Pas si les psychotropes sont le meilleur moyen de ramener cette fillette à une vie plus normale.bukowskinotic a écrit :Pour en revenir au sujet, si ce psychologue a permis que cette jeune fille échappe à une forte médication du psychiatre, c'est plutôt une bonne chose. Ça partait au moins d'un bon sentiment
Selon moi, cette vision des choses est en partie due au fait que a) les médecins traitent pas mal plus de patients et b) qu'on s'attend à ce que la médecine fonctionne alors qu'on a nettement moins d'attente de ce genre envers la "médiumnité". Cela pousse à exonérer plus facilement les médiums des maux (et morts) qu'ils causent indirectement.Ces légèretés médicales tuent bien plus que les médiums
Sinon, votre ressentiment (qu'il soit entièrement légitime ou exagéré) contre le système médical n'est pas une défense de la médiumnité comme alternative, même palliative.
C'est sûr qu'on ne dispose pas des détails pour juger en profondeur mais quand on lit:Et vous vous diriez peut-être que quand vous n'avez plus que trois mois à vivre, le plus important est de vous préparer à amortir le choc de ce moment, peu importe si ça peut paraître zozo pour quelqu'un de pas encore concerné
"Lors de leur rencontre, le psychologue la réfère à un médium. « La cliente se montre d'abord sceptique », mais « elle accepte finalement de s'y rendre sachant qu'elle n'a plus rien à perdre, vu sa mort imminente », écrit le conseil de discipline. « Elle tente par tous les moyens de sauver sa vie. » C'est M. Allaire qui la reconduira chez le médium."
Il semble que le Allaire a présenté le médium comme capable de guérir la dame, de sauver sa vie. Étant donner qu'il existe zéro évidence que les médiums puissent faire de telles choses, c'est pousser la dame dans les bras d'un escroc. Avec un peu de cynisme, on peut bien prétendre que des belles (mais fausses) promesses sont une manière d'"amortir le choc".
Reste que "médium ou médecin" est un faux dilemme. Une autre possibilité pour le psychologue aurait très bien pu être de proposer à cette dame d'arrêter les médications et de profiter au mieux des mois qui lui restaient.
Jean-François