Polytechnique 25 ans

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kestaencordi
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Re: Polytechnique 25 ans

#176

Message par kestaencordi » 11 déc. 2014, 12:07

Greem a écrit :
Dash a écrit :Ce n'est pas parce qu'on est un homme qu'on ne ressent pas la pression d'un autre homme qui nous fait « sentir » qu'il pourrait nous « écraser » physiquement.
Et cette pression est double du fait que ça suscite une certaine honte pour la victime. Comme je le disais, on excuse plus facilement la violence à l'égard des hommes car on cantonne encore les hommes à un rôle de dominateur. C'est sans doute pour ça que beaucoup d'hommes n'osent pas porter plainte en cas d'agression...
les hommes ont tous ete enfants et dominé par des femmes. trop souvent ca prend la tournure d'une agression.


et c'est parfaitement legal.

on s'en prend a plus faible que soit.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Kraepelin
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Re: Polytechnique 25 ans

#177

Message par Kraepelin » 11 déc. 2014, 12:40

Mireille a écrit :Bonsoir Kraepelin,

Cette source l'est peut-être plus : http://www.canadianwomen.org/fr/Les-fai ... -femmes#14
Encore moins!

Tu devines sans difficulté qu'une entreprise pharmaceutique qui vend le médicament AAA n'est pas la source d'information la plus fiable pour connaître la valeur véritable du médicament AAA. Ses profits et son existence dépendent de la vente de AAA. Il y a donc conflit d'intérêts.

Il serait naïf de croire que les organismes publics, syndicaux ou communautaires sont libres de conflits d'intérêts.

En ce qui regarde ta source, demande-toi de quoi dépend sa survie économique.
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Dash
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Re: Polytechnique 25 ans

#178

Message par Dash » 11 déc. 2014, 14:37

spin-up a écrit :Un mec peut sans souci privilegier sa vie professionnelle, rester celibataire et enchainer les conquetes d'un soir.
Tu as sans doute plus de 40 ans et/ou tu ne fréquentes ou ne côtoies pas d'assez près des jeunes femmes issues des nouvelles générations. Parce qu'ici, au QC, ce que tu évoques n'est plus du tout la chasse gardée des hommes chez les nouvelles générations.
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eatsalad
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Re: Polytechnique 25 ans

#179

Message par eatsalad » 11 déc. 2014, 14:39

Dash a écrit :
spin-up a écrit :Un mec peut sans souci privilegier sa vie professionnelle, rester celibataire et enchainer les conquetes d'un soir.
Tu as sans doute plus de 40 ans et/ou tu ne fréquentes ou ne côtoies pas d'assez près des jeunes femmes issues des nouvelles générations. Parce qu'ici, au QC, ce que tu évoques n'est plus du tout la chasse gardée des hommes chez les nouvelles générations.
Je pense que ca a pas mal evoluer ici aussi, en tout cas au moins dans les grandes villes, en cambrousse je sais pas :D
"N’a de conviction que celui qui n’a rien approfondi."

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Nicolas78
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Re: Polytechnique 25 ans

#180

Message par Nicolas78 » 11 déc. 2014, 14:53

C'est une "régression" de privilégier le pro et d'avoir une vie sexuelle ultra libertaire ?

Le monde evolueet pense sans dessus dessous en l'espace de30 ans, on à le droit au blanc et au noir en même temps... :mrgreen:

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Re: Polytechnique 25 ans

#181

Message par Dash » 11 déc. 2014, 15:07

En vieillissant, on ne s'aperçoit pas réellement du changement de mentalité chez les générations qui nous succèdent. Bien sûr on voit et on entend des trucs dans les médias, mais ce n’est pas assez (et si l'on a des filles, le rapport enfant/parent fait qu'ils ne disent pas tout). Parmi mes amies de femmes, l'une à 26 ans et depuis ces 4 dernières années j'ai l'occasion de participer, quelques fois/année, à un souper de filles (30 ans et moins). ....J’ai pris une méchante débarque! :argh:

:mrgreen:

Je n'ai que 42ans et ça n'a plus rien à voir avec ma génération! ...Imaginez avec les 50 et 60 ans et plus! ....Tout le monde ne vit pas sur la même planète !
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Re: Polytechnique 25 ans

#182

Message par Jean-Francois » 11 déc. 2014, 15:16

Dash a écrit :Je n'ai que 42ans et ça n'a plus rien à voir avec ma génération! ...Imaginez avec les 50 et 60 ans et plus! ....Tout le monde ne vit pas sur la même planète !
L'enseignement permet de garder contact avec "la planète". Le désavantage est de se faire rappeler chaque année que les étudiants sont un plus jeunes... les salauds ;)

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("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)

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Re: Polytechnique 25 ans

#183

Message par steph » 11 déc. 2014, 15:21

Salut a tous

Il faut savoir faire une différence entre certaine féministe, une femme voilé (burqa ou autre), une femme catholique, une femme Témoins de Jéhovah, etc. sont pour moi des femmes inconscient de ce qu’ils entretiennent vis-à-vis de très gros ennemis de la femme.

Au Canada, les religions sont encore présentent aux parlements, média et autres, la soi-disant égalité entre homme-femme c’est amélioré, mais peu régresser en tout temps, donc le combat des féministes a encore sa place.

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Nicolas78
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Re: Polytechnique 25 ans

#184

Message par Nicolas78 » 11 déc. 2014, 15:50

Dash a écrit :....Tout le monde ne vit pas sur la même planète !
Jte voie venir !
Encore un peux et tu va nous sortir que les jeunes vivent sur Nibiru...

Mais je voie autant de jeunes en couple classique que de jeunes qui veulent pas se caser et vont courir partout (tous dans la 30éne)...et pour moi ni l'un ni l'autre ne sont plus moderne ou plus régressif que l'autre...
C'est un style de vie c'est tout.
Y'en n'a même qui font les deux ! :a2:

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Re: Polytechnique 25 ans

#185

Message par steph » 11 déc. 2014, 16:03

Dash a écrit :Parmi mes amies de femmes, l'une à 26 ans et depuis ces 4 dernières années j'ai l'occasion de participer, quelques fois/année, à un souper de filles (30 ans et moins). ....J’ai pris une méchante débarque! :argh:
Salut Dash

J’ai 42ans aussi, pour moi on ne fréquentait pas les mêmes femmes lors de notre jeunesse, de croire que les choses on changé beaucoup c’est faux, la technologie à changer beaucoup (réseau sociaux), mais il y avait des femmes `moderne, libre`tout comme aujourd’hui, l’humain s’adapte a son milieu `technologique, sociaux`, mais ne change pas si vite.

On a 42ans, on est encore jeune. ;)

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Re: Polytechnique 25 ans

#186

Message par Dash » 11 déc. 2014, 16:06

C'est quoi la « 30ième? » ...une rue~arrondissement pour célibataires qui font la fête? (Désolé, j'ne suis jamais allé en France.)
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Re: Polytechnique 25 ans

#187

Message par eatsalad » 11 déc. 2014, 16:09

Dash a écrit :C'est quoi la « 30ième? » ...une rue~arrondissement pour célibataires qui font la fête? (Désolé, j'ne suis jamais allé en France.)
Je pense qu'il veut dire trentaine, mais tu as dû remarquer que les touches du clavier de Nicolas ont été mélangés par un être malveillant !
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Re: Polytechnique 25 ans

#188

Message par Dash » 11 déc. 2014, 16:18

steph a écrit :...pour moi on ne fréquentait pas les mêmes femmes lors de notre jeunesse...
J'vois c'que tu veux dire, mais c'était beaucoup moins explicite et beaucoup moins assumé dans notre temps. Et donc moins bien perçus. Étant donné qu'il y a beaucoup plus de jeunes femmes qui se tapent des mecs par plaisir et qui privilégient leurs carrières, mais qui le disent ouvertement, qui en parlent avec leurs amies et amis et qui assument, c'est devenu beaucoup plus accepté ou « normal » pour les jeunes générations. Dans la forme, ça passe beaucoup mieux qu'en 1986, mettons. En tous cas, ici en ville!

C'est sûr que dans un « patelin » de 3000 habitants, ça doit être un peu différent...
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Nicolas78
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Re: Polytechnique 25 ans

#189

Message par Nicolas78 » 11 déc. 2014, 17:19

Haaa...1986... (prononcez avec une tonalité mélancolique/dramatique/comique).

J'étais pas encore née.


:mrgreen:

Mireille

Re: Polytechnique 25 ans

#190

Message par Mireille » 14 déc. 2014, 04:16

Kraepelin a écrit :
Mireille a écrit :Bonsoir Kraepelin,

Cette source l'est peut-être plus : http://www.canadianwomen.org/fr/Les-fai ... -femmes#14
Encore moins!

Tu devines sans difficulté qu'une entreprise pharmaceutique qui vend le médicament AAA n'est pas la source d'information la plus fiable pour connaître la valeur véritable du médicament AAA. Ses profits et son existence dépendent de la vente de AAA. Il y a donc conflit d'intérêts.

Il serait naïf de croire que les organismes publics, syndicaux ou communautaires sont libres de conflits d'intérêts.

En ce qui regarde ta source, demande-toi de quoi dépend sa survie économique.
Une fondation est dépendante des dons qu'elle reçoit, mais ça n'enlève pas tout le bien qu'elle peut faire. Plutôt que de t'attarder sur le fait que c'est une fondation, ce que tu aurais dû à mon avis regarder c'était plutôt toutes les références données en bas de leur page avec bon nombre d'études et de statistiques qui démontre ce que tu avais tort d'affirmer.

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Kraepelin
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Re: Polytechnique 25 ans

#191

Message par Kraepelin » 14 déc. 2014, 17:19

Salut Mireille,
Mireille a écrit : Une fondation est dépendante des dons qu'elle reçoit, mais ça n'enlève pas tout le bien qu'elle peut faire.
Et tout le bien que peut faire une fondation n'ajoute pas le poids d'une plume à la recherche de la vérité. Les fondations chrétiens, par exemple, ont parfois fait des merveilles. Ça n'ajoute rien aux preuves de l'existence de Dieu...
Mireille a écrit : Plutôt que de t'attarder sur le fait que c'est une fondation, ce que tu aurais dû à mon avis regarder c'était plutôt toutes les références données en bas de leur page avec bon nombre d'études et de statistiques qui démontre ce que tu avais tort d'affirmer.
Tu as manqué quelques discussions sur la violence conjugale sur d'autres fenêtres de notre forum. Celles-ci par exemple!

Sur les sites homéopathes, tu trouveras souvent des pages dédiées aux «recherches scientifiques» (SIC) qui démontrent l'efficacité de l'homéopathie. Ils y publient une longue liste de titres d'articles qui vont dans le sens de leurs illusoires dilutions. Sur les sites antivaccins, c'est la même chose. Sur certains sites dédiés au paranormal, aussi, tu trouveras parfois ce genre de listes. Même les sites négationnistes ou antisémites pourraient faire de même. En fait, sur les vieilles questions controversées, il y a toujours moyen de trouver des gens qui ont publié quelque chose qui va dans le sens de ta croyance, fut-elle le pire de mensonge.

La science, ça ne marche pas comme ça. Une longue liste de publications ne prouve pas grand-chose si les publications sont tirées de sources qui véhiculent le même biais.

Comment alors s'y retrouver, me demanderas-tu? C'est la bonne question, même si la réponse n'est pas facile.

Dans le cas de controverses, j'utilise le procédé suivant (qui n'est pas parfait):

1- Je commence par lire les revues de littérature les plus récentes;
2- Je départage les auteurs principaux en trois groupes (Pour AAA, Contre AAA et Non partisans)
3- Je cerne leurs principaux arguments;
4- Je vais ensuite lire les textes sources (les recherches empiriques de base) pour vérifier leur méthodologie;

Quel que soit son camp, un auteur qui exploite des statiques inventées, des sophismes ou des arguments circulaires perd des points. S'il n'utilise que ça, il est disqualifié.

Lorsqu'un auteur exploite des statistiques reconnues comme non fiables pour mesurer XXX comme si elles étaient fiables pour mesurer XXX, il perd des points. S'il n'utilise que ça, il est disqualifié.

J'ai expliqué mes autres critères dans d'autres discussions sur ce forum.

À la fin du procédé, il ne reste plus grand-chose, je te l'assure. C'est, par contre, très long à faire (± 3 ans). Lorsque je m'y consacre, je me fais une opinion indépendante. Je ne deviens pas un "spécialiste", mias je suis généralement capable de publier moi-même, à mon tour, une revue de littérature ou un article de vulgarisation. Je l'ai fait pour l'homéopathie, pour la recherche pharmacologique, pour la schizophrénie, pour la dépression post-partum, pour la violence conjugale et, plus récemment, pour l'homoparentalité (avec un mérite très inégal, je le confesse).

Dans le cas de la violence conjugale, il faut (au minimum) savoir que:

«Problèmes de mesure
La prévalence et le partage par genres de la violence conjugale au sein d’une population sont difficiles à évaluer parce que les instruments de mesure ne sont pas équivalents et que «des variations méthodologiques en apparence anodines exercent un effet important sur les réponses des participants» 4 et conséquemment sur la mesure.
Les enquêtes sur la violence conjugale se font généralement au moyen de statistiques policières et d'enquêtes de victimation ; ces différentes méthodes peuvent engendrer des résultats divergents.
• A) Statistiques policières
Les statistiques policières, souvent utilisées, fournissent une image partielle du phénomène puisqu’elles ne compilent que des formes "criminelles" de la violence conjugale et parce que tous les crimes violents ne sont pas rapportés à la police 5. Au Canada, par exemple, l’Enquête sociale générale de 2009 montre que seulement 22 % des victimes de violence physique ou sexuelle de la part d’un conjoint ont déclaré l'avoir rapporté à la police 6,7.
Par ailleurs, non seulement les statistiques policières sous-estiment la prévalence des actes, mais elles provoquent une distorsion dans le tableau de partage des genres. Au Canada, l'ESG 2009 montre que «les victimes de sexe féminin étaient environ trois fois plus susceptibles que les victimes de sexe masculin de dire qu’elles avaient signalé l’incident à la police (23 % par rapport à 7 %)» 8. Les statistiques policières ont donc tendance à sous-représenter la violence conjugale subie par les hommes.
• B) Enquêtes populationnelles à question ouverte
Les enquêtes populationnelles sont des enquêtes conduites à l'aide de questionnaires auprès d'échantillons probabilistes représentant (en principe) une population définie. Ces enquêtes sont dites à "question ouverte" (single question threshold approach) lorsque l'évaluation repose sur une seule (ou un très petit nombre) question d’ordre général sur des «actes de violence », des « agressions » ou des « mauvais traitements » subis.
Ces enquêtes donnent déjà une mesure plus juste de la prévalence parce que les personnes interrogées ne se limitent pas aux personnes ayant signalé des incidents à la police. Elles sont cependant dénoncées par bien des auteurs9,10 qui constatent que les définitions de ce qu'est une «agression» ou un «abus» sont subjectives et peuvent donc varier d’une culture à l’autre, d'un sous-groupe à l'autre dans une culture et même entre les individus d'un même sous-groupe.
• C) Enquêtes populationnelles à questions fermées
Les enquêtes populationnelles à questions fermées sont également conduites à l'aide de questionnaires auprès d'échantillons probabilistes représentant une population définie, mais les questionnaires sont composés de questions spécifiques et précises sur des actions objectives ce qui laisse beaucoup moins de place à la définition subjective de chaque individu quant à ce qui constitue un acte de violence ou non.
Les enquêtes populationnelles à questions fermées offrent donc de meilleurs avantages que celles à question ouverte en ce qui regarde la validité. Elles neutralisent en grande partie les distorsions dans le partage des genres.
«Comme le souligne Hamby, des questions formulées en faisant référence à des conduites spécifiques sont de plus en plus adoptées, de préférence à des questions générales sur les « agressions » ou sur la « violence » (Hamby, 2005 : 731). Dans des conférences organisées sous l’égide des Nations unies ou dans des rapports de recherche publiés par ses agences, de même que dans des rapports d’autres organismes internationaux, des experts de divers pays (Garcia-Moreno, Jansen, Ellsberg, Heise et Watts, 2005 : 13-14; Johnson, 2005 : 6; Kishor, 2005 : 4-5; Kishor et Johnson, 2004 : 4-5) ont eux aussi souligné les avantages de l’approche des CTS, qui reposent sur l’emploi d’une liste de comportements ou d’actions spécifiques pour dépister et identifier les victimes de violence, par opposition à une évaluation de type cognitif qui repose sur une seule question d’ordre général sur la « violence » ou les « mauvais traitements » subis, approche que ces experts internationaux désignent par l’expression single question threshold approach. » (Laroche 2007, page 14)
»
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Re: Polytechnique 25 ans

#192

Message par kestaencordi » 14 déc. 2014, 17:54

s'il y a une statistique policière qui ne souffre d'aucun biais, c'est l'homicide.

si j’évalue la gravité du problème de la violence conjugale par la répartition entre les sexes. les femme sont de plus grande victime.
mais les hommes restes les plus grandes victimes d'homicide au qc. et le problème n'est pas sexiste...dit-on.

edit: je réalise le double sens de ma dernière phrase. plusieurs crimes cotre les hommes ont un facteur sexiste. puisque bien des crimes violent n'aurait pas eu lieu si une femme avait été a la place de la victime.

l'homicide d'un homme est-il moi pire que celui d'une femme?
Dernière modification par kestaencordi le 14 déc. 2014, 21:16, modifié 1 fois.
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ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Polytechnique 25 ans

#193

Message par Kraepelin » 14 déc. 2014, 19:39

kestaencordi a écrit :s'il y a une statistique policière qui ne souffre d'aucun biais, c'est l'homicide.

si j’évalue la gravité du problème de la violence conjugale par la répartition entre les sexes. les femme sont de plus grande victime.
mais les hommes restes les plus grandes victimes d'homicide au qc. et le problème n'est pas sexiste...dit-on.

edit: je réalise le double sens de ma dernière phrase. plusieurs crimes cotre les hommes ont un facteur sexiste. puisque bien des crimes violent n'aurait pas eu lieu si une femme aurait été a la place de la victime.

l'homicide d'un homme est-il moi pire que celui d'une femme?
Oui et non! Même si l'enregistrement des faits semble moins difficile à faire, le problème des homicides n'est pas moins complexe à analyser.

Il y a plus d'hommes victimes de meurtre que de femmes victimes de meurtre, mais plus de femmes victimes de meurtres "enregistrés" dans un contexte conjugal que d'hommes victimes de meurtres "enregistrés" dans le même contexte.

Par ailleurs, dans un contexte conjugal, il faudrait tenir compte de trois variables qui ne sont pas enregistrées par la police, mais qui influencent considérablement le résultat de la mesure:

1- Premièrement, le ratio taille/poids comparatif des protagonistes! Par exemple, pour les homicides survenant à la suite d'une bagarre entre hommes, le ratio est statistiquement à l'avantage de l'accusé comparativement à la victime. Cette simple réalité qui veut que le plus grand et le plus gros l'emportent le plus souvent donne une tout autre perspective aux homicides conjugaux puisque dans la grande majorité des cas les hommes sont avantagés par rapport à leurs conjointes en ce qui regarde le poids et la taille. À la limite, pour être factuellement rigoureux, il faudrait peut-être parler de «la violence faite aux petits et petites»:a4:

2- Deuxièmement, un facteur culturel joue considérablement dans la mesure: le sexiste paternaliste (aussi sexisme chevaleresque). Bien qu'on en parle peu, les préjugés et stéréotypes sexuels jouent très souvent à l'avantage des femmes. Dans le cas des enregistrements d'actes criminels, des verdicts de culpabilité et des sentences qui en suivent, l'avantage pour les femmes est assez considérable. Dans ce domaine, la psychologie sociale a amassé une masse de données explicites. Il a été répétitivement démontré expérimentalement que pour un même crime, les sujets avaient tendance à donner une sentence plus petite aux femmes qu'aux hommes reconnus coupables, et ce pour un très large spectre de crimes. Est-ce que ce serait également le cas pour les scènes de crimes où les femmes auraient moins de chances d'êtres mises en accusation et pour les verdicts où les femmes auraient moins de chances d'être reconnues coupables? En ce sens, y a-t-il plus de tentatives de meurtre effectives commises par des femmes, mais qui seraient moins souvent dénoncés et enregistré comme telle par la police?

3- Troisièmement, au niveau opératoire, les femmes psychopathes et sociopathes ont plus tendance à faire commettre leurs crimes violents par d'autres personnes que ne le font leurs correspondants masculins. Comme ont ne dispose pas, à ma connaissance, de données fiables à ce sujet, nous ne pouvons que spéculer.

Tu vois que ce n'est pas simple
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Nicolas78
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Re: Polytechnique 25 ans

#194

Message par Nicolas78 » 14 déc. 2014, 23:35

Bien qu'on en parle peu, les préjugés et stéréotypes sexuels jouent très souvent à l'avantage des femmes. Dans le cas des enregistrements d'actes criminels, des verdicts de culpabilité et des sentences qui en suivent,
Ça dépend ou...
Dans certains pays défavorisés, c'est souvent la femme qui est coupable d'office, même si elle se fait frapper...

Ensuite, il n'y à pas que les psychopathes et les sociopathes qui frappent les autres ou tuent.
Il faudrait savoir comment et pourquoi la violence est faite, des débordements qui surviennent dans un couple et qui finissent mal peuvent être d'ordre émotif et affectif etc.
C'est une violence passionnelles dans ce cas.
Sans compter que les troubles de la personnalité rendent pas plus sexistes que les autres...et qu'il représente une minorité de la population*[voirspoiler].

Je connais peux d'hommes et de femmes qui n'on JAMAIS piqués une crise émotive en couple et qui n'ont JAMAIS perdu leurs sang froid...(je ne parle pas de violence sur la personne, mais d'une crise émotive ou d'un très fort énervement "qui fait du bruit").
Et on sais que ceux qui disent n'avoir JAMAIS pensé à être violent ou qui n'on JAMAIS cassé un objet et qui n'on JAMAIS hausser le ton plus qu'il ne le faut pour se faire entendre sont des gens rares ou faux-cul.
Même si heureusement, dans bcp de couples ça se passe bien et les conflit se limites au pire à la casse de deux trois assiettes et au mieux à des ébats amoureux (ou les deux) :mrgreen:


Ensuite : les violences au sain du couple sont trop souvent jugées comme sexistes, en quoi la violence dans le couple homme/femme à t'elle forcement une origine sexiste ? Et non pas émotionnelle, sentimentales, affective ou autre ?
Pourquoi est-ce que ça serait l'appartenance sexuel qui induirait la violence et non la passion ou la situation émotionnelle et sentimentale (et d’estime et/ou de dépendance) de deux individus ?
Ici la violence ne serait pas le fait obligatoire et commis d'office d'une appartenance sexuel, mais une réponse émotionnel liée à un contexte sentimentale ou de proximité (environnement), de vie commune, de liens de dépendances ou de problèmes de communication...voir même de problèmes cognitifs...

Deux homosexuels qui se foutent sur la gueule...parce qu’il sont dans un couple trop passionnel...ils sont sexistes ?

Deux amis qui s’engueules et en viennent aux mains, (il s’engueulent car il y à eu un manque de respect et que l'amitié induit des attentes amicales, de l'estime, et des émotions plus fortes qu'avec un inconnu*), il sont sexistes, parce qu’il serait de sexe opposé ?

Une employée et sont patron, ou une patron et sont employé, qui serait dépendant l'un de l'autre et qui passerait leur temps à se cracher dessus dans une ambiance de dépendance les incitant à se retrouver piéger par les émotions et les sentiments d'injustice et d’incompréhension...son t'ils sexistes ?

Il y à bien des raisons aux violences conjugales, et je doute que le sexisme en sois la cause principale...même si bien sure le sexisme en est aussi une cause ou du moins une composante indéniable.

A l'inverse, une personne doit t'elle dire que c'est à cause d'une appartenance sexuel qu'elle devient violente pour être réellement sexiste ?...(et ici je serait tenté de rajouter encore plein de "...").

Le sujet est bcp plus compliqué que les chiffres...même si ça aide, et il faut donner aux chiffres un contexte géographique et sociale pour juger...

C'est pourquoi, quand un type tue des gens et qu'il dit que c'est à cause de l'appartenance sexuel des victimes...et bien on se jette sur ce cas de sexisme réel et avéré pour lutter contre un problème sociale bien plus complexe et imbibé d’émotion et de subjectif...et je comprend et admet que cela puisse être utile, mais pas dénué de biais.

*Si un inconnu me dit "sale con" je ne m'engagerais pas dans un conflit trop long ou je ne connais pas l'autre de plus j'ai aucune estime sentimentale pour lui donc l'ignorer est plus facile (en fonction de l'ego).
Si c'est ma femme ou un ami(e) proche qui me dit "sale con", et compte tenue des liens affectifs, je lui demanderais des explications...et des bonnes :mrgreen:


N'oublions pas, ensuite, que le sexisme n'est pas qu'un problème de violences et de violences conjugale.
Et que pour l’illustrer, il vaut mieux prendre des exemples moins complexes et trompeurs, comme l'accès professionnel, la paye, le jugement dans les comportements sociaux...les mythes sur l'intelligence et les anachronismes sur les valeurs liées au sexe et qui sont totalement asbeen de nos jours.

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Re: Polytechnique 25 ans

#195

Message par kestaencordi » 15 déc. 2014, 02:26

dans les couples au qc.
on sais que les hommes et les femmes sont violent entre eux, dans proportions differentes, et que ca va jusqu'a l'homicide. mais ca dit pas quelles sont les causes de cette violence.

pourquoi les hommes violent le sont-il ?

et est-ce que le discours qui culpabilise l'homme moyen n'a pas atteint ses limites pour lutter contre la violence conjugale ?
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Kraepelin
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Re: Polytechnique 25 ans

#196

Message par Kraepelin » 15 déc. 2014, 03:24

kestaencordi a écrit : et est-ce que le discours qui culpabilise l'homme moyen n'a pas atteint ses limites pour lutter contre la violence conjugale ?
Ici aussi, le discours idéologique détourne des vraies causes. Les groupes de traitement pour d'hommes violents et les centre d'hébergement pour femmes victimes de violence nous apprennent beaucoup de choses. Dans les centre d'hébergement, les locataires ont fréquemment des traits de dépendance et des traits borderlines. Paradoxalement, les groupes d'hommes révèlent sensiblement les mêmes traits. Les couples qui se tapent sur la gueule chroniquement, le font parce qu'ils sont hypersensibles aux indices d'abandon et parce qu'ils y réagissent exagérément.

Par ailleurs, contrairement à ce que l'on pourrait croire, le machisme n'y est ni plus fréquent ni plus prononcé que dans le reste de la population. En s'attaquant aux stéréotypes sexuelles, on porte toute son énergie sur un facteur somme toute assez secondaire.
Dernière modification par Kraepelin le 15 déc. 2014, 03:27, modifié 1 fois.
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Re: Polytechnique 25 ans

#197

Message par Dash » 15 déc. 2014, 03:25

100% d'accord avec les remarques de Nico. C'est bien complexe et la violence entre individus dépasse largement la question du sexe. Les couples homo/lesbo vivent les mêmes probs et les même dynamiques que tous les autres.
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Re: Polytechnique 25 ans

#198

Message par Kraepelin » 15 déc. 2014, 03:30

Nicolas78 a écrit : Deux homosexuels qui se foutent sur la gueule...parce qu’il sont dans un couple trop passionnel...ils sont sexistes ?
En plus du fait que le taux de violence conjugale dans les couple de lesbiennes est le double de celui dans les couples hétéro. C'est une donnée qui se répète dans les statistiques et qui embête salement les idéologues féministes.
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Re: Polytechnique 25 ans

#199

Message par kestaencordi » 15 déc. 2014, 03:52

Kraepelin a écrit :
kestaencordi a écrit : et est-ce que le discours qui culpabilise l'homme moyen n'a pas atteint ses limites pour lutter contre la violence conjugale ?
Ici aussi, le discours idéologique détourne des vraies causes.
Par ailleurs, contrairement à ce que l'on pourrait croire, le machisme n'y est ni plus fréquent ni plus prononcé que dans le reste de la population. En s'attaquant aux stéréotypes sexuelles, on porte toute son énergie sur un facteur somme toute assez secondaire.
misogynie, alcoolisme/toxico, exposition a la violence dans l' enfance. model du pere violent . y a t-il des données fiable a se sujet.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Polytechnique 25 ans

#200

Message par Kraepelin » 15 déc. 2014, 03:59

kestaencordi a écrit :misogynie, alcoolisme/toxico, exposition a la violence dans l' enfance. model du pere violent. y a t-il des données fiable a se sujet.
Pas que je connaisse, sauf pour les stéréotypes sexuels, mais elles sont américaines et assez anciennes.
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