Je pense que l’on n'a pas exactement les mêmes définitions de certains termes. C'est surtout le terme « observable » qui diverge. Je ne pourrai pas commenter chaque point de désaccord pour l'instant : il y en a trop.
Observable: "qui peut être observé" (potentiellement, c'est une propriété fondamentale qui ne dépend pas de l'instant où elle est estimé).
Qu'est-ce qu'une observation:
"
L’observation est une expérience de sélection et de recueil d'informations sur un phénomène, objet d'étude, en vue de dégager des hypothèses ou de vérifier celles découlant d'observations antérieures."
A différentier de "observé": Dont l'observation à déjà été effectuée au moment ou nous conversons.
Je tente une illustration (imparfaite) de ce que je pense être notre principal point de désaccord. Imagine que l'on regarde une position d'« échecs et mat » sans connaitre les règles du jeu, sans même pouvoir savoir que c'est un jeu. Alors, est-ce qu'on observe cette position?
Oui, c'est observable, tu recueilles les informations. Ta capacité à les interpréter est une autre question.
Si je comprends bien, tu affirmeras que l'on observe effectivement cette position (sans le savoir, sans le démontrer), alors que j'affirme que l'on n'observe pas cette position.
Ah bon ? Confusion entre observation et interprétation de l'observation.
Crois-tu que dans l'antiquité l'on observait pas les planètes du système solaire ? Qui n'était pas perçu comme des corps gravitant autour du soleil.
Crois tu qu'un archéologue qui découvre un objets d'utilité "inconnu" ne l'observe pas ?
Pour moi, ce que l'on peut observer (ce qui est observable) doit d'abord pouvoir être minimalement concevable par le cerveau (pas nécessairement compréhensible).
C'est une approche qui se mords la queue, puisque ce que ton cerveau peut concevoir est pour l'essentiel dictée par ce qu'il observe au quotidien. Donc tu en arrive à tenir un propos de la forme: "ce que tu n'observes pas n'est pas observable". C'est dangereusement glissant, et constitue une forme de négation de l'apparition de nouvelle observations.
Qui plus est ta distinction est glissante:
http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... voir/17908
J'aimerais un exemple pour toi d'une chose concevable mais non compréhensible par le cerveau.
On observe (ou l'on perçoit) quelque chose d'« extérieur » à nous, mais il y demeure une part de subjectivité, d'interprétation de ce que le cerveau a capté.
Confusion observation/interprétation comme je le mentionnais précédemment.
Selon moi, tu utilises une définition trop large et, de ce fait, non scientifique de ce qui est observable. Ce qui nous influence (ce qui interagit avec nous) est beaucoup moins subjectif et contient une plus grande part inconsciente.
Tu semble limité au observation sensorielle humaine dans ton discours. Cette technique d'observation du réel est dépassée depuis un moment cependant. Ce qui interagit avec nous est tout ce qui échange de l'énergie (sous une forme où sous une autre, directement ou indirectement) avec nous.
Sommes nous d'accord la dessus ?
Psyricien a écrit :Rien ne t'empêche d'observer une intervention de Dieu (avec la majuscule), tu ne pourras juste pas différencier cette intervention de celle d'un « dieu » (sans majuscule). Mais assurément, il vaut mieux que tu puisses l'observer cette intervention, sinon ça veut dire qu'elle n'existe pas.
Une intervention de « Dieu » (et non « dieu ») ne peut effectivement pas exister, puisque, comme je l'ai déjà expliqué, il y a une contradiction directe entre « une » intervention et « Dieu ».
Nullement, dire que c'est inobservable, revient à dire que ça n'existe pas.
Tout ce qui interagit est observable. Si "Dieu" est inobservable, alors il n'interagit pas.
Il passe du domaine du conte de fée à un simple exercice de pensé masturbatoire.
Ce dernier est partout ou bien il n'est nulle part, puisqu'il est absolu. Le fait que Dieu ne soit pas observable (pas détectable) n'est pas une preuve logique de sa non-existence.
Il n'existe aucune preuve logique de non-existence. C'est une erreur logique que d'en requérir une

.
Une grandeur non-observable, ne constitue pas un questionnement fondé.
Perso je m'en arrête là ... l'existence de "Dieu" est une fausse question. Car rien dans le monde réel ne justifie qu'on la pose.
La question de l'existence d'une licorne rose invisible, ou du monstre de spaghetti volant est tout autant légitime que celle de Dieu. A t-on vraiment envie de perdre notre temps sur ces question vaines et inutiles ?
Comment peut-on observer (objectivement) une chose dont on ne pourra jamais savoir si elle existe ou non?
Tu confond "savoir si la chose à une existence réel", et "associé une propriété à cette chose".
La chose ici: "entité supérieur interagissant avec notre réalité"
La propriété est: "Dieu, dieu, E.T., Psyricien, ..."
Comme pour l'univers, tu peux l'observé ... cependant la propriété "infini" n'est pas démontrable.
Tu pourra assurément savoir que cette entité existe, tu ne pourra juste pas en tester toute les propriété qui définissent ce que tu nommes "Dieu". La question "Dieu ou dieu ?" sera intranchable. Mais pas la question de 'l’existence de cette entité à laquelle tu tente d'appliqué la question "Dieu ou dieu ?", même si comme je l'expliquais, c'est une très mauvaise question.
Ce choix de définition de ce qui est observable m'apparait complètement impertinent et inutilisable. Il faut bien savoir minimalement ce qu'on observe (des formes, des mouvements, des couleurs, etc.) pour observer un phénomène.
Donc un nouveau né, qui ne connait rien à priori ne peut rien observer ... négation de la notion d'apprentissage, qui s'effectue justement par l'observation de chose dont on ne "sait" rien à priori.
Attention avec ce genre de considération dont les implications sont bancales.
Pour moi, ce qui est observable est la partie pouvant actuellement et objectivement être conscientisée (être détectée) de tout ce qui peut nous influencer, ce qui peut interagir (ou ce qui a interagi) avec nous (directement ou indirectement).
Tu parle ici de deux ensembles distinct:
-->Ce qui est observé (la première partie de ta phrase)
-->Ce qui est observable (la deuxième partie après la virgule)
Comme tu le remarque, j'emploie deux mots différent pour parler de choses différentes, l'ensemble de ce qui est observable (potentiellement) est plus grand ou égal à l'ensemble de ce qui est observé (actuellement).
Je conviens que l'on puisse discuter mon choix de terminologie (bien que je la définisse clairement). Mais les concept référé étant définis, questionner la terminologie plutôt que le concept, me semble n'être qu'un jeu sémantique infécond, et pas vraiment le but de la discussion.
Prenons un exemple:
-->Une galaxie à un redshift de 7 est observée en 2015.
-->Remontons le temps en 1500.
-->Le concept de galaxies à cette époque ne peux même pas être appréhendé, et la galaxies en question n'est pas encore observé à cette époque.
Si j'en crois ton propos, le fait que le concept de galaxie ne peux pas être appréhendé, rend cette objet "inobservable".
Cette objet interagit cependant avec nous, puisque nous recevons des photons qu'il émet (comme ça qu'en 2015 il sera observé).
Je trouve étrange donc de refuser le statut "observable" (potentiellement) à un objet qui sera "observé" un jour, pas toi ?
Ce qui est observable ne doit pas être défini indépendamment d'un instant ou d'une période précise.
Pourquoi dont ?
Note bien que pour moi la notion "observable" n'est pas une propriété qui évolue dans le temps, c'est une propriété intrinsèque d'un phénomène. Contrairement à "observée" qui est une propriété qui évolue au cours du temps.
Si j'utilise deux mots différents, c'est que je renvois à deux chose distincts.
Pourquoi tiens tu tend à imposer "observable=observée" ? Ou est l'intérêt sinon un jeu sémantique ?
Ici j'ai définie mes termes et les concepts auxquels ils renvoient.
Malheureusement tu ne semble pas questionner le concept, mais uniquement le terme, c'est fort dommage.
Tu pourrais par exemple tu demander en quoi je sépare: "Observable" et "interagissant" par exemple ... ça c'est une question bien plus intéressante (même si la réponse est contenue dans la def "d'observation" que je donnais en début de réponse.)
La science évolue de même que l'épistémologie. Nous sommes contraints à être à l'intérieur d'une réalité relative (l'espace-temps, par exemple), nous sommes limités. Si nous définissons l'observabilité sans tenir compte de notre condition humaine actuelle, de cette réalité relative, alors ce n'est plus un terme utile en science.
Bien-sur que si c'est utile en science. Savoir séparer ce qui "observable" et ce qui ne "l'est pas" (notons que cette distinction n'est pas toujours tranchable à priori), est cruciale pour savoir ce qui relève d'un questionnement scientifique, et ce qui n'en relève pas !
L'existence où non d'une entité interagissante est une question scientifique.
Lui associé la propriété "Dieu" n'en est pas une.
Prenons un exemple:
-->J'observe un phénomène naturel A.
-->J'ai deux explications Th1 et Th2 qui chacune décrivent exactement l'observation que je fait de A.
-->A ne peut permet pas de séparer qui de Th1 et Th2 est la bonne explication.
Cependant, on peux dire:
-->La manifestion de Th1 est observable (car si Th1 valide --> A )
-->La manifestion de Th2 est observable (car si Th2 valide --> A )
Remplace maintenant Th1 par "Dieu" et Th2 par "dieu". Si il ont un impact sur le réel (A) ils sont observables. Cependant ils sont in-différentiables. Tu ne pourra pas tester de propriété qui sépare "Dieu" de "dieu" (juste par construction de ce que nous avons définie comme ces 2 entité.)
Saisies-tu la nuance ?
Pour tout instant quelconque (dans mille ans, peu importe), il existera assurément encore des choses que l'on ne pourra pas observer et qui interagiront pourtant (indirectement) avec nous. En tant qu'humains, nous sommes toujours limités, conditionnés. Ce n'est pas pour rien que j'ai mentionné que l'observation est « en retard » sur l'interaction. Malheureusement, tu ne sembles pas en avoir tenu compte.
Wait a minute !
Je t'ai expliqué ce que je mettais derrière "observable", en te spécifiant la nuance que je faisais avec "Observé", dès lors si tu répond à mon "observable" comme si c'était "observé" ... ça ne va pas aller

.
Merci de tenir compte des définition que je donne des termes que j'emploie.
Bon, je m'arrête là pour l'instant. Je reprendrai les autres points de désaccord lorsque nous y verrons plus clair concernant l'observabilité. Et, s'il te plait, évite (autant que possible) de sortir une phrase de son contexte ou de sous-entendre que je serais très confus alors que la confusion est peut-être simplement dans la compréhension différente d'un même terme.
Il est certain qu'en répondant à mes messages en ignorant les définition que je donne tu entretiens une certaine confusion.
Et les confusion dont je parle ne sont pas terminologiques, elle sont conceptuelles ... car justement tu amalgames des concepts sous une même bannière, alors qu'ils ne sauraient l'être.
En ne cherchant que ce que tu penses être de la grosse confusion, non seulement tu enlèves tout plaisir de discuter avec toi, mais tu risques aussi de mal interpréter ce qu'on cherche à exprimer.
Procès d'intention ... je ne cherche pas de "confusion", je la constate.
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