Salut David, désolé pour le délai
David Labrecque a écrit :
J'énonce un lieu commun : l'être humain est capable du meilleur comme du pire.
[...]
(et, comble de l'hypocrisie, quand les banques qui bénéficient de la non-intervention de l'État dans l'économie font faillite, elles n'hésitent pas à changer de discours afin de poursuivre leur brigandage à même les fonds publics).
Bien d’accord avec vous.
David Labrecque a écrit :
Quels pays? (ont déjà imposé le végétarisme)
La Corée, mais aussi plusieurs états indiens l’ont tenté, mais c’est il y a longtemps. C’est un étudiant en histoire qui m’a raconté cela il y a quelques semaines. Florence, qui est une spécialiste du Japon, a aussi déjà dit sur ce forum que ce pays avait déjà tenté d’imposer le végétarisme. Mais je n’ai pas vraiment d'autre preuves... J'en conviens, c’est peut-être faux.
David Labrecque a écrit :Les hectares où l'on cultive des céréales destinées à nourrir les bêtes ne sont pas directement utilisés pour nourrir les êtres humains :
Mais les animaux qui pâturent eux ne compétitionnent pas l’humain. Et si historiquement l’élevage a fait progresser l’agriculture, c’est parce qu’il fournit du fumier. L’élevage permet d’accomplir plusieurs cycles biogéochimiques. Un champ ne se fertilise pas par lui même.
David Labrecque a écrit :l'industrie agroalimentaire non biologique nous intoxique avec ses antibiotiques, hormones, engrais chimiques, pesticides, insecticides, fongicides, agents de conservation, colorants, etc.
Cela ressemble beaucoup à la pétition de principe naturel = bon, artificiel = mauvais.
Toute chose est chimique. Un engrais non chimique ça n’existe simplement pas.
Il est à noté aussi que les antibiotiques on fait progresser les conditions d’élevage à un niveau jamais atteint. Et les hormones il y en a toujours eu partout, la compréhension de la chimie sépare historiquement l’agriculture de pauvreté à celle de l’abondance (la synthétisation de l’azote par exemple est surement un des progrès technique qui a le plus sauvé de vie humaine dans l’histoire. De la famine d’une part, mais également parce que cette technique a évité des guerres. Les empires se faisaient constamment la guerre pour des zones de marais peuplé de plantes contenant de l’azote. Imaginé le choc qu’on crée Rutherford et Lavoisier quand il ont fait réalisé à tout le monde que 80% de l’air qu’on respire est constitué d’azote (nitrogène)...
En faite, notre maitrise de la chimie et de l'agro-biochimie en général, est presque directement porportionelle à la quantité d'humain que peut faire vivre l'économie humaine.
Pour les insecticides et les pesticides, toutes les plantes que cultive l’homme en produisent une grande quantité. La sélection "artificielle" qu’a effectuée l’humanité depuis la nuit des temps, a modifié la génétique de tous les végétaux qu’il a cultivés. Une de leurs caractéristiques est la production beaucoup plus élevée de pesticide que leur cousin resté sauvage.
David Labrecque a écrit : Si un individu choisit un comportement éthique, c'est qu'il le juge lui-même désirable. Vouloir ce que l'on considère comme étant le mieux n'implique pas forcément de devenir vaniteux et dogmatique - bien que cela fasse partie des possibilités de défauts que peut acquérir quiconque se permet d'assumer une position morale.
Bien dit.
David Labrecque a écrit :Mon pessimisme est une façon d'amener la discussion plutôt qu'une réelle absence d'espoir.
Je comprends bien, mais je considère cela contreproductif. Toute action, toute dynamique humaine nécessitent une forme d’espérance aussi petite soit t’elle. Si la pensé écologique ne se concentre pas sur l’espoir et l’humanisme et qu’elle continu de voir la créativité humaine en guerre avec « Gaia » elle n’a aucun avenir et pourra même servir à couvrir moralement les pires atrocités. Par exemple, un écolo-antihumain très influant dans l'écologie politique, m’a déjà expliqué récemment que sans les massacres d’Hitler et de Staline et des ravages incroyables de la grippe espagnole, l’emprunte écologique de l’humanité aurais déjà détruit la terre !!! Ce genre d’analyse m’inquiète et me fait craindre la philosophie moral qu’entretien cette anti-humanisme-vert qui veut faire passer les droits de la terre avant ceux de l’humain.
David Labrecque a écrit :
Oui. Cependant, quand il s'agit de réchauffement climatique, le problème est que nos choix à court terme ont sur notre condition des effets à long terme qui ne sont pas instantanément visibles et que lorsque la nécessité s'imposera assez fortement pour qu'une prise de conscience collective amène des choix conséquents, il sera peut-être trop tard.
Si le scénario d’emballement climatique est vrai, peut-être. Mais à mon sens, ce scénario a peu de valeur et est peu probable. La terre a pratiquement eu toute son histoire aucune glace au pôle, et l’atmosphère n’est jamais devenu infernal comme sur Vénus. Cependant, la planète a déjà été complètement gelée...
De plus, dans le scénario d’emballement climatique, il est clairement dit que même si ont arrêtais net toute émission de GES maintenant il y a moins de 0.001% de chance que l’emballement cesse. Ce n’est donc qu’un simple scénario catastrophe sans vrai espoir.
À mon sens, c’est bien plus le manque d’accès à l’eau potable, le sous-développement et l’hyper pauvreté, nos grands problèmes mondiaux.
Et il y a aussi la menace de la fin des énergies bon marché, et la destruction de la densité thermodynamique de l’économie productive quel provoquera, qui sera un gros problème général pour tout le monde. Les sables bitumineux et les gaz de schiste ce n’est pas une vraie solution. Pour chaque 4 unités d’énergie investie dans cette filière seulement 5 sont retirés et une surface colossale risque d’être contaminée. Alors qu’avec la fission nucléaire des réacteurs de 4e génération ont peu retiré 80 unités par 1 investie avec un impact environnemental minime.
Si l’humanité tombe en décroissance thermodynamique, et qu’elle n’a aucun plan national ou international, se ressemblera surement à toutes les périodes de stagnation économique et de décroissance de l’histoire. Famine, guerre. ,épidémie et désespoir de masse avec une politique et un droit ruiné. Bref, une société qui marche aux bottes des soldats.
Ce qui est sur, c’est qu’on ne peut pas sacrifier le développement économique de l’humanité sur l’hôtel des angoisses écologique et de l’eschatologie verte. Ce serait comme décider d’arrêter de nager et de respirer pour éviter d’attirer un hypothétique requin venu nous manger.
C’est décider de mourir par peur de la mort.
David Labrecque a écrit :
L'adjectif prométhéen est fort pertinent. Notre puissance technique peut à la fois nous sauver et nous détruire. Le XXe siècle en aura été un bel exemple : après deux guerres mondiales et les charniers de multiples dictatures, grâce à un minimum de raison, nous avons évité la guerre atomique. Souhaitons que ce minimum, face au péril, se maximise !
Bien d’accord
L’humanité fait toujours 9 pas en arrière pour chaque 10 pas en avant. L’humanité se doit d’être très créative pour avoir toujours de nouveaux projets à faire et à proposer pour éviter les confrontations malheureuses.
Nos connaissances sur la puissance des atomes lourds nous permettent en effet de nous anéantir ou de nous faire progresser. Mais la maitrise totale de l’atome (fusion nucléaire contrôlée) c’est également la promesse d’une civilisation d’abondance et sans déchet et l'amorce d'une phase d’exploration spatiale d’un nouveau genre, mais c’est également le cauchemar de la bombe H.
David Labrecque a écrit :La Nature est amorale. Définir des valeurs hors de la subjectivité humaine est une erreur.
Je suis d’accord, c’est seulement le principe de perfection qui est objectif et inclus nativement dans toute conscience. Toute conscience capable d’opérée une pensé symbolique combinatoire, voit de l’imperfection dans l’existant, c’est même l’essence de son point de vue ; c’est l’essence du jugement subjectif et de la volonté d’espoir.
David Labrecque a écrit :Ce que nous jugeons bien devrait ni plus ni moins prendre en considération l'ensemble dont nous faisons partie intégrante.
Mais mais nous faisons partie intégrante de l'univers et le principe d'ignorence nous oublige à consédéré sérieusement l'idées que nous ne seront jamais tout des phénomènes qui peuvent être appréhendé que comme vérité de fait empirique.
La méthode scientifique moderne est de toute évidence la meilleure façon d’appréhendé la Réalité. Mais la science ne donne pas de Vérités sur l’idée d’intention naturelle. Or, la philosophie morale, qui est l’essence de toute pensée politique, nécessite une conception métaphysique du Vrai.
On ne peut pas dire la biosphère veut ceci ou cela ; ont dit elle
fait si et
elle fait ça. On ne peut pas être porte-parole de la volonté de la Nature même avec la science. L’idée de volonté de Nature est un sujet ou apparait obligatoirement une spéculation métaphysique menant à une philosophie morale potentiellement dangereuse.
Ont peut évidement figer un écosystème dans le temps et dire qu'il est protègé de toute modification. Mais ont ne peut pas dire que c’est la volonté de la biosphère de figer ses écosystèmes. Sauver la biodiversité, le climat et limiter les déchets, c’est la volonté écologique humaine uniquement qui la dicte. C’est une volonté purement humaine ; pas celle de la biosphère.
La Nature n’est donc pas simplement amorale, elle est également impossible à comprendre comme volonté générale agissante. On peut seulement dire qu’elle
semble avoir une volonté ou un but.
David Labrecque a écrit :Puisque, dans cette discussion, l'eugénisme écologique malthusien est fréquemment dénoncé et que je tiens à me dissocier clairement d'un tel discours dont le nazisme déguisé me révulse,
Je ne vous associe aucunement à ce discours. Mais à mon sens, même les écologies les plus malthusiennes extrémistes n’ont rien du darwinisme social nazi. L’eugénisme est seulement la conséquence de l’application du malthusianisme politico-économique (laisser les pauvres et les faibles mourir de faim et les empêcher de se reproduire). Ce n’est pas le but qu’ils souhaitent. Ces écolos veulent juste sauver la terre de la surpopulation. L’eugénisme, à mon avis, n’est aucunement leur motivation. Encore moins le darwinisme social. C'est juste la conscéquance de leur pensé. Voilà pourquoi je qualifie la pensé écologique dominante de kantisme vert. C'est l'idée que l'intention du sentiment morale écologique soit plus important que les conscéquance utilitaires possible de l'acte.
Comme les utilitaristes l'ont bien dit, ce genre de pensé glorifie l'ignorence et peut mêné logiquement à des atrocités.