Matares a écrit :Si les preuves ne sont pas reproductibles indéfiniment et qu'un sceptique convaincu par ce qu'il a vu va raconter à un autre sceptique qui n'a pas vu ou assisté.
que dirait ce dernier ?
Tu as l'air de parler d'un témoignage personnel et unique. C'est simple, il ne relève pas de la démarche scientifique. On n'y croit ou on n'y croit pas. Si on décide d'y croire, on est confronté à l’extrême fragilité d'une croyance et donc de fortes chances de se tromper. Exemple, Bernadette Soubirous qui dit avoir vu la Vierge.
La présence de sceptiques à la source ou dans la chaîne de diffusion du témoignage ne change pas grand-chose. Sceptique n'est pas un état mais un comportement. Même si leurs biais cognitifs sont supposés être moins nombreux, ils n'en sont pas absents. C'est pourquoi, la démarche scientifique accorde la même valeur au témoignage d'un sceptique qu'à celui d'un crédule : pas grand-chose.. En un mot, un témoignage, d'où qu'il vienne ne sera jamais un fait, le seul matériau qui intéresse le scientifique
S'il y a un faisceau de témoignages, le réalité de l'occurrence d'un phénomène objectif est moins contestable. En revanche, l'interprétation du phénomène reste du domaine de l'opinion, c'est-à-dire propre à chacun et donc subjectif. Exemple on peut conclure à la forte probabilité de la présence d'un OVNI à un moment et à un endroit donné. D'affirmer que c'est une soucoupe volante pilotée par un ET n'est qu'une croyance du même ordre que celui de l'existence des farfadets dans le Bois de Boulogne.
Quant au voyage d'Apollo, on a autant de preuves de son existence que de celle d'une bataille à Austerlitz, le 2 décembre 1812, gagnée par Napoléon. Douterais-tu de cette dernière ?
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu