PhD Smith a écrit :je laisse à BJ, le critique littéraire de SdQTM de nous donner son avis relativement à l'autoresse.
Je sens une pointe de sarcasme....
Cela dit, difficile de donner un avis quand on a rien lu du livre. L'auteurE n'étant visiblement là que pour faire sa pub via un copier collé, je doute qu'il y ait un quelconque intérêt à débattre de son essai.
Pour le moment, tout ce qu'il y a d'elle, c'est cette phrase:
Si nous pensions les mots, nous n'aurions pas à panser les maux - Sabrina Billard
Et là je me dis que c'est quand même dommage d'avoir un potentiel de jeu de mot et de le gâcher par une tournure de phrase trop lourde qui enlève l'homophonie entre "penser les mots" et "panser les mots" à cause de la conjugaison à l'imparfait.
Ca sonnerait pas mal en maxime:
mieux vaut penser les mots que panser les maux.
Ou en holorime:
Si Bill pensait les mots,
Sybille pansait les maux.
(Ouais je sais, je crâne, mais pour une fois que j'arrive à en faire un...)
Etienne a écrit :J'ai cliqué sur ton lien facebook et y lit "Sabrina Billard, Auteure"

Après une petite recherche il y aurait moyen à débat entre les Canadiens et les français de ce forum, ça te fera sans doute des vus facebook, ma position rejoins celle exprimée ici : On peut, mais c'est moche !
Auteure, ça va, on peut toujours faire comme si c'était un e muet. Non, c'est écrivaine qui est horrible à l'oreille, je trouve.
Bon, évidement, le problème de auteure, c'est que ça pose la question de la confusion entre une hauteur et une auteure, sachant que si on n'a pas féminisé le nom à la base, outre le fond de misogynie, c'est aussi sans doute pour éviter d'avoir ce type de confusion.
C'est comme portière pour la féminisation du portier, on peut se demander si ça valait le coup de féminiser le nom pour se retrouver avec cette appellation.
Je laisse les femmes en être seule juge, moi, qu'on ait une professeure, une auteure, une portière, un homme de ménage ou un sage-homme (je suppose que celui là n'existe pas, mais c'est bien dommage, je trouve ça sympa...), peu importe.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)