(pour ma part, je n'ai pas encore d'avis bien tranché, mais je suis preneur de vos éventuels arguments en faveur de l'un ou de l'autre et peut-être que cela lancera un ch'tit débat

Pauvre toi. Je me suis fait attaquer et mettre au bûcher pour avoir osé poser des questions plus claires et plus pertinentes que ça ici.Mikaël a écrit :Quelle est votre conception favorite de la rationalité ?
Vous en avez à la fois trop et pas assez dit, pouvez-vous développer ?Stéphane a écrit :ceci ne s'applique qu'aux énoncés au sujet de la nature. Ma réponse serait différente si on parlait d'éthique, par exemple.
DarthBug a écrit :Je vais dans le même sens que Denis la Menace, et de Stéphane.
Il me semble irrationnel de croire en quelque chose sous le seul prétexte que cette chose n'a pas été démontrée comme fausse(*).....
HerbeDeProvence a écrit :Si, il est rationnel de croire que 2+2=4Takunao a écrit :Il n'est pas rationnel de croire.
Mmmmh, non. Croire a plusieurs sens en fonction du contexte: cela peut être une ellipse pour "il n'est plus besoin de démontrer / il est évident que 2+2=4", comme une expression de foi aveugle. D'où le smiley à la fin de ma phrase. Et que faites-vous des expressions comme "je crois que je vais prendre un autre café" ? ;-)DarthBug a écrit :Florence, bé oui, le terme croire est très généralement considéré comme laissant la rationalité au placard.
C'est pas moi qu'ai dit ça, M'sieur ...Concernant Stéphane, il me paraît tout à fait rationnel de considérer comme irrationnel de croire ce qu'on n'est pas rationnellement contraint de considérer comme faux. Ton assertion revient à dire que s'il n'y a pas de preuve que c'est faux, il est rationnel d'y croire. Ne serait-ce que le bon sens nous dit qu'il est rationnel de croire ce qui est rationnellement prouvé comme vrai.
Quelques standards (non exclusifs) pourraient être :Stéphane a écrit :Mikaël:
«je n'aurais pas dû écrire "Il est rationnel de croire tout ce que l’on n’est pas rationnellement contraint de refuser de croire" mais simplement "Il est rationnel de croire ce que l’on n’est pas rationnellement contraint de refuser de croire".»
C'est sûr, mais là vous avez un autre problème: vous introduisez un second standard, non identifié mais indispensable, qui puisse faire la différence entre les choses irrationnelles qu'on peut accepter et celles qu'on peut rejeter.
Si l'on peut définir des normes objectives en esthétique, cela pourrait peut-être être le casStéphane a écrit :C'est quoi ce standard? Le goût? La vérité serait-elle une affaire d'esthétique?
C'est vrai, on ne peut prouver empiriquement qu'une règle d'éthique est vraie, bonne ou même meilleure qu'une autre, mais il me semble que la rationnalité a son mot à dire.Stéphane a écrit :Pour l'éthique: tout simplement, on ne peut pas prouver empiriquement qu'une règle d'éthique est vraie, bonne ou même meilleure qu'une autre, c'est de l'éthique 101. Donc, lorsqu'on se penche rationnellement sur l'éthique notre réflexion ne peut pas être comparable à la démarche scientifique.
C'est jouer sur les mots et mettre sur le même plan croyance et savoir ...Mikaël a écrit :
Quelques standards (non exclusifs) pourraient être :
- Toute croyance acquise dans des conditions normales, par une personne dont les facultés sensibles et cognitives fonctionnent normalement, est rationnelle et garantie, pour autant que cette croyance ne contredise aucune croyance déjà implantée et considérée comme rationnelle et garantie, et à moins qu’elle ne la supplante. - On conserve une croyance pour autant que sa conservation n’est pas épistémiquement plus coûteuse que son abandon au profit d’une autre croyance. On abandonne une croyance si le coût épistémique de sa conservation est épistémiquement plus grand que son abandon au profit d’une autre croyance.
Effectivement, je me suis mal exprimé, je répondais à Stéphane et non à toi. Mille Excuses.Florence a écrit :C'est pas moi qu'ai dit ça, M'sieur ...
Dans le site dont je m'inspire, "croyance" est utilisé au sens large, et peut inclure des choses dûment établies.Florence a écrit :C'est jouer sur les mots et mettre sur le même plan croyance et savoir ...Mikaël a écrit :
Quelques standards (non exclusifs) pourraient être :
- Toute croyance acquise dans des conditions normales, par une personne dont les facultés sensibles et cognitives fonctionnent normalement, est rationnelle et garantie, pour autant que cette croyance ne contredise aucune croyance déjà implantée et considérée comme rationnelle et garantie, et à moins qu’elle ne la supplante. - On conserve une croyance pour autant que sa conservation n’est pas épistémiquement plus coûteuse que son abandon au profit d’une autre croyance. On abandonne une croyance si le coût épistémique de sa conservation est épistémiquement plus grand que son abandon au profit d’une autre croyance.
Mikaël a écrit :
Dans le site dont je m'inspire, "croyance" est utilisé au sens large, et peut inclure des choses dûment établies.
Absolument pas d'accord avec une telle affirmation, les kamikazes ou les fous du Djihad passent leurs journées à prier avant de foutre la merde partout.Quand on passe ses journées à prier, au moins on est trop occupé pour voler, violer et tuer. Il y a donc un bénéfice social direct.
J'ai du mal comprendre ton "ce que l'on n'est pas rationnellement contraint de refuser de croire".Mikaël a écrit :"Il est rationnel de croire ce que l’on n’est pas rationnellement contraint de refuser de croire".»
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