Cessation de vie: Morale ou Non?

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Pardalis
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#151

Message par Pardalis » 08 août 2016, 05:31

steph a écrit :Ca c’est le problème de certains croyants, jouant le rôle de l’interprète de leur ami imaginaire(Dieu) quant il s’agit de revendiquer,imposer leurs morales personnels.
Écoutez Sam Harris, selon lui, un athée convaincu, pas besoin d'être croyant pour constater qu'on peut évaluer la moralité de façon objective, voire même scientifique:

https://www.samharris.org/the-moral-landscape
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton

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25 décembre
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#152

Message par 25 décembre » 08 août 2016, 05:33

Iezane » 07 Août 2016, 03:21
25 décembre a écrit :
C'est ce que je disais.
Quelqu'un d'immoral peut faire croire à certaines gens que son immoralité est bien et conçue pour le bien de la société. Après un lavage de cerveau le terroriste pense agir pour le bien de sa communauté en tuant des infidèles avec un camion.
Au départ le terroriste sait qu'il n'est pas moral de tuer qui que ce soit. C'est une valeur universelle. Mais bien enveloppé par des dirigeants charismatiques cette valeur peut se transformer en: il est immoral de tuer ses amis et il est bien de tuer ses ennemis ou ceux qui pourraient nous causer des inconvénients.
Certain disent qu'il est bien de tuer les juifs avant qu'ils ne contrôlent notre économie. Un autre disait tuer les infirmes sauve de l'argent au gouvernement et assainit la population. Un autre disait les noirs n'ont pas d'âme, on peut les traiter comme du bétail. On invente un faux semblant pour justifier une immoralité.
Bonjour 25 décembre,

Si la discussion continue vainement depuis quelques jours, c'est à cause de ta croyance en une morale universelle, absolue, objective. Et pour simplifier, tu imagines que cette morale voudrait que le plus grand nombre de gens sur terre soit heureux et souffre le moins possible. C'est ta façon de voir les choses et c'est un bon début.

Mais ce n'est pas la définition de la morale.

Wikipedia dit : La morale (du latin moralis «relatif aux moeurs»[1]) désigne l'ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdiction relatifs à la conformation de l'action humaine aux mœurs et aux usages d'une société donnée.
Comme je viens de le dire à Lulu la société devient de plus en plus mondiale. Nous tendons vers une morale qui se devra d'être mondiale.
Donc par définition, la morale est relative. Elle dépend d'un référentiel, d'une société donnée.
Dans l'avenir, pour une morale mondiale, nous pourrions nous faire aider pa la science

Tu fais plusieurs erreurs : le quelqu'un d'immoral dont tu parles, ne l'est pas dans l'absolu car la morale absolue n'existe pas. Il est immoral par rapport à ta vision des choses. Mais pas pour tous.

Et le terroriste endoctriné qui passe a l'acte, n'est pas immoral par rapport à ses idéaux.

D'où ton incompréhension.
Je comprend très bien que la morale fut développée par des clans, par des groupes d'appartenances, par des sociétés, chacune isolées les unes des autres, par des pays etc. à chacun sa morale, elles se valent toutes bien qu'elles soient très différentes d'un endroit à l'autre et d'une époque à l'autre. Ce sont les conditions sociales qui obligent de modifier et d'adopter une certaine morale.
Nous sommes rendu aux limites de tolérance de la nature que nous maltraitions. Pour le bien de humains je crois qu'il faut une morale basée sur l'harmonie entre les humains et entre les humains et la nature. Voilà l'idée qu'il faut développer pour le futur en commençant maintenant.
Merci de votre réponse intelligente

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#153

Message par 25 décembre » 08 août 2016, 05:38

Peignure ? C'est un mot québecois ? Je ne le connais pas. Ca signifie coiffure ?

OUI
Merci de votre réponse intelligente

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#154

Message par Pardalis » 08 août 2016, 05:46

Invité a écrit :
Dash a écrit :C'est moi ou Pardalis n'est plus rationnel sur aucun sujet? Je croyais que son "revirement" concernait juste le sujet "climatosceptique". J'ai l'impression qu'il s'oppose désormais à tous les sujets. :?
Il y a quelques années je le trouvais assez intéressant.

Il est devenu un émule québecois du teapartyer.

I.
Encore une fois, on attaque la personne, pas les arguments.

C'est fou comme vous ne vous en rendez même plus compte.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#155

Message par Pardalis » 08 août 2016, 06:07

Iezane a écrit :Et le terroriste endoctriné qui passe a l'acte, n'est pas immoral par rapport à ses idéaux.
Selon plusieurs sondages, le quart des Musulmans Britanniques considèrent le terrorisme comme justifiable, et la moitié pense que l'homosexualité devrait être illégale.

http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/ ... in-UK.html
http://www.telegraph.co.uk/news/religio ... rists.html
https://www.theguardian.com/uk-news/201 ... sharia-law

Mais puisque toutes les cultures s'équivalent, cela ne devrait pas vous déranger de voir dans quelques décennies les valeurs morales des Britanniques, et inévitablement celles du Canada, drastiquement changer. Si vous trouvez que 25 décembre est « moralisateur » et rétrograde, vous allez bien aimer vos nouveaux voisins qui arrivent par centaines de milliers.

Si la moralité est déterminée par le nombre, vous allez aimez votre futur.
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Dash
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#156

Message par Dash » 08 août 2016, 07:42

Psyricien a écrit :bla-bla-bla
...bla-bla habituel hautement prévisible, il ne déroge pas d’un iota de son schème.

Sérieusement Psyricien, tu es incapable d’envisager qu'une critique ne puisse être qu’une constatation?
Psyricien a écrit :encore aigri ?
Aigri de quoi? De ne pas partager ton avis sur le degré de rigueur concernant les vulgarisations? Ben oui, j’en dors plus! :roll: On a jamais vraiment débattu directement sur un sujet, sauf indirectement quand, comme je le fais dans tous les sujets, j’donne mon avis quand tu « t’amuses » avec certains. Ça m'en prend un peu plus pour être aigri. Par contre, j'commence à être tanné qu'tu fasses avorter certains échanges intéressants de par ton attitude (voir plus bas).
Psyricien a écrit :En gros vous me reprocher de parler d’un point précis et de ne pas en dévier contrairement au attentes de mes interlocuteurs ?
Non, tu dévies quand ça fait ton affaire, mais au final tu fais comme s’il n’y a avait jamais eu aucune déviation, quand ça t’arrange, ...vers la fin. :roll: C’est subtil et tu ne t’en rends même pas compte. Techniquement, tu différencies très bien un référentiel d’un autre, mais dans le cadre d’un débat, t’as parfois du mal à discerner certains contextes~implications plus ou moins implicites. C’est pourquoi d’ailleurs t’as besoin de réduire chaque détail à sa plus simple expression, ce qui, sur un forum à vocation scientifique, parait très bien, mais chez toi, contrairement aux autres, ce n’est pas qu’un exercice ou une volonté de précision, c’est « autre chose » que tu fais. T’as probablement pas le choix de faire autrement.
Psyricien a écrit :Vous vivez mal le sarcasme ? ... c’est très drôle pourtant.
Ça dépend, parfois, oui, mais parfois, c’est juste non nécessaire avec certains intervenants et ça ne fait qu’envenimer et alourdir le débat ainsi qu’inciter et favoriser un niveau d’échange qui tend vers le bas. Mais c’est ta façon de justifier ton attitude à chaque fois (« je m’amuse, j’fais du sarcasme », etc.). Et compte tenu de certaines de tes aptitudes, plutôt développées, il est très bizarre et inhabituel de posséder un aussi mauvais jugement, simultanément. C’est à se demander si tu n’en fais pas trop dans le but de ne pas mettre en évidence certains autres aspects te concernant.
Psyricien a écrit :Ce que vous prenez pour de la mauvaise fois, c’est essentiellement votre dissonance cognitive.
Cas classique ... vu que je ne prend pas de gants ... ze suis zun méssant ...
C’est ça l’une de tes erreurs : tu mets tous tes contradicteurs dans le même bateau, tjrs, et tu généralises ( s'apparente au syndrome de Galilée des zozos). Dès que quelqu’un n’est pas d’accord avec toi, s’il n’est pas d’accord après ta seconde réponse~intervention, immédiatement commence ton manège d’insinuation (« t’es un croyant, crank, c’est parce que tu me trouves méchant, bla-bla-bla »). Tu ne prends aucunement en considération si ton intervenant est habituellement quelqu’un de posé et de réfléchi, sceptique, etc., afin de te demander pourquoi vous n’êtes pas d’accord. À première vue, ça peut sembler être la manifestation d’une formidable impartialité de ta part, traitant chaque propos indifféremment de l’interlocuteur qui le tient, mais en fait, étant donné le manque flagrant de dosage et de jugement dont tu fais preuve ainsi que de la redondance systématique et prévisible, ça dénote et cache « autre chose ».
Psyricien a écrit :C’est rarement inutile quand je poutre ... que vous ne perceviez pas l’intérêt, je le conçois ...
Dans la mesure ou certains des intervenants les plus posés, brillants et intéressants de ce forum, comme Invité, Dave, Jean7, Wooden, LLC et Spinu-up, entre autres, faisant preuve de maturité, décident de ne pas poursuivre à échanger avec toi en coupant court au débat (parce qu’ils anticipent ton comportement, j’espère que tu t’en rends compte, au moins?), ton « poutrage » mets parfois fin à des échanges qui auraient pu être intéressants, instructifs et enrichissants. Mais non, ils ne veulent pas à avoir à traiter avec ce « boulet de Psyricien» qui, s’il excelle en logique et pour décortiquer les defs du dico et les implications de chacun des mots que forment, techniquement, une phrase, est cependant totalement incapable de lire, ne serait-ce le moindrement entre les lignes.
Psyricien a écrit :On en revient à la critique du genre: "Oui il est intelligent", mais "c’est un vilain déficient sociale"
En quelque sorte, oui, en effet (mais tu peux rayer « vilain », qui n’est pas nécessaire). Tu dois saisir que « l’intelligence logique » ne fait pas tout et n’es pas approprié pour toutes les dimensions d’un échange et qu’il ne suffit pas de mettre, ici et là, des émoticônes ou de jouer le sarcastique systématiquement pour qu’on croie que t’as un côté « humain », tsé. On va t'apprécier pareil, tu sais! ;)

Pourquoi, quand tes interlocuteurs ne sont pas de parfaits zozos, ne pourrais-tu pas discuter sans inclure de sarcasme ni faire d’insinuation?

:hausse:

Tu sais, genre seulement : « tu te trompes, j’suis pas d’accord, tu as considéré ceci? Oui, mais ceci implique cela, etc. » ...sans les traiter systématiquement de crank, de croyants, de zozos, de penser et dire qu’ils ne sont pas d’accord à cause de ta petite personne et de ton style, etc.

C’est toi — en partie — en faisant cela qui incites tes interlocuteurs à focaliser sur ces aspects et sur la forme et qui contribues donc à abaisser le niveau de l'échange dans la puérilité!

Tu partages en fait un point en commun avec Mireille et pas qu’un peu! : te ne réalise pas que tu es ta propre cause de ce que tu subis provenant de tes interlocuteurs (ce qui permet de te victimiser en « j'suis un pas jojo antisocial et c'est pour ça que vous vous objectez»). ...et par le fait même la preuve que le QI ou « l’intelligence logico~mathématique » ne fait pas tout!
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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Pepejul
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#157

Message par Pepejul » 08 août 2016, 08:58

Chez les inuits (autrefois appelés eskimaus) ça se passait comme ça : http://agora.qc.ca/thematiques/mort/Dossiers/Inuits

Je cite un long extrait très illustratif :
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"Selon Baechler*, le seul cas bien attesté de suicide institutionnel de vieillards* se trouve chez les Inuits. Il rapporte la ritualisation du suicide des vieillards chez les Chukchees du nord-est de la Sibérie. Lorsque la personne âgée demande ouvertement qu’on la tue, la famille ou l’entourage, s’il n’y a pas de fils, prend peur et essaie de l’en dissuader. S’il maintient sa décision, elle devient irréversible, sinon les mauvais esprits, provoqués par sa volonté de mourir, ne se calmeront pas. L’exécution du désir de mort du vieillard est entourée d’une multiplicité de gestes rituels ayant pour fonction de manifester la soumission de la communauté à la volonté du sujet et l’élimination de toute souillure en portant le coup mortel. D. Pryde, qui a vécu dix ans parmi les Inuits canadiens dans les années 1960, raconte des faits anciens: «Il n’y a pas si longtemps, si un homme ou une femme devenait trop vieux et trop faible pour courir derrière les chiens et ne pouvait plus apporter aucune contribution à la famille, sa mort pouvait devenir nécessaire. Généralement, les vieillards demandaient eux-mêmes à un proche parent de les tuer, de les aider à se suicider, en quelque sorte. Selon certains textes que j’ai lus, ils s’éloignaient en pleine tempête ou ne suivaient pas les autres et restaient dans un igloo abandonné, mais personnellement, je n’ai jamais connu de cas de ce genre. Quand les vieux sentaient que le moment était venu, ils demandaient généralement à leur fils favori de les aider. Les hommes aimaient mieux mourir d’un coup de fusil, mais les femmes préféraient être étranglées. La garrotte était effectuée en laissant tomber un nœud coulant fait d’une lanière de peau de phoque autour du cou de la victime et en lui brisant la nuque» (Nunaga. Dix ans chez les Esquimaux, Paris, Calmann-Lévy, 1974, p. 64). À partir de 1949, le gouvernement du Canada fait bénéficier les vieillards de pensions de retraite, de sorte qu’ils ne sont plus à charge de la communauté, mais deviennent eux-mêmes source de revenus. Baechler risque une hypothèse pour interpréter le phénomène du suicide des vieillards chez les Inuits: «La fonction de l’institution est claire: il s’agit d’éliminer des êtres diminués par l’âge, la maladie ou le désespoir. […] La définition de l’inutilité sociale n’est pas objective, elle est affaire d’appréciation. Qui donc sera habilité à apprécier? Aucun homme ne dispose d’un prestige assez grand pour qu’on ne puisse le soupçonner d’introduire des intérêts personnels dans l’appréciation d’un intérêt commun. […] Si une collectivité est placée dans le cas de ne pouvoir entretenir des bouches inutiles, elle ne peut que confier aux victimes le soin de s’éliminer elles-mêmes. Comme, malgré tout, il y a mort d’homme et que les dieux pourraient en tenir rigueur aux survivants, l’exécution doit s’entourer de précautions, c’est-à-dire se ritualiser» (Les suicides, p. 508-509). Se pose ici tout le problème éthique de la liberté* du suicidant et de la libre décision et exécution du suicide assisté* dans les suicides institutionnels. La liberté ne peut être appréciée à sa juste mesure qu’en la situant à l’intérieur de la conjoncture culturelle d’un groupe donné et qu’en tenant compte des rapports culturels spécifiques entre la liberté individuelle et la liberté collective."
Il n'y a pas de morale universelle... juste des coutumes locales qui se valent.
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#158

Message par jean7 » 08 août 2016, 09:37

Psyricien a écrit :Donc pour les curés, s'imposer une souffrance c'est raisonnable.
Raisonnable n'est pas le mot, je dis juste que l'abstinence sexuelle n'est déjà pas une véritable souffrance et qu'on peut imaginer qu'elle ne soit absolument pas vécue comme telle par un curé.
Psyricien a écrit :Pour un SM c'est "discutable" selon vous ... je suis pas sûr de voir "intrinsèquement" la différence.
Les deux groupes recherchant une forme de transcendance.
Je ne me suis pas prononcé sur la différence entre un curé et un masochiste, si c'est une blague-devinette, j’attends volontiers la chute.
Psyricien a écrit :La religion chrétienne, qui n'est pas une religion ? J'avoue peiner à vous suivre.
le terme chrétien peut désigner l'appartenance à au minimum trois religion distinctes. Ils se sont quand-même il fut un temps entre-tué pour ça !
La culpabilisation et la privation à outrance y compris de jeunes enfants… Si j'en crois ma fille, c'est le fonctionnement de base du système éducatif.
Psyricien a écrit :Il y a une différence entre sanctionner une action répréhensible, et culpabiliser quelqu'un apriori.
Par exemple un enfant fait une bêtise, il est punis.
Ce n'est pas ce dont elle souffrait mais bien d'être considérée comme à priori indigne de confiance. Coupable par nature, tout simplement.
Note également l'usage de l'expression "les jeunes" dans la presse. Ils sont considérés alternativement comme des débiles bons à subir si on ne fait rien pour eux ou des bêtes féroces, dangereuses et stupides. Mais on dérive, là...
Psyricien a écrit :A contrario,
Justement non, pas à contrario.
Psyricien a écrit :trouver vous normal que l'on demande à de jeune enfants, de se "confesser" ?
Je trouve que dans un système où on demande aux adultes de se confesser, demander la même chose à un gamin n'est pas lui manquer de respect.
Psyricien a écrit :Pourquoi l'enfant est-il ici mit dans une situation ou il est "coupable" apriori.
Dans cette religion, tout le monde est coupable. Et pardonné. Il est offert de se libérer de son fardeau en quelques mot.

Dis-moi si je me trompe, mais l'interdit est pratiqué dans presque tous les systèmes éducatifs. Est-ce que ça ne suffit pas à inculquer la transgression, la faute et la culpabilité ? Il est offert dans cette religion une porte de sortie, un moyen de se décharger. Je ne vois pas vraiment le problème.
Psyricien a écrit :Non seulement c'est une approche qui ne cadre avec notre société (innocent jusqu'à preuve du contraire), mais en plus ça relève belle et bien d'un culte de la douleur ... ou on demande, même au petit, de se "fouetter mentalement".
Wow ! On ne m'a jamais demandé ça. On t'a fais ça, à toi ?
Psyricien a écrit :Pour se que vaut mon avis, se genre de pratique me sidère ...
Moi aussi, se punir lors d'une confession, c'est idiot y compris sur ce que j'ai compris de mon catéchisme.
Psyricien a écrit :La seule chose qui peut être missleading dans le passage en question c'est une négation qui n'est présente qu'à moitié ...
Gagné ! :a1:

Psyricien a écrit :Et bien cela c'est fortement discutable ... la fin justifie t-elle les moyens ?
C'est ce que vous suggérez ici. J'avoue ne pas suivre dans cette voie.
Oui c'est discutable. Mais non ça ne dit pas que la fin justifie les moyens.
Je pense que si l'on peut tricher de façon à ce que tout le monde gagne, il faut le faire et le refaire jusqu'à changer les règles du jeux qui est pervers.
On suit certaines règles par habitude. Règles morales entre autre. Respecter la règle, la norme, devient le bien.
L'avantage d'un retour aux sources, à la base, à la vérité tangible du bien, c'est qu'elle autorise un regard critique sur les règles.
C'est une nécessité.
L'évolution des règles commence souvent par la transgression.
Psyricien a écrit :
Ce que je disais, je pourrais le reformuler ainsi :
c'est que le bien et le mal au sens 1 sont objectivables, le bien et le mal au sens 2 ne sont que des variations marginales et des adaptations par une société donnée du bien et du mal au sens 1.
Non, c'est trop réducteur.
ça reste à mon avis très largement moins faux et plus fécond qu'un bien et un mal désincarnés définis par les buts d'une société. Dans le premier cas, la morale revient à porté de chacun, dans l'autre, c'est l'affaire de personne.

C'est sans doute mon idéalisme libertaire qui me fait rejeter le remplacement des curés par les philosophes.
Serait-il interdit de laisser aux choses leur sens simple afin que chacun puisse s'en emparer et vivre sa vie avec ?

Il y a des jours comme ça où j'ai presque l'impression de comprendre pourquoi on ne peut pas libérer le monde de la religion : parce qu'on trouve toujours d'autres bidules écartant les hommes de ce qui devrait leur appartenir.
Ici, c'est la notion de bien et de mal et la morale.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#159

Message par Tanukis » 08 août 2016, 10:30

Pardalis a écrit :
Iezane a écrit :Et le terroriste endoctriné qui passe a l'acte, n'est pas immoral par rapport à ses idéaux.
Selon plusieurs sondages, le quart des Musulmans Britanniques considèrent le terrorisme comme justifiable, et la moitié pense que l'homosexualité devrait être illégale.

http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/ ... in-UK.html
http://www.telegraph.co.uk/news/religio ... rists.html
https://www.theguardian.com/uk-news/201 ... sharia-law

Mais puisque toutes les cultures s'équivalent, cela ne devrait pas vous déranger de voir dans quelques décennies les valeurs morales des Britanniques, et inévitablement celles du Canada, drastiquement changer. Si vous trouvez que 25 décembre est « moralisateur » et rétrograde, vous allez bien aimer vos nouveaux voisins qui arrivent par centaines de milliers.

Si la moralité est déterminée par le nombre, vous allez aimez votre futur.
Regardons les chiffres pour confronter votre raisonnement aux statistiques

Pour le Canada (chiffres de 2011)
-population totale : 32 852 320 hab dont 22 102 745 chrétiens (67.3% de la population) et 1 053 945 de musulmans (3.2 % de la population)

sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_ ... atistiques (je trouve le tableau plus parlant que celui de gouvernement canadien)
http://www12.statcan.gc.ca/nhs-enm/2011 ... m=&TABID=1

Pour les Britanniques jetez un oeil sur ce tableau :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_au_Royaume-Uni



Même avec l'arrivée massive de centaines de milliers de musulmans, les proportions ne devraient que peu changer, je ne vois vraiment pas en quoi les valeurs morales des Britanniques et des Canadiens va se trouver menacer, c'est pas pour demain, que la charia va être adopter par ces pays.

Vos arguments sont bêtement alarmiste et stupides*, Pardalis, convenez en.

*Notez bien que je parle de vos arguments.

Ps : il me semble que dans un autre sujet Jroche tenait ce même genre de raisonnement et que, chiffres à l'appui, ses arguments avaient été démonter.
Insérer ici une phrase hautement philosophique .

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#160

Message par Pepejul » 08 août 2016, 10:38

P
Tanukis a écrit :Ps : il me semble que dans un autre sujet Jroche tenait ce même genre de raisonnement et que, chiffres à l'appui, ses arguments avaient été démonter.
Si vous pensez que ça le dérange... au fait, est-ce le bon fil pour parler de sa marotte de monomaniaque obsessionnel ? (OMG une attaque ad hominem ! vite la modération ! Cessez le harcèlement !)
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#161

Message par Tanukis » 08 août 2016, 10:45

25 décembre, je constate que vous avez éluder ma question que je vous posai ici : viewtopic.php?f=4&t=13386&start=125#p468146

Comprenez que votre silence est lourd de sous-entendu.
Insérer ici une phrase hautement philosophique .

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#162

Message par Psyricien » 08 août 2016, 13:38

Pauvre Dash ... j'avoue que vous me faite un peu de la peine ... qui est un train de pourrir le sujet ?
Je me pose vraiment la question ... euh, en fait non ;).
Et dire que vous êtes tellement loin de comprendre le "Psyricien" ... c'est triste tant vous vous pennez pour un fin analyste, sans l'être hélas :roll:
Sérieusement Psyricien, tu es incapable d’envisager qu'une critique ne puisse être qu’une constatation?
Oh, je le peux ... sauf que vous, en l’occurrence, c'est une collection, d'hypothèse pour le moins loufoque.
Ou vous y aller de "diagnostiques" ... qui pour le coups n'ont que peu à voir avec le réel :lol: .
Mais j'imagine que ça vous aide de croire qu'il s'agit de "constatations".
Psyricien a écrit :encore aigri ?
Aigri de quoi? De ne pas partager ton avis sur le degré de rigueur concernant les vulgarisations? Ben oui, j’en dors plus! :roll: On a jamais vraiment débattu directement sur un sujet, sauf indirectement quand, comme je le fais dans tous les sujets, j’donne mon avis quand tu « t’amuses » avec certains. Ça m'en prend un peu plus pour être aigri. Par contre, j'commence à être tanné qu'tu fasses avorter certains échanges intéressants de par ton attitude (voir plus bas).
On avait bien compris que la rigueur, ça ne vous plaisait pas.
Ce qui vous échappe toujours c'est que la rigueur est de mise/ou pas selon le contexte de la discussion.
Quand un élément n'est pas le cœur d'un propos ... Il est inutile de pinailler dessus.
Quand un éléments est au cœur d'un message d'idéologique, la moindre des chose c'est d'être précis, et de ne pas tenir des propos faux/mensongers.
Mais apparemment, cette notion de contexte que vous invoquez bien souvent, semble vous échapper.
Psyricien a écrit :En gros vous me reprocher de parler d’un point précis et de ne pas en dévier contrairement au attentes de mes interlocuteurs ?
Non, tu dévies quand ça fait ton affaire, mais au final tu fais comme s’il n’y a avait jamais eu aucune déviation, quand ça t’arrange, ...vers la fin.
Ca c'est votre "vision" des choses, et de votre sur-interprétation maladive de mes propos.
C’est subtil et tu ne t’en rends même pas compte. Techniquement, tu différencies très bien un référentiel d’un autre, mais dans le cadre d’un débat, t’as parfois du mal à discerner certains contextes~implications plus ou moins implicites.


Étonnement je serait tenter de VOUS faire ce reproche ... Il y a beaucoup d'implicite dans mes propos, et quand vous lancer dans une interprétation de ces derniers, vous shootez pas mal à coté du ballon.
C’est pourquoi d’ailleurs t’as besoin de réduire chaque détail à sa plus simple expression, ce qui, sur un forum à vocation scientifique, parait très bien, mais chez toi, contrairement aux autres, ce n’est pas qu’un exercice ou une volonté de précision, c’est « autre chose » que tu fais. T’as probablement pas le choix de faire autrement.
Si vous le dites :roll:, et ensuite vous parliez de procès d'intention ... il semble que pour quelques raisons vous accès aux motivation des autres.
C'est intéressant ... euh ... non en fait.
Psyricien a écrit :Vous vivez mal le sarcasme ? ... c’est très drôle pourtant.
Ça dépend, parfois, oui, mais parfois, c’est juste non nécessaire avec certains intervenants et ça ne fait qu’envenimer et alourdir le débat ainsi qu’inciter et favoriser un niveau d’échange qui tend vers le bas.


Ah, donc c'est ma faute si un interlocuteur de sait pas gérer "ces coups de sang" ?
Moi je suis sarcastique, je m'amuse de beaucoup de choses. Vous devriez faire de même ...
"Avec certains intervenants" ... oui, oui, on connais les appel a des traitement de faveurs ;).
Quand quelqu'un dit de la merde à répétition, je me fou un peu de savoir c'est qui.
Mais c’est ta façon de justifier ton attitude à chaque fois (« je m’amuse, j’fais du sarcasme », etc.). Et compte tenu de certaines de tes aptitudes, plutôt développées, il est très bizarre et inhabituel de posséder un aussi mauvais jugement, simultanément. C’est à se demander si tu n’en fais pas trop dans le but de ne pas mettre en évidence certains autres aspects te concernant.
Me concernant ? Ou vous concernant ? Hum, hum ?
Me justifier ? Non, j'explique ce qui semble t'échapper ... par ce que le Psyricien, il est comme ça, il donne ;).
Psyricien a écrit :Ce que vous prenez pour de la mauvaise fois, c’est essentiellement votre dissonance cognitive.
Cas classique ... vu que je ne prend pas de gants ... ze suis zun méssant ...
C’est ça l’une de tes erreurs : tu mets tous tes contradicteurs dans le même bateau, tjrs, et tu généralises ( s'apparente au syndrome de Galilée des zozos).


C'est ce que vous appelez une constatation ... désolé si le constat ne vous sied pas.
Au contraire, j'agis de même envers tous, juste en fonction de leur propos. Mais cela semble vous défriser.
Dès que quelqu’un n’est pas d’accord avec toi, s’il n’est pas d’accord après ta seconde réponse~intervention, immédiatement commence ton manège d’insinuation (« t’es un croyant, crank, c’est parce que tu me trouves méchant, bla-bla-bla »).


Nulle insinuation, vous nommez cela des constatations ... et j'argumente à l'appuie !
"croyant", qualifie ceux qui préfère s'en tenir à un apriori arbitraire en dépit des faits !
"dissonant cognitif" (blocage de devoir tomber d'accord avec un méchant), ceux qui passe plus de temps à parler de ma petite personne plutôt que du fond (comme si cela avait un impact sur mes arguments :roll: ).

Ces qualificatifs, que vous sembler ne pas aimer repose sur une observation minutieuse des propos de mes interlocuteurs.
Je me trouve contraint de les répéter assez souvent, car ces "schéma" sont hélas très courant.
Tu ne prends aucunement en considération si ton intervenant est habituellement quelqu’un de posé et de réfléchi, sceptique, etc.,
Encore un appel au traitement de faveur ... désolé je fait pas ça.
En quelqu'un déraille, je me fou de qui c'est ! Si après explication il s'entête dans sont "déraillement" via l'usage de considérations absurdes:
--> Croyances en dépit des faits
--> Switch sur le forme plutôt que le fond
-->Propos illogiques
et bien, j'agis de la même façon.
Mais on a bien compris que "ceux dont vous aimer habituellement les propos" devraient selon vous avoir droit à un traitement de faveur.
Vous faites une choses que certains zozos critiques farouchement, et pour le coups il n'ont pas si tort que cela.
afin de te demander pourquoi vous n’êtes pas d’accord. À première vue, ça peut sembler être la manifestation d’une formidable impartialité de ta part, traitant chaque propos indifféremment de l’interlocuteur qui le tient, mais en fait, étant donné le manque flagrant de dosage et de jugement dont tu fais preuve ainsi que de la redondance systématique et prévisible, ça dénote et cache « autre chose ».
Apparemment vous êtes fort pour "estimer" ce qui est "caché" ... vous êtes vous déjà dit que toutes votre "perception" de l'entité "Psyricien" était peut-être à coté de la plaque ?
Peut-être, que part moment vous ne percevez pas, dans le contexte de certaines discussions, l'ineptie que représente certains propos, et les dérives potentiels qui y sont rattachées ? Tous cela est bien-sur implicite ... et peut-être que cela vous échappe.
Cela me laisse à penser que votre critique parle en fait beaucoup de "vous".

Ce que vous prenez pour un manque de dosage ... c'est peut-être justement toute cette "méta-discussion" sur laquelle vous aimer vous "toucher", qui l'explique ... juste peut-être who knows ?
Psyricien a écrit :C’est rarement inutile quand je poutre ... que vous ne perceviez pas l’intérêt, je le conçois ...
Dans la mesure ou certains des intervenants les plus posés, brillants et intéressants de ce forum, comme Invité, Dave, Jean7, Wooden, LLC et Spinu-up, entre autres, faisant preuve de maturité, décident de ne pas poursuivre à échanger avec toi en coupant court au débat (parce qu’ils anticipent ton comportement, j’espère que tu t’en rends compte, au moins?), ton « poutrage » mets parfois fin à des échanges qui auraient pu être intéressants, instructifs et enrichissants.


Invité, Dave, Wooden ... je voit même pas les discussion auxquelles vous faites référence ... Apparemment vous suivez mes propos avec plus d'intérêts que moi même.
Pour Spin-up ... encore une fois, quand on tient des propos massivement illogique, quand on fait des appel à l'évidence (antagoniste aux faits) ... et que l'on persiste dans cette voie, même après explication ... bah ça relève de grave soucis de fonds.
Qu'il préfère éviter l'échange pour ne pas risquer de devoir se remettre en cause, je le conçois. Le pied d'estale ou vous le mettez me semble par-contre bien fragile.
Pour LLC ... le passage "je suis d'accord avec ce message", pour dire qu'en fait "non" ... c'était assez ubuesque.
Mais non, ils ne veulent pas à avoir à traiter avec ce « boulet de Psyricien» qui, s’il excelle en logique et pour décortiquer les defs du dico et les implications de chacun des mots que forment, techniquement, une phrase, est cependant totalement incapable de lire, ne serait-ce le moindrement entre les lignes.
Je lit bien plus entre les lignes que vous ne croyez ... peut-être tellement, que ce que je vois vous échappe justement.
Et oui, j'appelle souvent le dico ... parce que c'est ainsi que l'on discute, avec des arguments.
Vos "héro" en revanche semble parfois être un peu avare de "sourcer" leur propos quand on touche à leur point de vrillage :).
Mais, comme vous êtes souvent de leur avis, vous laissez passer ... :roll:
Désolé, c'est pas comme ça que ça marche l'esprit critique ...
Psyricien a écrit :On en revient à la critique du genre: "Oui il est intelligent", mais "c’est un vilain déficient sociale"
En quelque sorte, oui, en effet (mais tu peux rayer « vilain », qui n’est pas nécessaire). Tu dois saisir que « l’intelligence logique » ne fait pas tout et n’es pas approprié pour toutes les dimensions d’un échange et qu’il ne suffit pas de mettre, ici et là, des émoticônes ou de jouer le sarcastique systématiquement pour qu’on croie que t’as un côté « humain », tsé. On va t'apprécier pareil, tu sais! ;)
Encore un jugement de "forme" :roll: .
Les émoticônes sont la pour explicité ma réaction devant un propos. C'est leur but, et j'en fait usage accordingly !
C'est vous qui "croyez" que j'ai besoin "qu'on croie" des choses sur moi. En fait toute votre prose ne parle que de vos "guess" sur moi.
C'est fort intéressant, et illustre à quel point vous n'êtes pas doué pour l'exercice.
Ce qui vous intéresse c'est bien plus de demeurer dans une illusion de compréhension plutôt que de vraiment comprendre.
Pourquoi, quand tes interlocuteurs ne sont pas de parfaits zozos, ne pourrais-tu pas discuter sans inclure de sarcasme ni faire d’insinuation?
Comment je sais si il ne sont pas de "parfait zozos", je n'ai que leur propos pour m'en faire une idée.
Après explication poli d'usage, si le sujet s'entête dans ces inepties ... et bien force est de constater que l'on touche à un sujet ou il vrille.
Bref non, je ne fait de traitement de faveur, désolé pour vos idoles :).
Tu sais, genre seulement : « tu te trompes, j’suis pas d’accord, tu as considéré ceci? Oui, mais ceci implique cela, etc. » ...sans les traiter systématiquement de crank, de croyants, de zozos, de penser et dire qu’ils ne sont pas d’accord à cause de ta petite personne et de ton style, etc.
Généralement ce qui est fait, une fois ou deux ... voyez, je suis grand seigneur, je leur donne une chance de comprendre.
Bon, t'inquiètes ... ta volonté de traitement de faveur pour tes idoles est limpide ... désolé je fait pas ça.
C’est toi — en partie — en faisant cela qui incites tes interlocuteurs à focaliser sur ces aspects et sur la forme et qui contribues donc à abaisser le niveau de l'échange dans la puérilité!
Continuez dans cette voie ... vous tenez un truc, c'est la première chose sur moi que vous dites qui va dans la bonne direction pour "comprendre" mes motivations.
Bon en même temps, dans un pavé comme le votre, on peut s'attendre à ce qu'au hasard vous tombiez pas trop loin une fois ou deux ;).
Tu partages en fait un point en commun avec Mireille et pas qu’un peu! : te ne réalise pas que tu es ta propre cause de ce que tu subis provenant de tes interlocuteurs (ce qui permet de te victimiser en « j'suis un pas jojo antisocial et c'est pour ça que vous vous objectez»). ...et par le fait même la preuve que le QI ou « l’intelligence logico~mathématique » ne fait pas tout!
Vous percevez mes propos comme une "victimisation" ? Vous n'y êtes pas !
Je fait remarquer à mes interlocuteurs qu'il parle de "moi" et non du fond de la discussion ... certes.
Mais honnêtement, leur jugement sur "ma magnificence" ne m'impacte pas, ça rebondi !
En revanche, le mentionner et une façon claire de leur signifier que cette façon d'argumenter n'est pas valide !
Encore une fois vous tombez a coté ... non je ne me victimise pas, je signale quand un argument est non-valide car il ne parle pas du sujet ;).

Bon, merci j'aurais bien ris pour ma pause déjeuner.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#163

Message par Psyricien » 08 août 2016, 14:31

jean7 a écrit :
Psyricien a écrit :Donc pour les curés, s'imposer une souffrance c'est raisonnable.
Raisonnable n'est pas le mot, je dis juste que l'abstinence sexuelle n'est déjà pas une véritable souffrance et qu'on peut imaginer qu'elle ne soit absolument pas vécue comme telle par un curé.
Et bien je pense que tout les curée qui ont malgré cela une vie sexuelle ne pense pas de même.
La souffrance c'est aussi psychologique. Une privation, c'est une forme de souffrance.
Psyricien a écrit :Pour un SM c'est "discutable" selon vous ... je suis pas sûr de voir "intrinsèquement" la différence.
Les deux groupes recherchant une forme de transcendance.
Je ne me suis pas prononcé sur la différence entre un curé et un masochiste, si c'est une blague-devinette, j’attends volontiers la chute.
Aucune blague ... les deux recherche une sorte de transcendance via l'application d'une certaines souffrance.
Ils sont conceptuellement très peu éloigné en fait.
La croyance catholique est incroyablement masochiste dans ces concepts.
Psyricien a écrit :La religion chrétienne, qui n'est pas une religion ? J'avoue peiner à vous suivre.
le terme chrétien peut désigner l'appartenance à au minimum trois religion distinctes. Ils se sont quand-même il fut un temps entre-tué pour ça !
Et donc ce n'est pas une religion ?
C'est un peu comme dire : "La couleur bleu, qui n'est pas une couleur" :shock:
Sous couvert qu'il y a plusieurs nuances de bleu (notez que j'aurais pu utiliser le gris pour faire référence à un mauvais film, cela aurait été thématique en plus)
La culpabilisation et la privation à outrance y compris de jeunes enfants… Si j'en crois ma fille, c'est le fonctionnement de base du système éducatif.
Psyricien a écrit :Il y a une différence entre sanctionner une action répréhensible, et culpabiliser quelqu'un apriori.
Par exemple un enfant fait une bêtise, il est punis.
Ce n'est pas ce dont elle souffrait mais bien d'être considérée comme à priori indigne de confiance. Coupable par nature, tout simplement.[/quote]

Vous avez une façon étrange de traiter votre fille :(.
Pourquoi ne lui faite vous pas confiance ?
Au cas ou:
A moins que vous parliez de reconnaissance de compétence. Et dans ce cas, pour les même raison que vous ne demandez pas à votre boulanger de faire votre toiture, vous ne demandez pas à un enfant de remplir une tâche pour laquelle il n'a pas les compétences.
Ce n'est pas de l'éducation, ce n'est pas de l'infantilisation, c'est juste un examen de compétences.
Psyricien a écrit :A contrario,
Justement non, pas à contrario.
Psyricien a écrit :trouver vous normal que l'on demande à de jeune enfants, de se "confesser" ?
Je trouve que dans un système où on demande aux adultes de se confesser, demander la même chose à un gamin n'est pas lui manquer de respect. [/quote]

Donc vous trouvez normal de demander à une personne (généralisons) de se confesser ? Même si apriori vous n'avez pas connaissance de méfaits commis par cette personne ?
Innocent jusqu'à preuve du contraire ;), en tout cas dans nos sociétés.
Ici nous avons bien une culpabilisation a outrance, qui revient à dire au groupe "vous êtes de vilain pécheurs, il faut faire pénitence" :lol: .
Cette religion prône un culte de la souffrance, Jez' et tout ça.
La souffrance étant perçu comme salvatrice ... donc chez eux, la souffrance physique/psychologique c'est, du moins en partie, bien.
Et c'est tout ce que dit sur la question.

Psyricien a écrit :Pourquoi l'enfant est-il ici mit dans une situation ou il est "coupable" apriori.
Dans cette religion, tout le monde est coupable. Et pardonné. Il est offert de se libérer de son fardeau en quelques mot.
Oui et donc ? C'est "positif" selon vous ?
Ici je prenais l'exemple d'un enfant (puisque c'est sur cette partie de mon post précédent que vous aviez rebondi), mais bon ça revient au même avec un adulte. On reste dans une glorification de la souffrance en guise de repentance.
Dis-moi si je me trompe, mais l'interdit est pratiqué dans presque tous les systèmes éducatifs. Est-ce que ça ne suffit pas à inculquer la transgression, la faute et la culpabilité ? Il est offert dans cette religion une porte de sortie, un moyen de se décharger. Je ne vois pas vraiment le problème.


L'interdit oui !
Mais il y a une nuance forte ... et vous n'y répondez pas ...
--> Ceci est interdit, si tu le fais tu sera punis (application d'un système de règles/lois, si l'action est commise il y a punition)
--> Pécher est interdit, tu dois confesser tes pécher pour les absoudre.
La seconde version considère apriori que le crime à déjà été commis. Il est là le soucis.
C'est en cela que ce n'est pas comparable au interdit de notre société.

Vous ne voyez pas le soucis ? Il est simple, c'est une inversion de la charge de la preuve. Tu es coupable apriori et tu dois te repentir.
Sans autre besoin de démonstration. C'est extrêmement problématique, heureusement notre système juridique ne fonctionne pas ainsi.
Les tribunaux serait bondés.
Psyricien a écrit :Non seulement c'est une approche qui ne cadre avec notre société (innocent jusqu'à preuve du contraire), mais en plus ça relève belle et bien d'un culte de la douleur ... ou on demande, même au petit, de se "fouetter mentalement".
Wow ! On ne m'a jamais demandé ça. On t'a fais ça, à toi ?
Et pourtant, si on vous demande de confesser vos pécher (supposé exister apriori), on vous demande bien d'aller voir votre curé et de dire "j'ai été méchant, punissez moi." :lol: .
L'image du "fouet mentale" n'était la en lien qu'avec les SM.
Psyricien a écrit :Pour se que vaut mon avis, se genre de pratique me sidère ...
Moi aussi, se punir lors d'une confession, c'est idiot y compris sur ce que j'ai compris de mon catéchisme.
C'est le curée qui juge de la punition à appliquer ... généralement à coup de récitation de prière.
Parce que heureusement Jez' et son chemins de croix (encore un culte de la souffrance) a fait le gros du taf.
Psyricien a écrit :La seule chose qui peut être missleading dans le passage en question c'est une négation qui n'est présente qu'à moitié ...
Gagné ! :a1:
Si la moitié de la négation est là ... c'est que l'autre moitié est pas loin (et des mots manquant dans mes textes, il n'y en a pas qu'un).
Le sens était aisément compréhensible. Dés lors, ici vous faite un tout petit peu de fuite, pour ne pas à avoir à répondre au dit propos.
Bien tenté, mais visible.
Psyricien a écrit :Et bien cela c'est fortement discutable ... la fin justifie t-elle les moyens ?
C'est ce que vous suggérez ici. J'avoue ne pas suivre dans cette voie.
Oui c'est discutable. Mais non ça ne dit pas que la fin justifie les moyens.
Et pourtant, c'est l'implication directe de votre propos.
Je pense que si l'on peut tricher de façon à ce que tout le monde gagne, il faut le faire et le refaire jusqu'à changer les règles du jeux qui est pervers.
Tricher est donc défendable si la fin est positive. Oui, la fin justifie les moyen donc :roll: .
L'avantage d'un retour aux sources, à la base, à la vérité tangible du bien, c'est qu'elle autorise un regard critique sur les règles.
C'est une nécessité.
Sauf que ce que vous nommez "vérité tangible" du "bien" n'existe pas. C'est une perception relative aux objectifs de la société.
Objectifs qui sont subjectifs cela va de soit.
C'est en cela que deux groupes avec des objectifs différent pourrait bâtir avec "raison" deux corpus morale différents voir incompatible, sans que l'un soit plus valide qu'un autre ... excluant l'existence d'une "vérité tangible" lié aux notion morale.
L'évolution des règles commence souvent par la transgression.
C'est ce que je me tue a expliquer à certains qui ont un peu du mal avec la notion d'évolution.
Car oui, pour qu'une morale évolue, il faut transgresser cette morale.
Psyricien a écrit :
Ce que je disais, je pourrais le reformuler ainsi :
c'est que le bien et le mal au sens 1 sont objectivables, le bien et le mal au sens 2 ne sont que des variations marginales et des adaptations par une société donnée du bien et du mal au sens 1.
Non, c'est trop réducteur.
ça reste à mon avis très largement moins faux et plus fécond qu'un bien et un mal désincarnés définis par les buts d'une société.[/quote]

Et pourtant ... on trouve certaines culture ou se faire souffrir c'est "bien" ...
Et oui, les notion de mal et de bien n'ont de sens qu'au travers d'un compromis sociale (ce qui définit les buts d'une société).
Voyez, le petit Dash il croit qu'on est d'accord sur le fond ... alors qu'en fait non, on a des points de vue antagonistes ;).
Vous croyez en l'existence d'une morale bâtit sur une "vérité tangible".
Rien de cela n'existe.
Serait-il interdit de laisser aux choses leur sens simple afin que chacun puisse s'en emparer et vivre sa vie avec ?
Et bien, si vous n'avez rien contre "vivre avec" avec des idées erronés ... libre a vous.
En revanche, si vous entendez discuter de la validité morale d'une position, vous risquez de méchamment glissé.
Il y a des jours comme ça où j'ai presque l'impression de comprendre pourquoi on ne peut pas libérer le monde de la religion : parce qu'on trouve toujours d'autres bidules écartant les hommes de ce qui devrait leur appartenir.
Sans rapport aucun ... au contraire libérer des hommes de la religion, et alors la morale deviendra la propriété de l'homme, et non celle de "divinité".
Ainsi l'Homme est libre de définir ça morale en accord avec ces objectifs, et n'est plus contraint de suivre une morale imposé par un clergé, sous couvert que cette morale est d'origine divine.

Intoxication assez avancée à ce que je vois ... avec de petit éléments de prosélytisme que je vois poindre ;).
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Dash
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#164

Message par Dash » 08 août 2016, 15:34

Psyricien a écrit : Encore une fois vous tombez a coté ... non je ne me victimise pas, je signale quand un argument est non-valide car il ne parle pas du sujet
C’est exactement ce que je dis, parfois tu ne comprends pas vraiment ce que les autres t’écrivent, car tu analyses chaque phrase que de façon technique. Bien sûr que tu ne te victimises pas de façon générale (c’est une évidence!) gros bêta (le « gros bêta », c’est juste une méthode didactique que j’applique par mimétisme, hein. Apparemment, c’est utile d’en saupoudrer ici et là, selon Psyricien), mais tout le monde aura compris en me lisant (sans avoir besoin d’analyser au dico) que ça concerne essentiellement ta façon de reprocher à certains (en leur faisant un procès d’intention, ce que tu reproches de faire aux autres) de ne pas être d’accord avec toi sous prétexte, uniquement, qu’ils n’apprécieraient pas ton attitude de « meeechant » (que tu te complais à croire qu’il ne s’agit que de ça). Comme s’ils ne pouvaient pas, seulement, ne pas partager ton avis et déjà avoir saisi ton cirque habituel.

En ce sens, tu te sers d’un argument rhétorique qui s’apparente au syndrome de Galilée des zozos pour faire de l’effet et reprocher à tes interlocuteurs de s’opposer à toi juste parce qu’ils n’aimeraient pas ton attitude. Du coup, tu tends à ramener l’échange dans un rapport de force. C’est une façon comme une autre et « pseudo-créative » d’user de « l’effet de victimisation » : « vous tenter de me prendre en défaut parce que je vous ai fait la leçon bla-bla ». En plus, c’est un procès d’intention, tu fais du « guess » envers tes interlocuteurs comme tu me reproches de le faire présentement! :roll: Chercher l’erreur! d’oh! Psyricien, lui il a le droit de faire ce qu’il n’apprécie pas! :roll: De plus, on voit que ça fonctionne de faire précisément ce que tu me reproches, hein, en effet, on peut observer qu’en procédant comme toi, tu es bcp plus réceptif à mes propos! Ça fonctionne grave ton truc mec! :roll:

En fait, tu fais exactement tout ce que tu me reproches de faire dans ta réponse : tu t’octroies des traitements de faveur, te permet de faire des « guess », des insinuations, de t’attarder parfois sur ton interlocuteur, de faire des « diagnostiques » et d’insulter parce que selon toi, après une ou deux réponses qui confirme que ton interlocuteur ne voit pas les choses comme toi, tu te justifies alors d’user d’une « soi-disant méthode didactique en jouant les meeechant ». Wow !

:ouch:

J’imagine le niveau des échanges entre sceptiques si nous nous permettions tous de faire exactement la même chose que toi dès le deuxième message où un interlocuteur n’est pas d’accord avec nous. :grimace:

Vraiment, on voit très bien l’incroyable succès de ta méthode! Tous ont une irrésistible envie d’échanger avec toi!

Foutaise! Tout ton cirque et ta soi-disant « méthode didactique » ne sont qu’une grosse justification « rationalisante » qui te permet juste, comme certains gourous, de justifier ton comportement, tes excès, tes débordements et ton impatience. C’est quand même bien pratique. :roll:

Mais t'as raison sur un point, j'admets, mon propos est HS et ne concerne pas le sujet de l'enfilade. En effet. Terminé, j'ai dit ce que j'avais à dire.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#165

Message par Dash » 08 août 2016, 16:11

Argumentons...
Psyricien a écrit : Une privation, c’est une forme de souffrance.
Ça peut, oui. Mais on peut aller loin comme ça! Devoir se lever et aller travailler pour survivre, c’est aussi une forme de souffrance pour certains. L’on peut peut s’entendre qu’il y a une échelle concernant les souffrances et qu’il n’est donc peut-être pas pertinent de découper le cheveux en quatre pour démontrer que plein de choses peuvent être une forme de souffrance? :roll:
Psyricien à Jean7 a écrit : Vous avez une façon étrange de traiter votre fille
Pourquoi ne lui faite vous pas confiance ?
:ouch: :mdr:

Jean7 cause du système éducatif, de nos sociétés qui tendent à infantiliser les enfants et de sa fille qui lui a fait une remarque sur ces derniers (j’imagine qu’elle bosse de près ou de loin en éducation :roll: ) et Psyricien comprends qu’il causait de la façon dont il traite sa « petite fille » ou alors de « reconnaissance de compétences »!

:yeux:

C’est là qu’on voit ce que je disais, et c’est un phénomène plutôt rare, la résultante de l’excès d’un individu qui n’interprète pas un minimum les propos de ses interlocuteurs selon le contexte! Comme quoi la résultante est la même aux deux extrémités du spectre : d’un côté certains interprètent trop et de l’autre tellement peu qu’ils perdent toute capacité à suivre, décoder~évaluer de façon « heuristique et naturelle » l’intention et le propos de ses interlocuteurs dans une conversation. Du coup, faut passer chaque phrase au peigne fin.

Misère!

Ce n’est pas comme si je ne venais pas dire qu’il avait du mal à maitriser certains contextes. :roll:

J’en ai assez pour aujourd’hui. Too much!
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#166

Message par steph » 08 août 2016, 16:12

Salut 25D
Je dis :
Quelqu'un qui veut définir la moralité est un moralisateur.
Tu me réponds :
Je ne donne pas de leçon de morale je cherche avec et contre vous une définition d'une morale (du bien) objective. Après avoir obtenu ce type de morale tu pourras donner des leçons à des élèves.
Ta réponse est contradictoire et me donne raison, tu commence ta phrases en prétendant ne pas vouloir donner de leçon de morale et tu termine en voulant obtenir une définition d'une morale (du bien) pour pouvoir donner des leçons à des élèves.

Donc oui,tu es un moralisateur.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#167

Message par steph » 08 août 2016, 16:15

Salut Pardalis
Écoutez Sam Harris, selon lui, un athée convaincu, pas besoin d'être croyant pour constater qu'on peut évaluer la moralité de façon objective, voire même scientifique:
Je ne connais pas Sam Harris,remplacer la religion par la science revient au même, qui revient a porter un jugement morale,bref une discrimination de l'autre(c'est immorale), la science (le savoir d'aujourd'hui) me permet de faire des choses(habitation ou autres) au top du savoir d'aujourd'hui tout simplement, pourquoi chercher a tous prix une morale, si c'est d’être un moralisateur.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#168

Message par steph » 08 août 2016, 16:16

Salut Dash

Arrête de jouer au chevalier blanc et de rôle de père pour d'autres, parce que ça ressemble a une garderie ce forum a l’occasion.

steph
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#169

Message par steph » 08 août 2016, 16:31

Salut a tous

Pour moi la vraie question est; qu'est ce qu'un moralisateur?

C'est quelqu'un qui veux imposer sa façon de percevoir les choses(le bien(morale) et le mal(immorale)), donc un sermonneur.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#170

Message par Lulu Cypher » 08 août 2016, 16:46

Salut Pardalis,
Pardalis a écrit :Et quels sont vos paramètres? Sur quoi vous basez-vous pour délimiter ce qui est moral ou non?
Mes principes moraux trouvent une application quotidienne dans ma vie sauf quand il s'agit de porter un jugement sur des morales qui ne sont pas conformants à la mienne (auquel cas je pense être capable de prendre suffisamment de recul et avoir suffisamment d'objectivité pour en parler sans biais ... en es-tu capable ? Ça n'a pas l'air sinon ce dialogue n'existerait pas.
PS : j'ai pris soin de ne pas me citer pour ne pas alourdir le message .... essaye de ne pas en profiter pour trahir mes propos ... je te sais souvent tenter de le faire ... merci
Pardalis a écrit :
Ma pomme a écrit :nous n'attaquons [...]que les idées et principalement celles qui nient la réalité des faits
Non, vous attaquez systématiquement les croyants, et les gens qui ne sont pas d'accord avec vous.
Rappelez-vous de la manière immonde que vous avez « acceuilli » M. Duberger sur ce forum.
viewtopic.php?f=13&t=12659
Quiconque est le moindrement objectif peut constater toute la malhonnêteté et l'aggressivité gratuite dans cette enfilade.
Ceci est son premier message .... (je n'aime pas me rappeler... la mémoire n'est pas très fiable surtout quand mon interlocuteur est biaisé ;)
L'homme n'a JAMAIS causé de catastrophe environnementale... je vois d'ici les verts de ce forum verdir fluo !!!! et de rage oui j'affirme!

un "dégat" causé par l'homme n'est jamais permanent. J'en ai marre de ces épouvantails verts géologiquement et scientifiquement incultes, qui sèment l'apocalypse. Tu nettoies et ça dure qq mois, tu ne nettoies pas et ça dure 100 ans et la nature s en remet. Je m'attendais à trouver de vrais sceptiques scientifiques, rationnels et équilibrés sur ce forum, je vois surtout des go-gauchistes écocondriaques, anti-capitalistes, anti-progrès. Des go-gauchistes qui ne créent aucune richesse, pas plus personnelle que collective, et qui ne font que gueuler, crier, pleurer, se plaindre de la droite capitaliste qui elle crée de la richesse grace à laquelle ces pleurnicheurs verts se feront changer leurs couches gratos dans un CHSLD dans pas longtemps. Une honte !
Un peu âpre, sans mesure, très agressif et tu t'étonnes que lui soit servie la même soupe ?
Mon pauvre Pardalis tu es bien tolérant pour ceux qui pensent comme toi .... connais-tu le sens du mot "objectivité" ? ... personnellement ce que je trouve immonde c'est ta malhonnêteté :pq:

Je comprends cependant que n'étant pas équipé scientifiquement (ce que tu as confirmé) pour ce débat tu aies essayé de soutenir de manière très superficielle une position intenable ... ton exemple est mal choisi ...

PS : si tu souhaites continuer sur le sujet climato-sceptique tu le fera sur le bon fil merci (et ce coup-ci fais le stp)

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[1] pour reprendre ton propos ...ce qui est très en dessous de ce que j'aurais chosii comme qualificatif si je n'avais pas été modérateur ... mais je ne te laisserai pas de chance de te victimiser

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
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Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
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Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#171

Message par kestaencordi » 08 août 2016, 18:00

Pardalis a écrit :
steph a écrit :Ca c’est le problème de certains croyants, jouant le rôle de l’interprète de leur ami imaginaire(Dieu) quant il s’agit de revendiquer,imposer leurs morales personnels.
Écoutez Sam Harris, selon lui, un athée convaincu, pas besoin d'être croyant pour constater qu'on peut évaluer la moralité de façon objective, voire même scientifique:

https://www.samharris.org/the-moral-landscape
il dit pas vraiment ca!!!

un peu comme jean7 il utilise le ''human well-being'' comme critère d’évaluation de ce qui est morale.

Harris urges us to think about morality in terms of human and animal well-being,

en faisant cela il ne fait que déplacer le problème puisque le bien-être humain et animal ne se défini pas de façon objective non-plus.

ca ne fait que confirmer la non-objectivité de la morale.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#172

Message par kestaencordi » 08 août 2016, 19:37

25 décembre a écrit :
kestaencordi » 07 Août 2016, 03:00

99.99% des grossesses non désiré sont non planifié. ca n'a rien a voir avec un caprice. une grossesse réoriente complétement la vie d'une femme, dans une direction qui peut être non souhaitable a se moment.


Et 98% des naissances voulues sont elles aussi non planifiées.
j'y crois pas!
Si à 16 ans une fille fait l'amour librement et devient enceinte.
Si une femme de carrière de 32 ans couche avec son mari et accidentellement devient enceinte sans le vouloir.
Si une prostituée est enceinte accidentellement.
Dans ces cas la vie de la femme n'est pas en danger mais certaines peuvent choisir d'avorter. Ce qui équivaut à tuer volontairement.
qu'est-ce que je dois comprendre? que tuer est mal donc l'avortement aussi? que ce raisonnement est objectif?

svp faites un effort.
ps: je pense pas que personne ici vous reproche votre morale judéo-chrétienne, ce qui vous est reproché est de la prétendre objective et de tenir un discours culpabilisant envers les femmes et les hommes qui soutiennent l'avortement et les femmes qui y ont recours.
capiche?

la question initiale du fil ''Cessation de vie: Morale ou Non?'' est biaisé lulu l'a particulièrement bien démontré en insistant sur la relativité de la morale. votre opposition a l'avortement ne fait pas de vous un homme plus morale que ces femmes qui y ont recours.

capiche.

PS2: mon père est plus moral que le tiens. :fesses:
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#173

Message par Psyricien » 08 août 2016, 22:15

Dash a écrit :
Psyricien a écrit : Encore une fois vous tombez a coté ... non je ne me victimise pas, je signale quand un argument est non-valide car il ne parle pas du sujet
C’est exactement ce que je dis, parfois tu ne comprends pas vraiment ce que les autres t’écrivent, car tu analyses chaque phrase que de façon technique. Bien sûr que tu ne te victimises pas de façon générale (c’est une évidence!) gros bêta (le « gros bêta », c’est juste une méthode didactique que j’applique par mimétisme, hein. Apparemment, c’est utile d’en saupoudrer ici et là, selon Psyricien), mais tout le monde aura compris en me lisant (sans avoir besoin d’analyser au dico) que ça concerne essentiellement ta façon de reprocher à certains (en leur faisant un procès d’intention, ce que tu reproches de faire aux autres) de ne pas être d’accord avec toi sous prétexte, uniquement, qu’ils n’apprécieraient pas ton attitude de « meeechant » (que tu te complais à croire qu’il ne s’agit que de ça). Comme s’ils ne pouvaient pas, seulement, ne pas partager ton avis et déjà avoir saisi ton cirque habituel.
Hélas quand la seule contestation de mon propos amener par un personne concerne ma personne ... c'est ce que je suis contraint de conclure.
Si il ont des arguments, je les attend ... voir les demande fréquemment.

Le reste relève du même délire maladif qu'habituellement ... vous ne voudrez pas si je n'ai pas encore envie de vous ré-expliquer les choses !
G>
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#174

Message par Psyricien » 08 août 2016, 22:22

Pauvre Dash ... toujours aussi à la masse
Psyricien a écrit : Une privation, c’est une forme de souffrance.
Ça peut, oui. Mais on peut aller loin comme ça! Devoir se lever et aller travailler pour survivre, c’est aussi une forme de souffrance pour certains. L’on peut peut s’entendre qu’il y a une échelle concernant les souffrances et qu’il n’est donc peut-être pas pertinent de découper le cheveux en quatre pour démontrer que plein de choses peuvent être une forme de souffrance? :roll:
Donc encore une fois, vous êtes d'accords, mais vous ressentez le besoin de faire le "beau".
Sauf que, je vous invite à relire la discussion, mon propos consiste à dire que certains perçoivent la souffrance comme une "bonne chose".
Et c'est tout. Mais j'imagine que dans votre sur-interprétation de mes objectifs, vous êtes passé à coté de celui que j'affiche.
A trop interpréter, il semblerait que vous n'arrivez même plus à lire ce qui est écrit en contexte !
C’est là qu’on voit ce que je disais, et c’est un phénomène plutôt rare, la résultante de l’excès d’un individu qui n’interprète pas un minimum les propos de ses interlocuteurs selon le contexte! Comme quoi la résultante est la même aux deux extrémités du spectre : d’un côté certains interprètent trop et de l’autre tellement peu qu’ils perdent toute capacité à suivre, décoder~évaluer de façon « heuristique et naturelle » l’intention et le propos de ses interlocuteurs dans une conversation. Du coup, faut passer chaque phrase au peigne fin.
C'est donc cela votre argument pour défendre un propos peu-claire ?
Un propos qui laisse trop de place à l'interprétation est un propos trompeur.
Mais j'imagine que vous, et votre interprétation maladive, voire fantaisiste, de ce que vous lisez, vous donne l'impression de comprendre ... l'impression, et c'est tout ce que vous aurez à jamais, juste une impression.
Jean7 cause du système éducatif, de nos sociétés qui tendent à infantiliser les enfants et de sa fille qui lui a fait une remarque sur ces derniers (j’imagine qu’elle bosse de près ou de loin en éducation :roll: ) et Psyricien comprends qu’il causait de la façon dont il traite sa « petite fille » ou alors de « reconnaissance de compétences »!
Le grand interpréteur est passé à coté d'un jolie sarcasme ... décidément, des frasques du Psyricien, il ne comprend rien :lol: .
Et sinon, je le redis ... il ne vaut pas confondre "culpabilisation" et "enseignement" ... les deux non rien à voir, sauf à faire un amalgame injustifié entre "culpabilisation" et "reconnaissance de compétences".
Mais bon, c'est surement un peu trop poussé pour vous comme raisonnement, je vous conseil d'en rester à ce que vous savez faire le mieux ... faire le troll ;).

G>
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#175

Message par kestaencordi » 08 août 2016, 23:32

steph a écrit :Salut Pardalis
Écoutez Sam Harris, selon lui, un athée convaincu, pas besoin d'être croyant pour constater qu'on peut évaluer la moralité de façon objective, voire même scientifique:
Je ne connais pas Sam Harris,remplacer la religion par la science revient au même, qui revient a porter un jugement morale,bref une discrimination de l'autre(c'est immorale), la science (le savoir d'aujourd'hui) me permet de faire des choses(habitation ou autres) au top du savoir d'aujourd'hui tout simplement, pourquoi chercher a tous prix une morale, si c'est d’être un moralisateur.
je pense que Harris est en mission, il joue un ''rôle social'' qui dépasse celui du scientifique qui vulgarise. il pourrait tout simplement parler de bien-être humain et de relativité.

parler de morale est plus accessible, moins technique et attire l'attention

il a fait un choix pour la bonne cause! et sa science dit que c'est morale de le faire.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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