Jusque là, je conçois bien. Ce n'est d'ailleurs pas contradictoire à ce niveau, c'est simplement logique.curieux a écrit : Si une durée impropre est inférieure à une durée propre c'est qu'il y a une erreur quelque part.
Quelque soit l'observateur elle sera toujours supérieure à une durée propre.
Ce qui semble une contradiction pour ceux qui aborde ce sujet n'en est pas une, au même titre qu'il n'est pas contradictoire de penser que deux observateurs éloignés se voient mutuellement plus petit. C'est réciproque sans pour autant être anormal.
Pourquoi faudrait-il que l'un voit l'autre plus petit et que l'autre le voit plus grand ?
Qui peut s'arroger le droit de dire je suis l'un et c'est moi qui ait raison, je ne suis pas l'autre ?
C'est là que ça coince, en dehors du fait qu'il s'agisse d'un bénéfice ou non.curieux a écrit :Avec la RR, la réciprocité fonctionne tant que la situation perdure.
C'est seulement quand l'un des deux a décidé de rejoindre l'autre que la situation change, la réciprocité tombe parce que c'est celui qui rejoint qui bénéficie des effets de la dissymétrie.
En restant logique, si O' (le voyageur, dans mon exemple tiré de ABC) regarde ce qui se passe sur la planète (le référentiel de O), il voit l'horloge accélérer sur la planète de O. L'intervalle de temps entre deux évènements z1 et z2 (le tic et le tac d'une horloge) sur la planète de O est donc vu plus court par O' (la durée impropre est inférieure). Parce que sinon, on ne voit pas très bien pourquoi O' serait deux fois plus jeune que O rien qu'en sortant de la fusée.
Maintenant, c'est probablement pour ça qu'on appelle ça le paradoxe des jumeaux...
Je continue un petit peu, pour préciser la chose et aussi pour ne pas se mélanger entre le O (le sédentaire) et O' (le voyageur) :
De ça, j'en tire cette déduction sous forme de citation :ABC a écrit :Une durée impropre est toujours supérieure à la durée propre correspondante. Si v = 0.866c, la durée mesurée par O entre z'1 et z'2 (une durée impropre) est double de la durée mesurée par O' (la durée propre séparant ces deux mêmes évènements).
Bon, j'ai pris beaucoup de soin pour mettre les primes (') à la bonne place. Vous pouvez franchement vous poser sur le problème en toute confiance, vous ne perdez pas votre temps à réfléchir sur des primes mal placés.Si on applique cet exemple (donné par ABC pour le cas du muon) au cas des jumeaux, on peut considérer que O est l'observateur resté sur la planète. La durée impropre mesurée entre z'1 et z'2 par O (la durée entre le tic et le tac de horloge de O', vue par O) est double. Pour O, tout est donc ralenti dans le référentiel de O' (le voyageur) du point de vue de O (le sédentaire).
Et là, on est tous d'accord pour dire que O (le sédentaire) est en train de vieillir deux fois plus vite que O' (le voyageur).
Maintenant, en sachant toujours bien que O est le sédentaire et O' le voyageur et suivant le fait qu'une durée impropre est toujours supérieure à sa durée propre correspondante, on est obligé d'écrire ce qui suit, quand on inverse les points de vue (et donc les primes) :
Tous les deux vieillissent donc deux fois plus vite l'un que l'autre.Si on applique cet exemple (donné par ABC pour le cas du muon) au cas des jumeaux, on considère que O' est le voyageur parti en fusée. La durée impropre mesurée entre z1 et z2 par O' (la durée entre le tic et le tac de horloge de O, vue par O') est double aussi. Pour O', tout est donc ralenti dans le référentiel de O (le sédentaire) du point de vue de O' (le voyageur).
Et là, on est tous d'accord pour dire que O' (le voyageur) est en train de vieillir deux fois plus vite que O (le sédentaire).

Il n'y a aucune logique là dedans, je comprends bien que Richard se rebelle. Moi, je n'ai aucun problème avec ça, je suis parfaitement capable d'accepter qu'il se passe des trucs pas logiques dans l'univers... regardez Trump, par exemple.