Salut Greem,
Tu dis :
S'il ne fallait comparer que ce qui est identique, le mot comparaison n'existerait pas.


Me permets-tu de la replacer, celle-là, sans avoir à citer ma source ?

S'il ne fallait comparer que ce qui est identique, le mot comparaison n'existerait pas.
Ça me vaDenis a écrit :Me permets-tu de la replacer, celle-là, sans avoir à citer ma source ?
Extrait de cette page.Carl Cohen a écrit :The first error is the assumption, often explicitly defended, that all sentient animal shave equal moral standing. Between a dog and a human being, according to this view, there is no moral difference; hence the pains suffered by dogs must be weighed no differently from the pains suffered by humans. To deny such equality, according to this critic, is to give unjustpreference to one species over another; it is "speciesism." The most influential statement of this moral equality of species was made by Peter Singer:
"The racist violates the principle of equality by giving greater weight to the interests of members of his own race when there is a clash between their interests and the interests of those of another race.
The sexist violates the principle of equality by favoring the interests of his own sex. Similarly the speciesist allows the interests of his own species to override the greater interests of members of other species.The pattern is identical in each case."
This argument is worse than unsound; it is atrocious. It draws an offensive moral conclusion from a deliberately devised verbal parallelism that is utterly specious. Racism has no rational ground whatever. Differing degrees of respect or concern for humans for no other reason than that they are members of different races is an injustice totally without foundation in the nature of the races themselves. Racists, even if acting on the basis of mistaken factual beliefs, do grave moral wrong precisely because there is no morally relevant distinction among the races. The supposition of such differences has led to outright horror. The same is true of the sexes, neither sex being entitled by right to greater respect or concern than the other. No dispute here.
Between species of animate life, however between (for example) humans on the one hand and cats or rats on the other--the morally relevant differences are enormous, and almost universally appreciated. Humans engage in moral reflection; humans are morally autonomous; humans are members of moral communities, recognizing just claims against their own interest. Human beings do have rights; theirs is a moral status very different from that of cats or rats.
I am a speciesist. Speciesism is not merely plausible; it is essential for right conduct, because those who will not make the morally relevant distinctions among species are almost certain, in consequence, to misapprehend their true obligations. The analogy between speciesism and racism is insidious. Every sensitive moral judgment requires that the differing natures of the beings to whom obligations are owed be considered. If all forms of animate life--or vertebrate animal life?--must be treated equally, and if therefore in evaluating a research program the pains of a rodent count equally with the pains of a human, we are forced to conclude (1) that neither humans nor rodents possess rights, or (2) that rodents possess all the rights that humans possess. Both alternatives are absurd. Yet one or the other must be swallowed if the moral equality of all species is to be defended.
Humans owe to other humans a degree of moral regard that cannot be owed to animals. Some humans take on the obligation to support and heal others, both humans and animals, as a principal duty in their lives; the fulfillment of that duty may require the sacrifice of many animals. If biomedical investigators abandon the effective pursuit of their professional objectives because they are convinced that they may not do to animals what the service of humans requires, they will fail, objectively, to do their duty.
Refusing to recognize the moral differences among species is a sure path to calamity. (The largest animal rights group in the country is People for the Ethical Treatment of Animals; its co-director, Ingrid Newkirk, calls research using animal subjects "fascism" and "supremacism." "Animal liberationists do not separate out the human animal," she says,"so there is no rational basis for saying that a human being has special rights. A rat is a pig is a dog is a boy. They're all mammals.")
Vous rationalisez cette abomination avec l’argument du pédiatre qui consiste à dire : « les jeunes enfants aussi ne comprennent pas non plus, mais il faut bien les soigner! »vos réflexions relatives aux soins vétérinaires, qui sont aussi ridicules qu'intenables (un enfant en dessous d'un certain âge n'est pas non plus capable de comprendre que la piqûre qui fait mal ou l'hôpital qui le terrorise lui assurera sur le long terme une vie confortable ...
En fait, ce sont des droits aux humains qu'il faudrait enlever. Pour ce qui est des animaux, certains, comme les chats par exemple cherchent naturellement l'échange affectif avec les humains. Vous expliquez ça comment ?Charles Danten a écrit : Vous oubliez également que les besoins des autres espèces ne sont pas les mêmes que les nôtres, et que n’importe quel propriétaire a l’option d'envoyer à la casse l’objet de son affection si les coûts pour le faire réparer sont trop élevés, une alternative impensable chez les humains.
Enfin, vous oubliez que la très grande majorité de ces maladies sont dues à la domestication et des conditions de vie qui une sont pas faites pour ceux qui les subissent pour notre seul plaisir et notre seul confort. D’une main, l’homme les rend malades tandis que de l’autre, il tire vanité à les soigner, comme si de rien n’était. Cette confusion des sentiments suggère que l’intérêt des humains pour la santé des animaux sous leur joug est une fin en soi qui ne sert qu’à remplir des besoins uniquement égocentriques.
En d’autres mots, dans cette histoire, les animaux sont les dindons de la farce.
Et alors ? Maintenant que "le mal est fait", il faudrait laisser les animaux domestiques souffrir et/ou crever alors que nous avons les moyens de réparer les prétendus dégâts que nous aurions prétendument causées ?Charles Danten a écrit :Florence
Vous rationalisez cette abomination avec l’argument du pédiatre qui consiste à dire : « les jeunes enfants aussi ne comprennent pas non plus, mais il faut bien les soigner! »vos réflexions relatives aux soins vétérinaires, qui sont aussi ridicules qu'intenables (un enfant en dessous d'un certain âge n'est pas non plus capable de comprendre que la piqûre qui fait mal ou l'hôpital qui le terrorise lui assurera sur le long terme une vie confortable ...
Mais vous oubliez bien trop facilement que les enfants dont il est question ne sont pas nos enfants, mais les descendants d’espèces que nous avons enlevées, non seulement de leur milieu biologique, mais de leurs parents, sans aucune arrière-pensée, comme si ça allait de soi.
Dans votre aveuglement, vous n'êtes pas vraiment au courant de la façon dont trop d'humains traitent leurs congénères ... et du fait que négligence et maltraitance délibérée envers les animaux sont plus que souvent corrélées avec les mêmes travers envers les autres humains, hélas.Vous oubliez également que les besoins des autres espèces ne sont pas les mêmes que les nôtres, et que n’importe quel propriétaire a l’option d'envoyer à la casse l’objet de son affection si les coûts pour le faire réparer sont trop élevés, une alternative impensable chez les humains.
Enfin, vous oubliez que la très grande majorité de ces maladies sont dues à la domestication et des conditions de vie qui une sont pas faites pour ceux qui les subissent pour notre seul plaisir et notre seul confort. D’une main, l’homme les rend malades tandis que de l’autre, il tire vanité à les soigner, comme si de rien n’était. Cette confusion des sentiments suggère que l’intérêt des humains pour la santé des animaux sous leur joug est une fin en soi qui ne sert qu’à remplir des besoins uniquement égocentriques.
Faites gaffe, vous allez avoir besoin de davantage que d'un gilet pare-balles, à ce rythmeEn d’autres mots, dans cette histoire, les animaux sont les dindons de la farce.
Merci pour le rappel, c'est tristement vrai, meme si je pense que les 2 causes ne sont pas en concurrence.Pepejul a écrit :On parle de l'acceptation légale de la souffrance infligée aux animaux dans un pays où la violence sur enfant est encore autorisée.....
Moi, je subodore une dissonance cognitive, chez toi, entre "avoir des garanties" et "avoir des droits".
- Si c'est simplement dire qu'il y a des choses importantes et que garantir le bien-être des animaux en est une, je suis pour. On peut appeler ça du "droit animal" par facilité.
- Si c'est dire que puisqu'il y a des similarités entre les hommes et les animaux alors les deux doivent avoir des droits, je trouve ça injustifié.
Là, tu strawmanises. Pas question que les huitres aient les mêmes droits que nous.
- Si c'est dire que les animaux doivent avoir les même droits que les hommes, je trouve ça complètement con. Le principe d'égalité de considération des intérêts des antispécistes est absurde.
Non, je pense pas qu'il soit nécessaire de reconnaître des droits aux animaux pour affirmer que l’homme a des devoirs à leur égard.Denis a écrit :Là, tu strawmanises. Pas question que les huitres aient les mêmes droits que nous.
Pourquoi ne pas voir l'affaire en continu plutôt qu'en tout ou rien, en on-off. Moi, je considère que les droits de ce chimpanzé devraient être intermédiaires entre ceux d'une sardine et les nôtres. Même plus près des nôtres.
Pas toi?
Pourquoi c'est injuste, puisque tu dis toi-même que tu veux des droits différents pour les humains et pour les animaux?Denis a écrit :J'en déduis que les lois sont injustes.Talisker a écrit :On ne peut pas mettre les deux [souffrance humaine vs souffrance animale] sur le même plan légal.
Faudrait débiaiser les législateurs. Ils manquent de jugement.
Denis
Nous pourrions arrêter la souffrance à la source en arrêtant de les exploiter sous les auspices des bonnes intentions et des bons sentiments. La domestication n’est pas une finalité ayant eu lieu il y a environ 10 000 ans. Tous les jours on domestique les animaux si ce n’est en les nourrissant ou en les faisant obéir. Relâchez le moindrement votre emprise et votre chien bien civilisé reprendra au galop ses comportements naturels. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il pourrait survivre en liberté. Certains, les moins dénaturés, sont certes capables, mais pas la très grande majorité. Il serait donc absurde, de remettre en liberté par principe, un animal domestique. Ce n’est pas du tout ce que je préconise. De plus, cela créerait des problèmes environnementaux catastrophiques pour notre espèce. Cela dit, la domestication est facile à renverser. Il s’agit tout simplement d’arrêter de la reproduire. C’est une simple question d’offre et de demande. Ainsi, pour y mettre fin, à la mort de son animal, par exemple, une personne peut décider, de son propre chef, en toute connaissance de cause de ne plus récidiver. Comme le dit La Boétie : « Soyez résolu à ne plus servir, et vous voilà libre. » C’est aussi simple que cela.Et alors ? Maintenant que "le mal est fait", il faudrait laisser les animaux domestiques souffrir et/ou crever alors que nous avons les moyens de réparer les prétendus dégâts que nous aurions prétendument causées ?
Deux mal ne font pas un bien.Dans votre aveuglement, vous n'êtes pas vraiment au courant de la façon dont trop d'humains traitent leurs congénères ... et du fait que négligence et maltraitante délibérée envers les animaux sont plus que souvent corrélées avec les mêmes travers envers les autres humains, hélas.
Les apparences sont trompeuses. Lisez cet article, si vous voulez savoir la vérité :Pour ce qui est des animaux, certains, comme les chats par exemple cherchent naturellement l'échange affectif avec les humains. Vous expliquez ça comment ?
Lorsqu'on fait ce genre d'exercice, on ne doit pas mettre de gants. J'incarne un point de vue différent. Je dois le défendre sans compromis, au risque de ne pas me faire comprendre.j'ai des gros soucis avec votre rhétorique et votre intransigeance
En d'autres termes, il adopte une attitude irrationnelle pour essayer de convaincre que sa façon de voir les choses est rationnelle. Le pire est qu'il en a contre ceux qui adoptent une attitude pas mal similaire, pour poursuivre des buts passablement proches (Bardot, PETA, etc.).Charles Danten a écrit :Lorsqu'on fait ce genre d'exercice, on ne doit pas mettre de gants. J'incarne un point de vue différent. Je dois le défendre sans compromis, au risque de ne pas me faire comprendre.Talisker a écrit :j'ai des gros soucis avec votre rhétorique et votre intransigeance
Le modérateur devrait lire mes commentaires au lieu de sauter sur ses grands chevaux et me calomnier. Je répète donc le commentaire que j'ai fait ci-dessus à Florence :Le plus sot, à mon avis, dans son "libérons tous les animaux" est que la place pour eux en-dehors des espaces colonisés par l'humain se rétrécit à vue d'oeil. Renvoyer les animaux domestiques dans une nature sauvage qui se rétrécit au fur et à mesure de l'explosion démographique humaine me semble un excellent plan pour les faire disparaitre entièrement. Pour beaucoup de personnes urbaines, qui ignorent tout de la nature (et s'en foutent un peu parce que cela sort de leur environnement de vie), les animaux domestiques représentent la seule et vraiment très minimale manière d'appréhender celle-ci.
Le néo-modérateur devrait également relire attentivement le texte de départ, au lieu de dire n'importe quoi.les animaux domestiques représentent la seule et vraiment très minimale manière d'appréhender celle-ci
Je me suis donc trompé en pensant qu'il voulait libérer les animaux domestiques. Sa solution serait donc d'éradiquer lentement les races domestiques. C'est une idée à peine moins sotte à mon avis vu que cela conduit au même résultat: leur disparition.Charles Danten a écrit :Le modérateur devrait lire mes commentaires au lieu de sauter sur ses grands chevaux et me calomnier
Ces pauvres piteux-petits-Frankenstein sont des créations de l'homme dont il n'y a aucune raison d'être fier. Avec leur disparition viendrait la disparition de la mentalité qui les a créés et qui est en train de détruire notre niche écologique.C'est une idée à peine moins sotte à mon avis vu que cela conduit au même résultat: leur disparition.
Je ne suis pas sûr de comprendre ce charabia, mais disons tout de même que l'intransigeance dont vous parlez ne veut pas forcément dire qu'on a raison. Je pense que Bardot et PETA sont dans l'erreur. Je le démontre avec assurance sans faire de compromis et sans me faire intimider par les petites brutes de votre acabit qui essaient de faire la loi sur ce forum. À vous de me démontrer que j'ai tort au lieu de vous limiter à m'insulter et à déformer mes propos pour me discréditer.il adopte une attitude irrationnelle pour essayer de convaincre que sa façon de voir les choses est rationnelle. Le pire est qu'il en a contre ceux qui adoptent une attitude pas mal similaire, pour poursuivre des buts passablement proches (Bardot, PETA, etc.).
Si je ne m'adresse généralement pas à vous, c'est parce que je ne vois aucune raison d'échanger directement avec quelqu'un d'aussi borné (à mon avis), mais je vais faire une exception: je ne suis pas "profondément affecté", pas plus que je ne monte de grand chevaux (domestiques ou non?) ou ne vous calomnie vraiment*.Charles Danten a écrit :Vous semblez profondément affecté par mon point de vue
Il me semble clair qu'il campe dans une vision utopique des choses, qu'il aimerait voir imposer quitte à ne pas tenir compte de la réalité. Les faits historiques montrent que la domestication est une tendance naturelle chez l'humain* (basée sur nos capacités d'empathie), lui s'imagine que de faire disparaitre les animaux domestiques va changer cette tendance quasi-magiquement.Ces pauvres piteux-petits-Frankenstein [i.e., les animaux domestiques] sont des créations de l'homme dont il n'y a aucune raison d'être fier. Avec leur disparition viendrait la disparition de la mentalité qui les a créés et qui est en train de détruire notre niche écologique
Reprenez le texte de départ alors et réfutez-moi point par point. Rendez-moi service si je suis dans l’erreur.mon principal reproche est qu'il est incapable de corriger certaines erreurs à force d'être intransigeant au point de toucher au dogmatisme
Ce n’est pas une utopie pour moi, je vis ce que je pense, sans aucun effort. Or, si moi je suis capable de le faire, c’est à la portée du premier venu.promoteur d'idéologie, vision utopique des choses
Je défends mon point de vue, mais je ne cherche pas à l’imposer à qui que ce soit. Je n’ai pas d’organisation, je ne cherche pas de partisans et je ne fais pas de collecte de fonds. C’est à prendre ou à laisser. J’oriente le public, en mon âme et conscience, vers une autre façon de voir comme tous ceux qui sont concernés par la situation écologique actuelle. Je ne savais pas que c’était interdit et que vous étiez le seul à pouvoir le faire.Point de vue qu'il aimerait voir imposer quitte à ne pas tenir compte de la réalité
C’est vous qui me diabolisez et me calomniez depuis le début. Je me défends farouchement contre les brutes de votre espèce qui n’ont que la calomnie comme argument.diabolisation d'au moins une portion de ceux qui sont concernés par la vision utopique prônée
C’est vous qui le dîtes.Les faits historiques montrent que la domestication est une tendance naturelle chez l'humain
La domestication est survenue il y a à peine 10 000 ans, un clin d’œil si on tient compte de la durée de notre évolution.[les animaux domestiques] font d'ailleurs parti de notre "niche écologique" depuis quelques millénaires.
Les bienfaits des animaux ont été montés en épingle à partir des années soixante pour vendre du chien comme on vend du meuble par ceux qui en ont fait leurs choux gras grâce à la complaisance du public.Ce n'est qu'assez récemment qu'ils prennent autant de place dans la vie urbaine, pour diverses raisons sociologiques.
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