Existence de l'âme

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MaisBienSur
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Re: Existence de l'âme

#401

Message par MaisBienSur » 31 juil. 2013, 12:30

Tania a écrit : Ce qui est indispensable c'est le niveau d'évolution spirituel. La science n'est qu'un moyen parmi tant d'autre (l'art, la philo, les math etc...) qui contribue au bonheur, mais n'est pas une fin.
Ah ben flute !
Et moi qui suis heureux sans spiritualité et sans science... :ouch:

Bordel ! je me classe où ?
Dans les simples d'esprit ?

Pas grave... je préfère être simple d'esprit qu'esprit tordu (et me croire spirituel) :a4:
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...

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Tania
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Re: Existence de l'âme

#402

Message par Tania » 31 juil. 2013, 12:34

dedale a écrit : Tous les traumatismes de l'enfance ne sont pas forcément la cause de pathologies se manifestant à l'âge adulte. Disons qu'on ne peut pas tout expliquer ainsi. Mais on ne peut pas prétendre non plus qu'un traumatisme survenant à une telle période dans laquelle l'individu est en pleine formation, n'a aucune conséquence sur le reste de l'existence. Ca serait absurde.

Il va falloir plus qu'un bouquin pour déboulonner ce mythe. Car comme nous le savons, psychologiquement, le mythe et la réalité se confondent.
Il n'y a pas besoin qu'une chose soit réelle pour avoir des conséquences psychologiques, il suffit qu'elle soit ressentie.

Xeian n'a pas tort, je pense. L'esprit d'un enfant peut développer disons certaines défenses qui le conduisent à s'enfermer et développer des psychoses qui ne feront que s'amplifier, ou persister, à l'âge adulte. Ca ne me semble pas un mythe.
Pour un même traumatisme subi les effets à l'âge adulte peuvent être radicalement différents. Certains reproduiront ce qu'ils ont subi alors que d'autres feront tout pour ne pas le reproduire.

Ça fait des siècles que la spiritualité explique cela très bien par l'hérédité spirituelle. Mais bon, inutile que j'entre dans les détails, vous n'y croyez pas. Et pourtant, c'est bien lorsque l'adulte ne reproduit pas les traumatismes qu'il a subi durant l'enfance et qu'il fait tout pour faire le contraire que ça démontre clairement une volonté innée (héritage spirituel).

Tanio

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Re: Existence de l'âme

#403

Message par Tania » 31 juil. 2013, 12:37

MaisBienSur a écrit :
Tania a écrit : Ce qui est indispensable c'est le niveau d'évolution spirituel. La science n'est qu'un moyen parmi tant d'autre (l'art, la philo, les math etc...) qui contribue au bonheur, mais n'est pas une fin.
Ah ben flute !
Et moi qui suis heureux sans spiritualité et sans science... :ouch:

Bordel ! je me classe où ?
Dans les simples d'esprit ?

Pas grave... je préfère être simple d'esprit qu'esprit tordu (et me croire spirituel) :a4:
Vous volez toujours aussi bas, vous. :roll:
La spiritualité s'exprime par des ressentis. Pas besoin de connaitre la théorie pour agir juste. La théories est faite pour ceux qui sont malheureux, sinon elle ne sert à rien.

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Re: Existence de l'âme

#404

Message par MaisBienSur » 31 juil. 2013, 12:41

Tania a écrit : Vous volez toujours aussi bas, vous. :roll:
C'est pas faux.
Je vole même tellement bas que je marche les 2 pieds sur terre. Ce qui est loin d'être votre cas.
Sans rancune.
Comme disait une pub il y a quelques temps:
Va cherchez bonheur !
Moi je l'ai trouvé simplement :coeur:
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Re: Prévois-tu répondre avant l'automne?

#405

Message par Tania » 31 juil. 2013, 12:56

Denis a écrit :Salut Taniao~Ghost,

As-tu oublié ma petite question d'ici ?
Denis a écrit :Parmi les 130 enregistrement de voix d'outre-tombe qu'on peut entendre sur ce site dédié à Leslie Flint, quelle proportion, selon toi, proviennent réellement de la danse des idées désincarnée des personnes désignées (Chopin, Gandhi, Pasteur, etc.) ?
Prévois-tu y répondre avant l'automne?
Va lire les réponses de Ghost à ce sujet, tout est dit. Beaucoup d'identités de personnes inconnues ont été vérifiées et étaient parfaitement juste (date de leur mort, circonstance de leur mort, nom, origine, famille, lieu d'enterrement, détails précis particulier sur ce qu'ils avaient fait, détails de certains objets qu'ils avaient possédés etc... etc...). Mais il arrive fréquemment que certaines entités se fassent passer pour une personne connue, c'est un autre problème qui ne permet pas d'annuler le phénomène pour autant.

Ne me la joues pas à la Randi, tu rejettes Leslie Flint sans même avoir étudié le cas... Le site qui lui est dédié servirait à quoi? A entretenir la notoriété d'un mort? Et de son vivant, tu crois que ce type s'est enrichi?

Tanio

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Re: Prévois-tu répondre avant l'automne?

#406

Message par MaisBienSur » 31 juil. 2013, 13:07

Tania a écrit :Le site qui lui est dédié servirait à quoi? A entretenir la notoriété d'un mort? Et de son vivant, tu crois que ce type s'est enrichi?

Tanio
Toute la crédulité de Tanianio en un seul message...
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Henri Laborit
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Re: Existence de l'âme

#407

Message par Henri Laborit » 31 juil. 2013, 13:16

dedale a écrit :Il va falloir plus qu'un bouquin pour déboulonner ce mythe.
Ah bon! Et pourquoi? Si le bouquin en question s'appuie sur une démonstration rigoureuse, pourquoi ne serait-il pas suffisant pour vous obliger à requestionner le mythe?

À partir de combien de livres publiés peut-on dire qu'un mythe est sérieusement remis en question?

Combien de livres disposez-vous vous-mêmes prouvant le lien entre traumatisme de l'enfance et psychopathologie à l'âge adulte?
Nicolas78 a écrit :Penser qu'une enfance sensible couplé a des problèmes que la vie peux donner a un enfant na aucune incidence sur la santé mentale est ridicule...
Pourtant c'est ce que la recherche démontre: plus le passé est lointain, moins il a d'influence sur le présent. En fait, votre point de vue sous-estime la résilience des enfants, beaucoup plus grande que la psycho pop nous le fait croire:

DÉTRUIRE LES MYTHES
Un examen plus attentif

SOUS-ESTIMER LA RÉSILIENCE DES ENFANTS
La recherche sur l’abus sexuel sur enfant et une psychopathologie ultérieure, que nous avons examinée, nous donne une précieuse mais souvent négligée leçon: la plupart des enfants résistent aux agents stressants (Bonanno, 2004; Garmezy, Masten et Tellegen, 1984). La psycho pop sous-estime la résilience des enfants, en les dépeignant souvent comme des êtres fragiles, enclins à “craquer” lorsqu’ils sont confrontés à des événements stressants (Sommers et Satel, 2005). Pourtant, ce mythe de la “fragilité de l’enfance” (Paris, 2000) va à l’encontre de la preuve scientifique.

Par exemple, le 15 juillet 1976, 26 écoliers âgé de 5 à 14 ans furent victimes d’un kidnapping cauchemardesque à Chowchilla, en Californie. En compagnie de leur chauffeur, ils furent pris en otage pendant 11 heures dans un autobus scolaire, puis enterrés sous terre dans une camionnette pendant 16 heures, où ils respirèrent grâce à de petits conduits d’air. Fait étonnant, le chauffeur et les enfants réussirent à s’échapper et tous survécurent, sains et saufs. Lorsqu’on les retrouva, la plupart des enfants étaient sous le choc, certains ayant uriné dans leurs vêtements. Deux ans plus tard, bien que les souvenirs de l’incident hantaient la plupart d’entre eux, ils étaient pratiquement tous équilibrés (Terr, 1983).

La littérature de la psycho pop nous informant que le divorce se paye toujours chèrement, en raison du coût émotionnel durable qu’il inflige aux enfants, nous fournit un deuxième exemple. Un site Web traitant du divorce affirme que les « enfants ne sont pas vraiment résilients » et que le « divorce laisse les enfants se débattre, leur vie durant, avec les contrecoups de la décision prise par leurs parents » (Meyer, 2008). Le 25 septembre 2000, le magazine Time donna de la crédibilité à ces affirmations, en plaçant ce titre en page couverture « Ce que le divorce fait aux enfants », accompagnée de l’abominable conseil « De nouvelles études révèlent que les dommages à long terme sont pires que ce que vous pensiez ». Le point de départ de cette histoire fut une enquête longitudinale de 25 ans menée par Judith Wallerstein (1989), qui suivit un groupe de 60 familles divorcées de Californie.

Wallerstein déclarait que, bien que les enfants de ces familles semblaient initialement se remettre du divorce de leurs parents, les effets de la séparation se révélaient subtils et persistants. Plusieurs années plus tard, ces enfants éprouvaient des difficultés à établir des relations romantiques stables et des objectifs de carrière. Toutefois, l’étude de Wallerstein ne présentait aucun groupe de familles contrôle, dans lequel un ou les deux parents auraient été séparés de leurs enfants pour une raison autre que le divorce, telle une mort accidentelle. Avec pour conséquence que ses conclusions peuvent refléter les effets de n’importe quelle perturbation familiale, plutôt que le divorce lui-même.

En réalité, la plupart des études mieux conçues montrent que, si les enfants trouvent toujours le divorce stressant, la majeure partie d’entre eux survivent néanmoins au divorce sans trop, sinon aucun dommage psychologique à long terme (Hetherington, Cox et Cox, 1985). Globalement, ces enquêtes montrent que 75 à 85% des enfants se sortent très bien du tourbillon du divorce de leurs parents (Hetherington et Kelly, 2002). De plus, lorsque les parents vivent de sérieux conflits avant le divorce, les effets secondaires apparents du divorce semblent minimaux (Amato et Booth, 1997; Rutter, 1972). Probablement parce que les enfants voient le divorce comme un échappatoire tombant juste à point pour fuir les âpres disputes de leurs parents.

Scott O. Lilienfeld, Professeur de psychologie, Université Emory, Atlanta.

Steven Jay Lynn, Professeur de psychologie et directeur de la clinique de psychologie, université d’état de New York.

John Ruscio, Professeur de psychologie adjoint au Collège du New Jersey.

Barry L. Beyerstein, ex-professeur de psychologie, université Simon Fraser et président de la Société des sceptiques de Colombie-Britannique.

TITRE
50 Great Myths of Popular Psychology. Shattering Widespread Misconceptions about Human Behavior, Wiley-Blackwell, 2010, pp. 166 — 171.
Déguiser sous des mots bien choisis les théories les plus absurdes suffit souvent à les faire accepter.
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Re: Existence de l'âme

#408

Message par MaisBienSur » 31 juil. 2013, 13:37

Henri Laborit a écrit :Probablement parce que les enfants voient le divorce comme un échappatoire tombant juste à point pour fuir les âpres disputes de leurs parents.
Je ne reprends que cet exemple, mais je ne partage pas du tout votre point de vue sur l'impact d'un traumatisme quel qu'il soit durant l'enfance (ou même parfois à l'age adulte).
Sur ce que j'ai retenu de cette partie de votre copié/collé, c'est que l'on parle du traumatisme du divorce qui serait "caché" par celui d'âpres disputes. Donc ces enfants ne seront pas perturbés par le divorce de leurs parents dans leur vie future...
La belle affaire ! ils y seront par les confrontations violentes des parents !
Ce qui est mon cas.
Ce qui a fait que j'ai divorcé pour éviter ces "fameuses disputes" avec mon ex-femme.
J'ai vécu comme un drame les affrontements entre mon père et ma mère, enseveli en pleure au fond de mon lit, en me bouchant les oreilles en attendant que ça passe... Et je ne supporte toujours pas que l'on "s'engueule" dans un couple. Ca me met dans des états très particulier. Et heureusement, j'ai trouvé une personne avec qui aucune dispute n'est nécessaire, juste un dialogue pour éviter toute incompréhension... (ce n'est qu'un exemple)

Si dans un autre cas plus violent, un enfant de divorcés s'est fait en plus violé par un des 2 parents, il est clair que ce n'est pas la séparation qui va "modifier" son attitude psychologique.

Je n'ai pas lu Freud, je n'ai pas fait d'étude en psychologie ou autre, mais mon observation de l'être humain, de cas personnels proches me met en opposition avec vos idées. J'y vois plus chez vous une opposition à des faits avérés, a une façon de vous éloignés des chemins de la psychologie traditionnelle (et je ne parle pas que de Freud !) Mais ça reste intéressant à vous lire, je fonctionne ainsi.
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Nicolas78
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Re: Existence de l'âme

#409

Message par Nicolas78 » 31 juil. 2013, 14:22

Se sujet m’intéresse il faut que je lise votre livre Henri pour avoir une opinions.
Et til soumis a des critiques, les quelles ? Par qui ? Et surtout avec quel argument ?
Vous le présenter comme contenant une preuve.
D'ou sorte leurs statistiques ?
Moi je pense que les "dégâts" sur les enfants vers l'adulte dépendent de chaque cas particulier.
Mais si l’étude est rigoureuse et objective alors je prend.

Tout de fois je ne pense pas que se libre prouve quoi que se sois dans le domaine des traumas.
Quil apporte une alternative rationnel je comprend mais je pense que le sujet est trop complexe et encore trop incompris (et pluridisciplinaires dans sa problématique) pour être percer ainsi.

En revanche une hypothèse solide dans votre sens doit être interessante a lire.
Dernière modification par Nicolas78 le 31 juil. 2013, 15:28, modifié 1 fois.

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Re: Existence de l'âme

#410

Message par Henri Laborit » 31 juil. 2013, 15:07

MaisBienSur a écrit :Je ne reprends que cet exemple, mais je ne partage pas du tout votre point de vue sur l'impact d'un traumatisme quel qu'il soit durant l'enfance [...] J'ai vécu comme un drame les affrontements entre mon père et ma mère, enseveli en pleure au fond de mon lit, en me bouchant les oreilles en attendant que ça passe...
Un stimulus nociceptif est-il automatiquement un traumatisme? La psycho pop vous a habitué à raisonner ainsi, mais pourtant une simple observation de la nature devrait vous convaincre qu'il s'agit d'une réaction tout à fait courante: la grande majorité des mammifères vont fuir toute situation qui réactive le souvenir d'une expérience désagréable ou menaçante pour leur survie. Est-ce pour autant un "traumatisme"? La question que vous devriez vous poser, c'est pourquoi la psycho pop a-t-elle si tendance à tout transformer en "traumatisme"? Serait-ce parce que c'est profitable pour elle?

En passant, ce ne sont pas "mes" idées. Ce sont des idées issues de la recherche scientifique qui m'apparaissent fondées et que je défends, mais ce ne sont pas "mes" idées...
Déguiser sous des mots bien choisis les théories les plus absurdes suffit souvent à les faire accepter.
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Re: Existence de l'âme

#411

Message par Mireille » 31 juil. 2013, 15:21

Bonjour,

Pour ajouter à ma perception des différences que l'on peut faire entre l'Âme et l'Esprit, je vais utiliser cet exemple qui concerne l'Âme et que je mets en italique parce que ça n'est pas de moi et je commenterai en-dessous.

- La pensée passe dans ton cerveau ;
- Elle magnétise ton corps émotionel ;
- Elle te place dans l'expérience.


Le but dans ce que j'ai compris : Te mettre en expérience au bénéfice de l'Âme ;
Et, pour l'Esprit : T'amener à développer la volonté nécessaire pour te faire dépasser l'expérience.

Cette opposition entre l'Âme et l'Esprit qui crée une résistance existerait pour nous sortir de la polarité (c'est dans cette partie que nous tournons en rond et que selon certaines croyances nous sommes pris à nous réincarner).

Et si on comprend l'aspect occulte de notre vie et qu'on admet la réalité d'influences extérieures à une pensée personnelle ou née du cerveau, on peut créer une voie de communication ou un pont entre notre moi personnel et une autre partie en nous-même qui nous explique pourquoi nous vivons à l'intérieur d'une certaine programmation, ce qui nous permet, finalement, de la dépasser. Personnellement, j'ai un peu de difficulté à ne pas y croire parce que ce n'est pas si fou que ça.

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Re: Existence de l'âme

#412

Message par Henri Laborit » 31 juil. 2013, 16:01

Mireille a écrit :Bonjour,

Pour ajouter à ma perception des différences que l'on peut faire entre l'Âme et l'Esprit, je vais utiliser cet exemple qui concerne l'Âme et que je mets en italique parce que ça n'est pas de moi et je commenterai en-dessous.

- La pensée passe dans ton cerveau ;
- Elle magnétise ton corps émotionel ;
- Elle te place dans l'expérience.


Le but dans ce que j'ai compris : Te mettre en expérience au bénéfice de l'Âme ;
Et, pour l'Esprit : T'amener à développer la volonté nécessaire pour te faire dépasser l'expérience.

Cette opposition entre l'Âme et l'Esprit qui crée une résistance existerait pour nous sortir de la polarité (c'est dans cette partie que nous tournons en rond et que selon certaines croyances nous sommes pris à nous réincarner).

Et si on comprend l'aspect occulte de notre vie et qu'on admet la réalité d'influences extérieures à une pensée personnelle ou née du cerveau, on peut créer une voie de communication ou un pont entre notre moi personnel et une autre partie en nous-même qui nous explique pourquoi nous vivons à l'intérieur d'une certaine programmation, ce qui nous permet, finalement, de la dépasser. Personnellement, j'ai un peu de difficulté à ne pas y croire parce que ce n'est pas si fou que ça.
Le problème de vos interventions, Mireille, c'est que vous discutez à partir d'un tout autre ordre que celui de la réalité.

J'ai posté un message contenant une citation où l'auteur montrait que le concept de l'âme émanait d'une incompréhension du phénomène du rêve par des peuples primitifs qui n'avaient pas les connaissances nécessaires pour le comprendre.

Pourtant, vous postez un message aujourd'hui où il est clair que, pour vous, l'âme est une réalité. Comment dès lors discuter si les faits que l'on vous expose ne suscite pas la moindre remise en question de vos croyances??

Désolé, mais l'âme n'a jamais reçu la moindre validation de quelque nature que ce soit, c'est une hypothèse issue de l'ignorance et de la nuit des temps, alors libre à vous de vouloir vivre dans la réalité d'aujourd'hui en référant à ces concepts passéistes. Ne vous surprenez pas, par contre, de finir par vivre dans votre petit village gaulois.
Déguiser sous des mots bien choisis les théories les plus absurdes suffit souvent à les faire accepter.
— Gustave Le Bon

Mireille

Re: Existence de l'âme

#413

Message par Mireille » 31 juil. 2013, 18:19

Henri,

Je ne la trouves pas votre citation, pourriez-me l'indiquer que je la lise.

En passant, j'imagine que vous saviez que j'était une zozo, peut-être en voie de devenir une Zézette, mais disons que c'est en cours de formation.

Mireille

Re: Existence de l'âme

#414

Message par Mireille » 31 juil. 2013, 19:01

Bonjour Henri,

J'ai trouvé le texte tiré du livre de Erwin Rohde. Quand l'auteur conclu de l'origine de l'âme selon ce qu'a exprimé Pindare, c'est comme si j'utilisais l'expression "esprit étroit" et que vous, Henri, 2000 ans plus tard vous donniez votre interprétation pour expliquer ma méconnaissance de l'esprit en appui à votre propre théorie. Bref, j'y reviendrai parce que je tiens à commenter cet extrait du livre ou je relève de grossières erreurs d'interprétation de l'auteur à cause de sa méconnaissance de l'Âme. Même si elle n'est pas visible, elle peut très bien exister. Avez-vous déjà essayé d'attraper une pensée ?

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Re: Existence de l'âme

#415

Message par Henri Laborit » 31 juil. 2013, 20:02

Mireille a écrit :Bonjour Henri,

J'ai trouvé le texte tiré du livre de Erwin Rohde. Quand l'auteur conclu de l'origine de l'âme selon ce qu'a exprimé Pindare, c'est comme si j'utilisais l'expression "esprit étroit" et que vous, Henri, 2000 ans plus tard vous donniez votre interprétation pour expliquer ma méconnaissance de l'esprit en appui à votre propre théorie. Bref, j'y reviendrai parce que je tiens à commenter cet extrait du livre ou je relève de grossières erreurs d'interprétation de l'auteur à cause de sa méconnaissance de l'Âme. Même si elle n'est pas visible, elle peut très bien exister. Avez-vous déjà essayé d'attraper une pensée ?
Vous manquez peut-être d'instruction, en apparence, mais vous ne manquez assurément pas d'intelligence. Je la sens dans toutes vos interventions. Ne me faîtes donc pas dire ce que je n'ai pas écrit.

Quant à votre question sur la pensée, elle illustre le problème de l'abstraction propre au langage humain. Vous faites de la pensée un objet immatérielle, qui a sa vie propre et qui continue d'exister une fois que le processus biologique qui lui a donné naissance s'interrompt. Penser est au contraire une activité du cerveau qui n'existe que le temps où cette activité se déroule. Les pensées générées par cette activité ne continuent pas leur existence dans ou en dehors de la conscience ou du cerveau ou du corps une fois que l'activité de penser s'interrompt ou génère une nouvelle pensée. Bref, l'objet "pensée" n'a pas d'existence propre, même sous une forme immatérielle. Il y a cinq mille ans, on pouvait le croire, mais plus aujourd'hui.
Déguiser sous des mots bien choisis les théories les plus absurdes suffit souvent à les faire accepter.
— Gustave Le Bon

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Re: Existence de l'âme

#416

Message par Mireille » 31 juil. 2013, 20:49

Bonjour Henri,

Oui, c'est vrai je suis laissez emporter. Je vous reviens après mon travail, je souhaite vous partager ma vision sur cet article.

Vous savez pour moi l'homme est bien plus qu'une machine biologique.

Je vous reviens plus tard en soirée ou demain.

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Re: Existence de l'âme

#417

Message par Henri Laborit » 31 juil. 2013, 21:48

Mireille a écrit :Vous savez pour moi l'homme est bien plus qu'une machine biologique.
Déjà joindre le mot "machine" au mot "biologique", c'est faire montre d'une très grande incompréhension de la biologie.
Déguiser sous des mots bien choisis les théories les plus absurdes suffit souvent à les faire accepter.
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Re: Existence de l'âme

#418

Message par voyageur » 31 juil. 2013, 21:58

LiL'ShaO a écrit :Donc toi voyageur tu considères que tu te connais toi même et que tu as accedé au point où l'espace et le temps n'ont plus d'emprise?
Que j'y ai accédé à plusieurs reprises oui, mais je ne peux pas dire que je sois capable de m'y maintenir.
LiL'ShaO a écrit :Pourrais tu nous décrire ça?
Donc tu ne vas pas te réincarner et à la place tu vas faire quoi? Errer dans l'océan d'amour divin de la source hors du temps et de l'espace?
Là encore tu poses une question inutile, puisque tu veux savoir, tout en restant en bas, ce que l'on voit d'en haut :roll: ça ne fonctionne pas de cette façon. En haut on est de nouveau Un, tant qu'on est en bas on voit double. Expliquer l'unité à celui qui voit double est purement impossible. Le cerveau joue le rôle d'intermédiaire et parasite la chaîne d'information : un peu comme tous ces parasites qui exercent des métiers inutiles et se veulent indispensables dans nos sociétés et qui brassent plus d'argent que ceux qui exercent une profession utile (agriculteur, etc.)
LiL'ShaO a écrit :Moi je crois que je m'emmerdais un peu la bas alors je suis revenu dans ce monde de tarés et j'y reviendrais encore parce que c'est quand même ici qu'on s'éclate le plus.
Dirais-tu la même chose si tu étais handicapé ou atteint d'une maladie qui pourrit l'existence ou dans un pays en guerre? Je ne suis pas certain que l'existence soit réellement une partie de plaisir ou alors c'est refuser de voir l'autre face du monde qui est moins belle d'un coup, surtout lorsqu'on vieillit. :grimace:
Raphaël a écrit :Je pensais ça moi aussi à ton âge mais mes idées ont évoluées avec le temps et je n'y crois plus.
Je ne suis pas dans une démarche de croyance mais d'expérience, ce truc qui ne se transmet pas puisque ça nécessite un engagement personnel. L'espace/temps c'est bien ce qui fait tourner le monde et il faut bien reconnaître qu'on aime faire un tour sur la grande roue. Jusqu'au jour où on constate ces dysfonctionnement qui nous font comprendre que ça ne tourne pas rond toute cette histoire à dormir debout.
voyageur, Docteur en Sciences Fictions, spécialiste en Mystique. :clown2:

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Re: Existence de l'âme

#419

Message par dedale » 01 août 2013, 01:03

Henri Laborit a écrit :Pourtant c'est ce que la recherche démontre: plus le passé est lointain, moins il a d'influence sur le présent. En fait, votre point de vue sous-estime la résilience des enfants, beaucoup plus grande que la psycho pop nous le fait croire:

DÉTRUIRE LES MYTHES
Un examen plus attentif

SOUS-ESTIMER LA RÉSILIENCE DES ENFANTS
La recherche sur l’abus sexuel sur enfant et une psychopathologie ultérieure, que nous avons examinée, nous donne une précieuse mais souvent négligée leçon: la plupart des enfants résistent aux agents stressants (Bonanno, 2004; Garmezy, Masten et Tellegen, 1984). La psycho pop sous-estime la résilience des enfants, en les dépeignant souvent comme des êtres fragiles, enclins à “craquer” lorsqu’ils sont confrontés à des événements stressants (Sommers et Satel, 2005). Pourtant, ce mythe de la “fragilité de l’enfance” (Paris, 2000) va à l’encontre de la preuve scientifique.

Par exemple, le 15 juillet 1976, 26 écoliers âgé de 5 à 14 ans furent victimes d’un kidnapping cauchemardesque à Chowchilla, en Californie. En compagnie de leur chauffeur, ils furent pris en otage pendant 11 heures dans un autobus scolaire, puis enterrés sous terre dans une camionnette pendant 16 heures, où ils respirèrent grâce à de petits conduits d’air. Fait étonnant, le chauffeur et les enfants réussirent à s’échapper et tous survécurent, sains et saufs. Lorsqu’on les retrouva, la plupart des enfants étaient sous le choc, certains ayant uriné dans leurs vêtements. Deux ans plus tard, bien que les souvenirs de l’incident hantaient la plupart d’entre eux, ils étaient pratiquement tous équilibrés (Terr, 1983).

La littérature de la psycho pop nous informant que le divorce se paye toujours chèrement, en raison du coût émotionnel durable qu’il inflige aux enfants, nous fournit un deuxième exemple. Un site Web traitant du divorce affirme que les « enfants ne sont pas vraiment résilients » et que le « divorce laisse les enfants se débattre, leur vie durant, avec les contrecoups de la décision prise par leurs parents » (Meyer, 2008). Le 25 septembre 2000, le magazine Time donna de la crédibilité à ces affirmations, en plaçant ce titre en page couverture « Ce que le divorce fait aux enfants », accompagnée de l’abominable conseil « De nouvelles études révèlent que les dommages à long terme sont pires que ce que vous pensiez ». Le point de départ de cette histoire fut une enquête longitudinale de 25 ans menée par Judith Wallerstein (1989), qui suivit un groupe de 60 familles divorcées de Californie.

Wallerstein déclarait que, bien que les enfants de ces familles semblaient initialement se remettre du divorce de leurs parents, les effets de la séparation se révélaient subtils et persistants. Plusieurs années plus tard, ces enfants éprouvaient des difficultés à établir des relations romantiques stables et des objectifs de carrière. Toutefois, l’étude de Wallerstein ne présentait aucun groupe de familles contrôle, dans lequel un ou les deux parents auraient été séparés de leurs enfants pour une raison autre que le divorce, telle une mort accidentelle. Avec pour conséquence que ses conclusions peuvent refléter les effets de n’importe quelle perturbation familiale, plutôt que le divorce lui-même.

En réalité, la plupart des études mieux conçues montrent que, si les enfants trouvent toujours le divorce stressant, la majeure partie d’entre eux survivent néanmoins au divorce sans trop, sinon aucun dommage psychologique à long terme (Hetherington, Cox et Cox, 1985). Globalement, ces enquêtes montrent que 75 à 85% des enfants se sortent très bien du tourbillon du divorce de leurs parents (Hetherington et Kelly, 2002). De plus, lorsque les parents vivent de sérieux conflits avant le divorce, les effets secondaires apparents du divorce semblent minimaux (Amato et Booth, 1997; Rutter, 1972). Probablement parce que les enfants voient le divorce comme un échappatoire tombant juste à point pour fuir les âpres disputes de leurs parents.
Je ne pense pas que cette recherche démontre quoi que ce soit.
Le divorce est loin d'être un grave traumatisme.

Quand on me parle de traumatisme de l'enfance, je pense à des enfants torturés, séquestrés, victimes de saletés, d'abus sexuel, de violence, qui subissent de véritables aliénations, victimes de calamités ou d'horreur, ou même d'endoctrinements criminels. Enfin des trucs qui marquent, pas des broutilles.

Si vous faites des théories avec ça, vous n'allez pas trouver grand chose.

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Henri Laborit
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Re: Existence de l'âme

#420

Message par Henri Laborit » 01 août 2013, 02:24

dedale a écrit :Je ne pense pas que cette recherche démontre quoi que ce soit.
Le divorce est loin d'être un grave traumatisme.
Évidemment, vous laissez tomber l'exemple précédent, qui s'accordait beaucoup mieux à la conception du traumatisme que vous décrivez juste après...

Et vous laissez tomber également le fait que ce texte est écrit par des universitaires reconnus dans leur domaine... Rien ne vous empêche alors de publier vous-même, dans une revue spécialisée, évaluée par des pairs, un article réfutant ce que ces auteurs affirment...
dedale a écrit :Quand on me parle de traumatisme de l'enfance, je pense à des enfants torturés, séquestrés, victimes de saletés, d'abus sexuel, de violence, qui subissent de véritables aliénations, victimes de calamités ou d'horreur, ou même d'endoctrinements criminels. Enfin des trucs qui marquent, pas des broutilles.

Si vous faites des théories avec ça, vous n'allez pas trouver grand chose.
Nous avons eu la seconde guerre mondiale, le Cambodge, la Bosnie, pour ne nommer que quelques conflits sanglants et horribles ayant marqué le vingtième siècle. Auriez-vous des données probantes démontrant que les enfants qui ont grandi durant ces conflits, qui ont subi l'enfermement des camps de concentration, qui ont pu subir de la torture, de l'esclave, des sévices physiques, et que sais-je encore, ont souffert à l'âge adulte de plus de problèmes psychologiques, de mésadaptation sociale, de dysfonctionnement majeur, que la population générale ayant vécu les mêmes conflits?
Déguiser sous des mots bien choisis les théories les plus absurdes suffit souvent à les faire accepter.
— Gustave Le Bon

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Raphaël
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Re: Existence de l'âme

#421

Message par Raphaël » 01 août 2013, 02:35

voyageur a écrit :L'espace/temps c'est bien ce qui fait tourner le monde et il faut bien reconnaître qu'on aime faire un tour sur la grande roue. Jusqu'au jour où on constate ces dysfonctionnement qui nous font comprendre que ça ne tourne pas rond toute cette histoire à dormir debout.
C'est quoi alors la raison de notre présence sur Terre ? Si je comprends bien ton raisonnement on est ici par erreur et il faut essayer de s'en sortir par tous les moyens possibles ?

Mireille

Re: Existence de l'âme

#422

Message par Mireille » 01 août 2013, 04:09

Bonjour Henri,

Pour être très honnête avec vous, je pense qu’il faudra nous documenter beaucoup plus en profondeur pour comprendre ce qu’à pu représenter l’Âme pour les anciens. Parce que Homère considérait que ce qu’il voyait en rêve était une réalité, l’auteur nous fait voir la perception de l’Âme des anciens comme une simple image onirique… La notion d’Âme selon mes recherches nous vient de bien plus loin que les Grecs, soit d’anciennes tribus d’Afrique, pour qui l’âme n’était pas du tout une image de rêve.

Citation de la pensée religieuse africaine :
« Tout ce qui vit a une âme. »

Dans ce court extrait que vous avez apporter on la fait voltiger dans l’obscur invisible avec des compagnes puis on la réduit à la représentation d’une image flou d’un récent défunt, pour qu’elle finisse par prendre vie dans les bras de Morphée. Je ne suis pas assez bien documentée, mais une chose est sûre ça ne démontre en rien que l'Âme a été tiré de l'imagination d'un rêveur.

Mireille

Re: Existence de l'âme

#423

Message par Mireille » 01 août 2013, 04:16

Henri Laborit a écrit :
Mireille a écrit :Vous savez pour moi l'homme est bien plus qu'une machine biologique.
Déjà joindre le mot "machine" au mot "biologique", c'est faire montre d'une très grande incompréhension de la biologie.

J'ai utilisé le mot machine parce que je ne réduis pas l'être humain à l'activité de ses neurones. Le penser comme tel serait pour moi en faire un corps sans âme, soit une machine biologique.

dedale
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Re: Existence de l'âme

#424

Message par dedale » 01 août 2013, 07:20

Henri Laborit a écrit :Évidemment, vous laissez tomber l'exemple précédent, qui s'accordait beaucoup mieux à la conception du traumatisme que vous décrivez juste après...

Et vous laissez tomber également le fait que ce texte est écrit par des universitaires reconnus dans leur domaine... Rien ne vous empêche alors de publier vous-même, dans une revue spécialisée, évaluée par des pairs, un article réfutant ce que ces auteurs affirment...

- Docteur Maurice GREEN, psychiatre, NYC, USA :
Des traumatismes sévères et répétés peuvent conduire à une anxiété d’ordre phobique et à des attaques de panique. Cela peut être si invalidant que des personnes de ce genre peuvent être empêchées de travailler, de poursuivre leurs études, ou même de quitter leur domicile
- lire la suite : http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/biblio ... Green.html

- https://docs.google.com/viewer?url=http ... imfrxp.pdf

- Actualités de l'école polytechnique de Lausanne : http://actu.epfl.ch/news/les-traumatism ... -dans-le-/

Ceci dit, moi je n'ai pas la science infuse et vous avez peut être raison : Simplement, cela me parait excessif.

dedale
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Re: Existence de l'âme

#425

Message par dedale » 01 août 2013, 07:45

Mireille a écrit :Pour être très honnête avec vous, je pense qu’il faudra nous documenter beaucoup plus en profondeur pour comprendre ce qu’à pu représenter l’Âme pour les anciens. Parce que Homère considérait que ce qu’il voyait en rêve était une réalité, l’auteur nous fait voir la perception de l’Âme des anciens comme une simple image onirique… La notion d’Âme selon mes recherches nous vient de bien plus loin que les Grecs, soit d’anciennes tribus d’Afrique, pour qui l’âme n’était pas du tout une image de rêve.
Les grecs sont parmi les premiers qui ont mis en écriture la pensée mystique. Nous savons donc, grâce à des anciennes écritures datant de 1000 ans avJC ( Homère -800 env.) ce que pensaient les anciens grecs.
Par contre, les africains (d'Afrique Noire) se sont transmis leurs traditions oralement : On ne sait pas si les transmissions les plus récentes ressemblent réellement aux plus anciennes. Généralement, les traditions orales altèrent les récits qui, à chaque générations, connaissent des petits changements, des adaptations, des arrangement, on oublie ceci et on le remplace par cela.

Et depuis un certain temps déjà, les traditions ancestrales d'Afrique ont connu des bouleversements en raison des diverses influences et colonisations.
Il n'y a qu'à prendre par exemple les fameuses traditions dogon, ou mieux et moins connu, la transformation des traditions subsahariennes qui, pour certaines, eurent un grand impact dans l'Egypte antique.
Citation de la pensée religieuse africaine :
« Tout ce qui vit a une âme. »
Oui mais ça on ne peut pas dire de quand ça date. C'est peut être assez récent car le concept d'âme est propre à certaines cultures affiliées aux ethnies indo-européennes. Pas sûr que dans l'Afrique ancienne, la notion d'âme fut développée.

Chaque région du monde a développé des notions particulières. Certains peuples ne pensaient pas qu'une âme pouvait exister indépendamment du corps, ils pensaient plutôt que les êtres vivants obéissaient à des esprits surnaturels emblématiques, des sortes de totems. Chez certains peuples primitifs, on trouve le culte des pierres : Ces pierres étaient sensées préserver la mémoire-sagesse des ancêtres défunts.

L'âme telle qu'on la définit dans notre culture est un concept tardif que ni les anciens africains ni les anciens grecs ou sémites ne connaissaient, beaucoup de peuples ne croyaient qu'en l'esprit, disons en des esprits de la nature - c'est le cas des africains.

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