On ne soigne pas les animaux pour leur prouver qu'on s'occupe d'eux, mais pour éviter qu'ils tombent malade
Une main les rend malades, de multiples façons, alors que l’autre en tire profit, comme si de rien n’était. Cette schizophrénie suggère que notre préoccupation pour la santé des animaux de compagnie répond beaucoup plus à nos propres besoins qu’à tout autre chose.
Si vous avez à cœur le bien-être des animaux, seul leur condition de vie devrait importer
Manifeste
Je suis moins concerné par les animaux que par les humains. À travers les bêtes, je m'attaque aux ennemis de toujours comme l'ignorance, la superficialité, la pensée parcellaire, la cupidité, la duplicité, les faux-semblants, la pensée sophistique, l'autoritarisme et la bêtise humaine en général. La condition animale dépend de la condition humaine, c'est donc à cet endroit que je concentre mes interventions, notamment par l’information et l'éducation.
Pour des raisons de crédibilité, les animaux sont ma toile de fond, car c'est ma spécialité, mais le même exercice est faisable dans plus ou moins tous les domaines. De nombreux auteurs l'ont d'ailleurs fait, chacun à sa manière bien particulière.
Quand à vos "sources", vous renvoyez des textes de vous...pour la plus pares...votre méthode de recherche est trop "incestueuse"...même si parfois voir même souvent c'est bien pertinent et vous avez de bonne réflexions, tout le monde ici vous le dira.
Lisez les références dans ces articles. Je n'invente pas ces choses, je ne fais que rapporter ce qui est dit par de nombreux autres, notamment des scientifiques.
Et alors, si l'animal est heureux comme ça en plus d'apporter un peu de compagnie à son propriétaire, où est le problème ?
Le maintien de cet attachement infantile devient l’élément déclencheur d’une anxiété permanente. Celle-ci se traduit cliniquement par des troubles psychologiques très variés comme l’automutilation, la phobie et l’anxiété de séparation. Les problèmes liés à la domination, la peur et l’ambivalence sont aussi très fréquents, de même que les maladies psychosomatiques comme les démangeaisons chroniques, la diarrhée, les colites et les inflammations de la vessie. L’origine de ces malaises étant située dans une dynamique relationnelle faussée dès le départ, et que rien au monde ne pourra jamais redresser, les traitements curatifs par définition sont voués à l’échec.
La plupart des troubles psychologiques engendrés par la dépendance affective que nous imposons aux animaux pour notre seul plaisir et notre seul confort sont souvent sévèrement punis par les maîtres qui pour la plupart ignorent le langage des animaux. Un grand nombre de ces animaux finissent dans les fourrières.
ça n'a pas grand chose à voir avec ce retour à la nature que vous défendez et qui n'a rien d'un argument rationnel
Manifeste
Je ne préconise pas du tout la remise en liberté des animaux domestiques. La plupart d'entre eux seraient incapables de survivre par eux-mêmes tellement ils sont dépendants et infantilisés. Cela se traduirait en outre par des problèmes environnementaux catastrophiques.
Cela dit, la domestication n’est pas une finalité ayant eu lieu il y a environ 10 000 ans. On domestique les animaux tous les jours si ce n’est en les nourrissant et en les faisant obéir. Il est par conséquent très facile d’en sortir. Il s’agit tout simplement d’arrêter d'y contribuer. C’est une simple question d’offre et de demande.
Ainsi, à la mort de son animal, par exemple, si tel est son souhait, une personne peut très bien décider, de son propre chef, en toute connaissance de cause, de ne plus récidiver. Comme le dit La Boétie : « Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libre. »
il n'y a aucune raison de penser qu'un chat nourri et logé par un maître affectueux soit plus malheureux que son cousin sauvage
Les maladies et les problèmes qui sont répertoriés dans
Le mythe de l'animal-roi n'existent pas dans la nature. Ce sont des effets vicieux de la domestication et du concept en soi d'animal de compagnie.
Et le chat qui aime encore sa "liberté" peut en jouir aujourd'hui sans courir de grands risques loin des multiples prédateurs qu'ils craignaient ils y a encore quelques siècles.
Le plus grand prédateur des animaux est l'homme. Toutes les réponses à vos questions et commentaires se trouvent déjà le texte de départ et les commentaires que j'ai faits.
à mon avis le problème actuel se trouve bien plus dans ce qu’on leur fait consommer.
Le problème se situe dans le concept même d'animal de compagnie.
Puisque vous être vétérinaire peut-être pourriez-vous nous conseiller justement sur ce qui serait le mieux avec ce qu’offre le marché présentement pour nourrir nos chats.
Oui, c'est vrai, j'aurais pu le faire, je serais riche aujourd'hui si j'avais accepté toutes les propositions de ce genre que l'on m'a faites. Mais, on ne peut pas être vétérinaire et penser comme moi. En faisant ce que vous préconisez, j'aurais vendu mon âme au diable. Je serai en ce moment en train de manger dans une écuelle comme un chien sous la table de ceux qui profitent de cette barbarie à visage souriant.