Nicolas78 a écrit :Les test de QI ne mesure donc pas la capacité intellectuel réel, mais : la performance du moment (ta bien manger ? tes pas trop fatigué ?)...
D'accord. Mais n'est-ce pas le cas pour tout autre type de tests, examens ou performances? Étant donné qu'absolument toute épreuve, qu'elle quelle soit, de quelque nature, est également concerné par ces circonstances pouvant avoir incidence sur les « performances du moment », ça revient à dire que « toute chose est égale par ailleurs » et, du coup, pourquoi les souligner aussi fortement quand ça concerne les tests de QI, mais beaucoup moins lorsqu'il s'agit : d'interprétations musicales, de courses automobiles, de parties d'échecs, de compétitions de jeux vidéo, de parties de Poker, de marathons, d'examens de français, de triathlon, etc. Est-ce à dire que ce que l'on observe lors de ces « performances du moment » n'est pas représentatif, à peu de chose près et de façon générale, des capacités intellectuelles et physiques « réelles~habituelles » du sujet concerné?
Sauf exceptions (flop monumental/gros coup de bol), on ne peut pas répondre, sérieusement, non.
Nicolas78 a écrit :Le cerveau garde les connexions, et les perd lentement, et peux les recuperer plus vite que durant l'apprentissage initiale...
Ouais, mais faut faire attention de ne pas surinterpréter. Étant musicien, je constate « empiriquement » que les connexions s'établissent proportionnellement à la fréquence multipliée par la constance. Et quand je pense que j'ai dû pratiquer la guitare 8h/jours x 5j/semaine pendant les 3 premières années, pour que les « connexion s'effectuent », ben je me dis que s'il est nécessaire d'appliquer la « même rigueur » pour améliorer — substantiellement — mon QI, je n'aurais même pas le temps de venir échanger sur ce forum, entre autres.

À moins de ne pas avoir d'autres activités ludiques, besoin de générer~gagner d'argent, acquérir des connaissances (lire), visionner des séries vidéo, entretenir un minimum de relations social, baiser, bouffer, élever un enfant, etc.
Nicolas78 a écrit :...à potentiellement un effet négatif ou positif en fonction de si on à un esprit de compétition ou si on est stressé...
D'accord, mais encore une fois : n'est-ce pas le cas pour tout autre type de tests, examens ou performances?
Nicolas78 a écrit :...il y à largement des truc culturel dans les tests de QI, la logique est parfois douteuse avec des critères étrange.
Ton « largement » est exagéré. Ça dépend des tests. De plus, je pense que plusieurs confondent les connaissances (nécessairement « culturelles », dans l'absolu) qui sont de toute façon nécessaires pour effectuer n'importe quel test écrit (ou simplement pour « fonctionner » dans la vie), des connaissances qui relèvent principalement d'une culture propre et singulière à un peuple et qui pourraient, en effet, biaiser ce qui est évalué.
Nicolas78 a écrit :Si on parle de logique sur un critère de taille du contenant...la Mare est l'intrus (c'est petit, et les autres sont bcp bcp plus vaste).
Mais la logique du comportement du contenue (l'eau, et non le contenant, ce qui est un piège dans la question) , alors la rivière est l'intrus, puisque la rivière s’écoule, mais tout les autres choix son des eaux stagnantes !
Or dans le test, le contexte d'une logique ou d'une autre n'est pas expliqué.
Pourquoi l'une serait mieux est pas l'autre ?
Parce que si l'on nous révélait laquelle (ou lesquelles) des caractéristiques importe (grosseur, largeur, forme couleur, nombre de lettres, etc.), ça ne serait plus une évaluation du « quotient intellectuel », mais ça deviendrais qu'une simple association de connaissances en rapport à une question posée. Par exemple : «
qu'est-ce qui est plus gros (volumineux) entre une marre et un océan? » Ou : «
qu'est-ce qui est le plus petit entre ses 4 items? » Ça n'impliquerait pratiquement aucun raisonnement, faudrait juste en avoir déjà observé! Ce qui limiterait le champ d'observation de ces tests uniquement aux connaissances « culturelles primaires » qui sont — généralement — communes à (et connues de) tous les humains (et qui n'ont donc que très peu d'incidence sur le quotient intellectuel à moins d'avoir toujours vécu en vase clos sans aucun de nos 5 sens). C'est justement le fait de ne pas dévoiler lesquelles des caractéristiques doivent être retenues/rejetées qui implique, qui « contraint » l'utilisation du raisonnement logique (et du même coup implique, potentiellement, certains « biais » de sélection).
Il est fait exprès d'utiliser de multiple forme et contexte nécessitant le concours des principales fonctions cognitives. Et, par corollaire cette « représentativité » est susceptible de générer les principaux biais cognitifs correspondants et donc de potentiellement biaiser l'évaluation objective et strictement logique (d'où tes questionnements). Alors on n'est pas pour indiquer ce qui ne nécessitera plus d'utiliser ce qui est nécessaire d'être utilisé afin d'être évalué.

Pour faire simple, des questions trop faciles que tous pourraient répondre correctement par « réflexe mémoriel » n'auraient aucun intérêt. Le but est d'activer le questionnement, l'imagination et la créativité, mais d'évaluer si ces dernières sont proportionnelles à la faculté de trier ce qui doit être retenu/rejeté le plus objectivement et logiquement possible afin de pouvoir « dégager » une hypothèse de vraisemblance maximale « logico-rationnelle ».
Nicolas78 a écrit :Comme si le temps de réaction était un critère d'intelligence...c'est asses étrange. Mais pourquoi pas, ça mesure la réflexion en temps de "crise". je dit OK.
Mais en rien cela mesure le potentiel intellectuel...
Au contraire! Si l'on veut évaluer le potentiel d'une capacité, il faut tout d'abord définir sont « quotient » à l'état « brut » (afin de pouvoir ensuite multiplier ce dernier avec d'autres facteurs ). Et concernant l'intellect, l'on se doit d'exclure le plus de variables possible que l'absence de limite de temps — dans la vie normale — implique et est susceptible de faire interférer : multiples analyses rigoureuses pendant plusieurs heures, recherches et acquisition de nouvelles connaissances, influences d'avis et aide « extérieurs », etc. Parce que, de toute façon, tous bénéficient, hors « environnement contrôlé », des avantages qu'apporte la possibilité de prendre tout son temps pour réaliser quoi que ce soit. Mais le problème, c'est que tous n'en bénéficient pas à la même hauteur (impossible à déterminé précisément, d'où la nécessité de se baser sur un aspect « brut », au départ). Et c'est bien pourquoi le terme « potentiel » prend tout son sens et que l'évaluation de ce « quotient brut » n'est pas un gage de
réalisations « nettes », dans la vie, mais seulement d'un « potentiel » (tout ce que cela peut ou non impliquer) ayant un rapport avec son aspect « brut ».
Nicolas78 a écrit :Je reste admiratif devant les divers biais interprétatif que ce genre de test nous proposes.
Caca moi je dit.
Il faut juste saisir ce qu'est une capacité brute et isolée, de son potentiel, en terme de réalisation, qui impliquera, nécessairement, plusieurs autres facteurs. Mais c'est en fait ce que plusieurs disent depuis le début et je partage leur avis! Ce qui « m'agace », c'est lorsque certains d'entre eux (ou d'autres) tentent de faire entrer plusieurs des autres facteurs qui auront nécessairement et potentiellement une incidence, dans la « case » : intelligence. Ce qui fait alors de l'intelligence un truc tellement «
at large » que ça ne veut plus vraiment rien dire.