Qu'on peut comparer à égalité les hauts dignitaires de religion en matière d'obscurantisme. Je suppose que le prédicateur saoudien refuserait le pendule de Foucault comme preuve scientifique parce qu'il vient d'un savant "croisé-occidental" et non musulman.Wot a écrit :Que vient foutre, dans une conversation relative à l'excomunion d'une mère ayant fait avortée sa fillette de 9 ans violée par son beau-père... un taré d'une autre religion engoncé, lui aussi, dans ses délires ?
J'ajoutais un contexte historique à ma remarque sur Galilée. C'est intéressant d'aller au-delà "des martyrs de la science versus l'obscurantisme religieux", en tout cas pour Galilée.Super, génial, passionnant. MAIS ALORS...
Le violeur étant évangélique (d'inspiration américaine donc rétrograde), cet article du "Point" faisait le point sur la montée des évangéliques en politique brésilienne.
Le Point a écrit :Marco Feliciano, qui se dit pasteur, député et homme d'affaires, a été élu en mars président de la Commission des droits de l'Homme et des Minorités (CDHM) de la chambre des députés. Son élection en mars à la tête de la CDHM a provoqué une tempête nationale, suscitant les critiques outrées d'artistes renommés, comme le chanteur Caetano Veloso.
Le pasteur est devenu la cible des organisations de défense des droits des homosexuels et des minorités pour des propos passés qui ont resurgi sur les réseaux sociaux: "la putréfaction des sentiments des homosexuels conduit à la haine, au crime et au rejet", "la malédiction de Noé pèse sur le continent africain".
Quant à John Lennon, il méritait bien trois balles, "au nom du fils, du Père et du Saint-Esprit", pour avoir affirmé que les Beatles étaient plus populaires que Dieu, l'entend-on dire dans une vidéo d'un sermon datant de 2005.
La polémique n'a servi qu'à le rendre plus célèbre dans le pays.
"Ils ont voulu m'étiqueter ennemi public numéro un du Brésil. Ils ont réussi à faire de moi une célébrité, le héros de la famille brésilienne", lance Feliciano. "Il y a eu 40 manifestations contre moi. Elles n'ont pas réuni plus de 5.000 personnes. Moi, en un seul culte, je peux en réunir 100.000".
Se posant en victime d'une supposée "dictature gay", Feliciano se défend d'être homophobe: "les militants gays veulent m'imposer leur style de vie. Ils m'accusent d'intolérance, mais j'ai reçu des menaces de mort. Ma famille a été harcelée".
Ce qui le hérisse, ce n'est pas "l'orientation différente", c'est "l'acte homosexuel, quand ils s'embrassent, se touchent devant moi".
Raciste? Absurde. "Ma mère est noire, mon beau-père est noir, rétorque cet homme à la peau blanche, mais dont le cheveu encore un peu crépu, malgré un soigneux lissage, révèle le métissage.
L'ascension de cet ancien chanteur de Gospel a épousé celle des églises évangéliques au Brésil, qui rassemblent aujourd'hui 42,3 millions de Brésiliens, soit 22% d'une population de 194 millions d'habitants.