Pensée critique et hypercritique.

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Mireille

Re: Pensée critique et hypercritique.

#51

Message par Mireille » 09 avr. 2016, 20:24

Dash a écrit :De toute façon ça n'a rien à voir avec l'âge.
Salut Dash, je crois qu'une jeune fille s'attend plus a une relation sexuelle avec pénétration que sans. Mais après un certain temps, un couple plus âgé n'a peut-être pas nécessairement besoin de pratiquer les mêmes gestes, il peut se suffire d'un ou de quelques éléments et c'est très bien comme ça vu que la nature ne vous offre pas la possibilité de bander a volonté et a tout âge (désolé pour l'accent grave sur le a, je l'ai pas sur cet ordi).

Si vous, les hommes, prenez du Viagra pour votre plaisir, tant mieux, mais si vous le faites parce que vous pensez devoir performer, je crois que c'est de l'orgeuil mal placé et aussi parce que vous ne savez pas innover pas en matière d'échanges intimes avec votre partenaire. Qui vous dit qu'une femme veut nécesairement se faire pénétrer ? Ca c'est vos croyances a vous, Messieurs, et ce n'est pas nécessairement ce qu'une femme mâture recherche.

Mireille

Re: Pensée critique et hypercritique.

#52

Message par Mireille » 09 avr. 2016, 20:44

Pierre87 a écrit :
Votre intervention est très intéressante et ce sujet en particulier attire mon attention. Il faut bien savoir que nul n'est parfait et qu'un médecin spécialiste n'est pas un "Dieu". Pour prendre le cas du cancer, il est toujours préférable d'avoir plusieurs avis, voire des approches par des techniques médicales différentes (allopathie, naturopathie, psychosomatique naturelle, etc.)
Bonjour Pierre87,

A propos de ce que vous appelez des tecniques médicales différentes, naturopathie et cie, peut-être que de bons herboristes existent, on en a une ici au Québec, que je n'hésiterais pas a référer pour quelqu'un qui aimerait tenter de voir si il pourrait être soulagé de quelque façon avec des herbes. Par contre, je ne crois pas que les herbes a elles seules peuvent faire beaucoup, je pense plutôt que c'est un ensemble d'habitudes saines qui assurent ou peuvent reconduire une personne vers une bonne ou une meilleure santé.

Le gros problèmes avec ces médecines alternatives, c'est quand elles veulent prendre la place de la médecine traditionnelle, qu'elle prétendent pouvoir guérir. En support, c'est peut-être bien pour certains, certaines, mais certainement pas en remplacement de traitement reconnu.

Pour ce qui est de l'homéopathie, il a été prouvé qu'elle n'était d'aucun effet.

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Totoche
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Re: Pensée critique et hypercritique.

#53

Message par Totoche » 09 avr. 2016, 21:44

Mireille a écrit : Pour ce qui est de l'homéopathie, il a été prouvé qu'elle n'était d'aucun effet.
Disons qu'il n'a pas été prouvé qu'elle ai un effet et que rien n'indique qu'elle pourrait en avoir un, ça sera plus prudent. La démarche sceptique consiste à dire que l'homéopathie a tout du délire zozo et que la charge de preuve revient à ses tenants.

Pour ce qui est de prouver qu'elle n'a pas d'effet, c'est juste impossible. C'est bien pour cette raison que la charge de preuve est renvoyée à ceux qui affirment que l'homéopathie fonctionne: accumuler les études ne démontrant rien fait reculer toujours un peu plus la croyance dans ses effets, mais un seul résultat positif sur une seule maladie exotique, pour peut qu'on puisse reproduire ses résultats de façon consistantes, et tout sera remis en question. Bon, à mon avis, on peut attendre longtemps, mais c'est dans ce sens que ça se passe: on attend les preuves et on fait le pari qu'elle n'arriveront jamais, ce qui est différent de dire qu'on a prouvé qu'elles n'existent pas.

Mireille

Re: Pensée critique et hypercritique.

#54

Message par Mireille » 09 avr. 2016, 21:56

Totoche a écrit :
Mireille a écrit : Pour ce qui est de l'homéopathie, il a été prouvé qu'elle n'était d'aucun effet.
Disons qu'il n'a pas été prouvé qu'elle ai un effet et que rien n'indique qu'elle pourrait en avoir un, ça sera plus prudent. La démarche sceptique consiste à dire que l'homéopathie a tout du délire zozo et que la charge de preuve revient à ses tenants.

Pour ce qui est de prouver qu'elle n'a pas d'effet, c'est juste impossible. C'est bien pour cette raison que la charge de preuve est renvoyée à ceux qui affirment que l'homéopathie fonctionne: accumuler les études ne démontrant rien fait reculer toujours un peu plus la croyance dans ses effets, mais un seul résultat positif sur une seule maladie exotique, pour peut qu'on puisse reproduire ses résultats de façon consistantes, et tout sera remis en question. Bon, à mon avis, on peut attendre longtemps, mais c'est dans ce sens que ça se passe: on attend les preuves et on fait le pari qu'elle n'arriveront jamais, ce qui est différent de dire qu'on a prouvé qu'elles n'existent pas.
Merci Totoche de bien nuancer. Je comprends aussi mieux pourquoi vous demandeez toujours aux croyants de faire la preuve eux de ce qu'ils avancent.

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Greem
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Re: Pensée critique et hypercritique.

#55

Message par Greem » 09 avr. 2016, 22:09

Mireille a écrit :je crois que c'est de l'orgeuil mal placé et aussi parce que vous ne savez pas innover pas en matière d'échanges intimes avec votre partenaire. Qui vous dit qu'une femme veut nécesairement se faire pénétrer ?
J'ai beau réfléchir, je vois pas le rapport. D'abord parce que tu négliges complétement le plaisir de l'homme comme si seul importait celui de la femme, et puis parce que l'homme aurait beau être un as avec ses mains et sa langue (ou je ne sais quel autre organe, outil, mixture, ou que sais-je encore ^^'), il devra quand même et avant toute chose se confronter au regard de sa partenaire (et donc aux préjugés, aux normes établies, aux règles d'usage...) et potentiellement à ses besoins (car oui, les femmes ont le droit d'aimer la pénétration). Je suppose que quand on est en couple depuis longtemps, ce genre de problème est plus facile à aborder (d'autant qu'on le voit venir) mais pour un célibataire (pire si c'est un jeune) qui devrait se retrouver au lit pour la première fois avec une fille, ça doit être difficile. Sa copine peut ne pas avoir l'habitude, trouver son partenaire ridicule, indésirable, se sentir elle-même indésirable, insatisfaite, etc. Et je ne parle même pas de la pression psychologique induit par la société elle-même. Si Dash se vente de ses performances par exemple, ce n'est pas pour rien, mais parce c'est mieux de se présenter comme un étalon que comme un mec qui a des problèmes d'érection.

Alors bien sûr avec des yaka foke on peut résoudre tous les problèmes du monde à coups de paroles, on peut aussi jouer la carte du "mais en fait c'est juste de l'orgueil masculin" voir même celle du "c'est juste qu'ils savent pas baiser", mais on peut aussi se contenter de regarder la réalité en face et agir concrètement. Être impuissant, c'est pas jojo. Avoir un micropénis, c'est pas jojo. Subir une ablation du sein, c'est pas jojo. Être stérile, c'est pas jojo. Alors si on a des solutions, autant en faire profiter les concernés.

D'ailleurs, vous savez qui et comment fixe le prix des médicaments et sur quels critères on se base (en France) pour déterminer le remboursement d'un traitement ?
Pierre87 a écrit :un simple doctorat n'est pas forcément un gage de qualité
Et ne pas en avoir, c'est un gage de quoi ? D'autonomie et d'indépendance intellectuelle face au système peut-être ? :roll:
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Re: Pensée critique et hypercritique.

#56

Message par Mireille » 10 avr. 2016, 04:00

Greem a écrit :D'abord parce que tu négliges complétement le plaisir de l'homme comme si seul importait celui de la femme
Mais non pas du tout, c'est surtout pour vous éviter d'être mal à l'aise parce que vous n'êtes plus aussi capable que vous l'étiez. Par ailleurs, c'est une autre forme de jouissance de voir l'autre être comblé. Pour ce qui de l'orgueil, tu le dis toi-même ici : ''
Greem a écrit :il devra quand même et avant toute chose se confronter au regard de sa partenaire (et donc aux préjugés, aux normes établies, aux règles d'usage...)
Si c'est pas de l'orgueil de vouloir performer pour être conforme à ces supposés normes, je me demande bien ce que c'est.
Greem a écrit :Je suppose que quand on est en couple depuis longtemps, ce genre de problème est plus facile à aborder (d'autant qu'on le voit venir) mais pour un célibataire (pire si c'est un jeune) qui devrait se retrouver au lit pour la première fois avec une fille, ça doit être difficile.
Les jeunes ne prennent pas de Viagra, enfin j'espère :grimace:
Greem a écrit : Si Dash se vente de ses performances par exemple, ce n'est pas pour rien, mais parce c'est mieux de se présenter comme un étalon que comme un mec qui a des problèmes d'érection.
Vous pensez vraiment que c'est votre pénis qui fait office de tout, c'est une grosse erreur et vous manquez vraiment d'imagination. C'est mieux de se présenter tel que l'on est avec ses forces et ses faiblessses. Si une partenaire est incapable de gérer ça, imagine toi ce que ce sera quand il y a aura un problème plus grave.

Ca me rappelle quand j'étais adolescente, les garçons se partageaient les filles (nous étions une gang de paumés) enfin, moi j'étais toujours la dernière avec qui on choissisait de passer un petit moment parce que je n'avais vraiment pas assez de poitrine. Donc, moi et aussi le dernier garçon qui restait sommes allés dans un petit coin et là j'attendais qu'il s'avance, mais il ne faisait que m'embrasser et il ne semblait pas vouloir aller plus loin. Mal à l'aise, je lui ai demandé ce qui n'allait pas et il a alors baissé son pantalon et avancer ma main entre ses jambes. Il avait un tout petit pénis, mais vraiment miniature, comme un tout petit enfant. Il m'a alors expliqué que c'était une infirmité et que ça ne bandait même pas son truc. Je me rappelle que je ne réalisais pas toute la souffrance que ça pouvait lui causer, moi ce type il m'intéressait. Je ne voyais que de belles qualités chez lui et je m'en foutais totalement de son zizi. En plus, il adorait ma poitrine miniature :lol: Bref ! on s'est revu après et comme il ne me demandait pas pour sortir avec lui, je lui ai demandé moi-même. Il a refusé, à pleuré un petit moment puis il m'a expliqué qu'à cause de son problème il ne pouvait pas s'engager avec aucune fille. Aujourd'hui, bien des années on passées et parfois je pense à ce jeune homme qui avait laissé passer une occasion de vivre un bon moment, et certainement beaucoup d'autres avec d'autres filles qui l'auraient certainement aimé pour ce qu'il était si il aurait accepté de vivre autre chose, de façon différente de ce qu'on lui avait dit de ce qu'un homme devait être ou faire.

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Re: Pensée critique et hypercritique.

#57

Message par Greem » 10 avr. 2016, 11:20

Mireille a écrit :Mais non pas du tout, c'est surtout pour vous éviter d'être mal à l'aise parce que vous n'êtes plus aussi capable que vous l'étiez.
Mireille, si vous continuez à dire "vous" je vais être dans l'obligation de vous inviter à vérifier empiriquement votre hypothèse.
C'est pas sexuel, juste scientifique :a6:
Mireille a écrit :Si c'est pas de l'orgueil de vouloir performer pour être conforme à ces supposés normes, je me demande bien ce que c'est.
Tu simplifies mes propos, et la réalité qui va avec. Ces fameuses normes n'est pas un but en soi, mais le moyen pour tout à chacun de vivre en société car, qu'on le veuille ou non, notre société est faites de normes, de conventions, de stéréotypes et de préjugés sur lesquels se calquent nos attentent, nos craintes et nos désirs, et quand ça touche à la sexualité, le hors-norme prend des proportions d'autant plus importantes, que ce soit pour le meilleur, comme pour le pire. C'est pour ça qu'au lieu de s'en prendre à ceux qui en subissent les conséquences, il serait plus judicieux de déconstruire ces mêmes normes et stéréotypes qui enferment les individus dans des rôles ou des figures de plus en plus restrictifs.
Mireille a écrit :C'est mieux de se présenter tel que l'on est avec ses forces et ses faiblessses. Si une partenaire est incapable de gérer ça, imagine toi ce que ce sera quand il y a aura un problème plus grave.

Qu'importe à vrai dire, ce n'est pas à toi ni à personne de dire comment un homme doit mener sa vie affective et sexuelle. Dirais-tu à une femme qui, à cause d'une ablation du sein, se sent indésirable ou rabaissée dans son identité féminine, qu'elle est orgueilleuse ? Que si elle a honte de se mettre nue devant un homme c'est parce qu'elle n'est pas capable de le contenter autrement ? Que si les hommes la rejettent c'est qu'ils n'en valaient de toute façon pas la peine ?
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Re: Pensée critique et hypercritique.

#58

Message par Dash » 10 avr. 2016, 12:41

Greem a écrit : Si Dash se vente de ses performances par exemple, ce n’est pas pour rien, mais parce c’est mieux de se présenter comme un étalon que comme un mec qui a des problèmes d’érection.
Je te rejoins sur le fond de ce que tu veux exprimer : qu’il est naturellement plus agréable (d’être et) de se présenter comme un « gagnant » plutôt qu’un « perdant » et ce, peu importe le domaine. Par contre, ce que j’ai écrit, c’était justement pour souligner qu’il est tout à fait possible d’être un « gagnant », mais en utilisant d’autres « armes » que celle qui nécessite une érection.
Greem a écrit : Avoir un micropénis, c’est pas jojo. Subir une ablation du sein, c’est pas jojo. Être stérile, c’est pas jojo. Alors si on a des solutions, autant en faire profiter les concernés.
Je suis d’accord, mais en partie seulement. En fait, ce qui me gêne, c’est surtout ton argument à propos de la pression sociale (préjugés, normes établies, règles d’usage). :? Parce qu’à ce compte, il y a bcp trop de choses qui pourraient être admissibles à un remboursement. À moins d’accepter collectivement de rembourser presque tout ce qui peut nous confronter à une certaine pression psychologique, nous sommes bien obligés d’établir des limites, des ordres d’importances et de priorités, non?

Si l’on trouvait un moyen qui fasse repousser les cheveux des chauves, devrait-on rembourser les couts des traitements sous prétexte que ces derniers peuvent subir une certaine pression sociale? On fait de même concernant les gens en surpoids (sans problèmes de santé)? Et quand est-il des femmes qui n’ont (naturellement, sans ablations) pratiquement pas de poitrine depuis toujours et qui ressentent une certaine pression sociale? On se met à rembourser les augmentations mammaires? Et à partir de quelle taille déterminerons-nous qu’ils ne font pas partie de la « norme acceptable »? Il y a beaucoup trop de subjectivité et d’arbitraire d’impliqués!

Àmha, les problèmes (ou risques) de santé doivent être prioritaire à ceux qui n’impliquent qu’une pression sociale (en supposant que le budget alloué est limité, comme c’est tjrs le cas!). Mais bon, si la majorité est prêt à payer, collectivement, pourquoi pas!

:hausse:

Mais j’suis pas certain d’faire partie de cette majorité.

:gratte:

Bon, ok, pour l’instant ce que je vais dire s’apparente à une belle pente glissante bien savonnée (j’admets), mais si l’on accepte de tout rembourser (en rapport avec les diverses pressions sociales) quand sera-t-il, si, dans le futur, l’on en arrive à pouvoir « corriger » tout un tas d’autres trucs? Ne risque-t-on pas de tendre vers un conformisme certain? Et, par conséquent, d'être de moins en moins apte à gérer la pression sociale? Ou, encore, d’ouvrir la porte à une forme d’eugénisme?

Bref, j’dis pas que je ne suis pas d’accord avec tes exemples précis concernant, P. Ex., un réel trouble érectile ou d’une femme qui doit subir une ablation, mais, en rapport avec ton argument de « pression sociale », l’on a pas le choix d’établir des limites et de faire des choix, non?

T'en penses quoi?
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Une remarque sur l'homéopathie

#59

Message par LoutredeMer » 10 avr. 2016, 13:59

Totoche a écrit :
Mireille a écrit : Pour ce qui est de l'homéopathie, il a été prouvé qu'elle n'était d'aucun effet.
Disons qu'il n'a pas été prouvé qu'elle ai un effet et que rien n'indique qu'elle pourrait en avoir un, ça sera plus prudent. La démarche sceptique consiste à dire que l'homéopathie a tout du délire zozo et que la charge de preuve revient à ses tenants.
Comme il a déjà été dit ici (je crois), l'inefficacité serait liée à trop de dillution. J'aimerais quand meme citer mon témoignage (oui ce n'est qu'un témoignage). L'homéopathie ne me fait pas d'effet. SAUF l'oscillococcinum.

J'avais pris l'habitude de prendre un tube dose en prevention contre la grippe, cela pendant 6 ou 7 ans. Chaque fois, le lendemain, j'ai ressenti de la fatigue et du stress. Comme quoi la dose a eu un effet sur mon organisme. J'ajouterai que je n'ai jamais attrapé la grippe ces années là.
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Re: Pensée critique et hypercritique.

#60

Message par Greem » 10 avr. 2016, 15:02

Dash a écrit :nous sommes bien obligés d’établir des limites, des ordres d’importances et de priorités, non?
Bien sûr, et cette limite me semble être le bien être des individus et l'égalité. Par exemple, si on a mis au point des fauteuils roulants et qu'on essaie d'adapter les villes pour les personnes en fauteuil roulant, c'est pour leur permettre de pouvoir bénéficier des mêmes libertés que les autres. On pourrait se contenter de les laisser pourrir chez eux et de leur envoyer quelques vivres de temps à autres, après tout, ils ne vont pas mourrir, mais est-ce que c'est ce qu'il faut faire ?
Dash a écrit :Si l’on trouvait un moyen qui fasse repousser les cheveux des chauves, devrait-on rembourser les couts des traitements sous prétexte que ces derniers peuvent subir une certaine pression sociale?
Le problème, c'est que tu portes un jugement de valeur sur les causes alors que ce qui importe, ce sont les conséquences. Je ne crois pas que l'immense majorité des chauves aient un réel complexe à ce niveau. C'est quelque chose de tellement courant et admis que même des stars du cinéma en font leur look. Mais admetons. Admettons que quelqu'un vive tellement mal sa perte de cheveux qu'il s'enferme chez lui par honte et qu'il n'est plus capable de vivre correctement, alors dans ce cas là, oui, j'estime qu'on peut lui rembourser le traitement. Idem pour tes autres exemples. Mais comme je le disais précédemment, c'est aux médecins d'en juger et d'évaluer chaque situation au cas par cas.
Dash a écrit :Bon, ok, pour l’instant ce que je vais dire s’apparente à une belle pente glissante bien savonnée (j’admets), mais si l’on accepte de tout rembourser
Ce n'est pas vraiment ce que je dis. Je ne dis pas qu'il faut tout rembourser, systématiquement, mais que tous les traitements pouvant apporter un soin réel devraient pouvoir être remboursables, selon les circonstances. Note qu'on peut pente-glisser dans le sens inverse et conclure qu'il ne faut plus rien rembourser non-plus ;)

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Re: Une remarque sur l'homéopathie

#61

Message par Lulu Cypher » 10 avr. 2016, 15:40

LoutredeMer a écrit :SAUF l'oscillococcinum.
J'avais pris l'habitude de prendre un tube dose en prevention contre la grippe, cela pendant 6 ou 7 ans. Chaque fois, le lendemain, j'ai ressenti de la fatigue et du stress. Comme quoi la dose a eu un effet sur mon organisme. J'ajouterai que je n'ai jamais attrapé la grippe ces années là.
oscillococcinum ... les dilutions obtenues sont de l'ordre de 10400 ... déjà à partit de 1024 on a en gros 1/10 d'avoir 1 molécule de principe actif dans un comprimé là il y a un facteur de 10 suivi de 376 zéros .... à titre d'information le nombre de particules dans l'univers observable est inclus dans l'intervalle [1080; 1085].
D'un point de vue de la prévention, l'oscillococcinum a une activité du même ordre de grandeur que l'effet placebo (pas de différence significative)

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
------------------------------
Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.

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Re: Une remarque sur l'homéopathie

#62

Message par LoutredeMer » 10 avr. 2016, 16:06

Lulu Cypher a écrit :
LoutredeMer a écrit :SAUF l'oscillococcinum.
J'avais pris l'habitude de prendre un tube dose en prevention contre la grippe, cela pendant 6 ou 7 ans. Chaque fois, le lendemain, j'ai ressenti de la fatigue et du stress. Comme quoi la dose a eu un effet sur mon organisme. J'ajouterai que je n'ai jamais attrapé la grippe ces années là.
oscillococcinum ... les dilutions obtenues sont de l'ordre de 10400 ... déjà à partit de 1024 on a en gros 1/10 d'avoir 1 molécule de principe actif dans un comprimé là il y a un facteur de 10 suivi de 376 zéros .... à titre d'information le nombre de particules dans l'univers observable est inclus dans l'intervalle [1080; 1085].
D'un point de vue de la prévention, l'oscillococcinum a une activité du même ordre de grandeur que l'effet placebo (pas de différence significative)
Je suis partagée.

Sur le lien wiki, on trouve quand meme des résultats supérieurs pour l'Oscillococcinum comparé au placebo :
Sur les 4 études concernant le traitement, qui portent toutes sur Oscillococcinum, Vickers et Smith considèrent que les deux meilleures sont celles décrites ci-dessous :

une étude effectuée en Rhône-Alpes lors de l'épidémie de grippe de 1987, et portant sur 487 patients, indique des résultats supérieurs pour l'Oscillococcinum comparé au placebo sans toutefois quantifier le gain en temps de guérison17 ;
une étude clinique en double aveugle portant sur 372 patients, réalisée en Allemagne entre 1990 et 1991, et publiée en 1998, indique un effet supérieur de l'Oscillococinum comparé à un placebo chez les patients ayant des symptômes d'état grippal18. Cette étude a été menée avec la participation active de Boiron, une pratique habituelle dans les essais cliniques, qui a le défaut d'induire un fort biais de publication.
je pense qu'on peut envisager que des sujets soient plus réceptifs que d'autres (pourquoi pas les femmes, dont le corps contient moins d'eau que les hommes) et que j'en fais partie.

J'ai du mal a concevoir un effet placebo sur une attaque virale. De plus, j'avais oublié avoir pris le tube la veille, et ce n'est que le soir du lendemain que me posant la question de cette fatigue et de ce stress, je me suis souvenue avoir pris de l'oscillococcinum la veille. J'ai ainsi fait le rapprochement avec l'année précédente où la meme chose s'était passée.

Oui je sais ca semble léger, mais je n'en prends plus pour cette raison car m'étant enquise de sa composition peu ragoutante, ca m'a refroidie.
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Re: Une remarque sur l'homéopathie

#63

Message par Lulu Cypher » 10 avr. 2016, 17:02

Salut Loutredemer,
LoutredeMer a écrit : Cette étude a été menée avec la participation active de Boiron, une pratique habituelle dans les essais cliniques, qui a le défaut d'induire un fort biais de publication.
Une étude faite avec Boiron me fait douter (ils sont juge et partie) de l'objectivité des résultats. La seule "amélioration" constatée ne concernant aucunement la prévention (ce qu'on s'attendrait pourtant à attendre comme effet premier) mais la réduction du temps de guérison (plus ou moins significative suivant les études) qui a été enregistrée.

Par contre pour éviter de se laisser polluer par des effets de halo je te conseille de revenir au calcul de dilution ce qui est factuel. Ce qui est également factuel c'est que l'eau ou le saccharose n'ont pas de "mémoire" ... les travaux de Benveniste ont depuis quelques décennies été décortiqués et mises au rancard des théories sérieuses (défaut méthodologique, résultats non reproductibles, conflit d'intérêt, ...).
J'ai du mal a concevoir un effet placebo sur une attaque virale.
Moi j'aurais presque du mal à concevoir le contraire ... sachant qu'à part certains antirétroviraux utilisés pour des pathologies lourdes (correspondant à des traitement palliatifs) et la vaccination dans son ensemble qui par stimulation de notre système antigénique provoque une réaction immunitaire (correspondant à des soins préventifs), je ne connais aucun traitement/substance/médicament qui soit susceptible de guérir une infection virale. Seul notre système immunitaire en est capable. Dans cette optique l'effet placebo concernant ce type d'infection ne me parait pas du tout hors sujet.
De plus, j'avais oublié avoir pris le tube la veille, et ce n'est que le soir du lendemain que me posant la question de cette fatigue et de ce stress, je me suis souvenue avoir pris de l'oscillococcinum la veille. J'ai ainsi fait le rapprochement avec l'année précédente où la meme chose s'était passée.
Désolé pour moi ce n'est aucunement une preuve tu dois t'en douter ... juste un biais cognitif de justification a posteriori. Ça m'arrive aussi (comme à tout le monde) de trouver des rapports entre les choses qui n'ont pas forcément de rapports entre elles. Personnellement être fatigué et légèrement stressé en fin de journée est un état permanent ;)
Oui je sais ça semble léger, mais je n'en prends plus pour cette raison car m'étant enquise de sa composition peu ragoutante, ca m'a refroidie.
Tu n'aimes pas le foie gras ? :mefiance:
Dernière modification par Lulu Cypher le 10 avr. 2016, 21:17, modifié 1 fois.

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
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Re: Pensée critique et hypercritique.

#64

Message par Mireille » 10 avr. 2016, 20:45

Greem a écrit :Mireille, si vous continuez à dire "vous" je vais être dans l'obligation de vous inviter à vérifier empiriquement votre hypothèse.
C'est pas sexuel, juste scientifique :a6:
:lol: Il faudra être très ingénieux pour nous rapprocher suffisamment pour que le test soit probant. Puis-je vous osculter le pénis, Monsieur Greem, pour voir de quoi il en retourne :lol: Je fais ma petite dame rigolote, il faut pas m'en vouloir, je dis tellement de conneries que j'essaie de rire au lieu de pleurer. Bref.
Greem a écrit : Ces fameuses normes n'est pas un but en soi, mais le moyen pour tout à chacun de vivre en société car, qu'on le veuille ou non, notre société est faites de normes, de conventions, de stéréotypes et de préjugés sur lesquels se calquent nos attentent, nos craintes et nos désirs, et quand ça touche à la sexualité, le hors-norme prend des proportions d'autant plus importantes, que ce soit pour le meilleur, comme pour le pire. C'est pour ça qu'au lieu de s'en prendre à ceux qui en subissent les conséquences, il serait plus judicieux de déconstruire ces mêmes normes et stéréotypes qui enferment les individus dans des rôles ou des figures de plus en plus restrictifs.
Et bien, c'est ce que je dis, qu'il ne faut pas entrer dans ce jeu, qui dit qu'une femme demande ou souhaite être nécessairement pénétrer, à moins comme je te le disais plus haut, que ce soit vous, Messieurs, qui souhaitiez absolument prendre du Viagra pour y arriver. C'est fou, ce que tu ne m'écoutes jamais Greem quand on discutes.
Greem a écrit :Qu'importe à vrai dire, ce n'est pas à toi ni à personne de dire comment un homme doit mener sa vie affective et sexuelle. Dirais-tu à une femme qui, à cause d'une ablation du sein, se sent indésirable ou rabaissée dans son identité féminine, qu'elle est orgueilleuse ?
Il y a une différence entre les deux, toi tu prends du Viagra pour ton confort personnelle ou ta peur d'avoir l'air fou, mais celle qui a subit une telle chirugie, n'a aucun autre choix. En plus, je ne dis pas aux hommes comment vivre leur vie sexuelle, on donne notre avis à savoir si c'est une bonne chose que l'état paye ou non ce médicament.
Greem a écrit : Que si les hommes la rejettent c'est qu'ils n'en valaient de toute façon pas la peine ?
Je lui dirais, tant mieux, cette espèce de con ne te méritait pas. Non en fait, vaut mieux savoir ce qu'il en est dès le départ et si on ferait ça, peut-être serions-nous surpris des réponses que nous aurions, comme l'histoire du type au petit zizi. Si il aurait été capable de passer par-dessus sa honte, il aurait pu vivire des relations intéressantes avec des jeunes femmes même si différente. Mais merde, tu es vraiment bouché ou quoi, on dirait que tu fais exprès de ne jamais vouloir comprendre ce que je dis.

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#65

Message par Mireille » 10 avr. 2016, 20:51

Greem a écrit : Ce n'est pas vraiment ce que je dis. Je ne dis pas qu'il faut tout rembourser, systématiquement, mais que tous les traitements pouvant apporter un soin réel devraient pouvoir être remboursables, selon les circonstances. Note qu'on peut pente-glisser dans le sens inverse et conclure qu'il ne faut plus rien rembourser non-plus ;)
Je m'excuse là, mais qui va juger à savoir ce qu'il faut ou non rembourser ? Le médecin ? Le spécialiste ? Comment l'état pourra-t-elle s'assurer de l'objectivité de celui-ci et de sa demande? Sur quels critères ? Parce que le pauvre, il pleure parce qu'il ne peut plus bander à 40, 50, 60 ans ... ou parce qu'il n'aime pas porter sa perruque ?

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#66

Message par Invité » 10 avr. 2016, 21:08

Mireille a écrit :Je m'excuse là, mais qui va juger à savoir ce qu'il faut ou non rembourser ?
Comme d'habitude, le lobby qui va gueuler le plus fort. :mrgreen:

I.
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#67

Message par Lulu Cypher » 10 avr. 2016, 21:12

:mrgreen:

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
------------------------------
Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.

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#68

Message par Mireille » 10 avr. 2016, 22:40

Invité a écrit :
Mireille a écrit :Je m'excuse là, mais qui va juger à savoir ce qu'il faut ou non rembourser ?
Comme d'habitude, le lobby qui va gueuler le plus fort. :mrgreen:

I.
Salut Invité,

On parlait ici des médecins qui, selon Greem, devait juger du cas par cas et non de lobby pharmaceutique.

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#69

Message par Greem » 10 avr. 2016, 23:01

Mireille a écrit :qui dit qu'une femme demande ou souhaite être nécessairement pénétrer
Mais personne ne dit ça.
Mireille a écrit :Il y a une différence entre les deux, toi tu prends du Viagra pour ton confort personnelle ou ta peur d'avoir l'air fou, mais celle qui a subit une telle chirugie, n'a aucun autre choix.
Parce qu'un homme avec des problèmes d'érection a le choix ? Quant au confort, il me semble que c'est aussi le rôle de la médecine d'assurer que chacun ait un confort de vie minimal. La médecine ne se limite pas à sauver des vies, elle est aussi là pour alléger nos souffrances pour nous permettre de mener une vie relativement supportable.
Mireille a écrit :Mais merde, tu es vraiment bouché ou quoi, on dirait que tu fais exprès de ne jamais vouloir comprendre ce que je dis.
Mais je comprends ce que tu dis Mireille, mais j'estime que ce n'est pas parce que certains pourraient se passer de médicaments qu'il faut négliger ceux qui en auraient besoin. Toutes les femmes ne sont pas aussi indulgentes et compréhensives que toi, tu sais, et toutes les situations ne sont pas aussi faciles à surmonter que tu le dis. J'ai déjà vu des femmes rirent de ce genre de chose et je suppose que pour un certain nombre d'entre elles, ça doit les refroidir quelque peu d'avoir un petit ami avec ce genre de problème.
Mireille a écrit :Je m'excuse là, mais qui va juger à savoir ce qu'il faut ou non rembourser ? Le médecin ? Le spécialiste ? Comment l'état pourra-t-elle s'assurer de l'objectivité de celui-ci et de sa demande? Sur quels critères ?
Le problème se pose pour tous les médicaments, quels qu'ils soient, ce n'est donc pas un argument pour invalider le remboursement du viagra. Quant à savoir comment on jauge les besoins d'un patient, je ne sais pas. C'est une question qu'il faut adresser aux spécialistes. Moi, je ne fais pas de diagnostique.
Mireille a écrit :Puis-je vous osculter le pénis, Monsieur Greem, pour voir de quoi il en retourne :lol:
Comment vous le refuser, Madame ? C'est demandé si lubriquement... :a3:
Dernière modification par Greem le 10 avr. 2016, 23:05, modifié 2 fois.
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#70

Message par Invité » 10 avr. 2016, 23:04

Mireille a écrit :On parlait ici des médecins qui, selon Greem, devait juger du cas par cas et non de lobby pharmaceutique.
Ultimement c'est le gouvernement qui débloque les budgets. Et je ne parlais pas nécessairement des pharmas, il y a bien d'autres lobbys qui cognent à la porte. Un exemple:

http://www.ledevoir.com/societe/sante/2 ... by-du-bebe

Dans le monde médical comme ailleurs, on va graisser la roue qui grince le plus fort. ;)

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#71

Message par Greem » 10 avr. 2016, 23:12

Je me demandais d'ailleurs si le prix complétement délirant du viagra avait une bonne raison d'être aussi excessif ou si le prix avait été fixé de façon proportionnellement égal aux complexes que les problèmes sexuels peuvent susciter ? Comme chacun sait, le sexe, ça rapporte, et je suppose que certains hommes sont tellement mal qu'ils sont prêt à se ruiner pour compenser, et si c'est le cas, si l'industrie exploite ainsi le malheur de certains pour faire du bénéfice* sur leur dos, c'est parfaitement odieux, d'autant que cela renforce encore les inégalités entre les riches et les pauvres.

*Comme c'est le cas de cette crevure qui a fait grimper le prix du Daramprim (un médicament pour les malades du Sida) de 13.50 à 750 Dollars :
Le prix d'un médicament contre la toxoplasmose bondit de 5 400 % en un jour
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Re: Pensée critique et hypercritique.

#72

Message par Mireille » 11 avr. 2016, 00:33

Greem a écrit :
Mireille a écrit :Puis-je vous osculter le pénis, Monsieur Greem, pour voir de quoi il en retourne :lol:
Comment vous le refuser, Madame ? C'est demandé si lubriquement... :a3:
En y réfléchissant bien, vous ausculter serait prendre un bien trop grand risque, vous seriez encore capable de me contredire et de me faire perdre tous mes moyens. Faible femme que je suis, je fonds sur un soupcon de vérité, encore faut-il que vous soyez un honnête homme et que vous n'abusiez pas de faveurs habilement obtenues sous votre verbe.

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Re: Une remarque sur l'homéopathie

#73

Message par LoutredeMer » 11 avr. 2016, 00:53

Lulu Cypher a écrit :Salut Loutredemer,
Salut Lulu,

merci de tes réponses. Je te répondrai quand j'aurai dormi (probablement demain) ;)
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#74

Message par Dash » 11 avr. 2016, 03:43

Invité a écrit :Dans le monde médical comme ailleurs, on va graisser la roue qui grince le plus fort. ;)
Yep, quand bien même il y aurait un processus d'évaluation rigoureux (au cas par cas) pour déterminer ceux qui sont vraiment affectés psychologiquement (un peu comme le processus que doivent passer ceux et celles qui veulent changer de sexe, P. Ex.), si le gouvernement n'a pas débloqué de fonds et instauré un programme de remboursement, ben c'est inutile. Et puisque les diverses pressions qu'exercent différents lobbys, groupes de pression et portes-paroles endossant une cause ont une influence déterminante dans la création de programmes de remboursement, ben seuls ceux qui obtiennent le plus de sympathie auprès du public auront une chance d'obtenir l'aval du gouvernement (pour des raisons évidentes :roll: ).

Donc, finalement, ce n'est qu'une question de rapport de force entre diverses pressions sociales où s'opère une « sélection naturelle » en quelque sorte.

Étant donné que les budgets sont limités, j'vois pas comment on pourrait faire autrement. J'vois ça un peu comme un microcosme du système « démocratico-politique » où, bien qu'imparfait, c'est le moins pire moyen de procéder que l'on ait trouvé : c'est donc à ceux qui croient que le soulagement de leur souffrance devrait être payé par l'ensemble de la communauté de créer ou rejoindre des groupes de pression, de s'investir et de gagner leur élection la sympathie du public!

Mais bon, Greem me qualifiera peut-être d'injuste ou de défaitiste, mais vu l'état actuel du système de santé, de l'économie en général et du nombre de troubles de santé qui, àmha, sont plus prioritaires, je doute fortement que de créer un groupe de pression pour militer en faveur du remboursement des « petites pilules qui aident à l'érection » obtiennent la faveur de beaucoup d'individus. :?
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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Re: Pensée critique et hypercritique.

#75

Message par Greem » 11 avr. 2016, 09:35

Dash a écrit :Mais bon, Greem me qualifiera peut-être d'injuste ou de défaitiste
Je trouve ça surtout un peu idiot de ta part (et j'avoue avoir du mal à comprendre comment on peut s'obstiner à ce point à dénigrer ce que certains peuvent endurer). Reffuser de changer les choses sous prétexte que les choses ne changent pas, c'est un tantinet circulaire comme argument. D'habitude, c'est plutôt quand on aborde la question de la légalisation de quelque chose qu'on a droit a ce genre d'argument.

"L'état interdit le mariage homosexuel, donc je suis contre le mariage homosexuel"

:grimace:
Dash a écrit :c'est donc à ceux qui croient que le soulagement de leur souffrance devrait être payé par l'ensemble de la communauté de créer ou rejoindre des groupes de pression, de s'investir et de gagner leur élection la sympathie du public!
Parce qu'on a demandé l'avis du publique avant d'estimer qu'il fallait rembourser les soins psychiatriques ? On a vu des cancéreux descendre dans la rue pour militer en faveur du remboursement de leur chimiothérapie ? Sérieusement, ce n'est pas comme ça que les choses fonctionnent, d'autant que si les medecins sont tenus au secret médical, c'est parce que la santé est quelque chose de personnel, il ne faut donc pas vraiment s'attendre à ce que les gens viennent exposer publiquement leur problème, surtout si ça touche à leur intimité. Tu le sens le gros biais que ce genre de concours à la "victimisation" peut induire ?
Alors je ne sais pas comment ce genre de décision est prise et je veux bien admettre que la sensibilité du publique doit avoir une influence dans le processus, mais je ne vois pas en quoi le publique est habilité à prendre ce genre de décision ? Ce serait ouvrir la porte à l'arbitraire si on le faisait. Soit le publique estime que chacun devrait avoir droit à une vie descente, soit il estime que non, mais ce n'est pas à lui de dire qui mérite d'être soigné au non.
Mireille a écrit :En y réfléchissant bien, vous ausculter serait prendre un bien trop grand risque, vous seriez encore capable de me contredire et de me faire perdre tous mes moyens. Faible femme que je suis, je fonds sur un soupcon de vérité, encore faut-il que vous soyez un honnête homme et que vous n'abusiez pas de faveurs habilement obtenues sous votre verbe.
Hélas, mon verbe s'accommode peu de vos faiblesses. Auriez-vous donc l'amabilité, chère cavalière, de me présenter vos fesses ?
J'ai besoin de savourer quelque chose de délicieux.



Bon Mireille, un peu de retenue, vous avez vu ce que vous me faites faire !?
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