Je ne vois pas en quoi l'exemple que tu donnes montre que c'est la pensée qui modifie les réactions. D'après ce que je comprends, le but de l'exercice était de montrer que les sujets étaient capable de contrôler leur émotions* et il montre que cela passe(rait) par un contrôle de l'activité neurale.Mireille a écrit :Dans le chapitre 3 du livre de M.B.: Entraîner son esprit, transformer son cerveau, on y trouve certaines expériences qu’il a menées avec son équipe qui démontre que justement la pensée modifie « l’activité des messagers chimiques »
Je ne nie pas que ce soit possible, je dis que ce n'est pas "des pensées" (immatérielles) qui contrôlent l'activité cérébrale. Lorsqu'ils placent les sujets dans les conditions d'expériences, ils modifient forcément l'activité cérébrale en fonction de ce qu'ils attendent: ils préparent le sujet à contrôler ses émotions, ce qui revient à faire en sorte de préparer le cerveau à la tâche. Mais, aucune des "sujettes" n'a volontairement agit sur les "zones du cerveau impliquées dans la tristesse" (j'imagine que la majeure partie d'entre elles aurait été incapable de les nommer et de savoir où elles se trouvent). Cet effet se passe grandement à un niveau inconscient.
D'ailleurs, une chose devrait être claire: la tristesse (ressentie ou réelle) dépend de l'activation de certains zones du cerveau. Dans l'optique de ce que défend Beauregard, il faudrait savoir comment l'"esprit" agit sur ces zones.
* Enfin, j'espère qu'il y avait un but moins trivial. Ce n'est pas comme si on ne savait pas depuis longtemps que les humains étaient capables de self-control.
Oui, les connaissances sur la manière dont le cerveau fonctionne permettent d'améliorer les conditions lors du vieillissement ou des états pathologiques. Par exemple, de nos jours ont pousse beaucoup plus les personnes âgées à demeurer actives qu'avant.Mais est-ce que les découvertes sur la plasticité du cerveau ne change-t-elle pas cette position en ce sens que ne pourrais-t-on pas apprendre à notre cerveau a avoir plus de volonté, à mieux se concentrer, etc.Jean-Francois a écrit :Note aussi que plus on vieillit moins on a de contrôle sur notre "volonté".
Un oryctérope, c'est ça. Je ne te demandais pas de l'inventer mais de visualiser mentalement une image de cet animal.Je peux l'inventer dans ma tête. Sur ce point, je n'ai jamais compris ce que tu voulais direJean-Francois a écrit :Essaie de visualiser un oryctérope pour voir
C'est comme lorsque je demande si tu es capable de visualiser mentalement une rose, c'est: "es-tu capable de fermer les yeux, de penser à une rose et, sur commande, de "voir" mentalement une rose?"
Toutes, je ne sais pas, mais pas mal effectivement. Sur le fond, je suis d'accord: une théorie scientifique de la conscience induirait un troisième bouleversement historique majeur dans la perception du monde allant à l'encontre de modèles religieux (les deux premiers étant l'héliocentrisme et l'évolution (plus précisément: que l'homme soit un sous-produit de l'évolution)). Sur le plan de l'importance, et non plus de l'histoire, je pense bien que ce serait le changement de perspective le plus important de l'histoire de l'humanité.Si ce serait juste ce que tu dis, toutes les théories de l'Esprit, celles menant à entretenir des idées métaphysiques s'effondreraient. C'est pour cette raison je crois que des gens comme M. B. et d'autress luttent férocement contre cette possibilitéJean-Francois a écrit :C'était le but. Rappeler que l'activité cérébrale précède la conscience, même dans les cas d'action "volontaire".
'Fallait", pour quelle raison? En quoi des esprits qui développent des égos font quoi que ce soit en faveur d'une "superconscience" (de quossé?)? En plus, n'y a-t-il pas d'autres moyens? Note que je me doute que tout ça c'est de l'exercice de divagation en roue libre, donc je ne m'attends pas à des réponses sensées.Ils ont maintenant une nouvelle formulation. On est passé du supramental au développemenet d'une superconscience. La raison que l'on m'avait apprise à propos du fait que l'on prenait un coprs était le fait qu'il fallait dévelpper un égo.
En posant la remarque, je pensais surtout au contexte du "modèle post-matérialiste" de Beauregard.
Jean-François
P.S.: "supramental", ça me fait toujours autant penser au sketch de RBO parodiant l'ésotérisme expérimental de R. Glenn. Les classiques de RBO devraient être enseignés à l'école
