http://www.sciencepresse.qc.ca/archives ... 10033.html
Faut les comprendre, les pauvres, ça devait être très stressant la vie à cette époque, surtout pour les herbivores.

L'affaiblissement du système immunitaire par une cause externe (psychologique ou non) est un co-facteur qui ne fait pas partie du processus de cancérisation ... alors que l'augmentation du rythme des mutations cellulaires par la mise "en contact" avec des substances cancérigène l'est.jroche a écrit : Cause ou co-facteur, je ne suis pas convaincu que le distinguo soit si pertinent que ça.
C'est un problème délicat ... sachant que le processus de cancérisation de la cellule et la transformation en carcinome est long (sur plusieurs années) il est difficile de dire que l'on passe subitement d'un état de "bonne santé" à un état de "malade déclaré" ... il est donc tout aussi difficile pendant cette période de déterminer si à moment ou un autre (en plus des causes possibles) un co-facteur psychologique peut intervenir (stress, anxiété, état dépressif, ...).jroche a écrit : Au passage, je ne sais pas s'il y a des données précises là-dessus, mais j'ai lu (et constaté dans mon entourage et aussi vécu moi-même) que le cancer ne s'attaque pas particulièrement à des gens préalablement affaiblis par une pathologie quelconque, on passe typiquement sans transition de la bonne santé physique au cancer.
Il n'y a pas vraiment de décalage si on pondère les données en fonction des éléments suivants (qui sont des facteurs favorisant l'apparition de cancers) :jroche a écrit : Je répète que le problème de fond, c'est le décalage entre les avancées théoriques (on n'en finit pas d'améliorer spectaculairement la prévention et le traitement) et l'impact réel en termes de bilan humain.
Par exemple je ne considère pas "Ryke Geer Hamer" comme une source ..... valable.jroche a écrit : Après, j'ai des noms mais je ne sais pas ce que tu appelles "référence valable" dans une situation où la cancérologie la plus officielle et institutionnelle est arc-boutée autour d'une conception globale, un paradigme, qui me semble de plus en plus en crise.
Donc finalement le problème évoqué semble partiellement résolu.jroche a écrit : Pour commencer par un bout, il y a plus d'un demi-siècle, des gens comme Laborit ou Rosidakis (vraiment pas des marginaux farfelus) ont signalé une très forte corrélation négative entre psychose et cancer. Ce serait bien moins vrai aujourd'hui, mais les traitements de la psychose comme du cancer ont beaucoup progressé... sans les faire tellement reculer.
Je ne comprends pas. C'est ou c'était un "problème" que les cancéreux échappent ou échappassent à la psychose et les psychotiques au cancer ??Lulu Cypher a écrit :Donc finalement le problème évoqué semble partiellement résolu.jroche a écrit : Pour commencer par un bout, il y a plus d'un demi-siècle, des gens comme Laborit ou Rosidakis (vraiment pas des marginaux farfelus) ont signalé une très forte corrélation négative entre psychose et cancer. Ce serait bien moins vrai aujourd'hui, mais les traitements de la psychose comme du cancer ont beaucoup progressé... sans les faire tellement reculer.
Par contre il est vrai que 60 ans ... il a coulé, dans la recherche contre le cancer, pas mal d'eau sous les ponts.
Je me suis mal exprimé :jroche a écrit :Je ne comprends pas. C'est ou c'était un "problème" que les cancéreux échappent ou échappassent à la psychose et les psychotiques au cancer ??Lulu Cypher a écrit :Donc finalement le problème évoqué semble partiellement résolu.jroche a écrit : Pour commencer par un bout, il y a plus d'un demi-siècle, des gens comme Laborit ou Rosidakis (vraiment pas des marginaux farfelus) ont signalé une très forte corrélation négative entre psychose et cancer. Ce serait bien moins vrai aujourd'hui, mais les traitements de la psychose comme du cancer ont beaucoup progressé... sans les faire tellement reculer.
Par contre il est vrai que 60 ans ... il a coulé, dans la recherche contre le cancer, pas mal d'eau sous les ponts.![]()
Par contre, ça demande à être expliqué. Y compris pourquoi ce n'est plus vrai, ou plus aussi vrai. Je ne vois pas de raison de penser que l'un immuniserait ou aurait immunisé contre l'autre. Ca suggère par contre que ce seraient deux façons de "craquer" face au même type de problème (analogie élémentaire, quand on tire trop fort sur une ficelle fragile en plusieurs endroits elle craque en un seul). Mais à partir du moment où on fait disparaitre chimiquement les délires comme les tumeurs, la donne change.
Je rabâche le vrai problème de fond : il y a comme un gros décalage entre l'ampleur des avancées pour la prévention et le traitement, et le bilan...
Oui et malheureusement des fois on pratique des interventions , sinon à tort, tout du moins de manière trop prématurées ... en fait j'avais entendu il y a un an une interview d'un oncologue qui était interrogé au sujet du cancer du sein et avait exprimé l'opinion que certaines interventions précoces pouvaient être plus nuisibles que la simple surveillance et le suivi d'un cancer naissant qui n’évolua peut-être pas.Pepejul a écrit :Il me semble également qu'on diagnostique plus de cancers aujourd'hui car les méthodes de détection et d'analyse sont plus performantes non ?
Aujourd'hui près d'un cancer sur 2 est guéri il me semble non ? Que les causes de cancer augmentent ne signifie pas que la lutte est inefficace.
Quant à la tuberculose, penser qu'il s'agit d'une maladie sans cause microbienne est pour le moins.... étonnant !
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs104/fr/
Personne ne dit que la lutte est inefficace, en tout cas pas moi. Mais la mortalité par cancer augmente, et l'efficacité des traitements varie énormément d'un sujet à l'autre. Que l'on en détecte de plus en plus car la détection s'améliore, je ne le nie pas mais ça suggère aussi que l'on prend en compte, qu'il faut envisager, des cancers que l'on n'aurait jamais auparavant considérés comme tels... et qui n'auraient pas forcément tué non plus (il faudrait parler aussi des inévitables faux cancers, parce que détecter et traiter un cancer, ça rapporte...). Et que les "causes" augmentent alors que l'on élimine de plus en plus de facteurs cancérigènes (ou se moquerait-on de nous ?), c'est tout aussi étrange.Pepejul a écrit :Il me semble également qu'on diagnostique plus de cancers aujourd'hui car les méthodes de détection et d'analyse sont plus performantes non ?
Aujourd'hui près d'un cancer sur 2 est guéri il me semble non ? Que les causes de cancer augmentent ne signifie pas que la lutte est inefficace.
Personne n'a dit ça, en tout cas pas moi. Mais ce n'est pas parce que le bacille de Koch est un élément incontournable du déterminisme de la tuberculose qu'il est le seul.Quant à la tuberculose, penser qu'il s'agit d'une maladie sans cause microbienne est pour le moins.... étonnant !
Lau'jik a écrit :Je ne le vois pas comme ça, c'est pourquoi j'ai mis "Autant avancer en terrain connu."Denis a écrit :Faudrait pas dire ça aux oncologues, ni à ceux qui financent leurs recherches à coups de milliard$. Apprendre qu'ils font autant de mal que de bien risquerait de les démotiver ou de leur faire de la peine.
Faudrait encore moins le dire à leurs patients.
Les avancées de la recherche dans la compréhension du cancer et de ses causes servent un tas d'autres domaines. Je ne suis pas pointue sur ce sujet mais de ce que j'ai pu lire ces dernières années les causes possibles sont de mieux en mieux connues et des découvertes ont été faites en biologie sur les mécanismes cellulaires. Des études sont mises en place dont les avancées ont un impact au-delà de la seule recherche sur le cancer et ses traitements et ont un impact sur la société (législation du travail, sécurité alimentaire, normes environnementales...) Lutter contre le cancer peut amener un mieux être pour tous, pas seulement ses victimes.
De plus, les personnes de mon entourage qui ont eu maille à partir avec le crabe ont certainement mieux vécu leur maladie (issue fatale ou non) que mes aïeux morts dans de telles souffrances que prononcer le nom de la maladie était tabou. Donc pas de souci il y a plus de bien que de mal.
Faut pas déprimer !C'est juste un exercice de pensée, non ? Non
jroche a écrit :.Personne n'a dit ça, en tout cas pas moi. Mais ce n'est pas parce que le bacille de Koch est un élément incontournable du déterminisme de la tuberculose qu'il est le seul.pepe a écrit :Quant à la tuberculose, penser qu'il s'agit d'une maladie sans cause microbienne est pour le moins.... étonnant !
Parlez vous bien de causes psychiques responsables de la tuberculose puis du cancer ? Pouvez vous expliquer quelle cause psychique ?JR a écrit :Sur le cancer, des gens soutiennent (pour ce que ça vaut, hein, et je n'ai pas vérifié, mais à titre personnel je ne le trouve pas absurde a priori) qu'il s'est beaucoup développé quand on a pu soigner la tuberculose, et que si on l'éradique les mêmes causes psychiques généreront d'autres maladies mortelles
Nicolas78 a écrit :Que le psychisme est un effet sur nous, c'est sans aucun doute.
Que le stress n'arrange rien à un cancer, sans aucun doute (ne serait-ce que l'effet chimique du stress, divers sous-phénomène de type placebo etc).
Même pire...que le stress ou d'autres troubles psychique provoque plus rapidement des cancers et les empires, aller...pourquoi pas...
Mais qu'il en soit la cause (même partiellement)...WTF ?!*
C'est absolument frappant. Tous les cancéreux, en plus de leur traitement, ont une petite pratique magique plus ou moins cachée: la prière, la drainage du colon, l'homéopathie, etc. Lorsqu'ils guérissent, ils en attribut la cause à la magie plutot qu'au traitement.Nicolas78 a écrit :Le seul truc ou je suis d'accord avec vôtre lien c'est ça :Depuis un siècle environ, on a recensé une centaine de cas, scientifiquement corroborés, où des cancers diffus, métastasés, ont guéri spontanément.
Le fait est établi, indiscutable. Les croyants parleront de miracle, des pouvoirs de la foi et de la prière. Les chercheurs athées parleront d'un facteur immunitaire inconnu ou, tout bêtement, de la chance. C'est, dans un cas comme dans l'autre, avouer son ignorance.
+1Wooden Ali a écrit :Il existe un autre facteur qui participe à l'augmentation apparente de la mortalité des cancers : il est tout à fait normal que la mortalité de la maladie la plus difficile à guérir augmente. Les gains positifs sur les autres maladies (où les "progrès" sont plus faciles) se traduisent automatiquement négativement sur celle-ci. A contrario, si une maladie très contagieuse et mortelle apparaissait résistante à toute médication, le taux de mortalité du cancer déclinerait mécaniquement. Un succès pour la Cancérologie ?
Si l'on tient compte des autres facteurs d'augmentation évoqués, on peut affirmer que le taux de mortalité d'une maladie est notoirement insuffisant pour en tirer des conclusions ... ésotériques.
En n'oubliant pas que l'espérance de vie continue d'augmenter.
+1Lulu a écrit :Il n'y a pas vraiment de décalage si on pondère les données en fonction des éléments suivants (qui sont des facteurs favorisant l'apparition de cancers) :
L'augmentation de la population mondiale. Entre 2000 et 21012 par exemple la population mondiale a augmenté d'environ 16% ... donc par un simple effet mécanique (à moyens de soin constants) le nombre de cancer doit augmenter dans les même proportions.
Le vieillissement de la population. De manière "naturelle" le nombre de mutations et d'erreurs de réplication augmente avec l'âge ce qui augmente dans des proportions à peu près équivalentes le nombre de cancers avec l'age.
L'augmentation des "mauvaises" habitudes individuelles, la dégradation de manière générale des conditions environnementales (même à population ou à répartition par tranche d'âge constante) augmente la fréquence d'apparition des cancers des cancers
Malgré tous les progrès qui sont "techniquement" faits.
ton raisonnement est erroné. tu ne peux pas en conclure ça.Nicolas78 a écrit :1) Tu prend des cellules.
2) Tu les mets dans une éprouvette. Dans un environnement classique.
3) Tu attend.
Résultats :
Elles mutent, et parfois c'est mutations foirent et dégénèrent, c'est le cancer.
Elles n'ont aucun psychisme, et encore moins de conscience.
Donc : le psychisme n'est pas la ou une des cause du cancer.
Je connait l'argument, j'ai du mal à croire qu'il suffise vu l'ampleur des chiffres. Surtout qu'il y a autant voire plus d'avancées sur le cancer (normal, c'est là que l'effort de recherche est le plus important). Pourquoi est-il à ce point "plus difficile à guérir" ?Wooden Ali a écrit :Il existe un autre facteur qui participe à l'augmentation apparente de la mortalité des cancers : il est tout à fait normal que la mortalité de la maladie la plus difficile à guérir augmente. Les gains positifs sur les autres maladies (où les "progrès" sont plus faciles) se traduisent automatiquement négativement sur celle-ci.
Je me rends compte que je t'ai lu un peu vite : effectivement des tests in vitro montrent que le cancer existe indépendamment du psychisme.spin-up a écrit :ton raisonnement est erroné. tu ne peux pas en conclure ça.Nicolas78 a écrit :1) Tu prend des cellules.
2) Tu les mets dans une éprouvette. Dans un environnement classique.
3) Tu attend.
Résultats :
Elles mutent, et parfois c'est mutations foirent et dégénèrent, c'est le cancer.
Elles n'ont aucun psychisme, et encore moins de conscience.
Donc : le psychisme n'est pas la ou une des cause du cancer.
Le psychisme ou plus exactement le système nerveux central interagit avec l'ensemble des cellules du corps de nombreuses façons différentes.
Je ne crois pas avoir dit le contraire...spin-up a écrit :Je me rends compte que je t'ai lu un peu vite : effectivement des tests in vitro montrent que le cancer existe indépendamment du psychisme.
Déjà il n'y a pas le cancers, mais des cancers, certains se soignent avec un taux de succès important, d'autres non.jroche a écrit :]Je connait l'argument, j'ai du mal à croire qu'il suffise vu l'ampleur des chiffres. Surtout qu'il y a autant voire plus d'avancées sur le cancer (normal, c'est là que l'effort de recherche est le plus important). Pourquoi est-il à ce point "plus difficile à guérir" ?
Je n'ai pas dit le contraire non plus. De nombreux types de cancers ont vu leur pronostic très nettement amélioré. Et pourtant, globalement...unptitgab a écrit : Déjà il n'y a pas le cancers, mais des cancers, certains se soignent avec un taux de succès important, d'autres non.
Jroche vous répétez ce qui est en rouge, pouvez vous s'il vous plais par une évaluation chiffrée en pourcentage de la population par tranche d'âge nous le montrer?jroche a écrit :]Je n'ai pas dit le contraire non plus. De nombreux types de cancers ont vu leur pronostic très nettement amélioré. Et pourtant, globalement...
Je n'ai pas ça sous la main (cela dit, ça doit se trouver et n'importe qui peut chercher). Je ne fais que constater le malaise exprimé par des cancérologues, dans la ligne ou pas. Après, si on n'a pas envie de le savoir...unptitgab a écrit :Jroche vous répétez ce qui est en rouge, pouvez vous s'il vous plais par une évaluation chiffrée en pourcentage de la population par tranche d'âge nous le montrer?
Merci, quelques remarques :unptitgab a écrit :Les chiffres que j'ai trouvés, malheureusement pas par tranche d'âge qui aurait permis de voir l'importance dû au vieillissement de la population, montre une augmentation de l'incidence des cancers dans la population de 1980 à 2012, mais une baisse constante de la mortalité dû aux cancers. Source Institut National du Cancer
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