Exnihiloest a écrit :Votre équation n'est pas celle de la dissonance, mais celle de l'effet objectif qui peut ou pas produire une dissonance.
Vous dites la même chose que nous.

La seule différence est que vous vous refusez d'utiliser les deux termes pour désigner quoi que ce soit d'autre que la perception subjective correspondante (ce qui vous obligera donc d'inventer deux nouveaux mots ou de construire une looooongue phrase pour différencier deux états).
Si je reproduis 2 sinusoïdes identiques avec un logiciel de dessin vectoriel et que je les cale parfaitement l'une par dessus l'autre, elles concordent, elles se chevauchent parfaitement! C'est objectif!
Si je reproduis 2 sinusoïdes, dont l'une à f2 et que je les cale parfaitement, une pointe sur deux concordera parfaitement! C'est objectif!
Si je prends 2 sinusoïdes complètement différentes (dont l'une [ou les deux] étant irrégulière) et que je les superpose, rien ne concordera. C’est objectif!
Jusque-là (sans écoute du résultat), nous sommes d'accord qu'il ne s'agit que de 3 phénomènes objectifs!
Et si l'on introduit la perception, n'importe qui pourra prétendre apprécier, ou non, ou trouver cela plus ou moins harmonieux ou « disharmonieux » (vous saisissez le sens de ce mot, même s'il n'existe pas dans le dico?

), plus ou moins objectif ou subjectif. Jusque-là nous sommes d'accord qu'il s'agit d'impressions subjective!
Maintenant, décalons très légèrement l'une des sinusoïdes de chacune des 3 exemples : objectivement, les deux premières ne concordent plus parfaitement et la troisième, qui ne concordait pas de toute façon, continue de ne pas concorder. Dans tous les cas, si l'on fait écouter à des gens, tous pourront trouver le résultat plus ou moins différent, identique, harmonieux, « disarmonieux », consonant ou dissonant, plaisant/déplaisant, etc. On est donc d'accord : l'appréciation est nécessairement subjective (ben ouais), peu importe le phénomène objectif. Sauf qu'étant donné qu'il n'existe pas vraiment d'autres mots pour différencier le phénomène objectif où elles concordent toutes parfaitement et/ou de façon constante et périodique (ou non), de leur appréciation subjective, il suffit de
préciser qu'on parle du phénomène objectif et non de leur appréciation subjective pour pouvoir utiliser les deux mots afin de différencier les deux phénomènes objectif
facilement et rapidement. Vous avez compris que c'est ce qu'on veut dire depuis très longtemps et nous avons compris que vous vous refusez à exploiter ces deux adjectifs de cette façon. C'est pourquoi je vous avais dit d'inventer les mots que vous vouliez. Parce qu'il faut bien la nommer, cette différence! Et dire à chaque fois : «
ondes différentes, mais de fréquence multiple étant en phase de façon périodique Bla-Bla-Bla »
VS «
ondes aux fréquences légèrement (ou très) décalées qui ne génère aucune coïncidence périodique au niveau de leurs phases », ça devient un peu long à dire, non?
Il y a plein de domaines et d'exemples où, bien que certains termes puissent communément désigner des appréciations subjectives, on ne s'empêche pas pour autant de les utiliser pour également signifier leur correspondance objective. (haut/bas, loin/proche, chaud/froid, petit/gros, etc.). Àmha, faut vraiment faire exprès et faire preuve d'une rigidité extrême (ainsi qu'inutile

) pour jouer à l'autruche comme vous le faites.
Est-ce qu’un haricot est plus petit qu'un soleil? Ben ouais! le subjectif et l'objectif se recoupent tous les deux!
Est-ce que la glace est plus froide que de la braise? Ben ouais! Le subjectif et l'objectif se recoupent tous les deux!
Est-ce qu'une octave est plus consonante qu'une quarte légèrement décalée? Ben ouais! Le subjectif et l'objectif se recoupent tous les deux!
C'est quoi le problème à partir du moment où tous les interlocuteurs saisissent parfaitement toutes les nuances qui s'imposent entre les phénomènes objectifs et leurs interprétations subjectives? ...et à partir du moment où
l'on prend soin d'avertir notre interlocuteur et de
spécifier qu'on parle du
phénomène objectif et non de l'appréciation subjective?
C'est surtout ça que je vous reproche! Ce n'est pas comme si nous n'avions pas spécifié de quoi l'on parlait, hein!
Parce que vous savez, on peut même pousser la note à l'extrême et dire que, dans l'absolu, un soleil, ce n'est qu'un mot qui réfère à une représentation mentale subjective qui, selon les gens, a plus ou moins à voir avec ce qui est la haut dans le ciel
réellement et concrètement (en fait, ce n'est même pas dans le ciel, comme tel, hein, qui désigne en fait l'atmosphère terrestre

) et qui ressemble à une boulle lumineuse orange et qui dégage de la chaleur. Le soleil, ce n'est pas ça. Ce n'est que ce que c'est, point barre! Le mot « soleil » n'est que l'interprétation subjective d'une étoile de type naine jaune! Mais qu'est-ce qu’une étoile de type naine jaune en fait? Ha oui, un composé d’hydrogène et d’hélium qui émet de l'énergie lumineuse et de l'énergie thermique BLa-Bla-Bla! ...Quand on veut jouer à aller jusqu'au bout du bout du bout du fin fond de l'irréductibilité infinitésimale...
J'imagine la scène...
«
Hey Exnihiloest, fait-il beau par chez vous aujourd'hui? Non, il ne fait pas beau, car c'est subjectif Dash. Et en fait, il y a à cet instant précis (qui viens de passé et qu'on peut décomposer à l'infini, donc je ne sais cela sera valide dès l'instant infinitésimal suivant) un composé d’hydrogène et d’hélium qui émet de l'énergie lumineuse et thermique qui est visible dans le ciel et bla-bla-bla ».
Non, mais quelle perte de temps!

...j'voulais juste savoir si il faisait soleil ou non mec!
