Je comprend mieux ta position. Je la partage en parti.
Le sujet est complexe, pour plusieurs raisons.
Même neurologiquement, physiquement, on observe, appartement, des différences entre homo et hétéro.
Ce qui n'indique rien pour justifier une quelconque maladie ceci-dit.
Le coté sociale d'un point de vue psychologique (DSM etc) est très largement complexe pour ne pas s'y aventurer sans opinion ou alors au mieux sans extrapolations.
Pour illustrer un argument penon cet exemple : un paranoïaque qui fait une crise en pleine rue mettra sa vie en danger et celle des autres, ou alors il se sentira très mal.
Un homosexuel qui veut se trouver un mec en pleine rue, non.
C'est pour ça que bannir la paranoïa du DSM me parait bcp plus compliqué que pour l'homosexualité...
L'impact sur les gens n'a juste rien à voir.
Ni pragmatiquement, ni socialement.*
Ensuite, on pourrait parler pendant des heures sur les questions telles que : "qu-est ce qu'une maladie mentale".
Ou des phrases comme : "vous constatez avec moi que la plupart des maladies physiques et mentales sont naturelles et qu'il faut quand même chercher à les endiguer."
Ça serait d’ailleurs fort intéressant, mais long...
C'est ce qui fait que la psychologie est encore largement une science molle. Ouverte au débat parfois.
Bien sure l’avènement de la biologie et de la neurologie/neuropsychologie remet un peut d'ordre dans tout ça.
Mais ça ne dit pas comment réagir socialement.
C'est pour ça que pragmatiquement, on ne peut pas considérer l'homosexualité comme une maladie.
Du moin pas dans une ambiance sociale ou l'individu n'en souffre pas (autant qu'avant) et ou les autres ne sont pas touchés par une hypothétique souffrance à cause de cela : je pense que ceux qui "souffrent" des homosexuels mais sans l’être, ce sont surtout des gens blessés dans leurs estime et leurs croyances...
Rien à voir avec une maladie comme la schizophrénie, ou un cancer, amha.
D'un point de vue physique/chimique, rien n'indique qu'une différence doit être forcement être considérée comme maladie.
La question du choix de l'orientation sexuelle est d'autant plus complexe.
Pour les psychopathes, rien n'indique qu'un psychopathe "gentil", qui n'est pas un danger, doit être soignée ou non...
Je suis d'accord pour dire que la question de la psychologie et de sont application en psychothérapie sur la population reste très flou.
Mais si on reste que dans le comportement et l'analyse scientifique, le sujet n'est pas plus avancée socialement.
Mais, comme déjà dit, on peut sortir de tout cela des éléments qui vont en faveur du maladie/pas maladie.
Voir un parano comme malade est plus logique que voir un homo comme malade.
Ceci dit un psychopathe non violent, qui ne fait pas de mal, doit t’ont le voirr comme malade ? Ou différent ?
J'ai pas trop de réponse à ça.
Ça dépend de trop de critères et je ne suis pas psy.
Je ne pense pas que l'homosexualité pose un probleme, le voir ainsi, en est un en revanche.
Et donc je ne pense pas qu'on doivent la voire comme une maladie.
Mais je trouve aussi que tes questions Kraepelin sont loin d’être inutiles, elles sont même très légitime maha.
Le sujet navigue entre des raisons acquises et innées, voir variables...objectivité scientifique d'une science dure et normatives d'une science molle qui doit prendre en compte le subjectif dans sa démarche d'humain qui analyse l'humain.
Le probleme étant, dans l’extrême, par exemple :
Si il existe objectivement un gêne gay, doit t'on introduire une notion de maladie avec des critères normatifs ?
Le ferions nous pour le gêne de l'agressivité ?
Le tout amené par la certitude de l’acquis, faisant qu'on ne peut pas expliqué une orientation x ou y simplement par le facteur génétique mais aussi par l’expérience, le parcours de la personne.
Et l'inverse est valable aussi.
Sinon Kraepelin tu dit en réponse à une demande de définition de "maladie mentales" :
Pour quelles raisons ?C'est un problème. Je n'aime pas celles qui ont court ...
Au passage, je ne pense pas que considérer Kraeplin comme homophobe soit très logique.
Si il considère que c'est une maladie...il n'est pas forcement homophobe...
Suis-je "psychophobe" si je considère un ami "psychosé" comme malade ?
Seulement si ce critère est une excuse de rejet. Et je ne connais pas asses Kraeplin pour juger d'une sous-pensée de rejet dans sont idée de "peut-être maladie, peut-être pas".
* : Pour le DSM, on est d'accord qu'il est largement critiqué ? Et que, peut-être, il le sera de moin en moin au fur et à mesure des avancées.
Mais qu'il existe un certain nombre de facteurs indéniables dans les comportement maladif, d’émotions "incontrôlables" ou inexistantes, de souffrances diverse, de dangerosité pour les autres, etc...
Si ses nuances sont vrai (le pour et le contre).
Que propose tu à la place ? Quelles type d'approches dans les critères scientifiques, puis, sociales (prise en charge ou non)