eatsalad a écrit :Brève de comptoir a écrit :
Vous me parlez encore de "détecter et de punir", alors que je dis bien qu'il n'est pas question de droit.
Effectivement vous dites beaucoup de choses mais vous écoutez peu..
Vous décidez que ce n'est pas une question de droit, soit!
Sauf qu'en France c'est une question de loi, il y a une legislation qui encadre les propos raciste et les appels à la haine.
Vous ne vous rendez certainement pas compte de la bêtise de vos propos. On pourra difficilement faire pire en terme de dialogues de sourds. Je n'ai pas à écouter vos conneries quand vous êtes à côté de la plaque.
Je vais donc remettre dans son contexte de quoi il s'agit.
Un intervenant ici vient dire qu'un type avait appris à ses dépends qu'on ne pouvait pas tout dire de ce qui nous passait par la tête. C'est de ça qu'il est question. C'est une digression sur le sujet. Votre volonté de vouloir ramener ça à des questions de droits est tout à fait hilarant et démontre bien encore une fois que vous reprochez aux autres ce que vous êtes incapable d'appliquer à vous-même, en l'occurrence ici, écouter (ou lire).
Donc non, évidemment, être antisémite dans l'âme sans le dire, ce n'est pas répréhensible par la loi. C'est une lapalissade, merci bien. Je n'ai jamais dit le contraire, ce n'a jamais été mon propos. En revanche, sur une simple question de moralité, c'est ce que certains appelleraient ici "nauséabond".
Brève de comptoir a écrit :
Si ce que l'on pense est "raciste" et que la seule différence tienne du fait que ce qui est pensé n'est pas exprimé, reste que ce que l'on pense est "raciste".
Ok le truc c'est au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué, Minority Report est un film de science fiction et on ne lit pas encore dans les pensées (heureusement d'ailleurs) ni ne pouvons punir quelqu'un pour ce que va faire (donc qu'il n'a pas encore fait) cet individu dans le futur (heureusement aussi d'ailleurs).
Référence assez amusante qui a peu rapport avec le sujet. La pensée n'est pas une préméditation. L'argumentation n'a de toute façon aucune valeur si, encore une fois, ce n'est pas une question de droit... (Référence d'autan plus amusante que c'est moi qui avait utilisé cette référence sur ce fil pour rappeler l'absurdité des moyens de justice pris à l'encontre de Dieudonné.)
Du coup votre distinction est inutile et impraticable, elle est sans interet !
Elle est forcément sans intérêt pour vous si vous refusez d'accepter le contexte dans lequel elle s'applique.
Vous me faites penser à un chien fou qui mord sans relâche ce qui lui passe devant la gueule. Peu importe ce que je vous mettrais sous le nez, vous fonceriez dessus sans chercher à le comprendre. C'est fou comme on peut perdre son sang froid et sa logique quand il est question de tel sujet sensible, n'est-ce pas ? Voulez-vous continuer à mordre en dehors de toute logique ?
Alors je le demande une nouvelle fois. En quoi le fait que Dieudonné soit un conspirationniste, qu'il ait tenu par le passé des propos antisémites, un escroc, et probablement un imbécile, justifierait-il le fait qu'on interdise son spectacle ? Ou, en quoi cela prouverait-il que la "quenelle" soit un geste principalement utilisé pour exprimé son antisémitisme, et si cela était le cas, en quoi cela serait-il répréhensible par la loi (notez que je reviens ici à la loi, hein, il n'est pas inutile de le préciser voyant vos difficulté à cerner le contexte de certains propos...) ? Parce que vous êtes bien gentils à vous battre les uns après les autres pour savoir si l'infâme Dieudonné est antisémite, un escroc, un con ou je ne sais quoi, tout ça n'a aucun intérêt quant aux sujets initiaux qui eux peuvent faire l'objet d'une critique basée sur des faits, non sur une suite d'épouvantails ou d'injures envers un type par ailleurs assez peu recommandable. Tout le monde a compris votre haine et votre mépris envers Dieudonné, mais on ne me convaincra pas qu'autant d'émotions puisse aider non seulement à lutter contre ce qu'on prétend être nuisible (voire nauséabond), mais surtout, sortir de tout ça quelque chose de rationnel. Les chiens feraient mieux de cesser de grogner et de commencer à lever la tête pour voir ce dont il est question. S'il s'agit de lyncher un type dont rares sont ceux qui iront défendre les propos douteux ou les délires conspirationnistes, je ne marche pas. Encore moins s'il est question d'utiliser son passif ou sa sale gueule pour justifier l'insensé.