Lulu Cypher a écrit :
En fait nous disons un peu la même chose Wooden et moi
Et bien nous pataugeons toujours dans un gros malentendu puisque j'ai le sentiment que ce que dit Wooden est aussi ce que j'ai dit !
Lulu Cypher a écrit :
, en l'occurrence 2 choses :
- Le billet n'a pas de valeur intrinsèque
Chose que j'ai prononcé "la valeur du billet n'a pas d'existence intrinsèque".
Lulu Cypher a écrit :
- Que le billet n'est qu'un épiphénomène qui ne fait que se rajouter à la notion de valeur d'échange et ne mérite pas qu'on lui accorde l'importance que tu lui portes
Je n'accorde aucune importance au billet, si ce n'est que son existence matérielle est avérée.
Lulu Cypher a écrit :Je postule pour ma part que la comparaison âme/billet est une comparaison inappropriée (notamment pour les raisons précitées)
Ben là je me demande comment tu as lu ce que j'ai écrit.
Car sur les raisons précitées dans ton dernier post, nous n'avons AUCUNE divergence de vue.
Lulu Cypher a écrit :Ce qui est peut-être plus intéressant, amha, serait la comparaison entre valeur d'une transaction et âme ....
Voilà exactement ce dont je parle dès mon premier post introduisant le problème de la valeur du billet de banque (qui est une valeur générique de transaction)
Lulu Cypher a écrit :mais même la on compare des notions qui ne sont pas du même niveau. Contrairement à ce que tu dis, je pense que la valeur de la transaction ou de l'échange est une réalité quantifiable au mieux et au pire est le reflet immatériel d'une réalité matérielle. A ce titre nous comparons encore 2 notions de manière boiteuses puisque tu souhaites comparer cette valeur à la représentation immatérielle d'une notion irréelle.
Comparer à l'origine n'était pas central dans la réflexion.
Ce qui m'intéresse, c'est ce qui rend réel et ce qui rend irréel.
Car j'insiste sur l'idée que pour moi la valeur du billet n'est par réelle par elle-même. Elle est rendue réelle par ceux qui opèrent la transaction.
Lulu Cypher a écrit :J'ai bien compris que tu ne te posais pas en défenseur de l'existence de l'âme.
Non. Je ne peux pas te le prouver, mais c'est faux.
L'existence de l'âme, je m'en fou.
Lulu Cypher a écrit :Par contre, pour répondre (répondre n'est pas, a mon avis, le mot juste puisque notre échange est plus philosophique que scientifique) à ta suggestion concernant "les deux parties se mettant d'accord sur l'existence d'une âme comme ils pourraient se mettre d'accord sur la valeur d'une transaction et par voie de conséquence mettant en avant que les choses existent parce que nous y croyons" ... c'est pour moi un biais ...
Ha. Pourquoi ? C'est là qu'il faut creuser.
Je veux bien que ce soit un biais.
Mais alors :
Lulu Cypher a écrit :le fait de croire ne le rend pas réel
Alors la valeur du billet de banque aussi n'est pas réelle.
OK, ça revient à les comparer et je me contredis.
Mais sur le fond, c'est quoi qui cloche ?
Je ne vois pas.
A part le fait que dans la vraie vie, la valeur du billet est opérante et l'âme ne l'est pas.
Est-ce qu'il suffit qu'une chose fonctionne pour qu'elle soit réelle ? Certainement pas !
Lulu Cypher a écrit :
Le concept d'âme (concept n'est pas le bon mot) est, amha, de même nature que le "cogito ergo sum" il ne peut s'entendre qu'à la première personne du singulier, la croyance étant une sorte de conviction personnelle, elle ne peut se décliner en "tu crois en l'âme donc tu en a une" ... c'est une croyance pas mal auto-référente et auto-suffisante ou le feed back sur la réalité du comportement du croyant est le résultat d'une sorte d'auto-coecition.
C'est ça de nos jours dans notre culture.
Ce fait ne dépend pas de ce que l'âme est où n'est pas.
En fait, ce que je demande revient à demander quel critère tu retiens pour définir ce qui est intrinsèquement réel et ce qui ne l'est pas... (on aurait peut-être pu commencer par ça)
Lulu Cypher a écrit :Tu es tout pardonné si

no problem.
Combien tu donnes ?