Jean-Marc milhaud a écrit :Dalaha a écrit :Mais non pas des dogmes .. moi anti dogmes

.. Simplement que si une structure " Raisonnée" s'établit sur multiple faits, ayant des liens et recoupements diverses... c'est exactement la même démarche, sans utilisés les mêmes outils .. donc ne comprend pas vos blocages.
1. Ce que vous appelez des faits ne sont pas des faits établis sur un plan épistémologique...
2. Vous êtes dans le dogme car les liens et recoupements que vous faites produisent des résultat (non démontrés sur un plan épistémologique) sur lesquels vous assoyez vos "raisonnements" ultérieurs... Qu'est ce que qu'un dogme si ce n'est une hypothèse que l'on tient pour vraie et qu'i n'a pas été démontrée... :-D
Lisez un peu d'épistémologie, ce la vous fera plus progresser que le galimatias que vous nous servez à longueur de forum ou vos "visions"...
Salut,
Le problème avec l'épistémologie, c'est que ça permet aussi de prendre un certain recul sur la science.
On y apprend que la science est basée sur une philosophie, des axiomes, un credo...
L'Épistémologie "désacralise" la science, et permet d'y voir un contexte précis, un cadre limité, une forme d'aveux philosophique.
Comme un aveu de credo, non pas dans le sens péjoratif du terme, mais pratique.
Rien ne peut totalement sortir, amha, d'une forme de paradigme, de concept à suivre.
Ça différencie du dogme, car la science ne dit pas connaitre la nature de la Vérité, ni même ne dit savoir si la connaissance matériel est totalement et pleinement accessible.
Mais du coup, cet aveux permet sans doute aux new-ageux de s'insinuer dans l'ignorance, que la science elle-même tente de combler (parfois pour eux lol).
Au mieux ça rend "humble", au pire ça ne permettra pas aux gens de perdre leurs croyances.
La parcelle d'inconnue n'est pas quantifiable (sinon c'est que ce n'est pas inconnue), mais par déduction logique et historique on peut projeter que la science est loin de tout savoir (elle cherche, donc elle cherche là ou elle s'interroge).
L'épistémologie est donc un aveu : qu'elle ne pourra pas répondre à toutes les questions.
Pourtant ses questions sont parfois un moteur à la recherche scientifique.
La science est pratiqué par des humains, elle est faite pour une chose : nôtre envie de savoir, notre besoin de réponses, notre curiosité.
Il y aura tjr une "place épistémologique" pour les sujet PSI par exemple, puisqu'ils peuvent être sans cesse repoussés dans des limites "épistémologiques" et techniques, en évolution continue.
Sois la science ne peux pas y répondre car le sujet dépasse son cadre, sois le cadre scientifique n'est pas encore suffisamment développer car les outils ne sont pas encore asses performant et/ou notre savoir n'est pas encore suffisamment fort.
Des excuses il y en a pleins. La raison n'y change pas grand-chose.
Il y à tout un pan des "expériences subjectives humaines" qui sont explicables rationnellement mais qui, scientifiquement, ne permettent pas une prise de position aussi tranchée que d'autres aspect de la vie commune.
Parfois la science prouve une chose sans ambiguïté possible : la terre tourne autour du soleil, même si d'apparence c'est l'inverse.
Mais parfois, c'est plus complexe, les connaissances permettent de tranchées, mais pas de couper l'os.
Une personne qui fait une EMI, on peut l'expliquer par la science, dire que son cerveau ne réagit pas normalement.
Ses "normes" sont parfois sujettes à débat, certaines maladies mentales ne sont pas accompagnées de lésions, et donc on les considèrera comme anormales parce qu’elle ne représente pas la façon de fonctionner du plus grand nombre d'individus.
Le problème d'une EMI est que cela concerne directement l'humain, contrairement au fait de voir la terre autour du soleil...
On peut donc dire que l'EMI ne permet pas d'avoir accès à un autre monde, mais finalement, expliquer que le cerveau en est la source et qu'il fonctionne anormalement ne permet pas de dire que cet autre monde n'est pas accessible par le cerveau à ce moment-là pour x ou y raisons.
Alors qu'on peut voir parfaitement que le soleil ne tourne pas autour de la terre.
On est donc dans une science molle.
(la psycho en fait partie).
La ou l'une rejette l'autre idée sans pitié et sans laisser place à l'interprétation (Soleil et Terre), l'autre appuie l'une des hypothèses (pas de vie après la mort) sans avoir le pouvoir réel et complet de rejeter et d'anéantir l'autre (le cerveau pourrait avoir accès à un monde matériel mais encore inconnue par exemple...et ce que dans un état de dysfonctionnement ...blablabla).
La puissance des preuves d'un type de science à l'autre n'a pas le même poids dans notre façons d'appréhender les choses (et de laisser de la place aux idées).
Ce petit texte avec l'exemple des EMI n'est pas représentatif de la réalité scientifique ou subjective.
Il est la uniquement pour illustrer une chose : des choses nous dépassent, la recherche et la rationalisation en est aussi la preuve.
Sinon, on ne chercherait pas à répondre aux questions, aux hypothèses et à trouver des modèles de pensée sur l'univers.
Qu'on le veuille ou non la science nourrie nos questionnements, et la recherche de savoir n'est pas que la pour faire jolie dans un tableau.
Elle est là pour servir l'humain et cela touche son "intimité" et sa vision de l'univers.
Il serait étrange voir totalitaire de penser que notre "conceptualisation" de l'univers est purement Objective
tm, transcendant elle-même le savoir grâce à lui-même.
Comme si nous étions que des bases de données neutres face à notre existence et la vie. Le savoir ne sert pas qu'à être entreposé. Tristement.
Un savoir qui ne rentrerait pas dans un processus de pensée plus "abstrait", fait de questionnements et de conceptualisation de la vie et de l'univers.
Sur le papier ça marche, et c'est utile, mais l'utilisation du savoir ne se limite pas à ça.
Mais ça serait bien hihi.
La science apporte des éléments factuels, qui défie la pensée, elle recherche l'inconnue sans prendre en compte pour qu'elle raison elle le fait (l'envie de savoir). Elle évite ainsi les biais et le nombrilisme.
La pensée qui nous dit qu'on aimerait savoir est exclue de la science expérimentale pour lui permettre de se libérer du dogme "humain".
C'est la réussite de la science : elle se désincarcérer de son créateur (l'humain).
Mais elle y revient, quand il s'agit d'en parler.
Au finale, elle s'insère parfois dans nos vies, car pour avancer, il lui faut des hypothèses...elle s'installe dans notre façon d'appréhender l'univers, elle dépasse son cadre quand elle est communiquée, débattue et qu'elle permet de crée des modèles de conceptualisation, sans les quels la science n’existerais pas : l'envie de comprendre, d'utiliser le savoir, pour vivre mieux.
La science ne décrit aucun buts et ne croie en aucun buts, mais elle sert parfois un but : comprendre mieux, au-delà du savoir "DATA".
Elle transcende ce but dans la méthode scientifique, pour répondre plus efficacement.
Mais pas pour la faire survivre à la prochaine idée, la prochaine question.
L'Épistémologiste, c'est la philosophie des sciences.
Il ne s'agit pas de connaitre l'épistémologie pour se débarrasser des croyances. Certains s'en débrouillent "bien", par diverses manœuvres mentale ou finalement l'un n’empêche pas l'autre et ou personne n'est corrompue.
Pour le plus bien de la "safe zone" mentale.
L'ignorance devient un moteur et une prison.
Non, pour l'épistémologie, il s'agit de comprendre le cadre, de voir le terrain dans le quel ou joue. Rien d'autre. C'est tout.
La science n'est pas une thérapie, et même si certaines applications thérapeutiques viennent de la science, elles ne sont plus science (mais médecine).
Au mieux, on peut faire de nos vies une méthode scientifique, mais nous ne sommes pas la méthode.
On peut se sentir mieux avec la science : elle nous libère parfois de nos peurs, de nos craintes, d'une "nature" soi-disant hors de portée et toute puissante (maman ? haha).
Elle rationalise et apaise, rend plus juste la description du monde. Mais la, on est plus dans la science, mais une application. Belle, noble, légitime, puissante, mais pas science.
Bref.
Il parait asses futile d'affirmer l'impossibilité de transcendance de la matière (y compris par la matière elle-même, pourquoi pas) par la science, autant qu'il est futile d'affirmer la transcendance de la matière (pourtant bien réel) par la foi et/ou l'ignorance.
L'un et l'autre ne sont tout simplement pas du même domaine.
Mais ils servent parfois la "conscience", l'individu. C'est là, oui c'est là ou un rapport de force existe et ne se calme pas.
Inévitable.
Le domaine d'investigation de la science, c'est parfois le mystère.
Et il y aura tjr des gens pour en rajouter (du mystère), sans que la science ne puisse les contrôler (et heureusement) mais tristement cela n’empêchera pas certain d'affirmer, de retourner la crêpe 1000x en se disant que c'est un pancake.
Sans prendre aucun recul : c'est de la farine avec des œufs...avant d’être une crêpe ou un pancake.
Prendre du recul sur la "vie", c'est angoissant.
Faire de la science c'est angoissant pour un zozo.
D'un seul coup, son doute de la science se transforme en doute de lui-même.
L'angoisse crée autant d'idées qu'elle n'en résous.
L'Épistémologie ne résous pas la zozoterie.
Une croyance ce loge là où elle peut/veut, et à tjrs de la place à volonté dans les pensées.
Et le jour ou la science prendra cette place, concernant certains domaines
*, il faudra s'inquiéter de ce qu'est devenue la science, amha.
Les hypothèses, moins violentes et moins tranchées que les croyances, s'y sentent bien aussi, mais elles sont parfois utiles (ouverte ?) et parfois inutiles, déconvenues, incapables d'avancées (trop ouverte ?).
*Certain domaines : ou l'ignorance et/ou un flou est reconnu (ce qu’il y à dans un trou noir / qu'est ce que vraiment la conscience) et/ou le cadre scientifique est clairement dépassé (c'est quoi la Vérité / comment être libre / pourquoi on est la).
Le problème principale étant "l’évolution" de ce cadre dans des domaines "borderline" comme : peux t'on avoir accès à des informations PSI ?
C'est un domaine où la science a déjà investigué et ou la croyance peux tjrs dire que le problème est que les outils ne sont pas encore suffisamment performant et/ou que les connaissances de l'univers ne sont pas encore suffisantes.
Ça permet à la croyance de survivre des à présent, plutôt d'attendre.
La presque impossible improbabilité donne un espoir, irraisonnable, mais qui reste légitime et impossible à affirmer à 100% impossible (dans une sorte de cadre scientifique hypothétique du futur) si on creuse irraisonnablement (et qu'on a que ça à faire).
Après, je suis peut-être totalement à coté de la plaque...
Désolé...je suis d'humeur louche ce soir.
