ABC a écrit :...mais ça induit quoi ? Que la vie humaine ne vaut pas plus que celle d'un animal d'une autre espèce ? Que nous ne ne sommes pas responsables de ce que nous faisons grâce aux compétences scientifiques et technologiques que nous avons acquises et que nous n'avons donc pas à nous en soucier ?
J’imagine que nous serons tous d’accord (
enfin, j’parle des individus rationnels) pour dire que les réponses à ces types de questions sont arbitraires et relatives (
subjectives), dans l’absolu. Mais à quoi bon discuter d’aspects qui ne servent à rien en pratique? Du coup, si ce n’est que par souci de pragmatisme, il est évident que nous sommes responsables, « mécaniquement ==> action/réaction » de ce que nous produisons, que ce soit individuellement ou collectivement. Pas responsable d’un point de vue « moral » (
dont je n’ai rien à foutre), mais si ce n’est que le seul moyen d’éviter une réaction dont nous somme la cause n’est que de cesser ou de modifier cette dernière! Donc, par a+b, nous somme en effet responsable de ce que nous faisons, pas de doute à ce sujet en ce qui me concerne!
Avons nous à nous en soucier?
C’est là que ça devient plus compliqué! Car au-delà des morales, on (
l’individu) ne se soucis de ce qui nous touches (
positivement/négativement) et/ou de ce qu’on anticipe concernant ce qui nous touchera, affectera. Donc à partir du moment où les « scientifiques~autorités » du groupe « humain » auquel nous appartenons tous informent et confirment que nous serons tous touchés et affectés d’ici plus ou moins 30 ans (voir
vidéo sur la Collapsologie, entre autres), il ne devrait pas y avoir de raison de ne pas s’en soucier! Si ce n’est que pour notre propre intérêt à tous. Donc, oui, naturellement qu’il faut s’en soucier!
Mais, question corolaire, est-ce que nous nous en soucions, présentement et collectivement, justement?
En tant que « simples individus lambda » faisant partie des « petites gens », j’ai l’impression qu’on (
globalement) s’en soucis. Depuis que je suis née (
1973), j’ai vu nombre de programmes, de normes faire leur apparition, que ce soit en entreprise (
taux d’émission, filtres, bruleurs, etc.,... ...concernant les émanations, P. Ex. ou, encore, concernant certains produits de consommation comme les voitures, etc.) ou à la maison (
bac de recyclage & cie, appareil « écoénergétique», etc.). Sans parler du fait que ces genres de questions font maintenant partie intégrante de plusieurs programmes politiques. Aussi, plusieurs « bonnes familles » intègrent des valeurs et pratiques appropriées et les transmettent à leurs enfants, etc.
Le problème n’est donc pas tant le souci ou la reconnaissance du problème à mon avis (
de façon générale) que les moyens et les couts nécessaires devant — pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité — être mis en conjonction, en collaboration par tout État, entreprise et individus, simultanément. C’est la première fois que l’humanité tout entière se retrouve face à un « ennemi » commun qui menace de tous nous détruire! Sauf que là où une « invasion alien » massacrant sans discrimination tout humain aurait assurément un effet fédérateur et «pro-actif » immédiat, nous sommes en face d’un « ennemi "à venir" » qui n'est pas unique, qui peut prendre plusieurs formes et dont très peu d’individus — dans leur présent quotidien — subissent assez de désagréments (
l’on en reviens encore à ce qui nous touche, àmha) pour en faire plus que ce qu’ils font déjà! ...entre le boulot, métro, dodo, le service de garde, les courses, les enfants, etc.

Et au niveau des entreprises, c’est encore pire étant donné le « phénomène d’entité distincte d’entreprise » où personne ne se sent véritable responsable de cette dernière et où aucun cadre n’a intérêt à aller présenter à son supérieur un projet qui ne rapportera pas un centime...

...quand, au quotidien, ils sont tous occupés à maximiser~optimiser la rentabilité dans un marché toujours de plus en plus concurrentiel et féroce. Dans l’entreprise pour laquelle je bosse, P. Ex., il a fallu que cette dernière soit
obligée, contrainte par une nouvelle norme environnementale d’installer un appareil approprié (
au cout de 1,200,000$) pour qu’elle le fasse.
Du coup, c’est donc surtout de cette façon (
normes~lois), par l’État, que les changements d’envergure peuvent être appliqués àmha! Mais j’imagine que c’est très complexe et qu’il faut procéder graduellement pour ne pas affecter l’économie tout entière d’un pays en imposant trop de couts qui ne rapportent pas à trop d’entreprises simultanément, etc. ...Et que tous les pays s’observent entre eux et y vont à tâtons, pour ne pas être trop désavantagés par rapport à d’autres. Sans parler des divers intérêts politiques et autres qui entrent en jeux,etc.
Bref, je comprends votre inquiétude ABC, mais je ne vois pas trop ce qu’on peut faire de plus (
à notre niveau), si ce n’est que les scientifiques et divers groupes continuent de mettre de plus en plus de pression concernant ces questions. Et pour le « peuple », de démontrer aux gouvernements qu’il élie de plus en plus d’intérêt, lui aussi, concernant ces questions!
Sinon, pour terminer, concernant la question : est-ce que la vie humaine ne vaut pas plus que celle d’un animal d’une autre espèce ?
Pour moi, c’est une évidence que oui! Dans l’absolu, peut-être pas, mais, à ce niveau, la question n’a aucun intérêt ni aucune utilité. Donc à quoi bon? En pratique, faire dans l’excès de relativisme et considérer que toute forme de vie en vaut une autre, c’est refuser de considérer les différences, l’implication et l’incidence qui diffèrent entre les unes et les autres. Pour moi c’est très simple... ...au-delà de considérations morales : la mort de la fourmi de mon jardin, de mon hamster ou de mon chat (
en tant qu’individus uniques et, de façon générale) impacte moins son environnement et les autres êtres vivant, à tous les niveaux (
action/réaction), que la mort d’un humain, tout simplement.