LoutredeMer a écrit :Pas d'accord. C'est une question de solitude, entre autres. Si tu es veuf, divorcé ou célibataire et vieillissant, comment peux tu espérer trouver une compagne si tu n'as pas d'érection ?
Heu, ma citation est hors contexte et, comme ça, sortie du cadre de mon précédent propos, elle donne en effet l'impression que celui n'a pas d'érection et qui en veut n'est qu'un orgueilleux. C'est pas ce que je disais. C'était en réponse à ce que je citais de Greem, avec le fait d'exposer publiquement un problème, surtout si ça touche à notre intimité, dans le cadre d'une sensibilisation ou d'une prise de position publique. Et j'ai ajouté qu'ici, il y avait des personnalités qui affichaient publiquement leurs problèmes, même ceux (cancer de la prostate) dont le problème peut impliquer des troubles d'érection. Le tout dans le but de démontrer que je ne crois pas qu'il est impossible d'œuvrer pour une cause, même si ça implique d'afficher nos problèmes et donc de toucher notre orgueil, notre « dignité » (et en réponse au fait que Greem m'accusait de refuser de changer les choses sous prétexte que les choses ne changent pas...).
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Mais si j'avais à répondre à ta question, uniquement pour ce qu'elle est (et sans rapport avec le fait de rembourser ou non des medocs), je dirais que je suis quand même quelque peu étonné de constater que, pour certains d'entre vous, la valeur et l'intérêt d'un individu semble se résumer à la qualité de ses érections et, par corolaire, qu'il ne semble y avoir aucun autre moyen de satisfaire une partenaire qu'avec un pénis. Mais bon, je ne vous apprends rien à tous! Vous savez tous qu'il est possible d'utiliser des godes, des dildos et autres
strap-on (
il y en a même avec des « creux » pour ceux qui veulent pénétrer leur partenaire avec un plus gros engin). Non, le véritable problème de beaucoup d'individus, c'est surtout la gêne, l'orgueil, la « dignité » et le fait de ne pas être capable de véritablement échanger, en toute transparence et franchise avec leur partenaire (et ce, même quand ils n'ont aucun problème d'érection). Et c'est la même chose pour plusieurs femmes.
Parlons-en d'la pression sociale (qui semble-t-il, pour certains, doit être un critère)... ... que fait-on d'la « nouvelle pression sociale », depuis l'avènement de la
porn sur le net, qui « presse » les femmes à s'adonner à la sodomie (entre autres) pour satisfaire leur partenaire?
Alors? On en tient compte, dans ce cas, d'la « pression sociale »?

Ou c'est arbitraire? Ben ouais, parce que pour ne pas qu'elles se sentent « hors-norme » nous devrions peut-être inventer un traitement qui permettrait à toutes les femmes d'apprécier automatiquement la sodomie!
Et pour ceux qui ne sont pas stériles, mais qui ne veulent tout simplement pas d’enfant? L’on fait quoi pour les aider à subir la pression de leur entourage? En quoi le fait que ce soit un choix justifie plus ou moins d’avoir à subir une pression sociale?
Ouais, je sais, j'fais une monté d'lait et j'fais dans l'absurde, mais c'est pour démontrer que la pression sociale n'est pas une bonne justification, selon moi. C’est prendre le problème à l’envers ou par le mauvais bout. Les questions d'orgueil, « d'image » et de « pressions sociales », j'ai beaucoup de difficulté d'en faire un argument ou une justification pour quoi que ce soit (sinon, c'est comme si l'on endossait le fait de « discréditer » ceux qui n'entrent pas dans les normes). Il y a 2, 3 aspects dans mon mode de vie qui sont plutôt « marginaux » et qui ne cadrent pas du tout avec les normes et standards sociaux et, dans la mesure où je n'ai pas plus le choix de faire et d'être ce qui est en phase avec ce que je suis (
tout comme certains ne « choisissent » pas leur orientation sexuelle ....ou d'autres, d'apprécier ou non la sodomie), ben je dois apprendre à gérer la pression, le regard et le jugement de certains. Bref, à me foutre un minimum de ce que les autres (et la société) peuvent penser de moi. Et ça, j'crois que plusieurs ne le font pas assez! Tentez de sensibiliser la population et de condamner la discrimination, l'intimidation et le harcèlement, j'suis naturellement 100% d'accord avec ça, mais, espérer ne plus être jugé et ne plus ressentir de pression sociale, que ce soit concernant des critères de beautés, de performances (et pas que sexuelles) ou concernant tout autre truc qui ne cadre pas avec certaines « normes », ça, c'est completment utopique! C'est autre chose et j'suis plutôt réaliste et partisan de la force de caractère et d'la capacité à assumer ce qu'on est et fait (ce qui inclus nos incapacités). J'emmerde la pression sociale et les normes!
Et pour revenir à la sexualité, j'vous signale qu'il n'est pas nécessaire d'éprouver des troubles d'érection pour ne pas se sentir à la hauteur et « avoir honte » ou « mal à l'orgueil ». Perso, j'ai pas d'problème d'érection, mais puisque je suis fumeur et que je ne fais plus de sport, ben c'est le souffle, à 42 ans, qui commence à faire défaut après quelques minutes à effectuer de « grands et vigoureux coups de bassin ». Comment faire alors avec une partenaire qui aime se faire « défoncer au marteau piqueur »? Ou avec celles qui préfèrent les « monstres » de 10 pouces (ce qui n'est pas mon cas)? Ben j'me débrouille, j'use d'imagination et de créativité, j'inclus des objets de toute sorte, je m'exprime, j'inclus de l'humour, etc., etc. Et j'vais pas demander un remboursement au gouvernement pour tout ce que ça me coute, sous prétexte que j'ai une « pression sociale » qui me force à « performer » comme ce que l'on observe dans la
porn.
Comprenez-moi bien : je ne suis pas contre le fait de rembourser les frais pour quoi que ce soit, si un professionnel évalue, au cas par cas, que c'est justifié (à cause d'implication de facteurs psychologiques), mais je suis totalement
contre le fait d'utiliser l'argument de la « pression sociale » pour justifier ce remboursement (pour les raisons que j'ai évoquées dans mon premier message, entre autres). C'est peut-être juste une nuance, mais j'trouve qu'elle a son importance.