Bonjour Denis,
Sans vouloir te vexer, tu manques énormément de clarté dans tes propos.
Or,
"Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément."
(Nicolas Boileau, dit le "législateur du Parnasse")
Egalement du même :
"Avant donc que d'écrire, apprenez à penser"
Mais :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arlequin
Arlequin, Arlecchino en italien, est un personnage type de la commedia dell'arte qui est apparu au XVIe siècle en Italie, dont le costume est fait de losanges multicolores. Ceux-ci représenteraient les multiples facettes d'Arlequin, ainsi que sa pauvreté (vêtements rapiécés).
Et j'aime bien les puzzles... comme les canevas, d'ailleurs...
Première pièce manquante, donc :
le certificat d'aptitude au débat rationnel.
Qui le délivre ? Sur quels critères ?
Seconde pièce manquante :
le rire comme moyen d'évitement "frénético-agressif" .
Il faut le préciser.
Or, qui en use, voire en abuse ? Qui le revendique ?
Si l'Arlequin s'est développé dans la Commedia dell'arte en Occident, Idries Shah a argumenté que ses origines seraient avant tout soufies1,2. Les maîtres soufis classiques étaient en effet connus pour porter une robe rapiécée cousue à partir d'étoffes de différentes couleurs dès le XIe siècle. Shah écrit que le mot « arlequin » serait issu de l'arabe « aghlaq » — le nom alors donné à ces maîtres qui enseignaient par l'humour et la dérision — dont le pluriel est « aghlaquin' », prononcé gutturalement comme la jota espagnole soit « ajlaquin », qui aurait donné le nom « arlequin». Shah défend cependant que l'enseignement de la sagesse par l'humour, un des traits du personnage d'Arlequin, est une constante de la sagesse universelle.
Toujours sur les origines du personnage :
Elles relèveraient des « sannions » ou « bouffons » qui jouaient les fables atellanes, ainsi nommées de la ville d'Atella, d'où ils étaient venus, vers les premiers temps de la République romaine, pour ranimer les Romains découragés par une peste affreuse.
Cicéron, émerveillé de leur jeu, s'écrie : « Quid enim potest esse tam ridiculum quam sannio est ? Sed ore, vultu, [imitandis moribus,] voce, denique corpore ridetur ipso »3 (de Oratore, lib. II, cap. 64). Le costume de ces mimes, tout à fait étranger aux habitudes grecques et romaines, se composait d'un pantalon (et non d'une toge) de diverses couleurs, avec une veste à manches, pareillement bigarrée, qu'Apulée, dans son Apologie, désigne par le nom de centunculus, habit de cent pièces cousues ensemble. Ils avaient la tête rasée, dit Vossius, et le visage barbouillé de noir de fumée : Rasis capitibus et fuligine faciem obducti. Tous ces traits caractéristiques se trouvent dans des portraits peints sur des vases antiques sortis des fouilles d'Herculanum et de Pompéi ; et l'on peut en conclure que jamais descendant de noble race n'a offert une ressemblance de famille aussi frappante que celle qui existe entre Arlequin et ses aïeux4.
Quant à la personnalité d'Arlequin, elle fut sans doute empruntée aux personnages d'esclaves des comédies latines (celles de Plaute et Térence, eux-mêmes très inspirés par les spectacles comiques latins pré-classiques), au caractère souvent très proche (goinfres, poltrons, fanfarons, paresseux, lascifs…), aucune trace textuelle d'atellane n'ayant subsisté après l'Empire Romain.
Toujours sur sa personnalité :
Employé dans beaucoup de pièces de commedia dell'arte, il est un personnage indispensable à celle-ci. Sa fonction est celle d'un valet comique. Il est connu pour sa bouffonnerie. Contrairement à Brighella, il fait preuve de peu d'intelligence, il est bête, famélique, crédule et paresseux. Il est toujours en quête de nourriture et pour en trouver, il est capable d'inventer toutes sortes de stratagèmes, pirouettes ou acrobaties, mais le reste du temps, il cherche avant tout à dormir et éviter le moindre effort. Il était souvent représenté une bouteille à la main, ce qui signifiait que le spectateur ne devait pas tenir compte de ses paroles.
Arlequin joue le rôle de l'humble serviteur, comme dans Arlequin, serviteur de deux maîtres, de Carlo Goldoni. Il peut aussi être l'amoureux de Colombine et par conséquent un rival de Pierrot. Il apparaît en France à l'époque de Molière, où ses caractéristiques évoluent. Il devient ainsi dans les pièces de Marivaux, comme par exemple dans l'Île des esclaves, un valet en apparence naïf et sensible, mais qui laisse entendre l'intelligence et la ruse d'une soumission feinte. La dramaturgie de Marivaux développe, par l'intérêt porté au langage (et à ce qui lui est corollaire), le caractère du personnage Arlequin.[pas clair]
Ensuite :
Y a-t-il égalité ou équivalence entre les deux pièces manquantes que sont
le certificat d'aptitude ou d'inaptitude au débat rationnel, et
le rire ou son usage attesté comme moyen d'évitement "frénético-agressif" du débat rationnel ?
Sont-elles, l'une fondue dans l'autre, ou la même pièce exactement, un critère admissible dans ce que j'appelle un
"canevas préétabli" ?
Oui, puisque je dis oui à tout, j'acquiesce.
Mais quel canevas préétabli ?
Celui que j'ai en tête est-il celui que tu imagines que j'ai en tête ?
Dans le cas qui nous occupe, selon toi (la modération au masculin plutôt qu'au féminin ? la modération au masculin pour ce forum-ci ? autre ?), le critère que tu n'as précisé comme il sied est à ton avis le critère principal, tu le trouves excellent.
Est-ce que j'en connais un meilleur ? Oui, puisque je dis oui à tout, j'acquiesce, je suis bien une créature du diable tant que Diablo me permet d'exister sur ce forum.
A propos d'Hellequin :
Son nom viendrait de celui du roi de la mythologie germanique « Herla » (Herla King en anglais ou Erlkönig en allemand) à l'origine de la tradition française d'un diable nommé « Hellequin »5, ce qui donna la variante Harlequin, passé en italien sous la forme Arlecchino à l'origine du français Arlequin. Arlequin serait donc un personnage issu des croyances populaires concernant l'enfer. De plus, c'est un personnage qui s'inspire du protagoniste italien Arlecchino, possédant des caractéristiques semblables mais qui ne portait pas à chaque représentation les mêmes habits.
http://fr.wiktionary.org/wiki/halluciner
Du latin alucinari, hallucinari (« divaguer, rêver »), qui, en bas latin prend le sens de « errer, se tromper, avoir des hallucinations ».
C'est bien le même mot !
De tous temps, aux carnavals et aux charivaris, sera associée la diabolique figure de « Hellequin », allitération de « Helleking » (roi de l'Enfer).