Pour le risque d'ostracisme, je vous donne raison, dû moins dans certains milieux, même si la société brésilienne est loins d'être aussi monolitique que vous vous plaisez à la décrire. Vous avez cependant manqué une bout de la discution. Le bout ici :Wot a écrit : Je me fout pas mal des zozoteries relatives à l'excommunions, ce dont je ne me fous PAS DU TOUT, c'est qu'au delà des simagrées, c'est bel et bien, très hypocritement, un ostracisme et une mise au ban de toute une société (et, dans ce pays là, l’église est omniprésente et puissante... on n'est pas en France où les mariages cathos ont diminué de 50% et où les églises se vides), et c'est d'une violence psychologique insupportable. C'est du domaine du pilori moyen-ageux, c'est devoir subir en permanence l'opprobre officielle et le poids des regards réprobateurs de TOUT LE MONDE, c'est monstrueusement agressif. On rappellera, entre autre, que certains salariés mis "au placard" en viennent au suicide... et bien c'est du même champ d'action. C'est tout simplement.. dégueulasse.
«L’Église n’a pas de machine à excommunier. Elle ne place pas des prêtres à la porte des cliniques pour prendre le nom des patientes et ensuite les excommunier le dimanche suivant. L’Église s’excommunie de manière nominale que les catholiques qui contredisent sa doctrine publiquement dans leurs actes et leurs paroles. Elle n’excommunie nominalement presque jamais ceux qui commettent des péchés dans l’ombre, même s’ils se font prendre et même si leurs actes sont très graves (meurtre, par exemple).
L’article ne le dit pas, mais la mère de la petite fille s’est nécessairement « affichée » et même «commise» publiquement, sinon l’archevêque aurait fermé sa trappe. C’est à partir du moment où il est « interpellé » par un « scandale public » que l’archevêque se trouve contraint (croit-il) d’agir officiellement en réaffirmant la doctrine de l’Église de façon autoritaire.»
C'est un peu gros de jouer les victimes lorsqu'on se lance à l'assaut des préjugés religieux de la société où l'on vit.