) est plutôt problématique à ce qui a trait à la question écologique. Car on a maintenant une droite et une gauche qui se lave presque les mains du tissu industriel national ; de l’économie réelle objective/utile. Une par fixation sur la densité de rendement financier, et l’autre par fixation sur la densité de travail par capitale apporté.
Dans cette optique, si on crée une bourse carbone (qui est le principal objectif de la droite écologique) on donnera la capacité à la droite du capital de rendre artificiellement rentable à court terme les investissements massifs dans les éoliennes et panneau solaire tout en créant plus d’emplois par capitale apporté. Mais ce serait probablement une des plus spectaculaires catastrophes économiques de l’histoire moderne.
Car la véritable question économique/écologique a toujours été une question de thermodynamique.
Le monde et ses ressources ne sont pas finis ; rien ne ce cré rien ne se perd tout ce transforme. Il y a autant d’or sur terre qu’il y a 10 000 ans (à part celui mis en orbite).
Ce sont les molécules exothermiques qui sont consommées. En faite notre problème c’est l’entropie... Et la solution c’est d’avoir une énergie qui rapporte plus de travail par matière apporté. D’avoir une énergie plus organisée, plus dense, basée sur une ressource disponible. En d’autres mots, il faudrait baser la transition énergétique postpétrolière sur le nucléaire au thorium. C’est à mon avis le choix le plus rationnel, masi c'est loin d'être évident comme solution.
Toutes les autres formes de transition post-énergie-fossile vont nécessiter une décroissance de l’économie réelle utile et donc, une baisse drastique du niveau de vie des populations. C’est la pire chose qu’il puisse arriver ; la pauvreté soudaine est l’agent le plus déstabilisateur d’une société.
C’est beau dans l’idéal et applicable au niveau individuel. Mais la politique c’est de tisser l’idéal avec le réel. Même si les citoyens s’efforcent de faire du covoiturage et que les gouvernent les encourages à grands coups de sensibilisation, l’effet réel sera anecdotique. Non, les problèmes écologiques ne peuvent pas se régler par un refuge plus profond dans l’individualisme apolitique. Ce n’est pas de culpabilise, de moralisme vert et de sacrifice qu’ont a besoin. L’homme est un animal social qui tisse sa société par coalition sur des projets porteurs d’avenir. L’humanité carbure à l’espoir collectif.David Labrecque a écrit : En attendant la «révolution verte» que nos chers dirigeants politiques et chefs d'entreprises tardent à mettre en place, je ne peux qu'essayer de trouver des solutions écologiques individuelles en cherchant les principales sources de pollution auxquelles nous devrions nous attaquer. Parmi les sources d'émission de gaz à effet de serre, j'en retiens deux sur lesquelles nous pouvons avoir un impact direct : les transports (covoiturage, autobus, métro, etc.) et l'élevage industriel (en réduisant notre consommation de viande).
David Labrecque a écrit :Pour ces trois étudiantes, la liberté que procure le fait d'être seul au volant de son véhicule était plus importante que le coût (et, bien sûr, la pollution) que cela entraînait. C'est ce genre de mentalité qui me rend pessimiste. Les gens sont tellement centrés sur l'assouvissement de leurs désirs immédiats qu'ils en oublient les conséquences tant pour eux-mêmes que pour les autres.
Je ne pense pas. Elles savent les conséquences, c’est juste qu’elles se sont réfugiés dans un individualisme apolitique nihiliste. (le monde est foutu de toute façon, alors pourquoi me casser la tête avec sa) C’est le pessimisme culturel ambiant de l'occident contemporain. Et paradoxalement, c’est en partie, l’écologie métaphysique qui a amené cela. L’idée malthusienne est avant tout une idée métaphysique fataliste et pessimiste. Le seul vrai espoir dans une vision malthusienne c’est de contrôlé toute les naissances de l’humanité par une sorte de gouvernement mondiale. Ce serait l’eugénisme à coup sûr, c’est complètement inapplicable comme projet et même si c’était possible, c’est pas trop rose comme vision de l’avenir.
Car dans une optique de monde fini, même si ont consomme moins, ont fait juste repousser l’inévitable ; on ralentit le Pac-Man. Finalement dans l’absolue, ce n’est que notre conscience écologique qu’ont peut sauver. L’humanité est déjà condamnée. Il n’y a que ton âme à sauver.
Pourtant il y a encore une hiérarchie en art.David Labrecque a écrit : Le terme réactionnaire dont je me qualifiais par auto-dérision était effectivement un peu fort... Se ressourcer dans le sublime est un geste qui sépare l'individu de la masse en l'élevant au-dessus de la médiocrité, mais ce sain intérêt envers ce que l'humanité a produit de plus noble peut paraître élitiste. J'ai déjà été surpris de voir à quel point établir une hiérarchie esthétique était quelque chose d'inexcusable pour certains.
Moi, j’ai parfois l’impression que les arts sont de nos jours dominés par une élite du subversif.
L’art élitiste contemporaine, c’est clairement l’art subversif. Il y a donc encoure une hiérarchie, mais c’est toute autre chose.
L’artiste post-moderne est comme devenu un genre de philosophe nonchalant antirationnel, qui cherche à plastifier des concepts de son moi projeté pour illustrer le non-sens de l’existence vu sous tel angle X.
Et c’est peut-être pourquoi on se retrouve avec des malaxeurs géants en guise de sculpture publique, des toiles blanches et des poubelles remixées qui déboulent des escaliers comme musique contemporaine pour la haute. Mais bon, c’est tout de même drôle ses vernissages remplis de « connaisseurs » friqués et de grands artistes qui se croient plus subversifs que la subversion elle-même.
Sans farce, au dernier concert de musique contemporaine que j'ai été, c'était tellement horrible (aucun rythme, aucune mélodie, juste du gros bruit sale) qu'il est évident que tout le monde fesais semblant d'aimer sa. Objectivement, ce n'était que de l'agression gratuite. Mon amie ma dit que je ne suis pas assez artiste pour comprendre... misère; toute l'histoire de la musique pour en arriver là...
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Très beau texte, et je veux juste un petit bémol sur ce commentaire (qui devait être imagé et pas sérieux j'imagine), mais:
Et pour les économistes dit « néolibéraux », c’est uniquement le gain en capitale qui conte. Un bon capital, c’est ce qui rapporte le plus possible dans le moins de temps possible.
C'est évidemment vrai, mais présentement comme si c'était négatif ?
Pour un économiste, c'est l'ensembles des gains en capitals actualisés aujourd'hui qui compte (avec un facteur de risque), évidemment 10$ fait aujourd'hui vaut plus qu'un 10$ que l'on ferait dans 100 jours (et pas juste pour des questions d'inflation, mais aussi parce que je peux mettre ce 10$ au travail dès aujourd'hui (ou rembourser une dette avec, etc...))
Mais 20$ dans 100 jours vaut quand même plus que 10$ aujourd'hui et les gens calculent de la même manière pour les entreprises (sinon DELL serait devenu une vache à lait avec plus aucun R&D depuis longtemps).
Bon ça revient probablement à ce que vous voulez dire, mais c'est une évidence que c'est ce qui est un bon capital, je ne voix pas comment on peu spinné ça en négatif, juste pour dire que chez Google notamment beaucoup d'argent vont vers des choses qui ne rapporteront rien dans un avenir rapproché (la voiture qui se conduit tous seul, les google glass y'a 3-4 ans, etc...) Et que beaucoup de compagnies pensent plusieurs décennie dans le future (Coca-cola, Mars, Gilette, GE, IBM, etc...)
Et pour les économistes dit « néolibéraux », c’est uniquement le gain en capitale qui conte. Un bon capital, c’est ce qui rapporte le plus possible dans le moins de temps possible.
C'est évidemment vrai, mais présentement comme si c'était négatif ?
Pour un économiste, c'est l'ensembles des gains en capitals actualisés aujourd'hui qui compte (avec un facteur de risque), évidemment 10$ fait aujourd'hui vaut plus qu'un 10$ que l'on ferait dans 100 jours (et pas juste pour des questions d'inflation, mais aussi parce que je peux mettre ce 10$ au travail dès aujourd'hui (ou rembourser une dette avec, etc...))
Mais 20$ dans 100 jours vaut quand même plus que 10$ aujourd'hui et les gens calculent de la même manière pour les entreprises (sinon DELL serait devenu une vache à lait avec plus aucun R&D depuis longtemps).
Bon ça revient probablement à ce que vous voulez dire, mais c'est une évidence que c'est ce qui est un bon capital, je ne voix pas comment on peu spinné ça en négatif, juste pour dire que chez Google notamment beaucoup d'argent vont vers des choses qui ne rapporteront rien dans un avenir rapproché (la voiture qui se conduit tous seul, les google glass y'a 3-4 ans, etc...) Et que beaucoup de compagnies pensent plusieurs décennie dans le future (Coca-cola, Mars, Gilette, GE, IBM, etc...)
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
L’idée qu’un bon capital soit ce qui rapporte le plus possible dans le moins de temps possible (théorie des valeurs) est problématique pour une raison précise. C’est une vision qui dans un monde financier post- Bretton Woods, avantage trop l’investissement massif dans la spéculation pure. L’économie non réelle devient trop avantagée et les infrastructures et le tissu industriel (économie réelle de base) est laissé en second plan.MadLuke a écrit :Pour un économiste, c'est l'ensembles des gains en capitals actualisés aujourd'hui qui compte (avec un facteur de risque), évidemment 10$ fait aujourd'hui vaut plus qu'un 10$ que l'on ferait dans 100 jours (et pas juste pour des questions d'inflation, mais aussi parce que je peux mettre ce 10$ au travail dès aujourd'hui (ou rembourser une dette avec, etc...))
Mais 20$ dans 100 jours vaut quand même plus que 10$ aujourd'hui et les gens calculent de la même manière pour les entreprises (sinon DELL serait devenu une vache à lait avec plus aucun R&D depuis longtemps).
Bon ça revient probablement à ce que vous voulez dire, mais c'est une évidence que c'est ce qui est un bon capital, je ne voix pas comment on peu spinné ça en négatif, juste pour dire que chez Google notamment beaucoup d'argent vont vers des choses qui ne rapporteront rien dans un avenir rapproché (la voiture qui se conduit tous seul, les google glass y'a 3-4 ans, etc...) Et que beaucoup de compagnies pensent plusieurs décennie dans le future (Coca-cola, Mars, Gilette, GE, IBM, etc...)
Aussi, dans l’optique de l’économie du savoir, les entreprises ont avantage à investir dans la R&D. Mais le problème est que l’investissement sert surtout à vendre du rêve à leur actionnaire et à faire du capital intellectuel (brevet) qui servira de garantie dans des produits financiers. L’idée d’augmenter la densité productive est laissée un peu derrière.
Le point que j’amène est que l'écologique dominante (comme cadre de coalition universel) cadre avec cette optique de lutte contre les forces productives avec la droite et sa théorie des valeurs d’un côté et la gauche avec sa théorie du travail de l’autre. Pour la droite il s’agit de faire rentrer l’écologie dans une valeur en capital et pour la gauche de faire crée plus d’emplois par capitale et tout cela cadre dans un projet de désindustrialisation massif. Dans les deux cas, on agit contre la théorie des forces productives. Dans les deux cas on créé une décroissance objective de la densité de travail. L’essence fondamentale du développement durable défendu par la gauche et la droite, c’est l’abandon définitif de la théorie des forces productives en macro-économie et la sacralisation de la théorie des valeurs(libérale), de la théorie du travail(marxiste) et de la théorie malthusienne (écologie)
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Juste pour être sur que l'on parle de la même chose, vous voulez dire que le meilleur capital est le plus gros actualisé aujourd'hui (ou demain), autrement dit prendre tous les revenus qui seront fait d'ici la fait des temps avec ce placement et actualisé ces flux de revenus en son équivalent ponctuel présent ?L’idée qu’un bon capital soit ce qui rapporte le plus possible dans le moins de temps possible (théorie des valeurs) est problématique pour une raison précise.
Si c'est ce que vous dite (on est d'accord sur ce qui est considérer comme un bon capital), mais cela à toujours été la vision de toute forme de placement en tout temps, la meilleur et le seul meilleur possible non ? Quel autre forme de façon de donner une valeur à un investissement pouvez vous suggérer ?
Ensuite, évidemment, c'est à risque égal que cela est vrai, ce qui change d'une personne à l'autre c'est psa tant la vitesse du gain que la valeur de celui-ci, si je veux faire 50% par année, j'investie pas dans un modèle comme couche-tard

Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Salut
Si vous parlez de gestion de portefeuille d’un particulier qui veut simplement une retraite digne, ce n’est pas comme parler de planification indicative pour les infrastructures nationales et la recherche fondamentale échelonnée sur un budget de 20 ans. La gestion financière d’un particulier est différente de la planification de l'économie politique. L’une doit user de la théorie des valeurs et l’autre de la théorie des forces productives. L’une cherche avant tout à rentabiliser un capital alors que l’autre cherche avant tout à veiller à la puissance productive dans le but d’augmenter la balance commerciale.
Mais tenter de les comparer voir de les opposer, n’a rien d’évident, car ses deux visions sont, à mon sens, plutôt complémentaires pour expliquer le phénomène économique de façon satisfaisante.
Dans le cas ou le but, de l’exercice est de maximiser les rentes financières, la théorie des valeurs doit primer. Maximiser le profil dans le moins de temps possible avec le moins de risques possibles ; acheter à bon marché pour revendre cher. C’est l’école rendue célèbre par Adam Smith (ou libéral)
Mais dans le cas où le but est strictement d’augmenter la puissance productive (exportation – importation) la vraie source de la valeur, deviens l’éducation, le développement d’infrastructure efficace, le progrès moral et le développement scientifique fondamental. L’état actuel des nations est le résultat de tous les découvertes, inventions, améliorations, perfections et efforts de toutes les générations qui ont vécu avant nous ; ceux-ci forment le capital mental de l’espèce humaine d’aujourd’hui et chaque nation séparée n’est productive que dans la mesure où elle a su comment s’approprier les acquis des anciennes générations et les accroître par ses propres acquis. Le produit le plus important des nations est la créativité humaine nourrie par l’héritage bâti et mentale. La théorie des forces productives, c’est l’école de Fredrich List (ou colbertiste) C' est ce que je nomme l’économie humaine en tant que principe physique objectif.
Les deux approches parlent de la même réalité, mais sous un autre angle. L’approche libérale est plus basée sur les sciences humaines, la statistique et l’approche colbertiste (ou protectionniste) est plus basées sur les sciences dures.
Par exemple, si je prends une simple tasse sur ma table, je peux réfléchir sur son origine par deux angles différents. L’une contingente et l’autre nécessaire.
La part contingente de l’explication de l’origine de cette tasse passe par une masse de facteurs physiologiques, sociopolitique et d’offre et de demande. (qui a vu l’opportunité d’investir à un moment donné dans cette production, quel fournisseur a vu l’opportunité de la distribuer, et moi comme consommateur pourquoi ai’je acheter cette tasse au lieu d’une autre, quel facteur social psychologique et budgétaire est rentré en ligne de comte).
Mais, toute réflexion sur les contingences de la raison de la présence de ma tasse sur ma table ne pourra que me servir à faire de la statistique ou des approximations. Trop de facteurs rentrent en ligne de compte, dont la subjectivité émotionnelle de l’Autre. La réflexion économique ou de la théorie des valeurs (libérale) n’est donc pas une science dure.
Au contraire, la part nécessaire de l’explication de l’origine de cette tasse passe plus par une masse de facteurs scientifiques et physique. (quel savoir-faire scientifique et technique devait avoir les ouvriers pour faire cette tasse par production en série, d’où vient l’héritage intellectuel qui a permis de faire cette tasse, quels sont les matériaux, la source d’énergie et les machines utilisées pour réaliser cet objet. Quelles sont les infrastructures nécessaires à la production et à la distribution de cette tasse. Et finalement quelle nécessité biologique et pratique rendait nécessaire que je me procure cette tasse.
Toute réflexion sur les nécessités de la raison de la présence de ma tasse sur ma table, peut servir à créer un historique précis de l’origine exacte de ma tasse. Mais, évidement puisse que l’économie réelle est interconnectée comme un super organisme, mon historique des causes à effet qui on mené à ma tasse risque de faire des millions de page et risque d’inclure tout l’univers... (comment a été fait le bateau qui a permis d’acheminer ma tasse de chine jusqu’au Québec, comment a été fait le métal du bateau, comme a été faite la bouffe que mangent les marins, etc. Je pourrais remonter jusqu’au plus profond de la biogéochimie de la biosphère et même jusqu’à l’ hydrogène du soleil pour aller jusqu’au bout de la causalité.
En d’autres termes, l’approche par théorie des valeurs peut être vue comme une réflexion sur les contingences et l’apport psychologique des subjectivités dans le phénomène économique. Alors que l’approche par théorie des forces productive peut être vue comme une réflexion sur les nécessités physiques objective du phénomène économique. C’est interessant de ce dire que l’économie peut être analysée comme un phénomène naturel observable au même titre que la biosphère.
La notion de meilleur investissement possible dépend du point de vue sous lequel on doit envisager l’économie. Individuel ou collectif, progrès financier ou progrès productif.MadLuke a écrit :Juste pour être sur que l'on parle de la même chose, vous voulez dire que le meilleur capital est le plus gros actualisé aujourd'hui (ou demain), autrement dit prendre tous les revenus qui seront fait d'ici la fait des temps avec ce placement et actualisé ces flux de revenus en son équivalent ponctuel présent ?
Si c'est ce que vous dite (on est d'accord sur ce qui est considérer comme un bon capital), mais cela à toujours été la vision de toute forme de placement en tout temps, la meilleur et le seul meilleur possible non ? Quel autre forme de façon de donner une valeur à un investissement pouvez vous suggérer ?
Si vous parlez de gestion de portefeuille d’un particulier qui veut simplement une retraite digne, ce n’est pas comme parler de planification indicative pour les infrastructures nationales et la recherche fondamentale échelonnée sur un budget de 20 ans. La gestion financière d’un particulier est différente de la planification de l'économie politique. L’une doit user de la théorie des valeurs et l’autre de la théorie des forces productives. L’une cherche avant tout à rentabiliser un capital alors que l’autre cherche avant tout à veiller à la puissance productive dans le but d’augmenter la balance commerciale.
Mais tenter de les comparer voir de les opposer, n’a rien d’évident, car ses deux visions sont, à mon sens, plutôt complémentaires pour expliquer le phénomène économique de façon satisfaisante.
Dans le cas ou le but, de l’exercice est de maximiser les rentes financières, la théorie des valeurs doit primer. Maximiser le profil dans le moins de temps possible avec le moins de risques possibles ; acheter à bon marché pour revendre cher. C’est l’école rendue célèbre par Adam Smith (ou libéral)
Mais dans le cas où le but est strictement d’augmenter la puissance productive (exportation – importation) la vraie source de la valeur, deviens l’éducation, le développement d’infrastructure efficace, le progrès moral et le développement scientifique fondamental. L’état actuel des nations est le résultat de tous les découvertes, inventions, améliorations, perfections et efforts de toutes les générations qui ont vécu avant nous ; ceux-ci forment le capital mental de l’espèce humaine d’aujourd’hui et chaque nation séparée n’est productive que dans la mesure où elle a su comment s’approprier les acquis des anciennes générations et les accroître par ses propres acquis. Le produit le plus important des nations est la créativité humaine nourrie par l’héritage bâti et mentale. La théorie des forces productives, c’est l’école de Fredrich List (ou colbertiste) C' est ce que je nomme l’économie humaine en tant que principe physique objectif.
Les deux approches parlent de la même réalité, mais sous un autre angle. L’approche libérale est plus basée sur les sciences humaines, la statistique et l’approche colbertiste (ou protectionniste) est plus basées sur les sciences dures.
Par exemple, si je prends une simple tasse sur ma table, je peux réfléchir sur son origine par deux angles différents. L’une contingente et l’autre nécessaire.
La part contingente de l’explication de l’origine de cette tasse passe par une masse de facteurs physiologiques, sociopolitique et d’offre et de demande. (qui a vu l’opportunité d’investir à un moment donné dans cette production, quel fournisseur a vu l’opportunité de la distribuer, et moi comme consommateur pourquoi ai’je acheter cette tasse au lieu d’une autre, quel facteur social psychologique et budgétaire est rentré en ligne de comte).
Mais, toute réflexion sur les contingences de la raison de la présence de ma tasse sur ma table ne pourra que me servir à faire de la statistique ou des approximations. Trop de facteurs rentrent en ligne de compte, dont la subjectivité émotionnelle de l’Autre. La réflexion économique ou de la théorie des valeurs (libérale) n’est donc pas une science dure.
Au contraire, la part nécessaire de l’explication de l’origine de cette tasse passe plus par une masse de facteurs scientifiques et physique. (quel savoir-faire scientifique et technique devait avoir les ouvriers pour faire cette tasse par production en série, d’où vient l’héritage intellectuel qui a permis de faire cette tasse, quels sont les matériaux, la source d’énergie et les machines utilisées pour réaliser cet objet. Quelles sont les infrastructures nécessaires à la production et à la distribution de cette tasse. Et finalement quelle nécessité biologique et pratique rendait nécessaire que je me procure cette tasse.
Toute réflexion sur les nécessités de la raison de la présence de ma tasse sur ma table, peut servir à créer un historique précis de l’origine exacte de ma tasse. Mais, évidement puisse que l’économie réelle est interconnectée comme un super organisme, mon historique des causes à effet qui on mené à ma tasse risque de faire des millions de page et risque d’inclure tout l’univers... (comment a été fait le bateau qui a permis d’acheminer ma tasse de chine jusqu’au Québec, comment a été fait le métal du bateau, comme a été faite la bouffe que mangent les marins, etc. Je pourrais remonter jusqu’au plus profond de la biogéochimie de la biosphère et même jusqu’à l’ hydrogène du soleil pour aller jusqu’au bout de la causalité.
En d’autres termes, l’approche par théorie des valeurs peut être vue comme une réflexion sur les contingences et l’apport psychologique des subjectivités dans le phénomène économique. Alors que l’approche par théorie des forces productive peut être vue comme une réflexion sur les nécessités physiques objective du phénomène économique. C’est interessant de ce dire que l’économie peut être analysée comme un phénomène naturel observable au même titre que la biosphère.
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Juste un petit bémol, je ne pense pas que la puissance productive soit (exportation - importation) ou que la balance commercial (en chiffre du moins) soit importante, c'est pas un peu mercantilisme vieux jeux 
Imaginer une situation imaginer ou il n'existe que deux pays, un très très pauvre l'autre sera t-il nécessairement pauvre puisqu'il ne peut pas vendre grand chose à un pays pauvre et créer ce que vous appelez une puissance productive
Si je crée une richesse que je peux échanger à un voisin (marché intérieur) ou à un chinois, qu'elle est la différence vraiment ? Le pays le plus riche du monde à probablement la pire balance commercial du monde:

Pour ce qui est du plan de retraite et des budgets de recherche fondamentale échelonnée sur un 20 ans, je dois avoué que je connais rien au 2ième et je ne sais pas si ça existe (les politiques ayant le temps de changer 3 fois avec 3 opinion différents sur la question), a t-on présentement un état ou une compagnie dans le monde avec quelque chose de précis de budgeté en recherche 2033 ? J'avais l'impression que c'était plus du 5-10 ans et qu'on se faissait tellement busculé par ce qui sort que cela ne sert à rien de voir si loin.
Cependant, je suis très d'accord pour dire que c'est deux visions sont complémentaires et ne s'oppose pas. J'imagine que ça se ressemble, mais pour eux c'est les flux d'innovation actualisé à aujourd'hui (une innovation égal à une qui prendrais 2 ans à réaliser sera tasser au profit d'une qui prendrais 6 mois à réaliser, idem pour les coûts et les risques), avec un raisonnement différent pour les coûts quand c'est l'argent des autres
Ou de l'irrationnel quand le prestige national est un jeux (comme une station spatiale).
Je trouve aussi intéressant l'observation en phénomène "naturelle" de l'économie, qui un peut comme la météo est tellement complexe qu'une prévision peut grandement être affecté par la moindre variable. Il est assez facile de prévoir les ventes grosso modo, mais les profits c'est souvent impossible. Imaginer le nombre de variable qui entre en jeux pour les profits net annuel de GM, prix du carburant, météo, prix acier, convention collective, taux d'intérêt, fluctuation des différentes devices dans les pays de ventes et ainsi de suite.

Imaginer une situation imaginer ou il n'existe que deux pays, un très très pauvre l'autre sera t-il nécessairement pauvre puisqu'il ne peut pas vendre grand chose à un pays pauvre et créer ce que vous appelez une puissance productive

Si je crée une richesse que je peux échanger à un voisin (marché intérieur) ou à un chinois, qu'elle est la différence vraiment ? Le pays le plus riche du monde à probablement la pire balance commercial du monde:

Pour ce qui est du plan de retraite et des budgets de recherche fondamentale échelonnée sur un 20 ans, je dois avoué que je connais rien au 2ième et je ne sais pas si ça existe (les politiques ayant le temps de changer 3 fois avec 3 opinion différents sur la question), a t-on présentement un état ou une compagnie dans le monde avec quelque chose de précis de budgeté en recherche 2033 ? J'avais l'impression que c'était plus du 5-10 ans et qu'on se faissait tellement busculé par ce qui sort que cela ne sert à rien de voir si loin.
Cependant, je suis très d'accord pour dire que c'est deux visions sont complémentaires et ne s'oppose pas. J'imagine que ça se ressemble, mais pour eux c'est les flux d'innovation actualisé à aujourd'hui (une innovation égal à une qui prendrais 2 ans à réaliser sera tasser au profit d'une qui prendrais 6 mois à réaliser, idem pour les coûts et les risques), avec un raisonnement différent pour les coûts quand c'est l'argent des autres

Je trouve aussi intéressant l'observation en phénomène "naturelle" de l'économie, qui un peut comme la météo est tellement complexe qu'une prévision peut grandement être affecté par la moindre variable. Il est assez facile de prévoir les ventes grosso modo, mais les profits c'est souvent impossible. Imaginer le nombre de variable qui entre en jeux pour les profits net annuel de GM, prix du carburant, météo, prix acier, convention collective, taux d'intérêt, fluctuation des différentes devices dans les pays de ventes et ainsi de suite.
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Salut
Aussi, j’ai un gros problème avec l’étiquetage mercantiliste. À mes yeux ce terme ne veut strictement rien dire à part toute théorie économique avant le libéralisme anglais.
Si vous pourriez parlé de mercantilisme à un économiste du 17 ou du 18iem siècle, ils n’auraient probablement strictement rien comprit. S’il avait des bases en latin ils auraient probablement cru que vous parler de l’activité de marchant, mais pas plus.
C’est Adam Smith et les physiocrates qui ont popularisé ce terme pour qualifier toute les théories économiques antérieures à leur école. Bref à mes yeux ce terme ne définit rien de pertinent et est plutôt arbitraire. Il n’y a pas vraiment d’école mercantile à proprement parlé (qui se revendique d’un tel titre).
Car, même si à court terme cela ne pose pas de problème particulier d’avoir un déficit commercial, à long terme, c’est évident que cela est problématique et c’est pas les exemples qui manque dans l’histoire de l’humanité. Croire que les É.-U. vont s’en sortir par l’endettement et la consommation tient, à mon sens, du rêve. Dans un avenir assez rapproché, les États-Unis devront redevenir une puissance productive exportatrice, sinon dans l’échiquier de l’économie mondiale, je pense que ce sont les grands pays producteurs d’Asie et l’Allemagne qui prendront le dessus.
La rentabilité d’une infrastructure économique publique ne peut pas être jugée sur la seule estimation des revenus attendus du projet lui-même. Voilà pourquoi je m’oppose à une certaine vision de la nouvelle droite économique. Pour eux, les billets du métro devraient être proportionnels au cout de l’infrastructure, sinon, selon eux, l’infrastructure devient un gouffre financier. Chaque infrastructure y est vu comme une PME ! Mais on ne gère pas un pays comme un gère un dépanneur.
Pour bien-jugé de la valeur réelle d’une infrastructure économique de base on doit la juger sous l’angle macro-économie et par la théorie des forces productives.
La preuve est faite depuis longtemps que la productivité des humains est proportionnelle (entre autres) à la quantité et à la qualité des infrastructures qui soutiennent les efforts de production. Si les investissements nécessaires sont faits, il devient possible d’optimiser la valeur moyenne de la création de richesse de chaque travailleur.
L’idée n’est pas de maximiser la production, mais de produire mieux (plus de production, avec moins de personnes, mois de surface et moins de temps)
Quels que soient les buts visés par le travail humain, le même principe doit toujours être respecté. Si on cherche à augmenter notre impact positif; la même quantité de production doit utiliser de moins en moins de travail humain. C’est le premier principe d’économie. C’est un principe naturel thermodynamique. On ne doit pas faire plus d’effort pour moins.
Le progrès économique au sens de la théorie des forces productive c’est précisément d’économiser la quantité de travail nécessaire à l’atteinte d’un objectif de production.
Alors que se soit le réseau routier et ferroviaire, les égouts fluviaux et sanitaires, l’eau potable, les rues municipales et les routes nationales, les voies navigables, les systèmes de santé et d’éducation, les administrations publiques, les systèmes d’approvisionnement en énergie ; les infrastructures économiques de base sont l’ABC du développement économique d’une nation.
Les infrastructures de base n’apportent pas d’argent (elle ne rentre pas dans leur budget)
mais elle donne des gains de productivités à l’ensemble des travailleurs, ce qui se traduit par des gains aux entreprises situer sur le territoire national.
En d’autres termes, la planification des infrastructures économique publique a toujours été liée, d’une certaine façon, à une réflexion par rapport à la théorie des forces productive.
La balance commerciale pas importante ? À mon sens, peu importe la théorie économique, si une collectivité achète plus qu’elle vend, elle va nécessairement avoir de gros problèmes. La notion même d’appauvrissement n’est elle pas de consommer plus que l’ont produit, de dépenser plus que l'ont gagne ?MadLuke a écrit :Juste un petit bémol, je ne pense pas que la puissance productive soit (exportation - importation) ou que la balance commercial (en chiffre du moins) soit importante, c'est pas un peu mercantilisme vieux jeux
Aussi, j’ai un gros problème avec l’étiquetage mercantiliste. À mes yeux ce terme ne veut strictement rien dire à part toute théorie économique avant le libéralisme anglais.
Si vous pourriez parlé de mercantilisme à un économiste du 17 ou du 18iem siècle, ils n’auraient probablement strictement rien comprit. S’il avait des bases en latin ils auraient probablement cru que vous parler de l’activité de marchant, mais pas plus.
C’est Adam Smith et les physiocrates qui ont popularisé ce terme pour qualifier toute les théories économiques antérieures à leur école. Bref à mes yeux ce terme ne définit rien de pertinent et est plutôt arbitraire. Il n’y a pas vraiment d’école mercantile à proprement parlé (qui se revendique d’un tel titre).
S’il est plus riche, c’est qu’il produit plus qu’il consomme. Logiquement, si ce pays a une densité productive plus grande, il s’en sortira mieux même s’il n’a aucun marché extérieur possible.MadLuke a écrit :Imaginer une situation imaginer ou il n'existe que deux pays, un très très pauvre l'autre sera t-il nécessairement pauvre puisqu'il ne peut pas vendre grand chose à un pays pauvre et créer ce que vous appelez une puissance productive
Mon analyse est différente de la vôtre. Personnellement je considère que la balance commerciale déficitaire des É.-U., leurs endettements toujours croissants et le mode de vie à crédit de l’État américain sont autant de points noirs sur leur tableau. À mes yeux, leur déficit commercial est un des plus graves problèmes des États-Unis.MadLuke a écrit :Le pays le plus riche du monde à probablement la pire balance commercial du monde:
Car, même si à court terme cela ne pose pas de problème particulier d’avoir un déficit commercial, à long terme, c’est évident que cela est problématique et c’est pas les exemples qui manque dans l’histoire de l’humanité. Croire que les É.-U. vont s’en sortir par l’endettement et la consommation tient, à mon sens, du rêve. Dans un avenir assez rapproché, les États-Unis devront redevenir une puissance productive exportatrice, sinon dans l’échiquier de l’économie mondiale, je pense que ce sont les grands pays producteurs d’Asie et l’Allemagne qui prendront le dessus.
Oui, par exemple les grands consortiums scientifico-industriels comme celui du forum International Génération IV pour la fission nucléaire au Thorium, ceux sur la fusion contrôlée avec ses diverses ramifications, les consortiums universitaires sur les nanotechnologies, etc. Toute les institutions qui touche à la recherche fondamentale à l’application de nouveau procédé technologique demandant de vastes expertises industrielles sur une longue période, gèrent de la R&D sure du très long terme. Le meilleur exemple sont les institutions gèrent l’exploration spatiale.MadLuke a écrit :Pour ce qui est du plan de retraite et des budgets de recherche fondamentale échelonnée sur un 20 ans, je dois avoué que je connais rien au 2ième et je ne sais pas si ça existe (les politiques ayant le temps de changer 3 fois avec 3 opinion différents sur la question), a t-on présentement un état ou une compagnie dans le monde avec quelque chose de précis de budgeté en recherche 2033
C’est vrai, l’économie comme la météo s’accorde avec la théorie du chaos sur bien des points. Mais comme en météo, il y a des tendances lourdes qui permettent de se fixer des principes permettant une analyse plus poussée du phénomène économique. Un bon exemple serait la manière de juger de la valeur d’une infrastructure économique de base.MadLuke a écrit :Je trouve aussi intéressant l'observation en phénomène "naturelle" de l'économie, qui un peut comme la météo est tellement complexe qu'une prévision peut grandement être affecté par la moindre variable. Il est assez facile de prévoir les ventes grosso modo, mais les profits c'est souvent impossible. Imaginer le nombre de variable qui entre en jeux pour les profits net annuel de GM, prix du carburant, météo, prix acier, convention collective, taux d'intérêt, fluctuation des différentes devices dans les pays de ventes et ainsi de suite.
La rentabilité d’une infrastructure économique publique ne peut pas être jugée sur la seule estimation des revenus attendus du projet lui-même. Voilà pourquoi je m’oppose à une certaine vision de la nouvelle droite économique. Pour eux, les billets du métro devraient être proportionnels au cout de l’infrastructure, sinon, selon eux, l’infrastructure devient un gouffre financier. Chaque infrastructure y est vu comme une PME ! Mais on ne gère pas un pays comme un gère un dépanneur.
Pour bien-jugé de la valeur réelle d’une infrastructure économique de base on doit la juger sous l’angle macro-économie et par la théorie des forces productives.
La preuve est faite depuis longtemps que la productivité des humains est proportionnelle (entre autres) à la quantité et à la qualité des infrastructures qui soutiennent les efforts de production. Si les investissements nécessaires sont faits, il devient possible d’optimiser la valeur moyenne de la création de richesse de chaque travailleur.
L’idée n’est pas de maximiser la production, mais de produire mieux (plus de production, avec moins de personnes, mois de surface et moins de temps)
Quels que soient les buts visés par le travail humain, le même principe doit toujours être respecté. Si on cherche à augmenter notre impact positif; la même quantité de production doit utiliser de moins en moins de travail humain. C’est le premier principe d’économie. C’est un principe naturel thermodynamique. On ne doit pas faire plus d’effort pour moins.
Le progrès économique au sens de la théorie des forces productive c’est précisément d’économiser la quantité de travail nécessaire à l’atteinte d’un objectif de production.
Alors que se soit le réseau routier et ferroviaire, les égouts fluviaux et sanitaires, l’eau potable, les rues municipales et les routes nationales, les voies navigables, les systèmes de santé et d’éducation, les administrations publiques, les systèmes d’approvisionnement en énergie ; les infrastructures économiques de base sont l’ABC du développement économique d’une nation.
Les infrastructures de base n’apportent pas d’argent (elle ne rentre pas dans leur budget)
mais elle donne des gains de productivités à l’ensemble des travailleurs, ce qui se traduit par des gains aux entreprises situer sur le territoire national.
En d’autres termes, la planification des infrastructures économique publique a toujours été liée, d’une certaine façon, à une réflexion par rapport à la théorie des forces productive.
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
Pas nécessairement, (un bon exemple est la chine un des pays des plus pauvres au monde (quelque chose dans les 118 ième plus pauvre par habitant) dessous la Bosnie-Herzégovine avec la moitié de population qui sont encore fermier et un excellent rapport exportation/importation.La balance commerciale pas importante ? À mon sens, peu importe la théorie économique, si une collectivité achète plus qu’elle vend, elle va nécessairement avoir de gros problèmes. La notion même d’appauvrissement n’est elle pas de consommer plus que l’ont produit, de dépenser plus que l'ont gagne ?
Et les USA qui ont un des pires si ce n'est pas le pire, ce classement 3ième pour l'indice de vie:
http://www.journaldunet.com/economie/ma ... -idh.shtml
L'économie n'est pas un jeux à somme nul ou je perd à acheter quelque chose, une collectivité qui achète est habituellement plus riche après son achat qu'avant (sinon elle ne l'aurait pas fait) (riche en autre chose que de l'argent cela dit

Voila ce qu'en dit wikipedia pour la vision libre-échange de la chose:
Un échange commercial est mutuellement profitable aux partenaires, et implique un enrichissement pour les deux ; les mots « excédent » et « déficit » sont donc inappropriés dans la mesure où ils sous-entendent respectivement un enrichissement et un appauvrissement. Ils sont apparus dans le cadre du mercantilisme, doctrine selon laquelle il est préférable d'exporter des biens (acquisition de monnaie contre des biens) plutôt que d'en importer2. Ils ont subsisté par tradition et par persistance de la doctrine mercantiliste (notamment via le keynésianisme).
Si ni l'excédent ni le déficit commercial ne sont dangereux pour une économie nationale, ils peuvent cependant être le signe et la cause d’autres problèmes économiques (en cas de déficit : faiblesse de l'industrie, sur-évaluation de la monnaie favorisant les biens importés par rapport à la production indigène ; ou, inversement en cas d'excédent, sous-consommation ou sous-évaluation de la monnaie permettant aux étrangers d'acheter à bas prix l'outil industriel du pays).
Pour évaluer la situation d’un pays par rapport au reste du monde (évolution de l'épargne et de l'endettement, part de capital détenue par l'étranger ou au contraire à l'étranger…), la balance commerciale ne suffit pas : elle est une composante de la balance courante, elle-même partie de la balance des paiements. Ainsi par exemple un pays très touristique peut avoir une balance commerciale déficitaire et une balance courante positive (si les dépenses des touristes payent plus que l'excès d'importations sur les exportations).
À noter que, pour Frédéric Bastiat, le déficit diminue en période de récession et augmente en période d'expansion.
Mais bon, je suis plutôt nulle en économie, alors je pourrais pas trop m'avancé pourquoi la balance commercial n'est pas considérer un excellent indice de la santé économique d'un pays, mais oublié pas une chose il pourrait exister aucun pays, une seule ville même, avec une économie et sans concept de balance commercial d'ou proviendrait la vrai richesse. Et un individu n'a pas à produire plus qu'il consomme pour être riche, surtout quand il consomme des biens qui prennent de la valeur.
- David Labrecque
- Messages : 487
- Inscription : 22 janv. 2013, 12:29
Re: «L'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle.»
On préfère jeter la nourriture excédentaire plutôt que de la donner. Afin d'encaisser un maximum de profits à court terme, on entretient le gaspillage par une demande artificielle de biens inutiles et/ou toxiques qui détruisent notre santé (cancers, maladies dégénératives, etc.) et l'environnement (disparition massive d'espèces animales et végétales, incluant nous-mêmes). S'il ne cesse de s'enfoncer dans cette voie de surconsommation où il s'est aveuglément engagé, l'hyper-prédateur obèse et cannibale crèvera de faim après avoir exterminé toutes ses proies (incluant ses semblables). Les gouvernements démocratiques, au lieu de servir l'intérêt des populations qui les ont élus, se soumettent aux corporations transnationales qui, via l'OMC, le FMI et la Banque mondiale, exigent d'eux des mesures d'austérité budgétaire consistant à alléger le fardeau fiscal des entreprises et à appauvrir les citoyens par la privatisation des services afin de rembourser une dette qui ne profite qu'à ceux qui l'ont contractée avec l'argent de ceux qui en paient le prix. Le crédit sans fin mène à la faillite mondiale, et ce, dans tous les sens.
Je ne peux me dissocier d'une approche moraliste - voire moralisatrice. Je viens de relire L'existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre. Il y est question de liberté et de responsabilité individuelles qui seraient indissociables de la liberté et de la responsabilité collectives en ceci que, l'humanité se définissant par ce qu'elle fait, chaque individu, par ses actions, porte la responsabilité de ce qu'est ou pourrait être l'humanité tout entière. Ainsi - et je reviens à notre discussion -, si tout le monde était végétalien et adepte de la simplicité volontaire, le réchauffement climatique aurait des chances d'être moins pénible pour les générations futures. Mon pessimisme s'atténue lorsque je songe que, parmi ceux qui sont les plus coupables de s'enrichir au détriment de la planète, certains ont des enfants et souhaitent certainement que ceux-ci aient un avenir. Mais je crains que nous perdions la guerre contre la stupidité et la mort, faute d'avoir su agir à temps. Ma très humble contribution écologique ne fait pas le poids, mais quand l'eau et le sol seront trop pollués pour que l'on y cultive quoi que ce soit, que nourrir le bétail que l'on élève pour le sacrifier à nos poubelles sera devenu impossible à cause du manque d'espace et de ressources disponibles à cette fin, quand rouler seul en automobile coûtera trop cher ou qu'il n'y aura plus de pétrole pour alimenter les fantasmes de puissance des amateurs de vitesse, alors il ne sera plus question de choix.

Je ne peux me dissocier d'une approche moraliste - voire moralisatrice. Je viens de relire L'existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre. Il y est question de liberté et de responsabilité individuelles qui seraient indissociables de la liberté et de la responsabilité collectives en ceci que, l'humanité se définissant par ce qu'elle fait, chaque individu, par ses actions, porte la responsabilité de ce qu'est ou pourrait être l'humanité tout entière. Ainsi - et je reviens à notre discussion -, si tout le monde était végétalien et adepte de la simplicité volontaire, le réchauffement climatique aurait des chances d'être moins pénible pour les générations futures. Mon pessimisme s'atténue lorsque je songe que, parmi ceux qui sont les plus coupables de s'enrichir au détriment de la planète, certains ont des enfants et souhaitent certainement que ceux-ci aient un avenir. Mais je crains que nous perdions la guerre contre la stupidité et la mort, faute d'avoir su agir à temps. Ma très humble contribution écologique ne fait pas le poids, mais quand l'eau et le sol seront trop pollués pour que l'on y cultive quoi que ce soit, que nourrir le bétail que l'on élève pour le sacrifier à nos poubelles sera devenu impossible à cause du manque d'espace et de ressources disponibles à cette fin, quand rouler seul en automobile coûtera trop cher ou qu'il n'y aura plus de pétrole pour alimenter les fantasmes de puissance des amateurs de vitesse, alors il ne sera plus question de choix.
J'ai un ami qui fait du noise à Montréal... Comme pour la peinture abstraite, je ne sais en fonction de quel critère esthétique évaluer cela - à part l'émotion suscitée... ou non !Gabriel C a écrit : Sans farce, au dernier concert de musique contemporaine que j'ai été, c'était tellement horrible (aucun rythme, aucune mélodie, juste du gros bruit sale) qu'il est évident que tout le monde fesais semblant d'aimer sa. Objectivement, ce n'était que de l'agression gratuite. Mon amie ma dit que je ne suis pas assez artiste pour comprendre... misère; toute l'histoire de la musique pour en arriver là...

«Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d'imbécile, — aptitude de nos jours inouïe !» (Dostoïevski)
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