
Ça fait longtemps que je n'avais pas ouvert un petit sujet concernant la psychologie et ses notions de psychoses et de névroses.
Un domaine ou je me considère plus zozo que zézé.
Un domaine ou certaines observations/interprétations Freudienne me tiennent encore le corps, faute d'explications alternatives qui me convienne. A par la possession

Blague à part, je ne croie pas à l'inconscience dans le sens Freudien du terme, mais paradoxalement je pense que le refoulement de certaines idées ou pensées, vues comme inadmissible par un système de valeurs/croyances, peuvent avoir un impact sur le psychisme et sur le comportement. Ça me parait même évident mais je crains que cette évidence ne soit pas très solide.
J'était entrain de lire un truc, plus ou moins zozotypé, mais intéressant (amha) :
http://www.formation-psy-coach.com/publ ... ychose.pdf
On peu y lire ceci :
Avant de commencer les question :Une belle-mère est amoureuse de son beau-fils, sa fille vient de mourir d’un accident de voiture est
ébranlée, devant le lit de mort de sa fille, un fantasme fait irruption sans sa conscience : « maintenant
il est libre, je peux faire l’amour avec lui ». Ce fantasmes est aussitôt refoulé. Le mécanisme
psychotique va mettre dans un premier temps un déni de la réalité, dans les mécanismes névrotiques,
face à l’échec du refoulement il y aura mise en place de symptômes hystériques, obsessionnels ou
phobiques. Ainsi dans les deux cas, tout ou partie de la réalité va être transformé, pour interdire la
prise en conscience de la pulsion et de son fantasme. Dans un deuxième temps, le moi va essayer de
ré-agencer aux frais du ça la relation à la réalité.
Premièrement, et afin de ne pas trop tartiner la planche à dessin (qui est déjà bien gribouillé)...laissons de coté la notion de "moi" que je trouve totalement inutile, je l'ai laissée dans la citation uniquement pour ne pas déformer le contexte.
Mais ce "moi" n'est pas utile, je pense, pour répondre à mes questionnements.
Ensuite, par "pulsion" (celui à l'origine du fantasme), je n'entend pas par la la notion de la pulsion de type Freudienne, mais simplement d'une pensée incontrôlée et subite (presque de type réflexe) suivie d'un fantasme.
Longue intro...bref.
j'aurais aimé vôtre avis sur quelques petites choses :
1 - La pensée initiale (qui est un fantasme) de la belle mère est t'elle pathologique ?
2 - La pensée, considéré comme inadmissible (et est-ce vraiment le cas ?) n'a t'elle pas réellement une chance de provoqué des dommages psychiques sur l'individu qui en prend conscience et qui doit la contrôler pour ne pas aller plus loin.
Sois par peur de passer à l'acte, sois parce-que le passage à l'acte peu être réalisé ?
3 - Et t'il possible, enfin, que ce type de pensée sois possible chez un individu, mais demeure difficile à provoquer par le biais d'un système de valeurs...système qui serait donc un système de refoulement "efficace" (mais pas totalement disons), et donc possiblement un "filtre" (plus ou moins fragile et en tension) de la maladie mentale et qui peu "exploser" dans le cas ou ce système de valeurs qui filtre la pensée venait à se fissurer (par exemple à cause de la prise de drogue ou en cas de choc psychique important comme un syndrome post-traumatique ou même dans une situation extrêmement difficile mais aussi vue comme salvatrice) ?
J'introduit ce message dans un questionnement futur que j’espère plus précis sur la notion des pensées incontrôlées, souvent anxiogènes par ailleurs, qui pour bcp de personnes qui en sont victimes finissent par rentrer dans une forme de dépression ou passe à l'acte par des formes diverses d’autodestruction (afin de s’inhiber ?) (j'ai l'impression).
Ps : je ne fait pas intervenir l'inconscient Freudien (que je remplace par un "filtre" en faite...bon...), puisque ça ne nous aiderait pas, au contraire.