Bref, tu n'en sais rien mais tu t'imagines que c'est le cas. Tu postules inutilement une essence et tu t'entêtes à penser que c'est une explication à pas mal de trucs.Mireille a écrit :Ce que je voulais dire c’est que c’était par l’activation de leurs instincts que les animaux entraient en contact avec leur nature, la reconnaissaient pour ensuite développer ce qui ce qui les singularise : leur essence
Tu devrais relire l"l'imposture scientifique en dix leçons".
Broderie poétique qui ne correspond à rien de tangible. Même les humains, tu ne peux les "ressentir dans tout ce qu'ils sont de corps et d'esprit".Maintenant, est-ce que ce concept est réel ? Il m’apparaît que sans lui, je ne peux pas ressentir ce qu’est l’autre ou l’animal vis-à-vis moi dans tout ce qu’il est de corps et d’esprit
Personnellement, je fais une distinction entre "définir" et "prendre des métaphores pour la réalité".Ici, tu disais : "Pourquoi invoquer une "nature/essence" dont tu ne sais rien? Il est tout aussi vrai (et moins inutilement compliqué) de dire que nous sommes ce que nous sommes, ce que nous faisons, nous vivons, nous pensons."Oui, nous sommes ce que nous sommes, mais je ne crois pas que ce soit une mauvais chose de tenter de définir nos perceptions plus en détail
Je ne croise pas des essences mais des êtres vivants (humains ou autre). Ce n'est pas parce que j'en ai des souvenirs (incomplets, forcément, puisque mes souvenirs ne sont pas la personne elle-même) que j'ai accès à une "essence".Oui, mais cette mémoire, ce souvenir, te viens de ce que tu as perçu de sa nature, ce qu’il a laissé de son essence qui lui appartenait à lui-même et que même la mort ne saurait te ravir. C’est tout ce qu’il nous reste des êtres qui ont croisés notre vie
Pas seulement biologique: physique, chimique... Probablement parce que la chasse aux chimères ne me fascine pas autant que toi.Tu me disais que j'étais coincé dans un raisonnemment circulaire, toi tu l'es dans un raisonnement strictement biologique.
Jean-François