ANTON PARKS - EDEN

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PhD Smith
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Re: ANTON PARKS - EDEN

#26

Message par PhD Smith » 28 août 2014, 15:43

Il suffit de lire l'entrevue au site Karmapolis pour voir que le gars prétend maîtriser les subtilités du sumérien/hébreu/vieilles langues pourries:
Anton a écrit :Enki a fait en sorte que ses propres prototypes soient capables de se reproduire via la sexualité. Vous utilisez pou cela des termes très précis : "L’initiation au Secret des Ğiš" ou l’initiation au "Secret des Etoiles Sombres", titre du premier tome, ce qui fait penser à l’éternel féminin et l’importance que les Gnostiques attachaient à la sexualité. Pourquoi Enki a-t-il voulu que les hommes soient de plus en plus autonomes et soient initiés ? Est-ce que c’est à cause de ce don de la reproduction sexuée faite aux hommes par Enki que l’on retrouve dans la Bible un tabou net sur la sexualité et la notion d’une "Eve" tentatrice ? De plus, pourquoi la Bible raconte-t-elle que la femme a été créée dans un second temps, à partir de la cote de l’homme, comme une sorte de sous produit ? Est-ce qu’il n’y a pas une distorsion volontaire ?

Anton Parks : Oui et non. Il y a eu plusieurs versions de l'humanité. La première "usinée" par les "planificateurs" était effectivement totalement asexuée. Cette antique version que l'on retrouve d'une façon dénaturée en Genèse 1.26 est le produit des Elohim ("les divinités planificatrices"). Le modèle dont il est question dans ce passage de la Genèse est sans aucun doute un mélange de l'Homme Primordial dénommé Namlú'u et le prototype Neandertal, lui aussi manufacturé par les Elohim, précisément par Nammu, la mère d'Enki. C'est cette dernière version, rendue assexuée, donc docile, par le clan des Yahvé (Ušumgal-Anunna) qui travaillera pour les "dieux" sumérien. De façon à rendre cette humanité autonome par rapport au régime autoritaire Anunna, Enki a séparé leurs sexes pour que les travailleurs puissent se multiplier d'eux même. L'Edin (la plaine mésopotamienne) où l'on trouve les plus anciennes traces de blé au monde étant une gigantesque industrie agraire, il était très difficile de la contrôler pleinement. Lorsque l'humanité sexuée s'est retrouvé face à son obligation de poursuivre son travail pour les "dieux" en Edin, elle a du également gérer clandestinement son "autonomie" couverte par le gestionnaire des lieux, à savoir Sa'am-Enki (Samaël, le serpent biblique). La raison de cette manœuvre est une pronfonde mésentente entre Sa'am-Enki et les siens, considérés comme planificateurs (Elohim) et le clan paternel d'Enki qui symbolise l'autorité du Yahvé biblique. Enki, "le serpent" est régulièrement présenté dans l'imagerie mésopotamienne comme un instructeur et non comme un tentateur. Une fois de plus la Bible a préféré inverser les rôles et dénaturer les situations.

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Enki, dit le serpent, le serpent, initie l'humanité.
La femme est ici en retrait, car elle connaît le secret des "arbres", conformément à l’idéologie exprimée dans la Genèse. Notez le signe en forme d’étoile (Diğir = dieu) près d’Enki et le signe de la lune en forme de coupe, près de l’homme. Sceau sumérien.

Enki (dénommé MUŠDA "puissant reptile") est figuré comme un serpent placé auprès d'un homme et d'une femme. L'homme lève son verre avec Sa'am-Enki et ce dernier porte dans sa main un gobelet en forme de coupe qui symbolise le sexe féminin, à savoir le "Saint Graal" des traditions d'Europe du Nord… Près d'Enki se tient une étoile qui signifie DIĞIR ("divinité"). Au-dessus de l'homme se trouve le symbole de la lune transposé en GAM ou GÚR lunaire sumérien en forme de coupe. Ces deux termes traduisent à la fois "la mort" et "le fait de s'incliner ou de se soumettre". Cette représentation symbolise plusieurs idées que je traduis tout simplement en "se soumettre au cycle mensuel pour vaincre la mort"… En sumérien ĞÌŠ-DÙ veut dire "avoir des rapports sexuels" et son homophone ĞIŠ-DÙ (litt. "s’attacher à l’arbre") veut dire "offrir un sacrifice". L'analogie est remarquable, car en Inde les textes initiatiques tantriques comparent l'union sexuelle à un sacrifice, où, comme nous le savons, l'homme doit "sacrifier ses pulsions pour faire vibrer la Déesse".
"L'ordure" sert d'engrais et communique des énergies vitales dans la nature pourquoi en serait-il autrement pour l'homme ?! Le terme U veut dire "lune", "vase", "menstrues" en maya, alors que le Ú sumérien exprime "une plante", "de la nourriture", "la puissance". En hébreu le cycle des femmes se dit Ma'hzor, litt. "ce qui revient" et les règles : Véssét. Ces deux termes décomposés en suméro-akkadien vont nous donner MA-ÁH-ZUR8 "placer la force qui jaillit" et WE-SÉ-ET "l’entendement marque de vie (ou force de vie)".
En ce qui concerne l'initiation de l'humanité à la copulation qui a pour objet de procréer, elle apparaît, elle aussi, dans les textes comme "Le Livre d'Adam". Dans l'extrait ci-dessous, Samaël (Enki) sort d'une de ses cachettes souterraines avec ses "anges déchus" (le Nungal) pour présenter à l'homme et la femme "la façon de procéder"…

"[…] Samaël et dix de ses anges s'échappèrent de leur cachot souterrain, prirent l'aspect de femmes extraordinairement belles et vinrent au bord du fleuve. Ils y saluèrent Adam et Eve et Adam s'écria, incrédule : "La terre a-t-elle donnée naissance à ces créatures incomparables ?" puis il demanda : "Amies, comment faites-vous pour vous multiplier ?" Samael répondit d'une séduisante voix de femme : "L'homme se couche auprès de nous pour l'amour. Nos ventres enflent, nous mettons des enfants au monde, ils grandissent et font comme nous. Si tu ne me crois pas, je suis prête à le prouver !" A ces mots, d'autres anges déchus pareillement travestis montèrent à la surface du fleuve. […] Sur ce, les femmes s'étendirent toutes nues, chacune avec son prétendu mari et tous firent de vilaines choses sous les yeux d'Adam. Après quoi, Samaël dit :"Fais cela avec Eve, car c'est la seule manière pour vous de multiplier votre race".
Le Livre d'Adam apocryphe, version éthiopienne

En lisant la Bible, on se rend compte que l’homme originel de la Bible, Adam, ne ressemble pas à ce projet fabuleux que vous décrivez. L’Adam biblique semble idiot, "innocent", ignare, soumis à Yahvé et n’est pas cet être puissant que vous décrivez en début d'ouvrage. Pourquoi ce décalage ? Est-ce le même "Adam" ou bien, il y avait un autre projet, un autre homme originel avant l’Adam biblique ?

Anton Parks : Bien, comme je viens de le mentionner, il y a eu plusieurs versions de l'humain, comme il existe plusieurs versions du singe… Le tout premier est le Namlú'u, créé par les planificateurs Kadištu (les Elohim) qui ont ensemencé la Terre avant l'invasion des Anunna. Les NAM-LÚ-U18 ("immense(s) être(s) humain(s)") sont des êtres qui englobent des capacités hors du commun. Ce spécimen est nommé, par exemple, dans le manuscrit gnostique de Nag-Hammadi ("Livre Secret de Jean", Codex NH2 - 1, 28) où il apparaît sous la forme de 'l'Homme primordial parfait" créé par les différents créateurs selon leurs différentes puissances et qualités. Les Namlú'u possèdent une taille de plusieurs mètres (près de 4 mètres) et sont des êtres multidimensionnels. Comme l'expriment plusieurs textes gnostiques, ils étaient les gardiens de la Terre avant l'arrivée des mauvais dieux (les Anunna). Ils ont disparu de notre dimension lors de l'avènement de ces derniers. Le mot Namlú'u est un terme générique utilisé pour nommer en Mésopotamie l'humanité primordiale et employé plus tard pour désigner les Sumériens qui étaient considérés au Proche-Orient ancien comme la première humanité qui fut mise au service des "dieux".
Il y a donc bien un mélange entre ce Namlú'u, gardien de la planète Terre pour le compte des Elohim, et les différents types d'ouvriers façonnés pour l'intérêt de Yahvé à partir du singe et qui sont l'Homo Neanderthalensis et ensuite l'Homo Erectus qui donna l'homme moderne, c'est-à-dire l'Homo Sapiens. Cette branche Homo est la famille "animale", celle utilisée par les différents Gina'abul ("reptiles") qui composent la famille reptilienne qui s'est imposée sur la Terre. Il n'est pas étonnant de remarquer que le terme sumérien Á-DAM englobe les définitions suivantes : "animaux" ; "bêtes" ; "troupeaux" ; "troupes enrôlées" ; "colonisation" ; "infliger"… Je démontre dans Ádam Genisiš que la première version Homo Neanderthalensis est dénommée Ullegara ("placé avant"). La seconde, remaniée pour le compte des Anunna et asexuée en un premier temps, est appelée Annegarra (placé après") sur les tablettes d'argile. Ce dernier exemplaire correspond à l'Abel biblique. L'autre branche, considérée comme "animale" est une version volontairement rendue moins "spirituelle" que sa cousine Neandertal qui possédait une forme de mysticisme profond envers la vie et ses créateurs planificateurs.

L'Adam, au service de l'hebdomade gnostique, n'est autre qu'une version amoindrie de l'Ullegara ("placé avant"), il s'agit bien de l'Annegarra (placé après"), c'est-à-dire de l'homme de Neandertal remanié pour la circonstance. Cet homme de Neandertal (Abel) possédant dans l'esprit humain et biblique l'image d'un être façonné par ceux "d'en haut". Comme je l'ai indiqué, son souvenir se combine sans doute avec l'extraordinaire multidimensionnel Namlú'u pour la simple raison que ces deux espèces ont été façonnées à des périodes différentes par des membres planificateurs Kadištu (Elohim). La seconde vague d'ouvriers assimilée à Adam est la branche animale que je dénomme Ádam Dili ("animaux premier" = Homo Eructus) et Ádam Min ("animaux deuxième" = Homo Sapiens) qui n'était bonne qu'à servir les "dieux" reptiliens. Il s'agit du Caïn biblique. La Genèse prétend que Caïn aurait été créé par Yahvé (An et ses anges Anunna) et qu'il était "mauvais" par rapport à son frère ou cousin Abel. La raison de cette assertion est que Caïn (l'Homo Sapiens) a été génétiquement coupé du divin. En effet, seuls 3 à 5% de l’ADN humain moderne s’exprimeraient en protéines et seraient donc utiles, le reste étant ce Junk DNA ou ADN poubelle dont tout le monde parle.

L'étrange assemblée des textes gnostiques, cette hebdomade, n'est autre que celle de Yaldabahot (Yahvé) et ses six autres archontes qui correspond au grand conseil des sept Ušumgal ("grands dragons") et qui possèdent tous les pouvoirs dans l'histoire que je raconte. Il ne fait aucun doute que ce Yaldabahot est le "dieu" sumérien An. Bien que je sois en accord avec de nombreux passages dits apocryphes, je tiens à relever que les gnostiques associent souvent Yaldabahot à Samaël, ce qui est pour moi une erreur monumentale. Cette méprise vient sans doute du fait que Enki-Samaël (fils de An-Yahvé) travaillait pour ce dernier et ai été dans l'obligation de créer des créatures pour les anges subalternes de son père, les Anunna. C'est un peu comme la confusion qui est faite entre Enki (le serpent) et Enlíl (Satan) qui le grand Šàtam (administrateur territorial) de l'Edin (la plaine mésopotamienne). Nous verrons dans le volume trois de cette série, que ce même Enlíl-Šàtam qui n'est autre que Šètéš (Seth) sera en conflit permanent avec Heru (Horus) qui n'est autre que Lucifer, "le porteur de lumière". Comme vous le voyez, il existe beaucoup de confusion entre les grands archétypes mythologiques.

Dans le livre Rene Andrew Boulay, "Flying Serpents and Dragons", l’auteur affirme que les premières expériences pour créer l’homme en tant que main d’œuvre furent supervisées par Enki et Ninmah-Ninhursağ. Les être ainsi créés possédaient beaucoup plus de traits reptiliens puisqu’il est dit dans les textes anciens que l’hybride ainsi créé le fut à l’image de Dieu, de leurs créateurs. Boulay souligne qu’il est intéressant de noter qu’avant le nom de chaque hybride ainsi créé, les Sumériens plaçaient le terme "Dingir", un signe qui symbolise la divinité, "le fait que nos ancêtres étaient considérés comme divin, au moins à un certain degré" (Boulay, p 117, Man Created in the Image of the Reptile God"). C’est en donnant à l’homme singe primitif "le sang reptilien ou saurien" que les Anunna ou Nefilim ont donné à l’homme une part de leur divinité, rapporte encore Boulay qui se base sur plusieurs textes comme la Haggadah et certaines tablettes sumériennes où l’on trouverait parait-il des descriptions clairs des premiers hommes dans lesquelles ils ont des traits reptiliens. Que pensez-vous de cette assertion ?

Anton Parks : Je pense simplement qu'il s'agit de matériels primitifs et intermédiaires, issus de la version Ádam Dili (Homo Eructus) qui procura l'Ádam Min (l'Homo Sapiens = Caïn) au clan Yahvé (Ušumgal-Anunna). Mais il ne s'agit en aucun cas du Neanderthal (Abel) qui, lui, n'a jamais été considéré comme ayant "l'animalité" des Yahvé, mais au contraire, la connaissance des Elohim. Tout cela est une histoire de clonage et de pouvoir procuré à l'aide de la génétique. Ce ne fut pas simplement une guerre physique telle que nous l'entendons aujourd'hui, mais aussi une guerre génétique, une course au meilleur produit qui possédera le meilleur génotype qui fera de lui un ouvrier servile (Yahvé) ou bien un ouvrier "spirituel" et affranchi (Elohim)…

D’après Ádam Genisiš, les premières lignées d’hommes créés pour être du bétail l’ont été par une caste reptilienne, les Ama’Argi, qui tentait d’échapper à une certaine servitude, voire de servir également de bétail aux castes des reptiliens royaux ? Pouvez-vous nous en dire plus ? En outre, vous décrivez une situation dans laquelle les premiers hommes et primates étaient traités comme du bétail par certaines "castes" ou lignées reptilienne : l’homme et le primate étaient à la fois une force de travail mais aussi une nourriture. A ce sujet, on a l’impression que la chair de l’homme est consommée mais également son énergie, ses émotions négatives. Je cite : "Uras (la terre) possède désormais une mémoire de souffrance". Est-ce que cette souffrance est consommée et présente une utilité pour les castes reptiliennes (Kingú/ Reptiliens "rouges" et albinos) les plus agressives ? La "traumatisation" de ces premiers hommes était-elle volontaire ?

Anton Parks : Effectivement, mais je ne m'éternise pas trop sur le sujet dans Ádam Genisiš, car il ne concerne que les clans Kingú et Anunna qui sont confrontés à celui dont Sa'am-Enki fait partie. Lorsque les rescapés de la guerre qui opposa les planificateurs (Elohim) au clan patriarcal Ušumgal-Anunna (Yahvé) amena ces derniers dans le système solaire, la lignée royale Gina'abul de la Grande Ourse (An et ses Ušumgal = Yahvé) eurent la mauvaise surprise de constater que leurs ennemis consanguins, la ligné royale Kingú de la constellation du Dragon, était déjà présente sur la Terre depuis des millénaires. Les Kingú sont responsables de la confection des différents Ugubi (singes) et les utilisaient comme nourriture (par ex. le type chimpanzé) et comme ouvriers avec l'Ádam Dili (le type Homo Erectus). La traumatisation que vous évoquez n'existait pas encore véritablement à cette époque, car, à ma connaissance, les royaux Gina'abul dénommés Kingú n'ont jamais eu de problème de fréquence à l'instar des Anunna. Ils étaient simplement brutaux avec ceux qu'ils considéraient comme leur bétail.
Et j'ai trouvé l'origine de la pyramide inversée d'Irna:
Anton encore lui a écrit :Vous décrivez dans votre livre une "réalité" qui se compose de plusieurs dimensions qui se superposent "comme dans une pyramide inversée". Nous, humains, vivons, percevons et respirons dans la troisième dimension. Il y a en dessous de notre dimension, deux autres dimensions, deux autres "réalités" fréquentées par d’autres entités, notamment les Musgir, une race de reptiles très agressive. Les deux dimensions qui sous tendent la nôtre se nomment KUR-GAL et KUR-BALA. Il existe en outre des dimensions intermédiaires (KUR-GI-A et KUR-NU-GI) dans lesquelles se trouvent des entités "spirituelles" particulières et que l’on pourrait comparer à des enfers pour des âmes perdues. Est-ce que l’on trouve présentes dans les écrits et la culture sumérienne des traces de ces conceptions, de cette description du réel ? Ou bien, ces appellations relatives aux trois dimensions du Kigal sont l’exclusive des informations que vous avez captées, mémorisées puis interprétées ?

Anton Parks : Le terme KUR se retrouve abondamment sur les tablettes sumériennes. Les spécialistes des tablettes donnent au KUR plusieurs attributs comme : "monde inférieur" "l'enfer", "pays", "pays montagneux", "montagne", ou encore "pays étranger". Aux yeux des experts de l'Orient Ancien, la définition du KUR sumérien semble à la fois complexe et difficile à cerner tout simplement parce qu'ils ne conçoivent pas un monde formé de dimensions imbriquées les unes sur les autres. Le Kur avait deux significations distinctes aux yeux des Sumériens. Il s'agissait tout d'abord de la montagne où les "dieux" résidaient. Un lieu inaccessible aux mortels, à la fois universel et vivifiant, sans doute en relation avec le domaine primordial (Kharsağ) des Gina'abul-Anunna situé dans les montagnes du Taurus. Le deuxième sens de ce terme est le monde de l'au-delà, le pays des morts généralement situé sous l'écorce terrestre entre les eaux primordiales de l'Abzu et le monde habité du dessus. Nous savons donc qu'il ne s'agit pas dans ce cas de la terre creuse, l'Abzu, mais plutôt du domaine subtil des dimensions ou fréquences inférieures connectées aux souterrains où certains Gina'abul avaient établi leur demeure. Ce domaine, insaisissable pour le commun des mortels, symbolisait généralement le royaume des morts chez les Sumériens.
Françoise Bruschweiler, que je cite dans mon second ouvrage, a composé une magnifique étude sur le Kur dans son livre sur la déesse Inanna. Voici quelques points essentiels qui ressortent de son analyse : "Le Kur désigne la totalité de l'univers existant, au sein duquel s'est développé le monde terrestre, ultime étape du processus de matérialisation enclenché au premier stade de développement cosmogonique. La bipolarité du Kur est liée au cycle universel de la vie et de la mort… Le Kur est invisible par définition et contient tout ce qui ne relève pas de la réalité visible : les différentes générations de dieux qui forment le panthéon, tout ce qui existe, mais n'est pas encore apparu dans le monde matériel et tout ce qui, ayant achevé son existence terrestre, a été englouti par la mort ou la destruction… Dans le Kur se situent également les dieux mineurs, intermédiaires entre l'humanité et les divinités des catégories supérieures. On peut y ajouter, à titre provisoire, les démons et esprits maléfiques qui rôdent aux confins de l'univers matériel. Les uns et les autres hantent ces ultimes projections des Kur de vie et de la mort qui, bien qu'encore invisibles à l'œil (humain), sont cependant si proches de la réalité terrestre qu'une certaine dose de courage héroïque semble suffire à en forcer l'accès".

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Pour être parfaitement exact, il faut préciser que la dimension KUR est subdivisée en deux parties qui sont : le KUR-BALA (la première dimension : la plus basse) que les spécialistes des tablettes traduisent souvent en "l'au-delà", mais dont le sens exact est "le KUR du règne ou de la dynastie" et le KUR-GAL (la deuxième dimension), c'est-à-dire "le grand KUR", monde parallèle où des Kingú (ceux qui ne seront pas dans les cavernes) établiront leur demeure, le noyau dur et dirigeant Kingú se trouvant en KUR-BALA. Le maître du KUR-BALA est littéralement "l'œil qui voit tout, en haut de la pyramide… inversée", car il possède un regard direct sur le KUR-GAL et le KI ! Voilà pourquoi sur les tablettes, le KUR (ou KUR-BALA) est souvent traduit "en monde ennemi", lieu où le chaos semble régner perpétuellement. Les trois premières dimensions forment une sorte de pyramide inversée où la dimension KI symbolise la base et la dimension KUR-BALA forme le haut de la pyramide. De cet endroit, toute personne a un regard grossissant (comme une loupe) sur les dimensions supérieures.
L'idéologie Gina'abul et sumérienne n'intègre pas l'enfer de la même façon que les occidentaux. Dans le vocabulaire Gina'abul, le niveau inférieur formé des dimensions KUR et KI est dénommé KIGAL "le grand monde". Ce lieu est opposé aux autres étages dimensionnels supérieurs où résident les Kadištu et qui est nommé ANGAL"le grand ciel".
Le schéma ci-dessous représente les différents étages dimensionnels qui composent le KIGAL avec en plus ses deux dimensions médianes. Les Sumériens voyaient dans les KUR-GI-A et KUR-NU-GI deux représentations des enfers contrairement au KUR-BALA qui était plutôt assimilé à l'au-delà. Pourtant, une traduction stricte du terme KUR-GI-A (KUR de la source ferme) nous dévoile qu'il s'agit plutôt d'une dimension transitoire où les âmes restent un moment avant de réintégrer la Source ou l'ANGAL (le grand ciel). Quant à la décomposition de KUR-NU-GI, elle nous révèle sans l'ombre d'un doute qu'il s'agit d'un étage fréquentiel où les âmes se sont perdues. C'est le lieu où se trouvent les entités restés bloquées et que l'on assimilent aujourd'hui aux fantômes.
Vous avez arrêté de lire jusqu'au bout ? C'était le but :mrgreen:
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Chanur
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Re: ANTON PARKS - EDEN

#27

Message par Chanur » 28 août 2014, 18:16

Wouahou ! C'est du lourd ! :lol:
PhD Smith a écrit :Vous avez arrêté de lire jusqu'au bout ? C'était le but
Comment t'as deviné ?
Le fait que je sache que quelque chose est vrai n'est pas une preuve. :chat:

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NEMROD34
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Re: ANTON PARKS - EDEN

#28

Message par NEMROD34 » 28 août 2014, 18:30

vieilles langues pourries
Pourrites. Image
:mrgreen:
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Nicolas78
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Re: ANTON PARKS - EDEN

#29

Message par Nicolas78 » 29 août 2014, 04:21

"Quel travaille colossale et patient a fait Anton Park"
Putain quand je pense que j'ai pas eu la patience d'aller jusqu'au BAC...4 ans...
J'avoue respect...pffffiopffrreghhh gné hé...

Quand je pense que certains se penche toute une vie sur des miniscules bouts d'histoire réel ou sur une equation...
Lire ca, c'est douloureux...

Puis je te donne pas preuve tant qu'on y es, mais je dit bien que les autres nomplus !
Haaa...tchoum...

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