Si, vous avez à prouver qu'il n'était pas possible que les contemporains de l'époque maurya en soit les auteurs, que les sculptures sont postérieures à la construction et qu'il y a eu un réemploi. Etre sceptique de la datation ne vous autorise pas à remettre en cause la précédente si vous n'avez rien à fournir pour étayer un scénario plus crédible.Je suis sceptique quand à l'interprétation du but de ces "caves", la datation repose seulement sur des sculptures et des écritures qui peuvent avoir été faites longtemps après. Je n'ai pas besoin de prouver quoi que ce soit
C'est votre droit, mais dans ce cas, c'est votre avis contre celui des archéologues qui ont travaillé sur le site et quand bien même c'est votre droit de ne pas être convaincu, ça ne vous autorise pas à faire des scenari alternatifs si vous n'avez rien pour les défendre.je trouve seulement que les preuves sont insuffisantes pour prétendre que le creusage et le polissage de ce type de pierre soit le fait de cette époque.
Comme vous le dites, c'est sur d'autres continents (et vous avez des sources sérieuses de ça?), ça ne rend donc en rien votre hypothèse d'un réemploi valide.Ailleurs, sur d'autres continents, les archéologues datent ce type de travail à 12000 avant JC.
Rien à voir. Là vous n'êtes pas dans la position du sceptique d'un fait non vérifié, vous êtes dans la position de celui qui remet en cause une connaissance établit par recoupement de fait et selon une méthodologie scientifique. Vous êtes dans la position de celui qui dit qu'il ne croit pas à la théorie de la relativité restreinte, par exemple (même si, je vous l'accorde, la relativité restreinte est une connaissance mieux établit que la datation des sites en inde).Ne sommes nous pas sur un site de sceptique. Quand tu dis que tu es sceptique concernant l'âme, est-ce que tu me fais la démonstration qu'elle n'existe pas.
Si je ne fais pas la démonstration de l’inexistence de l'âme quand je me dis sceptique de son existence, c'est parce que ceux qui en affirme l'existence, n'ont rien pour le démontrer. Donc c'est la formule d'Euclide qui s'applique: affirmé sans preuve, donc réfuté sans preuve.
Mais il s'agit de remettre en cause une théorie archéologique basé sur l'observation du site, donc ça n'est pas affirmé sans preuve et ça ne peut pas être réfuté sans preuve.
Vous pouvez démontrer que la datation n'est pas juste, mais pas balayé d'un revers de la main l'expertise de ceux qui ont fait la datation initiale et qui a été accepté par au moins une partie de la communauté scientifique, puisque cette date n'a pas l'air d'être trop controversée.
A comprendre votre raisonnement, oui, mais pas à le prouver. Donc ça n'apporte rien, parce que votre raisonnement était déjà compréhensible avant cette analogie et n'avait pas besoin d'être explicité. Le point d'achoppement entre nous ne se situe pas au niveau de la compréhension, il se situe sur le fait que vous affirmez des choses sans avoir les moyens d'en défendre la pertinence et que du coup, je vous rétorque que ça ne peut pas être considérer comme une réflexion valable (du moins plus valable que celle que vous remettez en cause).L'analogie aide à comprendre
Vous pouvez trouver tous les artifices de pensée pour montrer que c'est possible, que c'est troublant, qu'il y a des coïncidences, le fait est que vous ne démontrez rien avec ça. On tournera en rond jusqu'à ce que vous apportiez quelque chose de plus tangible que votre incrédulité personnelle ou que je me décourage de vous rappeler que ça n'est pas comme ça qu'on fait de la science.