Salut Naomme,
Voila un sujet sur ce forum qui traite spécifiquement du site gouvernementale de lutte contre les complots :
viewtopic.php?f=20&t=13069&hilit=http%3 ... e+manipule
Le site est très critiqué, y compris par les sceptiques. Sur plusieurs niveaux. Même si le contenue est asses solide (quoi que très simplifié, ce qui peut donner l’impression d'un clivage ou d'un enfantillage dans le jugement qui est donné aux complotistes).
Je te conseil aussi ce sites web, bien plus complet, n'ayant aucun but de communication (c'est un article), et faisant état de complot réel pour argumenté plus en nuance :
http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/A/53058
Tu aimera, je pense, la partie "vraies histoires de faux drapeaux"
Mais elle introduit, de manière générale, des arguments rationnels face aux complots, et finalement au comportement du complotisme.
Aussi tu dit :
Donc au final même en cas de complot avéré, toute pensée critique ou réflexion personnelle n'a aucune valeur.
Bien sure que si ça à de la valeur.
Déjà pour toi (et ta subjectivité, mais elle est à toi), et tu est libre de faire fonctionner ton esprit sur ce mode. Et par exemple, avant de debunker un complot, il m'arrive souvent d'y accorder bcp de crédit, voir de le considérer plausible pour etendre mes recherches à autre que "je cherche pour donner raison, ou tort, avant de le savoir".
Mais par-contre, la pensée personnel ne fait pas office de preuve.
En revanche elle peut être pratique.
Tu peut aussi t’entraîner à y détecter les illogismes, les biais cognitifs, les logiques internes etc si il y en à.
Et si ta vision te convient, elle t'appartient. Mais il faudra s'attendre à ce qu'elle rentre en conflit avec d'autres si elle ne s'appuie sur rien, ou sur des choses trop molles (ou sur du faux, du interprétable, des données non sérieuses ou des études facilement contraignables).
Pour qu'une vision personnelle sois musclée il faut :
- Qu'elle soit logique
- Avec le moins de biais cognitif possible
- Étayée par une rhétorique clair si besoin de rhétorique...
- Le moins de subjectivité possible, et donc appuyée par des faits prouvés, et au cas échant non-prouvé mais fortement plausible (ou appuyer par des indices et des preuves empiriques)
- Si il manque des preuves, les hypothèses doivent être raisonnées et falsifiables (un truc non-falsifiable est par nature invérifiable donc même si ta vision est VRAI on ne peut pas te croire sur parole...car il serait aussi possible que tu mente par exemple, oui c'est triste d'une certaine manière. Même que si tu est le SEUL à connaitre un complot RÉEL, et que tu ne peut pas le prouver, on ne pourra pas te croire, non pas parce qu’on ne le veut pas, mais parce-que tu pourrait dire n'importe quoi...même si tes dans le vrai. C'est la solitude...perso je trouve ça triste

).
- Si possible étayés par d'autres personnes reconnues pour leurs travaux
- heuu, d'autres trucs
- Pleins d'autres trucs
Un journal à lire ? Un journal libre de dire la vérité si ça existe encore ? Mais généralement je n'ai pas besoin d'une "médiation" pour m'expliquer ce que je vois de mes yeux
Aucun journal ne te dira la Vérité avec un grand V.
Toute "vérité" médiatique passe par un spectre journalistique et une méthode/technique de présentation, et donc la transforme un minima (même peu).
Ensuite une grande partie des médias traitera en plus l'information à travers un spectre politique/idéologique est avec une cible qui est le lecteur. Il ne faut pas oublier le contexte sociale qui va avec.
Ceci-dit, il ne faut pas sur-enchérir cela, il existe des travaux de journalisme de bien meilleurs qualités que d'autres.
Même si ils sont teintés d'un traitement subjectif, d'idéologies ou de manques de données, ils demeures tout de même mieux que certains articles chiffons.
Parfois c'est dur de faire la pesée du pour et du contre.
Mais généralement un article mal construit se détecte bien.
Certains sont même mal construit, mais n'ont pas forcement tort. Et inversement...c'est plus chiant.
Parfois et bien on n'a pas de réponse absolue, et une zone d'inconfort persiste. Il faut donc essayer d'accorder un indice de confiance au plus proche d'une vision réaliste du monde qui entour le contexte du sujet traitée (sans pour autant effacer la zone d'ombre).
En gardant dans un coin de notre tète que notre comprenions du monde peut être très mauvaise ou parsemé d'erreurs plus subtiles, et que de toute façon elle est (je pense) impossiblement juste dans son ensemble (et plus la vision est complexe, plus elle est sensibilisé à l'erreur).
Ce qui n’empêche pas d'atteindre parfois des indice de confiance élevé.
++