réductionnisme

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Re: gain de temps

#3126

Message par Exnihiloest » 13 déc. 2014, 14:07

Raphaël a écrit :
richard a écrit :...
Je crois que toi et Exnihiloest devriez bien vous entendre. Lui viens d'Uranus et toi de Neptune; vous êtes donc voisins. 8=)
On est impressionné par la force de ton argumentation, Raphaël :a2:. Nada de nada.
Si tu vois une incompatibilité entre ce que j'ai écrit et la relativité restreinte ou générale, vas-y, montre-nous donc ta science du sujet plutôt que de botter en touche avant même d'avoir commencé.

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Re: gain de temps

#3127

Message par Exnihiloest » 13 déc. 2014, 14:08

richard a écrit :...Veux-tu dire que seules les mesures impropres, les mesures effectuées à partir d'un référentiel en mouvement (par rapport au corps observé), varient mais que les temps propres sont invariants (pas de gain de temps pour aucun des référentiels)?
Oui Richard, mais je n'appellerais pas ça "mesure impropre". C'est d'ailleurs une évidence de dire que le temps propre "bat" au même rythme dans n'importe quel référentiel inertiel, puisqu'on ne peut même pas dire quel référentiel se déplace par rapport aux autres. Les situations sont strictement identiques dans chacun. C'est seulement la vision du battement depuis un autre référentiel, qui montre un battement plus lent. Et cette vision nous donne le même résultat que si l'on ramenait réellement l'horloge distante chez soi, autrement dit c'est le franchissement du delta de vitesse entre référentiels qui fait la différence chez celui qui le franchit.

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Re: sur la relativité einsteinienne

#3128

Message par Exnihiloest » 13 déc. 2014, 14:25

ABC a écrit :...La durée séparant deux évènements successifs est la plus courte dans le référentiel inertiel où ces deux évènements se produisent au même endroit.
Forcément, puisqu'en dehors de cet endroit, ce qu'on mesure est la durée entre les deux tops des événements, lesquels nous arrivent par un signal à la vitesse c (convention d'Einstein). Or ce signal doit franchir un delta de vitesse pour accéder au référentiel propre de l'observateur. Un changement de vitesse à franchir est équivalent à subir une accélération, et par le principe d'équivalence de la RG, c'est le franchissement d'une différence de potentiel gravitationnel, laquelle influe les horloges.

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Re: gain de temps

#3129

Message par Raphaël » 13 déc. 2014, 17:56

Exnihiloest a écrit :
Raphaël a écrit :
richard a écrit :...
Je crois que toi et Exnihiloest devriez bien vous entendre. Lui viens d'Uranus et toi de Neptune; vous êtes donc voisins. 8=)
On est impressionné par la force de ton argumentation, Raphaël :a2:. Nada de nada.
Si je réussi à impressionner c'est parce que moi je viens de Jupiter. 8=)
Si tu vois une incompatibilité entre ce que j'ai écrit et la relativité restreinte ou générale, vas-y, montre-nous donc ta science du sujet plutôt que de botter en touche avant même d'avoir commencé.
Je vais finir par en trouver une. C'est seulement une question de temps.

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#3130

Message par Raphaël » 13 déc. 2014, 18:01

Exnihiloest a écrit :C'est seulement la vision du battement depuis un autre référentiel, qui montre un battement plus lent.
Richard prétend que c'est seulement une illusion. Dirais-tu la même chose ?

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Re: sur la relativité einsteinienne

#3131

Message par richard » 13 déc. 2014, 18:30

Un effet d'optique plutôt qu'une illusion parce "qu'on voit les choses de biais dans l'espace-temps" Lévy-Leblond, in l'espace et le temps, aujourd'hui; points-sciences.
:hello: A+

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Re: sur la relativité einsteinienne

#3132

Message par ABC » 13 déc. 2014, 20:27

Exnihiloest a écrit :
ABC a écrit :...La durée séparant deux évènements successifs est la plus courte dans le référentiel inertiel où ces deux évènements se produisent au même endroit.
Forcément, puisqu'en dehors de cet endroit, ce qu'on mesure est la durée entre les deux tops des événements, lesquels nous arrivent par un signal à la vitesse c (convention d'Einstein). Or ce signal doit franchir un delta de vitesse pour accéder au référentiel propre de l'observateur.
Forcément puisque, indépendamment de toute considération de changement de vitesse, la métrique de Minkowski est invariante par changement de référentiel inertiel (invariance s'établissant à partir du principe de relativité du mouvement).

Plus précisément, dans un référentiel inertiel R se déplaçant à vitesse v vis à vis du référentiel inertiel où deux évènements z1 et z2 se produisent au même endroit, la durée delta_t et la distance delta_x séparant ces deux évènements dans le référentiel inertiel R et la durée propre delta_propre séparant ces deux évènements pour l'observateur inertiel dont la ligne d'univers passe par z1 et z2 sont reliés par la formule :

c² delta_t² - delta_x² = c² delta_propre²
Exnihiloest a écrit :Un changement de vitesse à franchir est équivalent à subir une accélération, et par le principe d'équivalence de la RG, c'est le franchissement d'une différence de potentiel gravitationnel, laquelle influe sur les horloges.
Il n'y a pas besoin de changement de vitesse pour expliquer le ralentissement des horloges. Une horloge tournant à vitesse constante v le long d'un cercle "tracé dans un référentiel inertiel donné" bat à un rythme ralenti par le facteur (1-v²/c²)^(1/2) vis à vis d'une horloge au repos dans ce même référentiel inertiel.

Le calcul de cette augmentation de la période T de battement des horloges tournant à vitesse v le long d'un cercle tracé dans un référentiel inertiel donné (par rapport à une même horloge au repos dans ce référentiel inertiel) est d'ailleurs très simple à établir dans le cas particulier d'une light clock orientée tangentiellement à ce cercle :
  • en tenant compte de la contraction de Lorentz de la longueur L de la tige reliant les deux miroirs
  • en calculant le temps T d'aller retour de la lumière entre les deux miroirs
    T = T1 + T2 où c T1 = L(1-v²/c²)^(1/2) + v T1 à l'aller et c T2 = L(1-v²/c²)^(1/2) - v T2 au retour
Ce calcul donne bien une période T = (2L/c)/(1-v²/c²)^(1/2) pour une light clock de longueur L (quand elle est au repos) tournant à vitesse v le long d'un cercle.

Le ralentissement relativiste des horloges se déplaçant à vitesse v ne demande pas non plus d'accélération. Cet effet de ralentissement en (1-v²/c²)^(1/2) reste valide pour une horloge en mouvement inertiel à la vitesse v (donc non soumise à une accélération) le long du grand cercle du feuillet d'espace d'un espace-temps vide donc plat, statique et hypercylindrique (donc ayant pour métrique la métrique parfaitement plate de Minkowski).

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Re: sur la relativité einsteinienne

#3133

Message par richard » 15 déc. 2014, 18:56

ABC a écrit :
richard a écrit :Je te ferais juste remarquer que si les dilatations des durées étaient réelles et réciproques alors le temps propre de la Terre serait à la fois plus grand et plus petit que celui de Neptune, ce qui est impossible sauf s'ils sont égaux: dτ ≥ dτ' et dτ' ≥ dτ ⇒ dτ = dτ'.
Et non. La durée séparant deux évènements successifs est la plus courte dans le référentiel inertiel où ces deux évènements se produisent au même endroit.
Eh si! visiblement tu n'as pas compris mon raisonnement. Pas grave!

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Re: sur la relativité einsteinienne

#3134

Message par Exnihiloest » 15 déc. 2014, 20:55

ABC a écrit :...
Exnihiloest a écrit :Un changement de vitesse à franchir est équivalent à subir une accélération, et par le principe d'équivalence de la RG, c'est le franchissement d'une différence de potentiel gravitationnel, laquelle influe sur les horloges.
Il n'y a pas besoin de changement de vitesse pour expliquer le ralentissement des horloges. Une horloge tournant à vitesse constante v le long d'un cercle "tracé dans un référentiel inertiel donné" bat à un rythme ralenti par le facteur (1-v²/c²)^(1/2) vis à vis d'une horloge au repos dans ce même référentiel inertiel.
Comment une horloge peut-elle être au repos dans ce même référentiel inertiel ?
Je pense que tu as l'idée d'un satellite tournant par exemple autour de la terre, et dont l'accélération centrifuge compense la pesanteur ? Dans ce cas une horloge au repos ne peut se trouver qu'au centre de la terrre, et donc il y a la gravité terrestre à "traverser" pour faire la comparaison d'horloges.
Si les deux horloges sont contra-rotatives, il me semble qu'elles restent synchrones.

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Re: sur la relativité einsteinienne

#3135

Message par curieux » 15 déc. 2014, 23:30

Exnihiloest a écrit :Comment une horloge peut-elle être au repos dans ce même référentiel inertiel ?
Avec un satellite géostationnaire c'est le cas.
Pour éviter les erreurs j'ai fais le programme en bon paresseux :
Vsat = 3875 ' m/s
deltaFrr = (23.93419 * 3600) * (1 - 1 / Sqr(1 - (3875 ^ 2 / c ^ 2))) * 1000000#
List1.AddItem "RR par jour : " & Format(deltaFrr, "0.000 µs") & " à la vitesse " & Format(Vsat, "# ###") & " m/s"

HSatel = 20180000 'm de hauteur
deltaR = (1 / Rterre) - (1 / (Rterre + HSatel))
deltaFg = G * Mterre / c ^ 2 * deltaR

deltaFrg = deltaFg * (23.93419 * 3600) * 1000000#
List1.AddItem "RG par jour : " & Format(deltaFrg, "0.000 µs") & " à l'altitude " & Format(HSatel, "### ### ###") & " m"

List1.AddItem "correction relativiste = " & Format(deltaFrg + deltaFrr, "0.000 µs")

résultats :

RR par jour : -7.198 µs à la vitesse 3 875 m/s
RG par jour : +45.554 µs à l'altitude 20 180 000 m
correction relativiste = 38.356 µs
l'horloge du satellite ralentit à cause de la vitesse et accélère à cause du manque de gravité, par rapport à la surface prise comme référentiel.
Portant, de visu il est immobile...
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

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Re: sur la relativité einsteinienne

#3136

Message par Exnihiloest » 16 déc. 2014, 10:21

curieux a écrit :...
l'horloge du satellite ralentit à cause de la vitesse et accélère à cause du manque de gravité, par rapport à la surface prise comme référentiel.
Portant, de visu il est immobile...
La surface de la terre n'est pas un référentiel inertiel. Ca ne correspond pas à l'hypothèse de ABC. Il n'est donc pas étonnant qu'il y ait un décalage des horloges.

Quant à l'hypothèse de ABC, pour moi elle n'est pas physique. Parcourir une boucle dont tout point appartient au même référentiel inertiel implique d'utiliser une vitesse unique telle que l'accélération centrifuge compense la gravité (cas du satellite en orbite autour de la terre par exemple). Toute autre vitesse fait perdre le référentiel inertiel, donc il ne peut pas en exister un au repos, duquel on observerait le mouvement.
Bien sûr on peut penser au centre de gravité de la terre, qui est inertiel, et d'où on peut observer le mouvement de rotation du satellite. Mais alors il y aura le champ d'accélération de pesanteur à franchir entre les deux, et donc mon explication précédente tient toujours pour le décalage des horloges.
On peut aussi penser à un référentiel "rigidement" lié au centre de la terre mais centré à des années lumières. Il serait bien inertiel, mais le mouvement du satellite vu de ce référentiel ne serait plus à vitesse uniforme.

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Re: sur la relativité einsteinienne

#3137

Message par Cogite Stibon » 16 déc. 2014, 13:39

ABC a écrit :Il n'y a pas besoin de changement de vitesse pour expliquer le ralentissement des horloges. Une horloge tournant à vitesse constante v le long d'un cercle "tracé dans un référentiel inertiel donné" bat à un rythme ralenti par le facteur (1-v²/c²)^(1/2) vis à vis d'une horloge au repos dans ce même référentiel inertiel.
Hé les gars ! Une vitesse, c'est une grandeur vectorielle, pas scalaire. Un objet qui tourne le long d'un cercle dans un référentiel change de vitesse dans ce référentiel, puisque la vitesse change de direction. Et un changement de vitesse, ça veut nécessairement dire une accélération, par définition de cette dernière.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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#3138

Message par curieux » 16 déc. 2014, 16:36

Cogite Stibon a écrit :
ABC a écrit :Il n'y a pas besoin de changement de vitesse pour expliquer le ralentissement des horloges. Une horloge tournant à vitesse constante v le long d'un cercle "tracé dans un référentiel inertiel donné" bat à un rythme ralenti par le facteur (1-v²/c²)^(1/2) vis à vis d'une horloge au repos dans ce même référentiel inertiel.
Hé les gars ! Une vitesse, c'est une grandeur vectorielle, pas scalaire. Un objet qui tourne le long d'un cercle dans un référentiel change de vitesse dans ce référentiel, puisque la vitesse change de direction. Et un changement de vitesse, ça veut nécessairement dire une accélération, par définition de cette dernière.
La seul erreur que je vois dans la réponse de ABC, c'est qu'un plateau tournant n'est pas un référentiel inertiel, le terme inertiel est en trop.

Si le référentiel est un plateau tournant, l'objet qui se trouve au bord a son horloge qui bat plus lentement que celle du centre*, dans le cas du satellite l'augmentation ne vient pas de son accélération mais de la différence de gravité entre les deux points.
Dans ce dernier cas, contrairement au précédent (le plateau) on a bien deux effets relativistes de sens opposé et inégaux, celui dû à la RR et celui dû à la RG. C'est le constat fait par le GPS.

* c'est ce qu'on constate dans un accélérateur de particules (horizontal par construction), l'accélération extrême due à la courbure de la trajectoire ne change pas le timing constaté selon la RR seule.
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#3139

Message par Cogite Stibon » 16 déc. 2014, 17:18

curieux a écrit : La seul erreur que je vois dans la réponse de ABC, c'est qu'un plateau tournant n'est pas un référentiel inertiel, le terme inertiel est en trop.

Si le référentiel est un plateau tournant, l'objet qui se trouve au bord a son horloge qui bat plus lentement que celle du centre*, dans le cas du satellite l'augmentation ne vient pas de son accélération mais de la différence de gravité entre les deux points.
J'ai pas compris la même chose, alors. ABC ne parle pas d'un plateau tournant, il parle d'une horloge qui décrit un cercle, et d'une autre au repos, le tout dans un référentiel inertiel. Non ?
Une horloge tournant à vitesse constante v le long d'un cercle "tracé dans un référentiel inertiel donné" bat à un rythme ralenti par le facteur (1-v²/c²)^(1/2) vis à vis d'une horloge au repos dans ce même référentiel inertiel.
Je ne vois nulle part indiqué qu'il parle d'un référentiel tournant.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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#3140

Message par curieux » 17 déc. 2014, 10:40

Cogite Stibon a écrit :J'ai pas compris la même chose, alors. ABC ne parle pas d'un plateau tournant, il parle d'une horloge qui décrit un cercle, et d'une autre au repos, le tout dans un référentiel inertiel. Non ?
Salut

je ne vois pas comment on peut avoir ce genre de configuration ailleurs que sur un plateau (fictif) tournant.
Pour moi celle au 'repos' serait sur terre et celle en mouvement circulaire (au bord du plateau) serait le satellite géostationnaire. Le problème c'est que ce n'est pas un référentiel galiléen.
Faudrait que ABC donne un exemple pour mieux cerner la chose.
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#3141

Message par curieux » 17 déc. 2014, 10:44

Cogite Stibon a écrit :
Une horloge tournant à vitesse constante v le long d'un cercle "tracé dans un référentiel inertiel donné" bat à un rythme ralenti par le facteur (1-v²/c²)^(1/2) vis à vis d'une horloge au repos dans ce même référentiel inertiel.
Je ne vois nulle part indiqué qu'il parle d'un référentiel tournant.
Quand ABC le dira on saura de quoi il est question, en attendant j'imagine le cas suivant :
- Une horloge au repos.
- plus loin, un gars qui fait tourner une autre horloge accroché au bout d'une ficelle.

Mais là aussi, la seconde horloge n'est pas à proprement parlé dans un référentiel inertiel.
Je sèche.
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#3142

Message par Cogite Stibon » 17 déc. 2014, 10:55

Moi ce que j'avais compris, d'après la description d'ABC, c'est :
1. un référentiel inertiel
2. un cercle tracé dans ce référentiel
3. une horloge qui parcours ce cercle à une vitesse (scalaire) constante
4. une autre horloge fixe dans ce référentiel.

Dans ce cas, la vitesse scalaire de l'horloge mobile est bien constante, mais sa vitesse vectorielle change continuement de direction. Elle a donc, toujours dans le référentiel inertiel, une accélération constante dirigée vers le centre du cercle.

Je peux facilement créer ce genre de configuration, par exemple avec un circuit de train électrique, l'horloge mobile étant posée sur un wagon. La difficulté, c'est de faire rouler mon train électrique à une vitesse relativiste (je veux un train électrique relativiste à Noël !)

Plus concrètement, c'est la situation qu'on observe dans un accélérateur de particule. Les particules y décrivent des cercles à des vitesse relativistes, par rapport à la surface de la Terre que l'on peut considérer, vu les écarts de vitesse mis en jeu, comme un référentiel inertiel. On observe bien que la durée de vie des particules y est considérablement augmentée, ce qui confirme le phénomène de dilatation des durées.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Re: réductionisme

#3143

Message par Cogite Stibon » 17 déc. 2014, 11:07

curieux a écrit :
Cogite Stibon a écrit :
Une horloge tournant à vitesse constante v le long d'un cercle "tracé dans un référentiel inertiel donné" bat à un rythme ralenti par le facteur (1-v²/c²)^(1/2) vis à vis d'une horloge au repos dans ce même référentiel inertiel.
Je ne vois nulle part indiqué qu'il parle d'un référentiel tournant.
Quand ABC le dira on saura de quoi il est question, en attendant j'imagine le cas suivant :
- Une horloge au repos.
- plus loin, un gars qui fait tourner une autre horloge accroché au bout d'une ficelle.

Mais là aussi, la seconde horloge n'est pas à proprement parlé dans un référentiel inertiel.
Je sèche.
On est d'accord, les mesures de la seconde horloge se font dans un référentiel qui n'est pas inertiel. Donc, les équations de la RR ne permettent passer des mesures de la première horloge à celle de la deuxième. Il faut utiliser les équation de la RG dans ce cas.
Là où je râle, c'est quand ABC me semble dire que la seconde horloge ne change pas de vitesse dans le référentiel (inertiel) de la première.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Re: réductionisme

#3144

Message par curieux » 17 déc. 2014, 11:31

Cogite Stibon a écrit :Donc, les équations de la RR ne permettent [pas de] passer des mesures de la première horloge à celle de la deuxième. Il faut utiliser les équation de la RG dans ce cas.
Juste ce point qui ne me semble pas correct, bien que ce ne soit pas un référentiel inertiel, on n'a pas besoin de la RG.
Dans un accélérateur de particules (je l'avais souligné plus haut) la RR seule entre en jeu malgré l'accélération phénoménale.

(alors qu'avec le satellite géostationnaire on a besoin de la RR et aussi de la RG, le 'plateau' est dans ce cas soumis à un gradient de gravité.
Autrement dit le décalage n'est pas causé par la force centrifuge.)
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#3145

Message par curieux » 17 déc. 2014, 11:35

ça serait plus pratique de faire un dessin mais on ne peut plus joindre d'image, le serveur est saturé...
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#3146

Message par Cogite Stibon » 17 déc. 2014, 11:39

curieux a écrit :
Cogite Stibon a écrit :Donc, les équations de la RR ne permettent [pas de] passer des mesures de la première horloge à celle de la deuxième. Il faut utiliser les équation de la RG dans ce cas.
Juste ce point qui ne me semble pas correct, bien que ce ne soit pas un référentiel inertiel, on n'a pas besoin de la RG.
Dans un accélérateur de particules (je l'avais souligné plus haut) la RR seule entre en jeu malgré l'accélération phénoménale.
Ben explique-moi comment tu fais. Parce ce que moi, j'ai compris, c'est que la RR ne gère que les transformations entre référentiels inertiels.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Re: réductionisme

#3147

Message par curieux » 17 déc. 2014, 11:43

Cogite Stibon a écrit :
curieux a écrit :
Cogite Stibon a écrit :Donc, les équations de la RR ne permettent [pas de] passer des mesures de la première horloge à celle de la deuxième. Il faut utiliser les équation de la RG dans ce cas.
Juste ce point qui ne me semble pas correct, bien que ce ne soit pas un référentiel inertiel, on n'a pas besoin de la RG.
Dans un accélérateur de particules (je l'avais souligné plus haut) la RR seule entre en jeu malgré l'accélération phénoménale.
Ben explique-moi comment tu fais. Parce ce que moi, j'ai compris, c'est que la RR ne gère que les transformations entre référentiels inertiels.
On ne prend que la vitesse instantanée par rapport au sol et rien de plus.
Et le constat expérimental correspond bien à gamma = 1 / sqr(1-v²/c²)

pour aller plus loin, avec le GPS :
en RR ralentissement de rapport [1 / sqr(1 - v²/c²)]
en RG accélération de rapport [g h / c²] avec g = G Mt / d; d = distance; h = hauteur par rapport au niveau du sol
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Re: réductionisme

#3148

Message par Cogite Stibon » 17 déc. 2014, 11:50

curieux a écrit :On ne prend que la vitesse instantanée par rapport au sol et rien de plus.
Et le constat expérimental correspond bien à gamma = 1 / sqr(1-v²/c²)
Tu es sûr de ton coup ?
J'avais tenu un raisonnement du même genre il y a un moment, mais personne ne m'a dit si je me plantais ou pas.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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#3149

Message par curieux » 17 déc. 2014, 11:55

En fait, que ce soit un accélérateur linéaire ou circulaire, le facteur gamma est exactement le même.
La seule différence c'est qu'en mode circulaire la particule rayonne (et perd de la vitesse) sur le pourtour, d'autant plus que la masse est faible par rapport à sa charge électrique.
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Re: réductionisme

#3150

Message par curieux » 17 déc. 2014, 11:59

Cogite Stibon a écrit :Tu es sûr de ton coup ?
Certain, de toutes façons il n'y a pratiquement plus que des accélérateurs circulaires aujourd'hui, le constat expérimental aurait fait la peau à la théorie.
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

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