Greem a écrit : Si Dash se vente de ses performances par exemple, ce n’est pas pour rien, mais parce c’est mieux de se présenter comme un étalon que comme un mec qui a des problèmes d’érection.
Je te rejoins sur le fond de ce que tu veux exprimer : qu’il est naturellement plus agréable (d’être et) de se présenter comme un « gagnant » plutôt qu’un « perdant » et ce, peu importe le domaine. Par contre, ce que j’ai écrit, c’était justement pour souligner qu’il est tout à fait possible d’être un « gagnant », mais en utilisant d’autres « armes » que celle qui nécessite une érection.
Greem a écrit : Avoir un micropénis, c’est pas jojo. Subir une ablation du sein, c’est pas jojo. Être stérile, c’est pas jojo. Alors si on a des solutions, autant en faire profiter les concernés.
Je suis d’accord, mais en partie seulement. En fait, ce qui me gêne, c’est surtout ton argument à propos de la pression sociale (préjugés, normes établies, règles d’usage).

Parce qu’à ce compte, il y a bcp trop de choses qui pourraient être admissibles à un remboursement. À moins d’accepter collectivement de rembourser presque tout ce qui peut nous confronter à une certaine pression psychologique, nous sommes bien obligés d’établir des limites, des ordres d’importances et de priorités, non?
Si l’on trouvait un moyen qui fasse repousser les cheveux des chauves, devrait-on rembourser les couts des traitements sous prétexte que ces derniers peuvent subir une certaine pression sociale? On fait de même concernant les gens en surpoids (sans problèmes de santé)? Et quand est-il des femmes qui n’ont (naturellement, sans ablations) pratiquement pas de poitrine depuis toujours et qui ressentent une certaine pression sociale? On se met à rembourser les augmentations mammaires? Et à partir de quelle taille déterminerons-nous qu’ils ne font pas partie de la « norme acceptable »? Il y a beaucoup trop de subjectivité et d’arbitraire d’impliqués!
Àmha, les problèmes (ou risques) de santé doivent être prioritaire à ceux qui n’impliquent qu’une pression sociale (en supposant que le budget alloué
est limité, comme c’est tjrs le cas!). Mais bon, si la majorité est prêt à payer, collectivement, pourquoi pas!
Mais j’suis pas certain d’faire partie de cette majorité.
Bon, ok, pour l’instant ce que je vais dire s’apparente à une belle pente glissante bien savonnée (j’admets), mais si l’on accepte de tout rembourser (en rapport avec les diverses pressions sociales) quand sera-t-il, si, dans le futur, l’on en arrive à pouvoir « corriger » tout un tas d’autres trucs? Ne risque-t-on pas de tendre vers un conformisme certain? Et, par conséquent, d'être de moins en moins apte à gérer la pression sociale? Ou, encore, d’ouvrir la porte à une forme d’eugénisme?
Bref, j’dis pas que je ne suis pas d’accord avec tes exemples précis concernant, P. Ex., un réel trouble érectile ou d’une femme qui doit subir une ablation, mais, en rapport avec ton argument de « pression sociale », l’on a pas le choix d’établir des limites et de faire des choix, non?
T'en penses quoi?